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« Le retour au bureau est mort », déclare un économiste de Stanford à propos des appels au retour au bureau des entreprises
Qui ravivent les comparaisons entre télétravail et présentiel au bureau

Le , par Patrick Ruiz

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25  1 
La proportion de travailleurs rappelés au bureau a stagné, d'après des données publiées par un économiste de l'université de Standford. La situation est de nature à suggérer que le phénomène du travail à distance généralisé, qui a pris un envol considérable en raison de la pandémie de coronavirus, est devenu un élément permanent du secteur de l’emploi. C’est en tout cas, ce que pense le professeur Nick Bloom pour ce qui est du marché américain pour lequel il écrit : « le retour au bureau est mort. »



En mai 2020 - au début de la pandémie de Covid-19 - 61,5 % des journées de travail complètes et rémunérées ont été effectuées à domicile, selon une enquête sur les conditions de travail et les attitudes. Cette proportion a diminué de moitié environ jusqu'en 2022, les entreprises ayant rappelé leurs employés au travail en personne.

Toutefois, la situation a changé en 2023. La part des jours de travail à domicile rémunérés est restée totalement stable cette année, oscillant autour de 28 %, selon des données additionnelles publiées par le professeur Bloom. C'est encore quatre fois plus que les 7 % d'avant la pandémie. L'enquête sur les ménages du Bureau du recensement américain montre une tendance similaire, d'après le chercheur.



La sortie de l’économiste donne un aperçu du conflit qui se joue sur le marché du travail. Les employés qui ont gouté au télétravail pendant les confinements dus à la pandémie veulent poursuivre sur cette formule tandis que les employeurs veulent dans leur grande majorité les ramener au bureau. Le télétravail semble néanmoins être là pour rester si l’on s’en tient à un précédent rapport du gouvernement américain : plus d’un tiers des travailleurs américains continuent d’exercer depuis leur domicile en dépit des appels de retour au bureau des géants technologiques US.

Environ trois ans après que la pandémie de coronavirus a bouleversé les habitudes de travail aux États-Unis, près d'un tiers (35 %) des travailleurs dont l'emploi peut être exercé à distance travaillent tout le temps à domicile, selon une nouvelle enquête du Pew Research Center. Ce chiffre est certes en baisse par rapport aux 43 % de janvier 2022 et aux 55 % d'octobre 2020, mais en hausse par rapport aux 7 % seulement d'avant la pandémie.

La diminution du nombre d’employés en télétravail permanent est la résultante du rapport de force entre employeurs et employés, lequel a débouché sur le « compromis » du travail hybride. L’enquête du Pew Research Center révèle que 41 % des personnes ayant un emploi pouvant être exercé à distance ont un horaire hybride, c'est-à-dire qu'elles travaillent à domicile certains jours et au bureau, sur le lieu de travail ou sur le site de l'entreprise d'autres jours. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 35 % enregistrés en janvier 2022.

Parmi les employés lancés sur la formule travail hybride, la plupart (63 %) déclarent que leur employeur leur demande de travailler au bureau un certain nombre de jours par semaine ou par mois. Environ six travailleurs hybrides sur dix (59 %) déclarent travailler à domicile trois jours ou plus au cours d'une semaine normale, tandis que 41 % déclarent le faire deux jours ou moins.



Ces tendances représentent plus de télétravail que les employeurs ne sont enclins à permettre. En effet, les résultats de l'enquête de la Federal Reserve Bank of New York indiquent que les entreprises préfèrent en général moins de travail à distance que ce n'est le cas pour le moment. Et donc, dans l'ensemble, elles ont procédé à des changements exigeant davantage de travail au bureau. En effet, environ 25 % des entreprises de services interrogées dans le cadre de l’enquête de la Federal Reserve Bank of New York ont exigé des travailleurs qu'ils soient plus souvent au bureau au cours de l'année écoulée et 17 % déclarent qu'elles augmenteront les exigences en matière de présence au bureau au cours de l'année à venir.

En toile de fond, c’est le débat sur la productivité et la créativité des employés en télétravail qui a cours

Zoom, dont le logiciel de visioconférence a permis de lancer la plus grande expérience au monde de travail à domicile pendant la pandémie de la Covid-19, demande à ses employés de retourner au bureau. Motif : cela permet l’atteinte de leur maximum en capacité d’innovation et une meilleure connaissance les uns des autres. C’est une sortie en phase avec celle d’autres dirigeants comme Tim Cook selon lesquels « les employés doivent retourner au bureau, car cela stimule la créativité. » Le tableau ravive le débat sur la comparaison de la productivité et de la créativité des employés au bureau et ceux en télétravail.

L’on ne saurait penser à l’avènement du télétravail sans faire mention de Zoom. Ironie du sort : l’entreprise privilégie désormais le travail hybride au détriment du travail à distance : « Nous pensons qu'une approche hybride structurée, c'est-à-dire que les employés vivant près d'un bureau doivent être sur place deux jours par semaine pour interagir avec leurs équipes, est la plus efficace pour Zoom. En tant qu'entreprise, nous sommes mieux placés pour utiliser nos propres technologies, continuer à innover et soutenir nos clients internationaux », a déclaré un porte-parole de l'entreprise dans un communiqué.



Zoom est la dernière entreprise technologique à citer le besoin de collaboration en personne pour demander un certain temps de travail au bureau. Les dirigeants de Meta, Salesforce et Google ont avancé les mêmes arguments.



De récentes données du Bureau américain des statistiques du travail comptant pour l’entièreté de l’année 2022 font état de ce que les employés en télétravail à temps plein ont travaillé 2,5 heures de moins par jour que ceux dans les bureaux. En moyenne, ceux qui ont travaillé à distance l’ont fait 5,4 heures par jour contre 7,9 heures par jour pour ceux au bureau. De quoi conclure que le travail à distance rend les employés en télétravail moins productifs que ceux dans les bureaux ? La question divise quand on prend en compte que certaines études font état de ce qu’un employé dans un bureau serait productif sur moins de 3 des 8 heures sur une journée de travail.


Les employés sont-ils plus productifs en télétravail ou dans un bureau ? La question se posait déjà avant la survenue de la pandémie de coronavirus et revient sur la table avec acuité dans l’actuel contexte fait d’appels de retour au bureau par les grandes entreprises. Microsoft a initié un sondage sur un échantillon de 20 000 personnes dans des entreprises disséminées dans 11 pays pour y voir plus clair. Résultat : 87 % des participants à l’enquête disent être plus productifs en télétravail et 88 % des dirigeants émettent des doutes quant à ce que leurs employés en télétravail puissent être plus productifs que dans un bureau.


Les employés de Twitter pouvaient travailler à domicile pour toujours ou de là où ils se sentent le plus productifs et créatifs depuis le mois de mars 2022. C’est l’une des entreprises à avoir adopté l’une des politiques de travail à distance les plus souples en raison de la survenue de la pandémie de coronavirus. Cette donne a changé avec l’acquisition de Twitter par Elon Musk. L’une de ses premières mesures : fin du télétravail pour ceux qui continuent à faire partie des effectifs du réseau social après la suppression de la moitié des emplois. Ce dernier a ensuite confirmé son positionnement dans une sortie selon laquelle « le télétravail est une connerie qui pose un problème moral et est cause de baisse de productivité. »

« Je crois fermement que les gens doivent être plus productifs lorsqu’ils sont lancés sur la formule "présentiel au bureau" », a-t-il déclaré avant d’ajouter entre autres que « le télétravail pose un problème moral, car c’est une formule injuste pour les personnes qui ne peuvent travailler à domicile. »


Pourtant, certaines études font état de ce que le travail à distance n’a pas d’impact négatif sur la productivité des travailleurs

L'équipe de l'université du Texas a travaillé sur des données d’un logiciel fourni par une grande entreprise pétrolière et gazière de Houston. Pendant la période d'étude (de janvier 2017 à décembre 2018), l'entreprise a été contrainte de fermer ses bureaux en raison des inondations provoquées par l'ouragan Harvey, ce qui a obligé les employés à travailler à distance pendant une période prolongée.

Les chercheurs ont examiné les données technologiques des employés (le nombre total d'heures travaillées par employé, le temps de travail actif total, l'utilisation du clavier par minute active, l'utilisation de la souris par minute active, les mots tapés par heure et le nombre d'erreurs typographiques par mot tapé) avant, pendant et après l'ouragan Harvey. Ils ont constaté que, bien que l'utilisation totale des ordinateurs ait diminué pendant l'ouragan, les comportements professionnels des employés pendant la période de sept mois de travail à distance sont revenus aux niveaux d'avant l'ouragan. Cette conclusion suggérait que le travail à distance n'a pas d'impact négatif sur la productivité des personnes lancées sur la formule télétravail.

Néanmoins, le télétravail introduit un facteur « difficulté de collaboration à distance » avec un possible impact sur la productivité

Cette étude fait suite à celle de Hogan Assessments 43 % des travailleurs ont déclaré être plus productifs à domicile, 44 % ont déclaré être aussi productifs et seulement 13 % ont déclaré être moins productifs. Toutefois, le rapport montre que les travailleurs ont trouvé la collaboration à distance plus difficile, de sorte que le fait que la plupart des travailleurs aient déclaré se sentir aussi ou plus productifs est dû au fait qu'ils étaient plus productifs lorsqu'ils travaillaient seuls.



C’est une des brèches dans lesquelles s’engouffrent les chefs d’entreprise quand on sait qu’ils sont d’avis que les employés doivent retourner au bureau, car cela stimule la créativité : « la communication marche mieux face à face. » Les dirigeants sont convaincus que les collègues construisent de meilleures relations de travail par exemple quand ils prennent le déjeuner ensemble, prennent le temps de discuter de divers sujets, même les plus banals ou alors participent à des exercices destinés à développer l’esprit d’équipe.

En droite ligne avec ce positionnement, ces derniers évoquent un « impact sur la créativité. » Le mythe selon lequel un manque d’interaction sociale réduit la créativité et l’innovation reste profondément ancré. C’est d’ailleurs l’un des arguments sur lesquels s’appuyait Marissa Mayer pour s’ériger contre le télétravail lorsqu’elle a déclaré que « certaines des meilleures idées et décisions surviennent après des discussions à la cafétéria ou au couloir, après des rencontres avec les gens et des rendez-vous d’équipes impromptus ».

Toutefois, si des recruteurs estiment que les conversations dans le genre « peux-tu s’il te plaît vérifier ceci ? » sont importantes, des contradicteurs pointent le revers de la médaille. Ces derniers indiquent que des « interactions » peuvent se transformer en « interruptions » qui coûtent plus ou moins cher en termes de productivité et flux de créativité. Des tiers en télétravail avancent par exemple que « les distractions sont insupportables. Les téléphones qui sonnent, les gens qui débarquent et ressentent toujours le besoin d’interrompre pour absolument tout (que ça soit relié ou non au travail) et plusieurs appels à propos de projets qui ne sont pas liés qui résultent en changement de contexte. »

Un employé dans un bureau serait productif sur moins de 3 des 8 heures sur une journée de travail

L’étude d’Invitation Digital Ltd a porté sur près de 2000 (1989 pour être exact) employés de bureau (à temps plein) âgés de plus de 18 ans et disséminés sur l’ensemble du territoire du Royaume-Uni. En réponse à la question de savoir s’ils se considèrent comme productifs tout au long d’une journée de travail, la grande majorité (soit 79 %) a répondu non. D’après les résultats de l’étude, seul le cinquième (donc les 21 % restants) a répondu par l’affirmative. Le sondage a ensuite révélé que la durée moyenne de productivité sur le lieu de service est de 2 h 53 min, soit moins de 3 h.

Source : Nick Bloom

Et vous ?

Ces statistiques collent-elles avec la réalité dont vous êtes au fait ?
Êtes-vous personnellement plus productif en travaillant à distance ?
Quelles sont pour vous les difficultés majeures qui limitent votre productivité dans ce mode de travail ?
La collaboration entre vous et vos collègues a-t-elle été affectée par le travail à domicile ?

Voir aussi :

Le travail à domicile présente tant d'avantages que 48 % des travailleurs accepteraient une baisse de salaire pour continuer en télétravail, selon une étude

Le travail hybride sera-t-il la nouvelle norme pour les professionnels de la Tech ? une récente étude montre que 86 % de ces professionnels en Europe ne veulent pas rentrer au bureau à plein temps

L'option télétravail pourrait se poursuivre sur 2 ans à cause de la pandémie : motif d'inquiétude valable pour les patrons ? Ramener les employés au bureau pourrait être de plus en plus difficile

Le télétravail a fait grimper la productivité des salariés de 22 %, d'après une étude de l'institut Sapiens, qui souligne en sus que cela a permis une sauvegarde de 9 points du PIB français en 2020

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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 05/12/2023 à 15:29
la mise en place d'un bastion et d'un vpn ca n'a rien de bien compliqué
ça peut être un choix politique, et ça peut limiter les risques (sans les anuuler complètement bien entendu) de ne pas ouvrir d'accès extérieur.

a n'a rien de bien compliqué. des centrales nucléaires sont pilotables a distance via internet je rappelle.
ça ça aurait plutôt tendance à m’inquiéter. Mais il n'y a pas forcément de corrélation absolue entre la peur et le danger.


une boite qui est incapable de te faire travailler a distance, c'est pour moi un red flag car ça veut dire que les mecs la bas sont incompétents
ou qui ont ce choix politique. Ca ferme la porte à ta candidature , mais dans l'absolu c'est un faux problème, la plupart des gens voulant ne faire que du télétravail ou du télétravail partiel trouveront une entreprise tout comme une entreprise refusant le télétravail trouvera des candidats.
C'est la loi de l'offre et de la demande, et que tu sois le demander ou l’offreur tu prends le "package" proposé avec ces éventuels avantage et éventuels inconvénients.

la fidélité en entreprise ne paie pas.
Sauf dans quelques cas de figure. Et tout dépend ce que tu cherches. C'est pas la même chose dans une multinationale ou dans une entreprise qu'on appele SARL de famille.
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 05/12/2023 à 16:21
De toute façon le télétravail partiel au moins devient la norme.

Perso je pense qu'un télétravail partiel est un bon compromis pour les 2 parties.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 04/12/2023 à 9:01
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
La diminution du nombre d’employés en télétravail permanent est la résultante du rapport de force entre employeurs et employés, lequel a débouché sur le « compromis » du travail hybride. L’enquête du Pew Research Center révèle que 41 % des personnes ayant un emploi pouvant être exercé à distance ont un horaire hybride, c'est-à-dire qu'elles travaillent à domicile certains jours et au bureau, sur le lieu de travail ou sur le site de l'entreprise d'autres jours. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 35 % enregistrés en janvier 2022.

Parmi les employés lancés sur la formule travail hybride, la plupart (63 %) déclarent que leur employeur leur demande de travailler au bureau un certain nombre de jours par semaine ou par mois. Environ six travailleurs hybrides sur dix (59 %) déclarent travailler à domicile trois jours ou plus au cours d'une semaine normale, tandis que 41 % déclarent le faire deux jours ou moins.
Actuellement la force est du côté des employeurs, parce que nous ne sommes pas dans une période de plein emploi, peu de travailleurs peuvent dire "je démissionne car vous ne me permettez pas de réaliser suffisamment de télétravail, j'ai trouvé un autre emploi dans une entreprise qui me propose plus de jours de télétravail par semaine", on est plus dans un truc "je peux perdre mon emploi à n'importe quel moment, si mon entreprise me demande de revenir en 100% présentiel je le ferai, même si je suis moins productif au bureau et que je perds 2h par jour en transport".

Il y a plein d'employés de bureau qui font se faire remplacer par des algorithmes.
Démissionner en espérant trouver un job avec plus de télétravail est risqué.
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 04/12/2023 à 13:39
Ouais mais il y aussi des secteurs où on licencie massivement.
Comme chez Google, Microsoft, Meta, Netflix, etc.
Oui bien sûr. Il faut aussi tenir compte du fait qu'ils n'ont pas de code du travail chez eux. Le marché du travail est beaucoup plus fluctuant, on peut se faire licencier facilement mais aussi se faire embaucher avec moins de contraintes que chez nous. Le nombre de salariés est une variable d'ajustement pour le résultat présenté aux actionnaires.

Les GAFA ne font plus rêver les étudiants sortant de grandes écoles. Ils auront donc des difficultés de recrutement, pas en quantitatif, mais en qualitatif.

en tout cas tu ne peux pas demander à l'entreprise de te payer tes jours de congés.
Tout congé non pris te sera payé lors de la rupture d'un contrat de travail.

3 mois de préavis c'est plutôt les cadres, en général c'est plutôt 1 mois. C'est stipulé dans le contrat de travail.

Quand tu démissionnes l'entreprise actuelle n'a pas envie d'être sympa avec toi
Toi non plus, il est donc plutôt dans l’intérêt de tout le monde de ne pas faire ce préavis, toi pou rton nouveau boulot, pour l'employeur pour ne pas garder un salarié qui risque de tirer au flan ou voire pire, planter un projet.

Si tu n'effectue pas ton préavis, ton employeur peut en exiger le montant aux prud'hommes, mais c'est à mon avis très rare et représente un risque pour l'employeur que ça se retourne contre lui si le salarié expose des arguments en défaveur de l'employeur.
1  0 
Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 04/12/2023 à 15:14
il se passe pas 1 semaines sans qu'un recruteur me contacte sur linkedin, donc on est peut etre pas en "plein emploi" mais en France l'informatique reste un secteur en tension.

Depuis le covid je n'ai encore rencontré aucune boite it qui ne propose pas minimum 2 jours de télétravail par semaine.
si j'en rencontre 1 je dois dire que ce serait assez étrange et c'est no go d'office pour moi.

Globalement j'ai pas l'impression qu'en france les entreprises soit réfractaires au télétravail hybride. J'ai pas encore rencontré de boite en tous cas contre ce système.
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Avatar de d_d_v
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 05/12/2023 à 11:16
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
il se passe pas 1 semaines sans qu'un recruteur me contacte sur linkedin, donc on est peut etre pas en "plein emploi" mais en France l'informatique reste un secteur en tension.

Depuis le covid je n'ai encore rencontré aucune boite it qui ne propose pas minimum 2 jours de télétravail par semaine.
si j'en rencontre 1 je dois dire que ce serait assez étrange et c'est no go d'office pour moi.

Globalement j'ai pas l'impression qu'en france les entreprises soit réfractaires au télétravail hybride. J'ai pas encore rencontré de boite en tous cas contre ce système.
Il y a plein de boites qui ne font que du présentiel: essayez de travailler dans un secteur confidentiel défense en TT par exemple Ou bien, dans de nombreux sites industriels...
Et si l'informatique était un secteur "en tension", les salaires exploseraient. On aurait du 100-150k€ en salaires .
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Avatar de shenron666
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 20/01/2024 à 21:31
L'important est d'avoir des règles avec une certaine souplesse.
Pas imposer le télétravail ou le présentiel, donner la possibilité aux employé.es éligibles sans trop de contraintes.

Je vois dans certaines boites qu'il faut poser 1 jour par semaine plusieurs jours voir semaines à l'avance
Dans d'autres boite, ce jour est écrit dans le marbre, impossible d'en changer durant l'année
Pour moi c'est contre productif d'imposer des règles aussi psycho-rigides faites plus pour dégouter le salariés et le dissuader.

Parmi les intérêts du télétravail que je constate de mon côté :
  • pouvoir s'isoler sans être dérangé et avancer dans des tâches qui demandent de la concentration
  • pouvoir suivre une formation à distance
  • ne pas avoir à poser une journée de congé juste pour pouvoir recevoir un colis qui impose sa présence (frigo, four, canapé)
  • ne pas avoir à poser une journée lorsque le chauffagiste vient faire l'entretien de la chaudière ou résoudre une panne
  • rester avec son enfant malade qui dort toute la journée

autre cas avec la neige qui est tombée ces derniers jours, pouvoir décider le matin que c'est plus safe de rester à la maison que de prendre la route
et bien d'autres cas encore...
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Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 22/01/2024 à 14:55
ca arrange bien ma boite en tous cas, elle a pu pas mal décentralisé et quitté paris.
L'immobilier et le salaire des parisiens ont un cout très importants. Un salaire entre paris et la province (grande ville comme lille, grenoble) c'est 20% d'économiser déjà.
pour l'immobilier ont est dans des proportions encore plus énorme.

et ca permet d'embaucher plus facilement des talents.
en cherchant dans toute la France plutôt que dans son quartier à paris offre plus de perspective. Son quartier car a moins d'un gap énorme de salaire (et encore), personne ne vas changer de boite si c'est pour traverser paris tous les matins et soirs.

paris c'est vaste, un ingénieur chez airbus au bourget ne va jamais démissioner pour rejoindre orange à chatillon.
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 04/12/2023 à 11:57
Pas vraiment. Nous ne sommes pas en période de plein emploi mais il y a des secteurs ou les employeurs peinent à recruter, ils spnt bien obligé de faire des efforts.

Démissionner en espérant trouver un job avec plus de télétravail est risqué.
En général, quelqu'un qui démissionne est quelqu'un qui a trouvé un autre travail, sinon la personne se débrouille pour bénéficier du chômage, certains métiers n'arrivent à recruter qu'en CDD
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Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 04/12/2023 à 12:35
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Actuellement la force est du côté des employeurs, parce que nous ne sommes pas dans une période de plein emploi, peu de travailleurs peuvent dire "je démissionne car vous ne me permettez pas de réaliser suffisamment de télétravail, j'ai trouvé un autre emploi dans une entreprise qui me propose plus de jours de télétravail par semaine", on est plus dans un truc "je peux perdre mon emploi à n'importe quel moment, si mon entreprise me demande de revenir en 100% présentiel je le ferai, même si je suis moins productif au bureau et que je perds 2h par jour en transport".

Il y a plein d'employés de bureau qui font se faire remplacer par des algorithmes.
Démissionner en espérant trouver un job avec plus de télétravail est risqué.
Bah personnellement je vois de plus en plus d'offres avec du TT.
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