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79 % des chefs d'entreprise affirment que le travail à distance disparaîtra dans 3 ans ou moins : ils s'en assureront en refusant les augmentations de salaire et les promotions
D'après KPMG

Le , par Jade Emy

188PARTAGES

7  0 
Equifax s'est servi des données de ses 2,5 millions de clients pour licencier ses employés en télétravail qui avaient un deuxième emploi
L'entreprise a utilisé The Work Number, l'un de ses propres produits

Equifax fait passer un message à ses effectifs en licenciant au moins 24 d'entre eux. L'entreprise aurait utilisé son propre logiciel pour identifier les employés en télétravail qui avaient un autre emploi à temps plein tout en étant employés par Equifax.

Le licenciement des 24 employés en télétravail d'Equifax est le résultat d'une enquête interne de plusieurs mois menée par l'entreprise. L'entreprise aurait examiné les dossiers d'au moins 1 000 employés, y compris des professionnels des ressources humaines et de la cybersécurité, à l'aide de son propre logiciel appelé The Work Number.

Equifax vante The Work Number comme la « plus grande base de données commerciale centralisée d'informations sur les revenus et l'emploi du pays » sur son site Web, une déclaration aussi vague qu'orwellienne. Les employés ont été informés du licenciement de leurs collègues par un courriel du PDG d'Equifax, Mark Begor.

« Nous nous attendons à ce que notre équipe soit entièrement dédiée à EFX et n'ait qu'un rôle… leur travail chez EFX », a écrit Begor dans le courriel, où EFX fait référence à Equifax. « Je suis sûr que vous êtes aussi déçu que moi ».


Des centaines de milliers d'Américains ont jonglé avec deux emplois à temps plein en septembre, et près de 4 millions d'autres travaillaient à temps plein et à temps partiel, a rapporté le Bureau of Labor Statistics (principal établissement du gouvernement américain dans le domaine de l'économie du travail et des statistiques). Cette tendance au «*suremploi*» est devenue si populaire pendant la pandémie que les médias américains ont rapporté que certains travailleurs ont décrit le fait d'avoir deux emplois comme le remède à l'épuisement professionnel en n'ayant qu'un seul emploi. Pour les télétravailleurs, en particulier, la capacité de générer un revenu supplémentaire en exerçant deux emplois à la fois est devenue tellement normalisée, a rapporté le Washington Post la semaine dernière, que certains télétravailleurs considéraient qu'il était « juste » de cacher un deuxième emploi à leur principal employeur.


Données du Bureau of Labor Statistics datant du 7 octobre 2022 sur le cumul d'emplois (les nombres sont en milliers)

Cependant, certains travailleurs à distance ont appris à leurs dépens que tous les employeurs ne considèrent pas cela comme juste. Cette semaine, il a été signalé que le service d'évaluation du crédit Equifax s'était montré peu disposé à rester les bras croisés alors que ses employés tentaient de garder un deuxième emploi en catimini. Selon un rapport de Business Insider, Equifax « a utilisé l'un de ses propres produits, The Work Number, pour l'aider à déterminer qui occupait plusieurs emplois simultanément », puis a licencié 24 des 25 télétravailleurs que son enquête a découverts. Certains télétravailleurs d'Equifax avaient jusqu'à trois emplois.

Ces derniers mois, les responsables de l'enquête ont passé au peigne fin les antécédents professionnels et les dossiers d'activité de plus de 1 000 employés (y compris les RH et la cybersécurité) et sous-traitants, selon un employé d'Equifax qui n'était pas autorisé à parler en public et les dossiers internes consultés par le média.

L'entreprise a utilisé divers noms de code pour son enquête, notamment "Project Home Alone" et "Project Page 12", selon les dossiers des employés et de l'entreprise. "Project Page 12" tire son nom de la section du manuel de l'entreprise qui interdit aux employés d'occuper deux emplois sans autorisation, a déclaré cette personne.

Equifax a utilisé l'un de ses propres produits, The Work Number, pour l'aider à déterminer qui occupait plusieurs emplois simultanément. Le produit a des enregistrements d'emploi, y compris le salaire hebdomadaire, de 105 millions de travailleurs américains, selon le dernier rapport annuel de l'entreprise.


Puis, 25 employés ont été interrogés sur les conclusions de l'enquête et 24 ont été licenciés, ce qui a permis d'économiser 3,2 millions de dollars, selon un document. En plus de ces employés qu'Equifax a licenciés, l'entreprise aurait signalé 283 sous-traitants également soupçonnés d'être doublement employés, mais le média n'a pas été en mesure de vérifier si ces sous-traitants ont également été remerciés.

Bien que l'enquête d'Equifax ait ciblé des employés ayant deux emplois ou plus, l'entreprise a déclaré que cette violation n'était pas la seule raison pour laquelle 24 employés ont été licenciés. En effet, la porte-parole d'Equifax, Kate Walker, a confirmé que plusieurs employés avaient récemment été licenciés « en raison de multiples facteurs, y compris dans de nombreux cas leur propre aveu qu'ils avaient un poste secondaire à temps plein ». Certains occupaient trois emplois, a-t-elle précisé.

Citation Envoyé par Kate Walker
Equifax a récemment mené une enquête sur un certain nombre d'employés soupçonnés d'occuper un double emploi à temps plein qui était en conflit avec leur rôle dans notre entreprise. En conséquence, plusieurs employés qui ont enfreint le code de conduite de notre entreprise et la politique d'emploi externe, qui étaient en vigueur au moment de l'enquête, ont récemment été licenciés.
Certains employés de la cybersécurité ont été licenciés

Walker a déclaré que l'entreprise a depuis février autorisé de nombreux employés à travailler depuis le bureau trois jours par semaine, depuis leur domicile deux jours par semaine et depuis n'importe où pendant deux semaines par an.

Equifax a utilisé d'autres méthodes de surveillance des employés pour déterminer quels travailleurs violaient son code de conduite des employés. Selon Walker, les employés « doivent toujours divulguer et discuter d'un emploi à l'extérieur avec leur superviseur ». Cette politique est en place depuis 2017, a-t-elle déclaré. Le manuel de l'employé est moins strict, disant seulement que les employés sont « censés informer » leurs superviseurs du travail à l'extérieur. D'ailleurs, Walker précise que les employés sont censés examiner régulièrement le code de conduite de l'entreprise.

Certains travailleurs étaient soupçonnés eu des entretiens avec Equifax (entretiens téléphoniques dans le cadre de l'enquête) depuis leurs autres sites de travail. L'enquête a également utilisé les commentaires des managers et des périodes inexpliquées où un travailleur n'était pas disponible pendant la journée de travail, a déclaré Walker. Aussi, Equifax a commencé à noter tout employé enregistrant « une utilisation anormalement faible du VPN », en dessous de 13 heures par semaine, comme un signal d'alarme.

Au moins certaines des personnes licenciées pour avoir occupé deux emplois occupaient des postes de cybersécurité chez Equifax, un domaine où l'entreprise a effectué de nombreuses embauches à la suite de sa violation de données en 2017, selon deux personnes au courant des licenciements.

« Ils ont dit, 'quand vous avez commencé, vous avez signé un document, un accord, pour un travail de non-concurrence' », a déclaré l'une des personnes, qui dit avoir été licenciée après avoir admis avoir eu un « travail parallèle » qui, selon lui, ne représentait pas de concurrence avec Equifax. « Je l'ai reconnu, mais je ne travaillais pas pour autant dans le même domaine ».

L'employé licencié a déclaré qu'il n'était pas au courant de la politique de l'entreprise exigeant que les employés obtiennent une « approbation préalable » de leurs responsables et d'un responsable des ressources humaines pour occuper un deuxième emploi.

Walker a déclaré que le code de conduite de l'entreprise, que les employés sont censés examiner régulièrement, stipule que le personnel « doit toujours divulguer et discuter de l'emploi extérieur avec votre superviseur ».


The Work Number contient énormément de données

L'un des outils qu'Equifax a utilisés pour enquêter sur ses employés est un produit appelé The Work Number, ou TWN, qui fait partie du segment lucratif et à croissance rapide des solutions de ressources humaines de l'entreprise, selon les documents déposés par Equifax.

« Nous recevons désormais des rapports à chaque période de paie de 2,5 millions d'entreprises, contre 1 million lorsque nous avons commencé en 2021 et 27 000 contributeurs il y a à peine deux ans et plus », indique son rapport annuel 2021. « Notre objectif s'étend au-delà de la masse salariale non agricole aux États-Unis pour inclure… 40 à 50 millions de travailleurs indépendants et de 20 à 30 millions de retraités… »

Les prêteurs hypothécaires et automobiles utilisent les rapports TWN, tout comme les agences gouvernementales évaluant les demandes d'aide sociale, selon le site Web d'Equifax, qui indique que les rapports commencent à 55 $ chacun. Les informations contenues dans les rapports proviennent des employeurs et des processeurs de paie. Selon Equifax, différents rapports sont fournis à différentes entités, les informations variant selon le type de vérification nécessaire.

Walker a assuré que l'utilisation de ces données par l'entreprise « respectait toutes les lois applicables »....
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Avatar de archqt
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 11:37
De mon expérience en france, les syndicats dans les boites d'informatique n'ont jamais servie a rien, si on veut des augmentations ou du télétravail faut postuler ailleur et se barrer.
Dans la fonction publique, pareil ils défendent les "pas compétents, voire fainéants" pour que tout le monde ait la même carrière dans un même corps. C'est "louable" mais quand on s'investit, qu'on reste "compétent" et que le collègue d'à côté lui n'en branle pas une, et qu'il a au final les mêmes promotions que vous ça fout un peu les nerfs. Une fois un syndicat m'a répondu "On fait tous 1607H donc on est tous pareil".

Pour l'avancement de carrière ils ne servent à quasi rien, pour le reste harcèlement...oui ils peuvent servir (heureusement quand même).

PS Petite anecdote, une personne proche de ma famille, cadre C dans la fonction publique (les impôts), a vu un syndicat faire le forcing pour titulariser sur place (sans concours, sans mutation) une personne qui travaillait à la cantine. Au final, elle ne connaissait même pas son alphabet, impossible de lui faire faire du tri...ok elle élevait seul sont enfant mais à un moment donné ce n'est pas juste pour les autres.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 8:18
Citation Envoyé par totozor Voir le message

Heureusement les syndicats existent pour faire contre poids localement.
La question devient alors, quelle est la position des syndicats sur le télétravail? Chez nous l'un est pour l'autre est plutôt contre (mais il est encore plus contre le directeur donc je ne sais pas comment ils se positionneront).
Je comprends pas ce manque de cohérence, le but d'un syndicat n'est pas de représenté les salariés ? que veulent les salariés en majorité ?

De mon expérience en france, les syndicats dans les boites d'informatique n'ont jamais servie a rien, si on veut des augmentations ou du télétravail faut postuler ailleur et se barrer.
Meme dans le cas de harcèlements, je préconise de vite se barrer ailleurs. Le temps d'aller voir les syndicats, de monter un dossier solide, il se sera passé un temps énorme, pendant ce temps la souffrance au travail se sera encore plus accumulé, dans la tech on peut facilement trouver un poste dans le mois si bon profil, donc vite partir.

Il est facile pour un manager de te faire souffrir, aller au bureau 5j/semaines, imposé des horaires de merde, te demander d'aller chez le client tous les jours qui a 2h de routes, te donner du taff de merde....etc. ça peut durer des mois/des années.
le film De gré ou de force est un très bon film pour montrer cela, ceux qui sont partis en 1er sans subir l'enfer, s'en sont bien mieux sortie.

l'important c'est de toujours soigner sa carrière et d’être toujours vendable sur le marché du travail, même si on fait le job de ces rêves avec le salaire de ces rêves, la situation peut vite changer.
Ca passe par se former sur les technos les plus recherchés, des changements de postes/compétences vers des postes plus recherchés, et de faire des entretiens d'embauche de temps en temps pour s'entrainer.

je vois encore trop souvent des profils qui ont fait carrière toute leurs vie dans même boite, pourquoi pas le probleme n'est pas forcément la, mais ils sont non embauchage car ils ont bossé 20ans sur un projet legacy avec des technologies et méthode archaïque et il n'ont fait aucun entretiens d'embauche en 20ans, une catastrophe.
6  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 0:52
Et au passage, ça permet de garder les employés les plus dociles. Habile !
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Avatar de esperanto
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 03/10/2024 à 18:12
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
86 % d'entre eux ont déclaré qu'ils récompenseraient les employés au bureau par des affectations, des augmentations et des promotions. Cela suggère qu'ils ont l'intention de ne pas accorder ces mêmes avantages aux employés qui choisissent de travailler à domicile.
Donc le salarié doit évaluer les avantages et inconvénients. S'il juge que les évolutions promises sont insuffisantes, pourquoi abandonner le télétravail?
Sans même parler des promesses d'évolution jamais suivies d'effet, après quelques années on peut choisir de ne plus y croire.

Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
le PDG d'Amazon, Andy Jassy, a cité le renforcement de la culture d'entreprise comme l'une des principales raisons qui l'ont poussé à faire passer ses exigences en matière de présence au bureau de trois jours à un temps plein.
Sachant que dans notre métier on doit le plus souvent travailler pour une SSII mais chez un client, sans jamais ou presque mettre les pieds au "bureau" de son employeur, la culture d'entreprise pour moi elle a bon dos.

Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Grosso modo, le tableau ravive le débat sur la comparaison de la productivité des employés en télétravail et au bureau. Cette situation confirme également que les chefs d'entreprise sont convaincus de leurs politiques de retours au bureau à temps plein.
Donc en gros le rapport nous dit que les employeurs sont convaincus de ce dont ils étaient convaincus depuis le départ, tout en citant une "comparaison de productivité" qu'ils se sont évidemment bien gardés de faire, des fois qu'elle leur donne tort...

Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Les chefs d'entreprise interrogés ont peut-être été encouragés par le ralentissement du marché de l'emploi et par une récente vague de mandats de retour au bureau de la part de grands employeurs du secteur des technologies.
Le ralentissement en question, si tant est qu'il soit avéré, n'a rien à voir avec le télétravail. Simplement,

Le départ tout à fait prévisible d'une large cohorte d'employés qui ne veulent ou ne peuvent pas travailler au bureau cinq jours par semaine est un moyen indolore de réduire le nombre d'employés sans les tracas des licenciements.
simplement donc, juste un prétexte supplémentaire pour provoquer des départs volontaires et économiser les coûts d'un licenciement initialement prévu de toute façon. Hier la concurrence des indiens, aujourd'hui le télétravail. Demain un autre prétexte.

Citation Envoyé par archqt Voir le message
Dans la fonction publique, pareil ils défendent les "pas compétents, voire fainéants" pour que tout le monde ait la même carrière dans un même corps.
Pour avoir travaillé dans une institution publique mais via une SSII, chez nous c'était encore pire: non contents de défendre ouvertement le droit à glander des fonctionnaires devant les "externes", ils venaient nous solliciter, nous prier de bien vouloir les aider à défendre des avantages auxquels nous n'avions évidemment pas droit.
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Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 04/10/2024 à 12:12
...et quand le marché se retournera à nouveau (ça finit toujours par arriver), les boites qui seront restées avec du télétravail auront un avantages stratégique massif.
3  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 01/10/2024 à 19:44
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Le départ tout à fait prévisible d'une large cohorte d'employés qui ne veulent ou ne peuvent pas travailler au bureau cinq jours par semaine est un moyen indolore de réduire le nombre d'employés sans les tracas des licenciements.
Voilà tout est dit dans cette phrase !
Les entreprises veulent virer des employés, elles ont trouvé le moyen parfait de le faire, les travailleurs démissionnent, ça ne coute rien à l'entreprise et il n'y a pas d'article "licenciement massif".
2  0 
Avatar de baxi
Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 06/10/2024 à 0:14
Au départ j'ai flippé quand j'ai vu le titre. Après je me suis rassuré, c'est KPMG qui fait ce rapport. Ils me fesaient bien rigoler avec les missions d'audit dans ma boite. Toujours des petits jeunes qui se suivent années après années avec un senior derrière pour les influencer. Le cheque est plus important que la mission en elle-même. Ils vont toujours arriver à la conclusion qu'on leur a demandé. Chercher le donneur d'ordre... Pour certains projets est contreproductif d'être sur place au longueur de la journée, surtout quand les participants externes ne sont jamais sur place. Les premiers à se plaindre de notre absence sont ceux qui ne sont jamais là. Ceux qui font le tour des bistrots sur l'argent de la société pour les sois disant dinners d'affaire.
2  0 
Avatar de fguillemot3
Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 21:44
Au moment où il faudra encore confiner et dire aux salariés. De retravailler à la maison, là ils vont dire je peux pas j'ai confinement.
Faire les efforts en cas de grève etc. La ça va pas être cool. Je n'ai rien contre le présentiel mais parfois tu peux pas venir et c'est pratique d'avoir un salarié pas en arrêt mais présent via le télétravail.
Les salariés ont fait des efforts pour maintenir des activités malgré la peur de crever et de finir sous oxygène et ça a donné du facturable.
Bonne chance pour le prochain hunger game et puisse le sort vous etre favorable.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 7:22
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
Oui, bon nombre de chefs d'entreprise détestent le télétravail parce qu'ils n'arrivent (ou ne veulent) pas s'adapter à celui ci.
Heureusement les syndicats existent pour faire contre poids localement.
La question devient alors, quelle est la position des syndicats sur le télétravail? Chez nous l'un est pour l'autre est plutôt contre (mais il est encore plus contre le directeur donc je ne sais pas comment ils se positionneront).
Êtes-vous pour ou contre le "retour au bureau" ?
Je suis contre le retour systématique et permanent.
Nous avons trouvé un équilibre dans mon entreprise qui convient à la grande majorité, un peu plus de liberté et la capacité de prendre 5 jours ne ferait pas de mal.
Préférez-vous travailler au bureau, en télétravail, ou en travail hybride ?
Le 100% télétravail n'est pas pertinent dans mon cas mais un ou deux jours/semaine est clairement mon format préféré.
Quel est votre avis sur le sujet ?
Je penses que ce projet est discriminant et que les employés ont intérêt à se regrouper pour lutter contre, individuellement ils perdront à tous les coups.
Pourquoi pas réagir par démission? Parce que vous avez 79% de chance de tomber sur des entreprises qui ont le même projet donc la démarche est probablement beaucoup moins facile que ça et vous risquez de devoir mener le même combat au final. Ce qui risque de mener à l'usure du système qui finira par vous obliger à revenir sur site.
On le répète régulièrement, sonder le marché ne fait jamais de mal donc si l'opportunité se présente saisissez la.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 06/10/2024 à 9:25
cela pose néanmoins des problemes, le retour au 100% présentiel:

cela change le cadre du travail et l’intérêt du poste.
une personne a accepter un job loin de son domicile, avec le salaire proposé car il doit venir que 1-2j/semaines.
forcer le présentiel 5j/5 sans aucune autre compensation en retour, ca change tous, il n'aurait surement jamais accepter ce job à la base et aurait cherché plus près de chez lui. Y'a t'il moyen qu'un salarié se retourne contre l'employeur au prud'homme pour ca ?

il y'a des jobs en full remote ou la c'est écrit dans le contrat de travail, ca va etre encore plus compliqué le changer.

enfin et c'est le cas de ma boite, les bureau sont sous dimensionné, impossible d'y loger tous le monde, donc comment peuvent t'ils faire si demain c'est 100% présentiel ? même le parking aussi est trop petit.
ma boite avait avant 2 sites dans ma ville, qu'ils ont fusionné il y'a 2ans, car avec le remote, les bureaux étaient vide. Ca a permis faire de grosse économies.
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