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Le télétravail semble être là pour rester, en particulier pour les femmes et les diplômés de l'enseignement supérieur
Selon une enquête réalisée par le gouvernement américain

Le , par Michael Guilloux

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Le travail à domicile semble être là pour rester, en particulier pour les femmes et les travailleurs diplômés de l'enseignement supérieur, selon les données économiques publiées récemment par le gouvernement américain. Les données, issues de l'Enquête américaine sur l'utilisation du temps (American Time Use Survey - ATUS), suggèrent que les changements dus à la pandémie qui ont bouleversé le milieu de travail et la vie familiale et continuent d'avoir un effet durable sur la vie aux États-Unis. Si les géants US de la technologie appellent leurs employés à revenir au bureau, aujourd'hui, plus d'un tiers des travailleurs américains exercent encore leur emploi depuis leur domicile.

Le télétravail s'est imposé aux entreprises dans le monde entier avec la COVID-19. Si la vie a repris son cours normal, le monde du travail post-COVID ne sera plus celui qu'il a été avant la pandémie. Certains pays ont saisi l'opportunité pour faire du télétravail une nouvelle norme. Au Canada par exemple, le gouvernement a décidé de promouvoir le télétravail et annoncé que ce serait le mode de travail « par défaut » dans un « avenir prévisible ». De même, tous les ministères et les grandes entreprises ont adopté le modèle du travail à domicile.

Aux États-Unis également, le télétravail semble avoir posé ses valises pour toujours. De nombreux employés qui se sont retrouvés chez eux pendant les fermetures liées à la pandémie sont retournés au bureau, mais un nombre très élevé ne l'a pas fait.

Le travail à domicile « est un changement permanent » , a déclaré Julia Pollak, économiste en chef chez ZipRecruiter. « Nous voyons maintenant de nombreuses entreprises se lancer en tant qu'entreprises axées sur le travail à distance. » Les nouvelles données sont une « continuation de ce que nous avons observé » dans la population active américaine, a-t-elle déclaré.

L'enquête annuelle menée par le Bureau des statistiques du travail et le Bureau du recensement a révélé qu'un tiers des travailleurs américains font encore du télétravail. Précisons que ce sont des milliers d'Américains qui ont été interrogés sur la façon dont ils ont passé les 24 dernières heures de leur vie au moment de l'enquête dans différentes catégories d'activités.

En 2022, 34 % des travailleurs âgés de plus de 15 ans ont déclaré travailler à domicile contre 69 % sur leur lieu de travail, ce chiffre étant légèrement inférieur à celui de l'année précédente. Le total dépasse 100 %, car certains travailleurs interrogés ont travaillé à la fois chez eux et sur leur lieu de travail en une journée. Notons aussi que les employés ont passé en moyenne 5,4 heures par jour à travailler chez eux.

Les résultats de 2019 à 2021 ont montré que la pandémie a radicalement modifié la durée du temps que les gens passent à travailler chez eux. Les nouvelles données suggèrent que ces changements ont persisté en 2022, même si la vie est en grande partie revenue à la normale avec la vaccination accrue contre le coronavirus et la baisse du nombre de cas.

Au début de la pandémie en 2020, la proportion d'Américains employés travaillant à domicile est passée de 24 à 42 % par rapport à 2019. Le nombre moyen d'heures passées à travailler à domicile a également augmenté, passant de 3,3 heures par jour à près de 5,8 heures par jour, selon les données de l'ATUS. L'année suivante, le nombre de travailleurs à domicile a légèrement diminué, la part des travailleurs à domicile s'étant maintenue à environ 38 % de l'ensemble des travailleurs.

De plus en plus de femmes travaillent à domicile

Le changement spectaculaire vers le travail à domicile est plus prononcé dans la population féminine. Avant la pandémie, 26,2 % des femmes travaillaient à domicile en 2019, ce chiffre est passé à 49,3 % en 2020 avant de diminuer à 41 % en 2021.

En 2020, les femmes étaient beaucoup plus susceptibles que les hommes de travailler à domicile, et depuis 2021, cet écart s'est creusé. L'année dernière, 41 % des femmes travaillaient à domicile contre 28 % des hommes.


Pourcentage de personnes employées travaillant à domicile

Selon des enquêtes menées auprès de la population active américaine, les femmes sont plus enclines à préférer travailler à domicile que les hommes. Cela pourrait expliquer en partie l'écart entre les genres. Mais pourquoi les femmes préfèreraient-elles plus le télétravail ? Pour Sarah Jane (SJ) Glynn, conseillère principale pour le Bureau des femmes au ministère du Travail, les données révèlent des tendances de longue date dans les écarts entre les sexes en matière de travail domestique. Pour elle, « les femmes sont plus susceptibles de s'engager quotidiennement dans les tâches ménagères et y consacrent plus de temps. » C'est l'une des raisons pour lesquelles elles préfèrent plus le télétravail par rapport aux hommes.

Selon Betsey Stevenson, professeure de politique publique et d'économie à l'Université du Michigan, cet écart reflète également les différents emplois occupés par les hommes et les femmes. Les femmes ont plus souvent des diplômes supérieurs, ce qui leur permet d'exercer des emplois plus éligibles au travail à distance.

Le travail à distance favorise les travailleurs diplômés de l'enseignement supérieur

« Les différences entre les sexes sont minimes par rapport aux différences en matière d'éducation », a déclaré Stevenson. Elle a raconté avoir parlé à quelques ouvriers de l'automobile qui ont déclaré qu'il leur était impossible de travailler à domicile. « Vous ne pouvez pas construire une voiture chez vous », a-t-elle dit.

Pour ceux qui ont un diplôme d'études secondaires ou moins, la part des travailleurs à domicile a été constamment faible - moins d'un employé sur cinq titulaire d'un diplôme d'études secondaires a travaillé à domicile en 2021, une tendance qui s'est poursuivie en 2022. Les travailleurs sans diplôme d'études secondaires étaient encore moins susceptibles de travailler à domicile en 2022 qu'avant la pandémie.


Part des travailleurs faisant du télétravail selon leur niveau d'éducation le plus élevé

L'explosion du travail à domicile pendant la pandémie était limitée aux travailleurs diplômés de l'enseignement supérieur, en particulier ceux qui détiennent un bachelor ou un diplôme supérieur, environ 54 % d'entre eux ont travaillé chez eux en 2022.

Avantages du télétravail

Il y a un avantage clair au travail à distance pour les employés, a déclaré Pollak. Le travail à domicile permet d'économiser du temps et de l'argent liés aux déplacements, et de nombreux employés souhaitent la flexibilité de pouvoir travailler de n'importe où pour mieux soutenir leurs parents ou leurs enfants.

Elle a ajouté que le travail à distance est également « l'une des raisons de cette énorme explosion de nouvelles créations d'entreprises. Cela a réduit les obstacles à la création d'une entreprise. »

Avant la pandémie, les travailleurs cherchaient déjà à négocier le travail à distance, a déclaré Stevenson. La pandémie a forcé les employeurs à adopter les outils et les téléconférences permettant le travail à distance à un rythme plus rapide que le changement qui était déjà en cours.

« Ce que la pandémie a fait, c'est nous permettre de découvrir les avantages du travail à distance, du travail à domicile et de la technologie par nécessité, pour survivre à la pandémie », a déclaré Stevenson. « La nécessité a disparu, mais les enseignements n'ont pas disparu. »

Le télétravail, une épine dans le pied des géants de la technologie ?

Si le télétravail s'est ancré dans le monde du travail, il ne fait pas toujours la joie de certaines entreprises qui trouvent que dans une certaine mesure, il pourrait pénaliser leurs activités.

Google, par exemple, ne veut plus du 100 % télétravail et fait pression sur ses employés pour qu'ils reviennent au bureau. La firme de Mountain View prévoit de sévir contre les employés qui ne viennent pas régulièrement dans ses bureaux. La société a mis à jour sa politique de travail hybride récemment et elle comprend le suivi de la présence des badges de bureau, la confrontation des travailleurs qui ne viennent pas quand ils sont censés le faire et la participation aux évaluations de performance des employés, selon des notes internes. La plupart des employés sont attendus dans des bureaux physiques au moins trois jours par semaine.

Snap, l’entreprise derrière l’application de communication visuelle Snapchat, a ordonné à ses employés de revenir au bureau 4 jours par semaine afin de retrouver le « succès collectif » en sacrifiant le « confort individuel » qui résulte du travail à distance. L’entreprise relançait ainsi le débat sur la question de savoir qui des employés en télétravail ou de ceux dans les bureaux sont les plus productifs.

Le PDG de Lyft a également demandé à ses employés de retourner au bureau, car cela permet de « travailler ensemble sur des problèmes » ; ce qui sous-entend que le télétravail ne le permettrait pas.

Dans ce contexte de multiplication des appels au retour au bureau, Sam Altman, PDG d'OpenAI et créateur de ChatGPT, estime que c'est l'une des pires erreurs commises par l'industrie technologique que de penser que tout le monde peut travailler à distance sans perdre sa créativité.

Elon Musk va plus loin en demandant « d'arrêter avec cette connerie de télétravail » qui, selon lui, pose un problème moral, car le télétravail est injuste pour les personnes qui ne peuvent pas travailler à domicile et cause une baisse de productivité.

La liste est longue, et tout cela suscite des réflexions profondes sur la meilleure formule à adopter en ce qui concerne le télétravail.

Source : Bureau américain des statistiques du travail

Et vous ?

Que pensez-vous des résultats et conclusions de cette enquête ?
Quelle est la meilleure formule à adopter en ce qui concerne le télétravail ?

Voir aussi

Le télétravail serait la nouvelle norme au Canada, les offres d'emploi de ce type ont été multipliées par cinq, préférez-vous le télétravail ou le travail au bureau ? Quelles sont vos raisons ?

Google ne veut plus du 100 % télétravail et fait pression sur ses employés pour qu'ils reviennent au bureau, l'entreprise va inclure la présence au bureau dans les évaluations de performances

Elon Musk demande « d'arrêter avec cette connerie de télétravail » qui pose un problème moral, car injuste pour les personnes qui ne peuvent travailler à domicile et cause de baisse de productivité

« Le télétravail permanent pour les startups est l'une des pires erreurs de l'industrie technologique », d'après Sam Altman d'avis que les meilleurs produits sont créés en équipe, au bureau

Le PDG de Lyft demande à ses employés de retourner au bureau, car cela permet de « travailler ensemble sur des problèmes » et relance le débat sur la productivité en télétravail

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Avatar de sylsau
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 30/08/2023 à 11:56
Classique ...
Le télétravail, c'est bien uniquement quand ça arrange les employeurs, mais quand il s'agit d'arranger les employés, d'un coup, c'est moins intéressant !
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Avatar de shenron666
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 14/11/2023 à 14:24
Comparer le télétravail en France au télétravail ailleurs dans le monde et plus encore aux Etats-Unis est une aberration dans le sens où la législation est totalement différente.

Si on parle d'employé, en France, il n'est pas légalement possible de cumuler 2 emplois librement.
il y a des contraintes légales à respecter, tant pour l'employeur que pour l'employé

Un freelance par contre peut cumuler plusieurs clients
Tant qu'il ne viole pas une clause d'un contrat qu'il a signé auprès d'un autre client
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Avatar de DevTroglodyte
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 27/10/2023 à 11:22
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
ceux qui n'aiment pas télétravailler à 100 % cela reste une minorité, dans tous les sondage que je vois on est à plus de 90% de je veux travailler en full remote.
Et perso, la plupart des gens que je croise ne veulent pas télétravailler à 100%. Alors bon, minorité... t'es gentil, mais rester isolé toute la semaine chez soi, ça m'étonnerait que ça plaise à tant de monde que ça...
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Avatar de boboss123
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 14/11/2023 à 15:33
Après au final, si la personne est capable d'effectuer les deux taches en 40h, il est où le problème ?
... ce qui est rentable pour une entreprise, c'est le travail fourni et non pas le temps passé.

D’ailleurs ça m'amène à une question : comment faite vous pour déterminer quel est le juste salaire pour une personne ?
4  0 
Avatar de fodger
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 27/06/2023 à 10:02
Les états unis sont la norme en matière de méthode, cadre de travail ?

La France n'est pas les états unis.
Les américains ont un rapport malsain au travail... ils vivent pour travailler.

En France certains le font aussi, surtout à Paris.

Il est temps que ça change, car en réalité la productivité est étroitement liée qualité de vie.
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Avatar de DevTroglodyte
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 27/10/2023 à 13:34
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
isolé ? ca fait un peu pitié la personne qui n'a pour seul relation social le travail quand même non ? il faut peut être régler ce problème.
je sépare bien travail et vie perso, des collègues ce sont des collègues, ce sont pas mes potes, je fais mes heures et je rentre chez moi ou je retrouve ma famille et de temps en temps je sors voir des potes.

encore une fois le probleme c'est le célibataire qui vit dans son 9m2 à Paris, il a vie de merde et s'enferme dans le boulot pour pas péter les plombs car quand il rentre chez lui c'est pas la joie je veux bien le croire.
Je crois qu'on ne s'est pas bien compris : je ne parle pas de la vie perso, ce n'est pas le sujet ici, mais de la vie pro : ne pas avoir du tout de contact "en présentiel" avec ses collègues me paraît complètement bizarre et peu naturel.
Le full remote correspond à une partie de la population, mais pas du tout à la majorité de cette population. Ca serait bien que tu ne prennes pas ton cas pour une généralité, au passage.

Par contre, pouvoir passer en télétravail n'importe quel jour en fonction du besoin ou de l'humeur, ça, c'est un sacré confort...
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Avatar de psykokarl
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/11/2023 à 9:28
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Ben non l'article parle de gens qui ont plusieurs CDI en même temps, alors que c'est illégal.
Ha ! Ben si il n'est question que de légalité, on va s'intéresser aux libertés que prennent certaines entreprises pour augmenter leurs marges. A commencer par les heures sup non payé pour ce qui est du vol ou des descriptions de poste qui différent sensiblement de la réalité pour ce qui est de la tromperie.

Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Si j'ai bien compris, c'est quelqu'un qui a déjà un travail de 40h/semaine et qui accepte un autre travail de 40h/semaine. (sauf qu'il va travailler au maximum 40h/semaine)
Quelque part les 2 entreprises se font baiser.
Il faut juste voir cela comme un job de Schrodinger. Le travail est dans un état indéterminé à moins de regarder au dessus de l'épaule de l'employé. Impossible de savoir ou on en est et a quelle vitesse ça avance en même temps.
Plaisanterie mis à part, si on part du principe qu'un travail est essentiellement de la figuration alors vous avez raison. Ce qui est curieux, c'est que l'on finirait par croire que moralement l'employé devrait avoir les mêmes intérêts que l'entreprise qui l'emploie tout en acceptant qu'il puisse être une variable d'ajustement. D'accord, ça fait bien d'être de cet avis lors d'un entretien, mais qui pense que cela est réellement le cas. Le pauvre type qui pense de la sorte va se faire sévèrement milker. Bienvenu dans le monde du travail ...
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Avatar de virginieh
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 16/11/2023 à 11:50
Citation Envoyé par psykokarl Voir le message
On parle rémunération du travail. Une heure glandée n'est pas la même chose qu'une heure a 100%.
Non mais c'est un critère trop compliqué à mettre en place.
Comme tu l'as indiqué dans ce même post, une partie du travail des employés ne "produit" rien qui puisse se traduire immédiatement en valeur sans pour autant être des heures glandées et en étant même souvent un préalable ou à coté indispensable.
D'ailleurs il est humainement impossible de vraiment être à 100% sur une journée d'un peu plus de 7H. D'ailleurs plusieurs études récentes tendent à prouver que le taux de productivité horaire est meilleur (et que la productivité hebdomadaire ne baisse pas ou seulement à la marge) si on réduit le nombre d'heures de travail par jour ou le nombre de jour de travail par semaine.
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 17/11/2023 à 9:50
Citation Envoyé par psykokarl Voir le message
Bon en même temps les syndicats hein ...
Ouai les syndicats hein...
Je suis passé à deux doigts du burn out, mon directeur et le DRH ont freiner des deux fers pour me prendre du renforts (alors que je suis passé d'une équipe de 2 à 1 en quelques jours sans diminution de la charge).
Les seuls qui se sont battus pour m'éviter le burn out sont les syndicats pour lesquels je ne cotisais même pas.
Donc qu'on attaques les syndicats au niveau national ne me pose sincèrement pas problème, mais au niveau local des syndicats solides sont un énorme plus.
Cela est moins vrai dans le cadre de la production pure. Le salaire horaire se justifie également avec le travail cadencé type travail à la chaîne.
Mais si le travail est cadencé ou à la chaine le salaire à la tâche et horaire sont quasi corrélés donc les différencier est relativement inutile.
Sauf que le salaire à la tâche mène à la chasse aux "pertes de temps" et on fini avec des bouteilles de pisse en bord de ligne. Merci la dignité humaine.
Le problème avec la vision des syndicats, c'est qu'elle est simplifie trop les réalités du monde du travail. Un manutentionnaire au bas et de l'échelle et un directeur général sont tout les deux prolétaires dans la mesure ou les deux dépendent d'une entreprise, qui n'est pas leur propriété, pour travailler et générer des revenus
Pour moi il y a un monde entre les deux : le premier ne vit que de son travail, le deuxième a un revenu qui lui permet de diversifier ses revenus (en plaçant son argent en bourse ou en acquérant des logements à louer).
Le premier est en général peu qualifié et a peu de réserve pour pouvoir se permettre de quitter son travail, le deuxième a un CV bien plus fourni qui lui facilite la mobilité.
Il y a par exemple une différence entre toucher des revenus sur sa production et toucher des revenus de la production d'autres (capitalisme entrepreneurial) et toucher des revenus sur la valeur perçue (capitalisme financier). Je simplifie également mais c'est pour ne pas faire de pavé.
En effet il y a une sacré différence entre toucher un petit salaire pour une tache productive et toucher trois fois plus sur le travail des autres.
Il y a une sacrée différence entre être un productif parmi 100 et avoir du mal à réclamer une augmentation et être le seul à son poste et être, au moins en partie, maitre de sa valorisation.
La toxicité du management est une autre question. On parle rémunération du travail. Une heure glandée n'est pas la même chose qu'une heure a 100%.
C'est en effet différent mais c'est souvent lier, les gens qui ont subi le management toxique se rendent compte de quelques trucs :
1. Quel que soit le travail réaliser tu auras l'augmentation minimale et ton travail ne sera pas reconnu.
2. Quelles que soient les heures faites on te reprochera de ne pas en faire assez (ou d'arriver trop tard/quitter trop tôt/prendre trop de pauses/prendre des pauses trop longues/etc)
3. Quelle que soient la qualité de ton travail on te fera remarquer que tu aurais pu mieux faire.
Ce qui mène aux conclusions:
1. Tu recevras la même chose quoi que tu fasses donc moins tu fais plus c'est rentable (moi aussi je peux être réfléchir en rentabilité)
2. J'arriverais toujours trop tard et partirais toujours trop tôt donc autant le faire vraiment, et se faire engueuler pour quelque chose. (En plus ça me laisse le temps d'avoir des loisirs le soir)
3. Quittes à se faire reprocher la mauvaise qualité du travail autant ne pas trop se fatiguer.

J'ai géré une équipe dune dizaine de personnes quand j'étais à Toulouse :
Je prévoyais un baisse de productivité des gars de 30% les 3 mois qui suivent leur bilan annuel - ce qui m'a permis d'éviter de surcharger les autres pour compenser, ce qui entretien la machine
Je prévoyais qu'un nouvel arrivant était quasi non productif pendant ses 6 premiers mois, parce que se productivité était compensée par la perte de productivité de ceux qui le forment et parce qu'ils arrivaient souvent démotivés à mort après une mission désastreuse et qu'il fallait ce temps pour qu'ils se rendent compte que l'ambiance pouvait être saine chez nous.
Je leur interdisait de faire plus que les 35h prévues parce qu'elles ne leur seraient de toute façon pas payées.

Je ne dis pas que DG est un métier facile
Je ne dis pas que manager est un métier facile
Mais ces personnes ont une bien meilleure maitrise de leur avenir qu'un caissier qu'un usineur ou une femme de ménage

Et ne pas s'en rendre compte est être déconnecter d'une partie de la réalité. (ce à quoi on peut me répondre que je suis déconnecter de la réalité des DG, ce qui est vrai mais on est pas au même niveau de "la chaine alimentaire"
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 05/12/2023 à 15:29
la mise en place d'un bastion et d'un vpn ca n'a rien de bien compliqué
ça peut être un choix politique, et ça peut limiter les risques (sans les anuuler complètement bien entendu) de ne pas ouvrir d'accès extérieur.

a n'a rien de bien compliqué. des centrales nucléaires sont pilotables a distance via internet je rappelle.
ça ça aurait plutôt tendance à m’inquiéter. Mais il n'y a pas forcément de corrélation absolue entre la peur et le danger.


une boite qui est incapable de te faire travailler a distance, c'est pour moi un red flag car ça veut dire que les mecs la bas sont incompétents
ou qui ont ce choix politique. Ca ferme la porte à ta candidature , mais dans l'absolu c'est un faux problème, la plupart des gens voulant ne faire que du télétravail ou du télétravail partiel trouveront une entreprise tout comme une entreprise refusant le télétravail trouvera des candidats.
C'est la loi de l'offre et de la demande, et que tu sois le demander ou l’offreur tu prends le "package" proposé avec ces éventuels avantage et éventuels inconvénients.

la fidélité en entreprise ne paie pas.
Sauf dans quelques cas de figure. Et tout dépend ce que tu cherches. C'est pas la même chose dans une multinationale ou dans une entreprise qu'on appele SARL de famille.
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