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Le télétravail pourrait faire perdre jusqu'à 800 milliards de dollars au secteur de l'immobilier dans neuf villes d'ici 2030,
En raison de la baisse de la demande d'espace de bureaux

Le , par Michael Guilloux

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6  0 
Un nouveau rapport de McKinsey portant sur les grandes villes du monde vient confirmer que le télétravail s'est installé pour de bon. La fréquentation des bureaux s'est stabilisée à un niveau de 30 % inférieur aux niveaux d'avant la pandémie de la COVID. Et les conséquences sont importantes pour le secteur de l'immobilier.

La demande de bureaux dans les villes phares a diminué et devrait rester en dessous des niveaux d'avant la pandémie. McKinsey prédit que, dans un scénario modéré, la demande d'espace de bureau en 2030 sera inférieure de 13 % à celle de 2019 pour la ville médiane de son étude. Dans un scénario sévère, la demande va chuter de 38 % dans la ville la plus touchée. Ce qui représente une perte de 800 milliards de dollars pour le secteur de l'immobilier d'ici 2030.


Le rapport de McKinsey porte sur l'immobilier dans les villes phares, soit les villes qui ont une part disproportionnée du PIB urbain mondial et de croissance du PIB. Par ville, il faut entendre généralement une grande agglomération.

Ce sont plus de 13 000 employés qui ont été interrogés dans le cadre de cette enquête. Le géant du conseil s'est concentré plus particulièrement sur neuf villes phares : Pékin, Houston, Londres, New York, Paris, Munich, San Francisco, Shanghai et Tokyo. Cependant, dans l'enquête qui sous-tend une grande partie de son rapport, il a collecté des données auprès d'un ensemble plus large de 17 villes phares réparties dans six pays afin de mieux comprendre les comportements. À un moment donné de ses recherches, il a pu étendre son analyse à un ensemble encore plus large de 24 villes phares à d'autres fins.

Le travail hybride est là pour rester et la fréquentation des bureaux a diminué de 30 %

Selon l'enquête de McKinsey, les employés passent toujours beaucoup moins de temps au bureau qu'avant la pandémie. Début 2020, à mesure qu'ils adoptaient le travail à distance et le travail hybride en réponse aux mesures de confinement et aux préoccupations sanitaires, la fréquentation des bureaux dans les zones métropolitaines étudiées a chuté jusqu'à 90 %. Elle s'est depuis rétablie de manière significative, mais reste en baisse d'environ 30 % en moyenne. En octobre 2022, les travailleurs de bureau se rendaient au bureau environ 3,5 jours par semaine.


Le premier graphique donne la distribution (%) des répondants par nombre de jours au bureau par semaine.
Le deuxième donne le nombre moyen de jours au bureau par semaine pour chaque ville.

Selon McKinsey, plusieurs raisons laissent penser que le taux actuel de fréquentation des bureaux pourrait perdurer. D'abord, le taux est resté assez stable depuis mi-2022. Ensuite, il y a ces trois chiffres clés qui ne sont pas très éloignés : le nombre de jours par semaine où les répondants à l'enquête se rendent au bureau (3,5), le nombre de jours auxquels ils s'attendent à se rendre au bureau après la fin de la pandémie (3,7) et leur nombre préféré (3,2). En outre, 10 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles étaient susceptibles de quitter leur emploi si elles étaient tenues de travailler au bureau tous les jours et qu'elles étaient prêtes à subir une baisse de salaire substantielle si cela leur permettait de travailler chez elles quand elles le souhaitaient. Et ce groupe comprend de nombreux employés seniors à revenu élevé, ce qui suggère qu'ils peuvent exercer une influence sur les décisions de leurs entreprises.

L'impact sur l'immobilier

En dehors des arguments standard comme la productivité, l'une des raisons inavouées pour lesquelles les grosses entreprises notamment en veulent au télétravail est l'investissement réalisé dans la construction de bureaux. Apple par exemple a dépensé environ 5 milliards de dollars pour construire Apple Park, son campus géant avec des murs de verre transparent. Bien de grandes entreprises ont également dépensé une belle fortune pour offrir des bureaux paradisiaques à leurs employés, estimant que c'était la clé de la productivité. Voir qu'en fin de compte, ces bureaux ne serviront pas, puisqu'il serait possible de travailler et être productif sans y être, est donc une bouchée difficile à avaler.

Pour les entreprises qui louent des bureaux, c'est plus facile, puisque cela réduit directement leurs charges, mais c'est le secteur de l'immobilier qui va en subir les dommages comme en témoigne l'étude de McKinsey. 800 milliards de dollars, c'est ce que va perdre le secteur de l'immobilier dans les neuf grandes villes d'ici 2030, à cause de la baisse de la demande due au télétravail.

Les changements de comportement provoqués par la pandémie - baisse de la fréquentation des bureaux, migration accélérée depuis les villes et baisse de l'activité commerciale dans les quartiers à forte concentration de bureaux - vont réduire la demande en immobilier dans la plupart des villes phares. D'ici 2030, dans les scénarios modélisés par McKinsey, la demande d'espace de bureau et de commerce sera généralement inférieure à celle de 2019. L'espace résidentiel est moins affecté, bien que les différences de prix entre les centres urbains et les banlieues soient moins importantes qu'auparavant.

Le chiffre de 800 milliards de dollars est basé sur une baisse moyenne de 26 % de la valeur des espaces de bureaux de ces villes sur cette période. Bien que McKinsey suggère que la valeur pourrait encore diminuer si les taux d'intérêt continuent d'augmenter.

Le modèle de McKinsey prévoit une perspective « sombre » pour San Francisco. Elle devrait être la ville la plus touchée des neuf, avec une baisse de 20 % de la demande d'espace de bureau dans un scénario modéré, voire jusqu'à 38 % dans le scénario sévère. Houston et Pékin sont les seules villes où une augmentation de la demande d'espace de bureau est prévue, avec une hausse de 2 % sur la période de 11 ans selon le scénario modéré du modèle.


Variation de la demande d'espace de bureau par ville d'ici 2030 selon les prédictions de McKinsey

McKinsey note que la pandémie a moins affecté la demande dans l'immobilier à Paris qu'à San Francisco, notamment à cause de la diversité des activités commerciales à Paris : contrairement à San Francisco, qui dépend fortement des entreprises technologiques et de l'économie du savoir, Paris abrite des entreprises leaders mondiales dans une grande variété d'industries, telles que la beauté, l'hôtellerie et la vente au détail. Le télétravail étant plus susceptible d'être adopté dans l'industrie de la technologie, la ville de San Francisco se trouve alors beaucoup plus impactée que Paris où il y a une plus grande diversité d'activités commerciales.

Source : Rapport McKinsey

Et vous ?

Que pensez-vous de cette étude ? Est-elle utile et pertinente ?
Avez-vous remarqué une baisse des prix de l'immobilier (résidentiel ou bureau) à Paris avec le développement du télétravail ?

Voir aussi

71 % des salariés souhaitent travailler selon un horaire hybride ou à distance de leur choix, mais seuls 43 % peuvent travailler depuis le lieu qui leur convient, selon un rapport récent d'Ivanti

Le télétravail semble être là pour rester, en particulier pour les femmes et les diplômés de l'enseignement supérieur selon une enquête réalisée par le gouvernement américain

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Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 08/08/2023 à 14:05
Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
Ces candidats, ces postulants, mon groupe n'en veut pas. Nous cherchons des vrais talents qui ont une volonté orientée de s'impliquer dans la vie de la société, qui ne se limite pas seulement à son petit espace de vie et de confort, mais qui pense aux conséquences de son travail sur les collègues qui ne sont pas dans le même service et qui dépendent de son travail.
Donc, en conclusion, vous ne cherchez pas de «talent» particulier mais des personnes assez malléables pour répondre à vos exigences - ce qui demande essentiellement de l'abnégation mais pas particulièrement de «talent».
13  1 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 09/08/2023 à 7:05
Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
Je suis un de ces dirigeants qui ne privilégie pas le télétravail. Et oui, notre groupe a du mal à recruter, nous sommes obligés de nous passer de candidats qui arrivent avec cette condition de télétravail avant même de connaître les enjeux du poste proposé.
Ces personnes ont raison, si pour elles le télétravail est important, cette condition passe avant les enjeux du poste.
Il vaut mieux commencer par ça :
- Quelle est votre politique de télétravail ?
- Nous n'en proposons pas.
- Très bien, nous pouvons nous arrêter là, votre entreprise ne m'intéresse pas.

Pourquoi le candidat devrait perdre plus de temps ?

Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
  • L'échange spontané au détour d'un blague bien placée, d'un café ou d'une clope pour ceux qui fument. Personnellement, cela n'engage que moi ce commentaire, le télétravail permet peut-être de le faire en lançant un meeting spontané; mais tout cela me paraît bien artificiel.
On ne parle pas de télétravail à 100%.
On parle de télétravail 1, 2 ou 3 jours par semaine, donc il y a aura toujours beaucoup de présence physique au bureau.

Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
Si votre priorité et vos arguments sont l'équilibre vie perso / vie pro, la soi distante productivité augmentée, vous ne faites qu'évoquer des exigences personnelles qui n'ont aucune implication dans la vie de la société pour laquelle vous travaillez et pour laquelle elle vous verse un salaire en conséquence de vos choix.
Tous les candidats qui ont refusé de travailler pour votre entreprise ont raison.
Les exigences personnelles sont plus importantes que l'entreprise.

Ça ne sert à rien de sacrifier sa vie pour son travail, on l'a vu avec les employés de Google, Amazon, Méta, Microsoft, etc, parfois il y a des plans de licenciements massifs et c'est "Am stram gram" pour savoir qui est viré.
Des travailleurs étaient très bien évalué, l'entreprise était très satisfaite de leur travail, et hop viré !
12  2 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/01/2024 à 22:37
Citation Envoyé par AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ Voir le message
5 000 km de distance, quasiment du Pacifique à l'Atlantique, 2 heures de décalage horaire...
Austin, le Texas, ses fusils, ses rednecks...
Où est le problème ?
San Diego = une ville de l'état de Californie qui est un des états américains ayant les impôts et taxes les plus élevés des USA

Austin = une ville de l'état du Texas qui se caractérise pas l'absence complète de tout impôt ou taxe concernant les entreprises installées sur son sol

Où est le problème? Ben, il y en a plus... Apple a résolu le problème: Préserver son bénéfice

Quand à ses employés, ce n'est pas un problème, juste une gène passagère...
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Avatar de walfrat
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 09/08/2023 à 9:43
"Ce qui demande essentiellement de l'abnégation" : c'est une qualité, en effet. En tant que qualité morale et de vertu sans aller jusqu'au sacrifice de soi-même. Nous avons tous du y faire face lors de la crise sanitaire : infirmier(e)s, médecins, personnels de secours, pour la partie santé. Transporteurs, grande distribution, et services essentiels à la continuité sociale. Toutes ces personnes ont bien fait preuve d'abnégation, nous les avons remerciés, applaudis. Ont-ils reçu en retour ce qu'ils ont investis? Sans doute pas, j'en conviens. Mais notre débat ne porte pas sur ce sujet.
A vrai dire je ne suis absolument pas d'accord que ce soit hors sujet, je dirais même que c'est le coeurs du problème.

Les gens demandent de l'équilibre aujourd'hui dès l'ébauche du contrat. Pourquoi ? Parce qu'ils savent très bien ce qui c'est passé pour la génération avant eux et ce qui se passe encore aujourd'hui, à savoir une abnégation pas récompensé.

A cause de tout ça, il y a littéralement un défaut de confiance entre employé / employeur, en conséquence, les employés vont exiger des conditions brutes dans le contrat plutôt que faire confiance à un employeur qui "demande de l'abnégation mais promet de ne pas en abuser".

De fait vous ne subissez pas nécessairement de soi disant "mauvais profils" mais des profils qui réagissent avec la vision d'un employeur forgé dans un contexte de décennies de personnes exploités et jeter après usage.

Et pour info, je ne fais pas de télétravail. Par empathie par les autres ? Non, simplement c'est pas pour moi, du coup c'est parfaitement égoïste.
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Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 24/01/2024 à 7:41
C'est évident qu'une politique de télétravail adaptée avec des personnes consentantes c'est au moins aussi efficace qu'une politique sur site adaptée.
On y gagne alors en confort de vie et souvent en productivité.

Là où ça ne marche pas c'est quand on veux appliquer au télétravail les méthodes qu'on croyais efficace avant , du genre micro management , glorification du presenteisme, etc ...
On ajoute a ça des profils qui ont besoin de ce management (vous savez ce collègue qui branle plus rien dès que le chef est plus là) et c'est la recette de l'échec.

Je crois au 100% télétravail puisque je le pratique mais j'ai plus de mal a croire qu'une entreprise traditionnelle arrive à se transformer complètement sans douleurs
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Avatar de AoCannaille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 09/08/2023 à 11:57
Pour ma part, tant que les entreprises restent aussi ingrates vis à vis des employés et ne s'engagent pas dans le bien être de l'employé, je ne vois pas pourquoi les employés s'engageraient dans la vie de l'entreprise.

Pour les entreprises on reste un numéro, une charge, dont on se débarassera dés que l'occasion se présente. En informatique c'est encore pire, on est considéré comme remplaçable en un claquement de doigts, ce qui n'est pas tout à fait vrai, mais qui n'empêche pas d'être remplacés pour autant. Les entreprises les plus regardantes éviteront de virer mais mettront dans un placard en attendant que l'on y crève ou que l'on prenne la porte de nous même.

Je ne parle même pas des fameuses "perspectives d'évolutions" qui ne sont qu'une mise ne concurrence avec nos collègues, déclenchant un environnement malsain où ceux qui ont les dents qui rayent le parquet marchent sur les autres et s'entretuent pour des titres pompeux qui justifient un salaire plus élevé. Pourtant, plus on monte, moins on produit, donc moins on rapporte à l'entreprise...

Je ne vois vraiment pas pourquoi on attendrait de moi, productif de l'entreprise, d'être disponible pour m'engager dans ce monde de loups au dessus. Ma santé mentale vaut mieux que les bénéfices d'une entreprise.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 19/07/2023 à 13:27
Citation Envoyé par urumaru Voir le message
Et pour info, à 60k dans paris ou lyon, je ne prête même pas attention à ce type d'offre, qui devraient commencer à au moins 80/90k de base (en ce qui me concerne).
ah mais à 80k j'arrive dans vos locaux mon brave seigneur

malheureusement c'est pas le cas de 90% des boites... la pluspart propose des salaires bas, le salaire moyen en it en france c'est 40k je tient à rapeller.
ou encore la

donc bon quitte à être payer 40k autant le faire en full remote.
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Avatar de fredinkan
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 08/08/2023 à 16:23
Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
Pour en revenir au débat initial, vous opposez deux concepts qui ne sont pas compatibles entre eux pour pointer du doigt une politique de télétravail assumée par une entreprise qui tente d'établir une forme d'équité entre ceux qui peuvent télétravailler (équipes techniques de maintenance, ingénieurs, développeurs, DBA, etc.) et ceux qui, dans la même société, ne le peuvent pas (par exemple : des caissières, des opérateurs à quai de déchargement, manutentionnaires logistiques, etc.).
Pourtant, vous travaillez dans la même société, mais vous vous préoccupez de défendre votre privilège de télétravail en argumentant de la sorte, au détriment de vos collègues qui ne peuvent pas en bénéficier?
Et je profite également de réagir sur ce point, ayant une femme qui, de par son métier, se doit de travailler en présentiel.

D'un point de vue employé:

Le télétravail est maintenant vu comme un "avantage social":
Pour les couples vivant les deux cette expérience, il s'agit d'un très gros plus qui va certainement leur améliorer leurs condition de vie (santé et argent).
Pour les couples vivant avec un seul des deux ayant cet avantage, il est possible que le couple tente de se relocaliser plus près du travail de celui qui ne le peut pas. C'est également vu comme une amélioration de vie et sera
bénéfique géralement aux deux membres du couples.
Pour ces 2 cas, la fatigue diminuée (nous commençons d'ailleurs à avoir des statistiques là-dessus qui montrent que les télétravailleurs sont plus productifs car moins fatigués par les transports).

Les couples dont les deux membres doivent travailler en présentiel vont généralement avoir plus de mal à l'assumer, mais cela restera au même titre que pour tout avantage donné à un profil dans l'entreprise. Nous pouvons voir les cas des bonus à la réussite de projet ou ce genre d'artifices (qui ne marchent pas). Pour ces profils, il n'y aura pas de choix que d'avoir une "paix sociale" via un avantage qui sera vu comme équivalent (ou pas, avec les risques encourus)

D'un point de vue employeur:

Le problème du retrait du télétravail est le même que le retrait de tout "avantage social". Il s'agit d'une plus-value donnée à l'employée face à la concurrence. Le marché du travail reste un marché et si un profil compétent n'est pas satisfait de ce qu'il y gagne, il ira ailleurs. Personne ne peut l'en blâmer.

En travaillant sur la motivation, on peut réduire la pression induite par ce "nouvel avantage". Il peut incomber de cette façon, à l'employeur de leur donner un avantage spécifique à leur nécessiter de travailler en présentiel. Cet avantage ne devant pas être retiré de la rémunération d'un télétravailleur sous peine de les voir partir (comme dans le cas où on lui retire l'avantage du télétravail).

Le point est très difficile à juger et au vu de la difficulté des grands comptes à imposer ce retour au bureau, il est clair que personne n'a encore trouvé la solution "miracle" permettant de gérer ce point. Cela pourait être un excellent débouché pour une société de conseil
8  2 
Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 15/08/2023 à 16:11
Les dirigeants invoquant souvent le besoin d’une collaboration plus présentielle.
La collaboratrice, le collaborateur :
Je doute que votre vision puisse amener notre entreprise, vers l’expansion de son activité ainsi que de son chiffre d’affaire.

Le dirigeant : si vous n’êtes pas contente, content, de ma vision, traversez la rue !

Sincèrement.
Je reste fidèle à mon point de vue.
À mon analyse, que je ne suis pas le seul a constater.
Il y a des métiers, qui ne peuvent se faire en distanciel.
Il y a des métiers, qui peuvent se faire en distanciel.

Alors, pourquoi cette volonté absolue de présentiel , pour les métiers qui peuvent se faire en distanciel ?

Le choix, des employé(e)s, devrait être privilégié.
Présentiel.
Hybride
Distanciel .
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Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 16/01/2024 à 17:08
Citation Envoyé par Bruno Voir le message
Apple aurait demandé à des dizaines d'employés de San Diego de déménager à Austin sous peine d'être licenciés, selon un rapport
2 000 km de distance, quasiment du Pacifique à l'Atlantique, 2 heures de décalage horaire...
Austin, le Texas, ses fusils, ses rednecks...
Où est le problème ?
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