
Dans le cadre de la gestion du ralentissement macroéconomique
Les chiffres des suppressions de postes annoncés par Meta sont tombés dans une nouvelle note d’information de l’entreprise à l’intention du public : 11 000 emplois soit 13 % du nombre total de ses salariés. La raison : l’entreprise opère un réajustement par rapport à des investissements en période de pandémie de coronavirus. Marc Zuckerberg avait pris la décision de les augmenter de façon significative compte tenu de la croissance des revenus de Meta due à l’essor du commerce en ligne. Le fondateur de Facebook reconnaît s’être trompé sur sa prévision qui était de voir la tendance se poursuivre après la fin de la pandémie.
« Au début de la pandémie de coronavirus, le monde s’est rapidement déplacé en ligne et l’essor du e-commerce a entraîné une croissance démesurée des revenus. Nombreux sont ceux qui ont prédit qu’il s’agirait d’une accélération permanente qui se poursuivrait même après la fin de la pandémie. C’était mon cas et j’ai donc pris la décision d’augmenter considérablement nos investissements. Malheureusement, cela ne s’est pas déroulé comme je m’y attendais. Non seulement le commerce en ligne est revenu aux tendances d’auparavant, mais le ralentissement macroéconomique, la concurrence accrue et la perte de signaux publicitaire ont entraîné une baisse de nos revenus par rapport à ce à quoi je m’attendais. Je me suis trompé et j’en assume la responsabilité », lit-on dans le communiqué.
Meta versera 16 semaines de salaire de base et deux semaines supplémentaires pour chaque année de service, ainsi que tous les congés payés restants dans le cadre de l'indemnité de départ. Les employés concernés recevront également leurs actions qui devaient être acquises le 15 novembre et une couverture médicale pendant six mois. La société n'a pas divulgué le montant exact de la charge liée aux licenciements, mais a indiqué que ce chiffre était inclus dans ses prévisions de dépenses pour 2022, annoncées précédemment et comprises entre 85 et 87 milliards de dollars.
Meta emboîte ainsi le pas à d’autres grandes entreprises technologiques. Le secteur de la technologie a connu un sérieux ralentissement ces derniers mois, après un pic de succès lorsque le monde s'est replié sur lui-même pendant la pandémie. Le ralentissement de l'économie mondiale, la hausse des taux d'intérêt et les luttes réglementaires ont poussé les entreprises technologiques, dont Alphabet et Amazon, à ralentir ou à arrêter leurs recrutements. Fin août, Snap a licencié 1300 personnes et réduit ses investissements. Microsoft a licencié environ 1000 employés dans plusieurs divisions en octobre. La semaine dernière, Twitter a licencié la moitié de ses effectifs à la suite du rachat de l'entreprise par Elon Musk pour 44 milliards de dollars.
Source : FB
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