
qui laisse le soin aux entreprises de définir les règles en la matière
Il n’y aura plus de nombre de jours minimal de télétravail fixé par l’État français dans les entreprises. La mesure prend effet dès le mardi 31 août au soir. Les directions des entreprises, en discussion avec les représentants des salariés, définiront les règles en matière de télétravail.
Cette mesure fait suite à un précédent assouplissement des règles concernant le travail à distance : les entreprises avaient déjà la possibilité de faire revenir plusieurs jours par semaine leurs employés au bureau. Toutefois, un nombre minimal de jours de télétravail fixé par l’État devait être respecté. La dernière sortie de la ministre du Travail marque la levée de cette exigence pour les entreprises. Si nombre de jours de télétravail il y a dans une entreprise, ce sera suite à une décision des responsables. Celle-ci devra néanmoins prendre en compte l’avis des représentants des salariés.
Cette annonce fait suite à un sondage sur developpez.com qui a révélé que la majorité, soit 56,57 %, des votants sont pour rester en télétravail de façon permanente après la crise. Une autre enquête publiée à mi-parcours de l’année précédente par OnePoll en collaboration avec GoTo mettait en avant des tendances similaires. Le sondage réalisé auprès de 1000 employés de bureau aux USA, 250 employés de bureau en Inde, au Royaume-Uni, au Brésil et en Allemagne, 125 employés de bureau en Australie et 125 employés de bureau en Nouvelle-Zélande avait révélé que :
- 48 % étaient prêts à accepter une baisse de salaire pour rester en télétravail ;
- 77 % des répondants estimaient que la formule télétravail est le meilleur moyen d’aider l’environnement en raison d’une baisse importante des trajets domicile-travail.
Ces tendances laissent penser que l’avenir se jouera sur un rapport de forces : si les salariés ne veulent pas revenir au bureau et qu'ils sont sur des métiers en tension, leur entreprise va devoir mettre de l'eau dans son vin. Dans certains cas, les efforts à fournir dans ce sens pourraient s’avérer modiques pour les entreprises. En effet, les sondages se multiplient et font état de ce que les employés sont prêts à accepter des baisses de salaire pour demeurer en télétravail après la pandémie. Les chiffres révèlent des baisses de paie de 10 à 50 % admissibles par les employés désireux de poursuivre selon l’approche travail à distance.
Les employés en télétravail justifient leur positionnement par les avantages de l’approche : horaire de travail flexible, moins de stress lié au trajet, des économies et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée, le manque d'interaction avec les collègues, la fatigue de l'écran et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement. Une récente publication met en avant un nouvel inconvénient : les employeurs pourraient retourner l’option télétravail en leur faveur et exiger plus d’heures de travail de leurs employés lancés sur cette option.
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