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Les retours forcés au bureau ont un impact néfaste sur le recrutement et la rétention des employés
Alors que les entreprises annoncent des perspectives de carrière limitées pour les télétravailleurs

Le , par Michael Guilloux

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9  0 
De nouvelles études viennent faire plus de lumière sur les conséquences néfastes du retour forcé au bureau. Elles montrent toutes que les entreprises qui ont adopté cette mesure ont plus de difficultés à recruter et font face à une augmentation de l'attrition des employés. Les travailleurs sont prêts à chercher un nouvel emploi si leur entreprise leur retire le privilège de travailler à domicile, tandis que bon nombre de candidats refusent de postuler aux postes qui n'offrent pas cette flexibilité. Le revers de la médaille est que les employeurs estiment que l'évolution de carrière et les perspectives de rémunération des employés travaillant à domicile seront limitées.

Une série d'études avait déjà prédit des vagues de démissions dans les entreprises après les confinements. L’une des raisons mises en avant par les participants à ces études était le besoin d’une ouverture plus importante de leur entreprise au télétravail. Eh oui, les employés ayant pris goût au travail à distance refusent de retourner au bureau. Ils veulent désormais plus de flexibilité, au moins une formule de travail hybride sinon le télétravail en permanence.

Si elles avaient été averties par ces études, certaines entreprises ont demandé à leurs employés de revenir au bureau avec moins de flexibilité pour ceux qui voulaient travailler à distance de manière permanente. C'est le cas par exemple d'Apple qui, en juin 2021, a communiqué ses plans pour un environnement de travail hybride. Ce plan, qui exigeait que la plupart des employés travaillent en présentiel trois jours par semaine, a fait l'objet d'une opposition interne de la part des employés. Ces derniers estimaient que l'entreprise avait adopté une position rigide contre le télétravail et certains ont menacé de démissionner.

Malgré les critiques, Apple a poursuivi ses plans ; ce qui a laissé de nombreux employés mécontents et contraint par exemple son directeur de l'apprentissage automatique, Ian Goodfellow, à démissionner de son poste.

Le cas Apple et bien d'autres laissent à croire que le retour forcé au bureau peut avoir des conséquences néfastes pour les entreprises. C'est d'ailleurs ce que révèlent trois nouvelles études : le Candidate Experience Report de Greenhouse, le Survey of Household Economics and Decisionmaking (SHED) de la Federal Reserve, et le rapport Returning for Good d'Unispace.

Les retours forcés au bureau ont un impact néfaste sur le recrutement et la rétention des employés

Dans l'enquête d'Unispace, la majorité des employeurs interrogés (72 %) exigeaient un retour au bureau, dont près de la moitié (45 %) avec des jours fixes. Les données suggèrent que cette mesure a un impact néfaste sur le recrutement et la rétention des employés.

Le rapport d'Unispace révèle en effet que près de la moitié (42 %) des entreprises qui ont imposé le retour au bureau ont constaté un niveau plus élevé d'attrition des employés que prévu. Et près d'un tiers (29 %) des entreprises qui imposent le retour au bureau éprouvent plus de difficultés de recrutement.

Dans le rapport de la Federal Reserve, ceux qui travaillaient à domicile ont été interrogés sur la probabilité de chercher activement un autre emploi ou de quitter leur emploi si leur employeur exigeait qu'ils aillent au bureau chaque jour. Pour donner un contexte à ces résultats, il a également été demandé aux répondants s'ils se mettraient à chercher activement un emploi si leur employeur gelait leur salaire ou le réduisait dans différentes proportions.

Près de 3 employés sur 10 (28 %) qui travaillaient à domicile au moins une partie du temps ont déclaré qu'ils seraient très susceptibles de chercher activement un autre emploi si leur employeur exigeait qu'ils viennent au bureau chaque jour ouvrable. Notons également que pour les employés qui travaillaient à domicile au moment de l'enquête, l'obligation de venir au bureau chaque jour avait le même effet qu'une réduction de salaire de 2 à 3 %.

Comme le montre le graphique ci-dessous, les employés travaillant à domicile au moins une partie du temps sont plus susceptibles de chercher activement un autre emploi s'il leur est demandé de revenir au bureau à temps plein (28 %) que si leur salaire était gelé (18 %) ou réduit de 1 % (23 %).



Pourcentage d'employés susceptibles de chercher activement un autre emploi ou de quitter leur emploi si leur employeur réduit leur salaire (dans différentes proportions) ou exige le retour au bureau à temps plein. Note : parmi les adultes qui travaillaient pour quelqu'un d'autre et travaillaient à domicile au moins une partie du temps.

L'enquête de Greenhouse indique également que les candidats sont prêts à partir si les entreprises n'adoptent pas le travail hybride.

La grande majorité (76 %) des candidats affirment qu'ils rechercheraient activement un nouvel emploi ou seraient ouverts à cette possibilité si leur entreprise revenait sur ses politiques de travail flexible. De plus, offrir des options de travail hybride peut favoriser l'inclusion. Le Candidate Experience Report de Greenhouse révèle en effet que près d'un quart (22 %) des candidats issus de groupes historiquement sous-représentés sont plus susceptibles de rechercher un emploi si leur entreprise ne propose plus de politiques de travail flexible.

Si les entreprises ne font pas preuve de flexibilité à ce sujet, elles risquent d'avoir du mal à recruter les meilleurs talents - 42 % des candidats disent en effet qu'ils ne postuleront pas à un poste s'il n'offre pas leur modèle de travail préféré. Selon l'enquête, 40 % des candidats préfèrent le modèle hybride, tandis que 12 % préfèrent un aménagement de travail entièrement à distance.

Greenhouse s'est aussi intéressé à ce qui pousse les employés à aller dans une autre entreprise et est arrivé aux facteurs suivants :

  • Une rémunération plus élevée (48 %)
  • Une meilleure sécurité d'emploi (34 %)
  • Des opportunités d'avancement de carrière (32 %)
  • De meilleures politiques de travail flexibles (28 %)
  • Une culture d'entreprise plus positive (27 %)

En d'autres termes, en excluant les facteurs liés à la carrière tels que la rémunération, la sécurité d'emploi et la promotion, les politiques de travail flexibles sont les facteurs les plus déterminants pour les employés.

Tous ces résultats indiquent que les entreprises doivent trouver la bonne formule en ce qui concerne le travail à distance, sinon elles risquent de perdre des employés clés et avoir des difficultés à recruter.

La limitation des perspectives de carrière et de rémunération, le revers de la médaille du télétravail ?

L'enquête d'Unispace s'est également penchée sur l'impact du travail à distance sur l'évolution de carrière et les perspectives de rémunération des employés.

La majorité des employeurs (84 %) ont indiqué que les perspectives de carrière seraient limitées pour ceux qui travaillent à domicile. Parmi les employeurs qui estiment que c'est le cas, 50 % ont mentionné que les augmentations de salaire seront limitées, 50 % les bonus et 44 % les promotions.

Les employés également en sont conscients : deux tiers (67 %) estimaient que les perspectives de carrière seraient limitées pour ceux qui travaillent à domicile. Parmi eux, 37 % ont indiqué que les augmentations de salaire seraient impactées, 37 % les promotions et 36 % les bonus.

Si 70 % des employeurs interrogés ont indiqué avoir communiqué à leurs employés que la progression serait limitée pour ceux qui ne sont pas au bureau, l'écart de 17 points de pourcentage entre les employés et les employeurs suggère que cela n'a pas encore été pleinement reconnu par le personnel. Cela est également confirmé par le fait que 27 % des employeurs ont révélé que les limitations potentielles sont quelque chose que les employés ressentent globalement, mais qui n'a pas été communiqué directement.

Conclusion

S'il y a un élément qu'on doit retenir des rapports de Greenhouse, de la Federal Reserve et d'Unispace, c'est que les entreprises doivent adopter des politiques de travail flexibles ou risquer de perdre des employés clés et avoir des difficultés à recruter. Cela peut par la suite impacter négativement leur productivité, alors que la recherche de productivité est justement l'un des arguments les plus cités par les entreprises qui appellent les employés à revenir au bureau.

Les employés qui travaillent à domicile à temps plein ou en partie doivent toutefois s'assurer que cela ne soit pas un couteau à double tranchant. Que cela ne limite pas leur évolution de carrière, leurs perspectives de rémunération ou autres avantages. Outre les limites liées aux perspectives de carrière, Mirna Gelleni, stratège de l'environnement de travail et responsable principal des projets de capitaux chez Vodafone Group Services, a par exemple mis en garde contre la limitation des opportunités d'apprentissage et de développement des employés en dehors du bureau.

Sources : Greenhouse, Rapport SHED de la Federal Reserve, Rapport Returning for Good d'Unispace

Et vous ?

Que pensez-vous des résultats de ces différentes études ?
Faites-vous du travail à distance ? Si oui, que feriez-vous si votre entreprise vous demande de revenir au bureau à temps plein ?
Pensez-vous que le télétravail est un risque pour les employés, en termes de perspectives de carrière ou d'opportunités d'apprentissage et de développement ?

Voir aussi

71 % des salariés souhaitent travailler selon un horaire hybride ou à distance de leur choix, mais seuls 43 % peuvent travailler depuis le lieu qui leur convient, selon un rapport récent d'Ivanti

Le télétravail semble être là pour rester, en particulier pour les femmes et les diplômés de l'enseignement supérieur selon une enquête réalisée par le gouvernement américain

Les entreprises technologiques multiplient leurs efforts pour ramener les employés au bureau. Les tensions avec entre employeurs et employés sont de plus en plus vives

Les patrons ne respectent pas leur propre recommandation de retour au bureau à l'endroit de leurs employés en télétravail en poursuivant depuis leur domicile, d'après les données d'un récent sondage

L'ex-directeur des ressources humaines de Google affirme que le travail hybride ne durera pas, il pense que cela aura des effets négatifs sur le moral et à la productivité des employés

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Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 08/08/2023 à 14:05
Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
Ces candidats, ces postulants, mon groupe n'en veut pas. Nous cherchons des vrais talents qui ont une volonté orientée de s'impliquer dans la vie de la société, qui ne se limite pas seulement à son petit espace de vie et de confort, mais qui pense aux conséquences de son travail sur les collègues qui ne sont pas dans le même service et qui dépendent de son travail.
Donc, en conclusion, vous ne cherchez pas de «talent» particulier mais des personnes assez malléables pour répondre à vos exigences - ce qui demande essentiellement de l'abnégation mais pas particulièrement de «talent».
13  1 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 09/08/2023 à 7:05
Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
Je suis un de ces dirigeants qui ne privilégie pas le télétravail. Et oui, notre groupe a du mal à recruter, nous sommes obligés de nous passer de candidats qui arrivent avec cette condition de télétravail avant même de connaître les enjeux du poste proposé.
Ces personnes ont raison, si pour elles le télétravail est important, cette condition passe avant les enjeux du poste.
Il vaut mieux commencer par ça :
- Quelle est votre politique de télétravail ?
- Nous n'en proposons pas.
- Très bien, nous pouvons nous arrêter là, votre entreprise ne m'intéresse pas.

Pourquoi le candidat devrait perdre plus de temps ?

Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
  • L'échange spontané au détour d'un blague bien placée, d'un café ou d'une clope pour ceux qui fument. Personnellement, cela n'engage que moi ce commentaire, le télétravail permet peut-être de le faire en lançant un meeting spontané; mais tout cela me paraît bien artificiel.
On ne parle pas de télétravail à 100%.
On parle de télétravail 1, 2 ou 3 jours par semaine, donc il y a aura toujours beaucoup de présence physique au bureau.

Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
Si votre priorité et vos arguments sont l'équilibre vie perso / vie pro, la soi distante productivité augmentée, vous ne faites qu'évoquer des exigences personnelles qui n'ont aucune implication dans la vie de la société pour laquelle vous travaillez et pour laquelle elle vous verse un salaire en conséquence de vos choix.
Tous les candidats qui ont refusé de travailler pour votre entreprise ont raison.
Les exigences personnelles sont plus importantes que l'entreprise.

Ça ne sert à rien de sacrifier sa vie pour son travail, on l'a vu avec les employés de Google, Amazon, Méta, Microsoft, etc, parfois il y a des plans de licenciements massifs et c'est "Am stram gram" pour savoir qui est viré.
Des travailleurs étaient très bien évalué, l'entreprise était très satisfaite de leur travail, et hop viré !
12  2 
Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 29/06/2023 à 8:28
Que pensez-vous des résultats de ces différentes études ?
encore une étude américaine, difficile de le transposer au marché français.

Faites-vous du travail à distance ? Si oui, que feriez-vous si votre entreprise vous demande de revenir au bureau à temps plein ?
oui 3j/semaines, si demain c'est 100% bureau je cherche un autre boulot et entre temps j'en ferais le moins possible au bureau (il est plus facile de glandé au bureau qu'en remote).
Un employeur qui me sucre un avantage sans raison, c'est pour moi une trahison et un manque de confiance envers moi qui ne donne aucune envie de m’investir pour l’entreprise.

Pensez-vous que le télétravail est un risque pour les employés, en termes de perspectives de carrière ou d'opportunités d'apprentissage et de développement ?
en France non, ca fait 2ans que dans ma boite on a pas de prime d’intéressement (malgré la multiplication par 2 des dividendes des actionnaires) et les augmentations sont de l'ordre de 2% max. Le seul moyen d'évoluer en salaire en France c'est d’être déloyale envers son entreprise et de la quitter tous les 2-3ans.
En france toute les boites propose globalement le même package (carte resto, 10rtt, cheque vacance du CE) avec un salaire assez comprimé.

donc le seul moyen pour une boite de se démarquer c'est de proposer la semaine de 4j ou alors du full remote.
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Avatar de walfrat
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 09/08/2023 à 9:43
"Ce qui demande essentiellement de l'abnégation" : c'est une qualité, en effet. En tant que qualité morale et de vertu sans aller jusqu'au sacrifice de soi-même. Nous avons tous du y faire face lors de la crise sanitaire : infirmier(e)s, médecins, personnels de secours, pour la partie santé. Transporteurs, grande distribution, et services essentiels à la continuité sociale. Toutes ces personnes ont bien fait preuve d'abnégation, nous les avons remerciés, applaudis. Ont-ils reçu en retour ce qu'ils ont investis? Sans doute pas, j'en conviens. Mais notre débat ne porte pas sur ce sujet.
A vrai dire je ne suis absolument pas d'accord que ce soit hors sujet, je dirais même que c'est le coeurs du problème.

Les gens demandent de l'équilibre aujourd'hui dès l'ébauche du contrat. Pourquoi ? Parce qu'ils savent très bien ce qui c'est passé pour la génération avant eux et ce qui se passe encore aujourd'hui, à savoir une abnégation pas récompensé.

A cause de tout ça, il y a littéralement un défaut de confiance entre employé / employeur, en conséquence, les employés vont exiger des conditions brutes dans le contrat plutôt que faire confiance à un employeur qui "demande de l'abnégation mais promet de ne pas en abuser".

De fait vous ne subissez pas nécessairement de soi disant "mauvais profils" mais des profils qui réagissent avec la vision d'un employeur forgé dans un contexte de décennies de personnes exploités et jeter après usage.

Et pour info, je ne fais pas de télétravail. Par empathie par les autres ? Non, simplement c'est pas pour moi, du coup c'est parfaitement égoïste.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/01/2024 à 22:37
Citation Envoyé par AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ Voir le message
5 000 km de distance, quasiment du Pacifique à l'Atlantique, 2 heures de décalage horaire...
Austin, le Texas, ses fusils, ses rednecks...
Où est le problème ?
San Diego = une ville de l'état de Californie qui est un des états américains ayant les impôts et taxes les plus élevés des USA

Austin = une ville de l'état du Texas qui se caractérise pas l'absence complète de tout impôt ou taxe concernant les entreprises installées sur son sol

Où est le problème? Ben, il y en a plus... Apple a résolu le problème: Préserver son bénéfice

Quand à ses employés, ce n'est pas un problème, juste une gène passagère...
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Avatar de AoCannaille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 09/08/2023 à 11:57
Pour ma part, tant que les entreprises restent aussi ingrates vis à vis des employés et ne s'engagent pas dans le bien être de l'employé, je ne vois pas pourquoi les employés s'engageraient dans la vie de l'entreprise.

Pour les entreprises on reste un numéro, une charge, dont on se débarassera dés que l'occasion se présente. En informatique c'est encore pire, on est considéré comme remplaçable en un claquement de doigts, ce qui n'est pas tout à fait vrai, mais qui n'empêche pas d'être remplacés pour autant. Les entreprises les plus regardantes éviteront de virer mais mettront dans un placard en attendant que l'on y crève ou que l'on prenne la porte de nous même.

Je ne parle même pas des fameuses "perspectives d'évolutions" qui ne sont qu'une mise ne concurrence avec nos collègues, déclenchant un environnement malsain où ceux qui ont les dents qui rayent le parquet marchent sur les autres et s'entretuent pour des titres pompeux qui justifient un salaire plus élevé. Pourtant, plus on monte, moins on produit, donc moins on rapporte à l'entreprise...

Je ne vois vraiment pas pourquoi on attendrait de moi, productif de l'entreprise, d'être disponible pour m'engager dans ce monde de loups au dessus. Ma santé mentale vaut mieux que les bénéfices d'une entreprise.
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Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 24/01/2024 à 7:41
C'est évident qu'une politique de télétravail adaptée avec des personnes consentantes c'est au moins aussi efficace qu'une politique sur site adaptée.
On y gagne alors en confort de vie et souvent en productivité.

Là où ça ne marche pas c'est quand on veux appliquer au télétravail les méthodes qu'on croyais efficace avant , du genre micro management , glorification du presenteisme, etc ...
On ajoute a ça des profils qui ont besoin de ce management (vous savez ce collègue qui branle plus rien dès que le chef est plus là) et c'est la recette de l'échec.

Je crois au 100% télétravail puisque je le pratique mais j'ai plus de mal a croire qu'une entreprise traditionnelle arrive à se transformer complètement sans douleurs
7  0 
Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 19/07/2023 à 13:27
Citation Envoyé par urumaru Voir le message

Et pour info, à 60k dans paris ou lyon, je ne prête même pas attention à ce type d'offre, qui devraient commencer à au moins 80/90k de base (en ce qui me concerne).
ah mais à 80k j'arrive dans vos locaux mon brave seigneur

malheureusement c'est pas le cas de 90% des boites... la pluspart propose des salaires bas, le salaire moyen en it en france c'est 40k je tient à rapeller.
ou encore la

donc bon quitte à être payer 40k autant le faire en full remote.
6  0 
Avatar de fredinkan
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 08/08/2023 à 16:23
Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message

Pour en revenir au débat initial, vous opposez deux concepts qui ne sont pas compatibles entre eux pour pointer du doigt une politique de télétravail assumée par une entreprise qui tente d'établir une forme d'équité entre ceux qui peuvent télétravailler (équipes techniques de maintenance, ingénieurs, développeurs, DBA, etc.) et ceux qui, dans la même société, ne le peuvent pas (par exemple : des caissières, des opérateurs à quai de déchargement, manutentionnaires logistiques, etc.).
Pourtant, vous travaillez dans la même société, mais vous vous préoccupez de défendre votre privilège de télétravail en argumentant de la sorte, au détriment de vos collègues qui ne peuvent pas en bénéficier?
Et je profite également de réagir sur ce point, ayant une femme qui, de par son métier, se doit de travailler en présentiel.

D'un point de vue employé:

Le télétravail est maintenant vu comme un "avantage social":
Pour les couples vivant les deux cette expérience, il s'agit d'un très gros plus qui va certainement leur améliorer leurs condition de vie (santé et argent).
Pour les couples vivant avec un seul des deux ayant cet avantage, il est possible que le couple tente de se relocaliser plus près du travail de celui qui ne le peut pas. C'est également vu comme une amélioration de vie et sera
bénéfique géralement aux deux membres du couples.
Pour ces 2 cas, la fatigue diminuée (nous commençons d'ailleurs à avoir des statistiques là-dessus qui montrent que les télétravailleurs sont plus productifs car moins fatigués par les transports).

Les couples dont les deux membres doivent travailler en présentiel vont généralement avoir plus de mal à l'assumer, mais cela restera au même titre que pour tout avantage donné à un profil dans l'entreprise. Nous pouvons voir les cas des bonus à la réussite de projet ou ce genre d'artifices (qui ne marchent pas). Pour ces profils, il n'y aura pas de choix que d'avoir une "paix sociale" via un avantage qui sera vu comme équivalent (ou pas, avec les risques encourus)

D'un point de vue employeur:

Le problème du retrait du télétravail est le même que le retrait de tout "avantage social". Il s'agit d'une plus-value donnée à l'employée face à la concurrence. Le marché du travail reste un marché et si un profil compétent n'est pas satisfait de ce qu'il y gagne, il ira ailleurs. Personne ne peut l'en blâmer.

En travaillant sur la motivation, on peut réduire la pression induite par ce "nouvel avantage". Il peut incomber de cette façon, à l'employeur de leur donner un avantage spécifique à leur nécessiter de travailler en présentiel. Cet avantage ne devant pas être retiré de la rémunération d'un télétravailleur sous peine de les voir partir (comme dans le cas où on lui retire l'avantage du télétravail).

Le point est très difficile à juger et au vu de la difficulté des grands comptes à imposer ce retour au bureau, il est clair que personne n'a encore trouvé la solution "miracle" permettant de gérer ce point. Cela pourait être un excellent débouché pour une société de conseil
8  2 
Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 15/08/2023 à 16:11
Les dirigeants invoquant souvent le besoin d’une collaboration plus présentielle.
La collaboratrice, le collaborateur :
Je doute que votre vision puisse amener notre entreprise, vers l’expansion de son activité ainsi que de son chiffre d’affaire.

Le dirigeant : si vous n’êtes pas contente, content, de ma vision, traversez la rue !

Sincèrement.
Je reste fidèle à mon point de vue.
À mon analyse, que je ne suis pas le seul a constater.
Il y a des métiers, qui ne peuvent se faire en distanciel.
Il y a des métiers, qui peuvent se faire en distanciel.

Alors, pourquoi cette volonté absolue de présentiel , pour les métiers qui peuvent se faire en distanciel ?

Le choix, des employé(e)s, devrait être privilégié.
Présentiel.
Hybride
Distanciel .
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