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Les employeurs ressentent davantage les conséquences néfastes des politiques de retour obligatoire au bureau
Selon plusieurs rapports

Le , par Jade Emy

34PARTAGES

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Nous découvrons maintenant les conséquences néfastes du retour au bureau obligatoire. Et le tableau n'est pas beau à voir selon le rapport Greenhouse Candidate Experience, le sondage SHED (Survey of Household Economics and Decisionmaking) de la Réserve fédérale et le rapport Returning for Good d'Unispace. Ce trio de rapports convaincants dresse collectivement un tableau sombre de la tempête qui se prépare.

Unispace a constaté que près de la moitié (42 %) des entreprises ayant adopté une politique de retour au bureau ont enregistré un taux de départ des employés plus élevé que prévu. Et près d'un tiers (29 %) des entreprises qui imposent le retour au bureau éprouvent des difficultés à recruter. En d'autres termes, les employeurs savaient que les mandats entraîneraient des départd, mais ils n'étaient pas prêts à faire face aux graves problèmes qui en résulteraient.

Selon le rapport Greenhouse, 76 % des employés sont prêts à quitter le navire si leur entreprise décide de supprimer les horaires de travail flexibles. En outre, les employés issus de groupes historiquement sous-représentés sont 22 % plus susceptibles d'envisager d'autres options si la flexibilité prend fin.

L'enquête de la SHED met en évidence la gravité de cette situation. L'enquête assimile le mécontentement lié au passage d'un modèle de travail flexible à un modèle traditionnel à une baisse de salaire de 2 à 3 %.


Les politiques de travail flexible sont apparues comme l'atout ultime pour l'acquisition et la rétention des talents. Les rapports de Greenhouse, de la SHED et d'Unispace, lorsqu'ils sont examinés ensemble, fournissent des preuves irréfutables à l'appui de cette affirmation. Greenhouse constate que 42% des candidats rejetteraient d'emblée les postes qui manquent de flexibilité. De son côté, l'enquête de la SHED affirme que les employés qui travaillent à domicile quelques jours par semaine apprécient grandement cet arrangement.

Il est intéressant de noter qu'Unispace ajoute un autre facteur au mélange : "le choix". Selon son rapport, dans l'ensemble, les sentiments les plus importants que les employés ont révélé ressentir à l'égard du bureau sont la "joie" (31 %), la "motivation" (30 %) et "l'enthousiasme" (27 %). Toutefois, ces trois sentiments diminuent chez ceux qui ont des retours obligatoires au bureau (27 %, 26 % et 22 %, respectivement).

En d'autres termes, les membres du personnel sont plus enclins à retourner au bureau si c'est par choix plutôt que par obligation.

Source : Unispace, Greenhouse, Réserve fédérale

Et vous ?

Pensez-vous que ces rapports sont crédibles ou pertinents ?
Quel est votre avis sur les politiques de retour au bureau obligatoire ?

Voir aussi :

La politique de retour au bureau d'Apple laisse de nombreux travailleurs mécontents
Un expert en IA démissionne


Les employés ignorent désormais les ordres exprès de retour au bureau et considèrent que l'avenir du travail est hybride,
Selon une étude


Apple demande aux employés de retourner au bureau 3 jours par semaine dans le cadre d'un ajustement de son programme pilote de travail hybride
Contesté par des employés contre le retour au bureau

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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 03/08/2023 à 14:14
Pensez-vous que ces rapports sont crédibles ou pertinents ?
Oui, c'est ce que je constate avec les autres actualités et quand je parle avec les gens

Quel est votre avis sur les politiques de retour au bureau obligatoire ?
Ils se tirent une balle dans le pied, le COVID a montré que la présence au bureau n'augmentait pas la productivité et que ça a tendance avec l'inverse quand on est moins au calme par rapport à son domicile. Les gens ont pris goût à la flexibilité et privilégient généralement un meilleur équilibre vie pro/perso et être forcé de venir au bureau au quotidien peut trop réduire le temps pour sa vie perso (on parle de plusieurs heures à la semaine quand même)
Beaucoup de "managers" l'ont mauvaise car ça les empêche de fliquer et réduit l'impact réel de leur travail.
Les entreprises qui ont acheté des beaux locaux aussi aimeraient qu'ils soient plus utilisés... dans ce cas, il pourrait louer, créer des open-spaces publics, ...
6  2 
Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 03/08/2023 à 14:59
Citation Envoyé par AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ Voir le message
De ce que je sais, aux USA, c'est communément des semaines de 40h
J'ai véçu 8 ans aux États-Unis. Et des semaines de 60 heures sont plus la norme.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 03/08/2023 à 15:37
Citation Envoyé par Madmac Voir le message
Et des semaines de 60 heures sont plus la norme.
Qu'est-ce qu'ils sont cons…
Ça ne fait que diluer la productivité et augmenter la fatigue psychique et physique.

Ils font surtout de la présence physique au final…
Il n'y a pas de code du travail là-bas ?
Personne ne devrait accepter de travailler 60h par semaine.

White-Collar Substance Abuse Statistics, Impacts & Treatment
Prescription Drugs
Opioids like OxyContin, Vicodin, Fentanyl, Xanax and sleeping pills like Ambien have also made their mark on white-collar professionals. Becoming more easily accessible each and every year, workers resort to these pills for stress relief, relaxation, or to get some sleep at night.

In recent years, more people have died from opioid-related overdoses than from automobile accidents, leading President Trump to declare the opioid epidemic a public health emergency in 2017. That same year, more than72,000 overdose deaths were reported, which was 10% higher than the year before.

Prescription drug use has increased and many employers have seen negative impacts. Failed pre-employment drug screening has worsened the impact of the labor shortage for these employer.

Illegal drugs have also become a major problem with substances like heroin frequently finding their way into white-collar workers’ hands. Statistics show use by working professionals who make $50,000 or more per year has risen by more than 60% since 2002.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 04/08/2023 à 7:39
Citation Envoyé par smarties Voir le message
Beaucoup de "managers" l'ont mauvaise car ça les empêche de fliquer et réduit l'impact réel de leur travail.
Les entreprises qui ont acheté des beaux locaux aussi aimeraient qu'ils soient plus utilisés... dans ce cas, il pourrait louer, créer des open-spaces publics, ...
Fun fact : les managers de mon entreprise étaient tout content que la direction nous impose 4 jours de présence sur site. Mais ils sont en train de s'organiser parce qu'on recrute pas mal et qu'on se rapproche dangereusement de notre capacité d'acceuil maximum donc on risque de passer à 2 jours de télétravail obligatoire (sauf pour les fonctions qui imposent une présence sur site toute la semaine). Certains parlent de faire grève ce que certaines de leurs équipes attendent avec impatience.
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Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 04/08/2023 à 9:28
Il y a un peu de similarités chez mon client. Nous sommes actuellement à deux jours de télétravail par semaine. Le problème, c'est que beaucoup de gens prennent le lundi et/ou le vendredi comme TT, et une bonne partie également le mercredi. Ce qui fait que le mardi et le jeudi c'est un peu blindé. Les locaux ont été calibrés pour qu'il y ait bien la moitié de remplissage, donc il faudrait plutôt 2,5 (enfin 3...) jours de télétravail.

Le mardi, je constate qu'il est dur d'avoir une place. Ceux qui arrivent après 10h se retrouvent souvent à aller dans un autre open-space. Puisque c'est jour de présence, les salles de réunion sont prises d'assaut. Du coup, la cafète est prise d'assaut pour d'autres réunions : c'est prévu, on peut tirer une cloison et fermer quelques portent et l'espace est transformé.

En contrepartie, le vendredi il n'y a quasiment personne. Du coup j'aime beaucoup "Il faut venir sur place pour pouvoir se concerter entre collègues", et ça finit souvent au téléphone. En plus, pour une fois, je suis trèèèèèès autonome sur mes tâches, je dois passer seulement quelques coups de fil par semaine pour atelier et point d'avancement et sinon c'est vraiment du gros boulot d'analyse pendant plusieurs heures.
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