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Emploi informatique 2023 : les SGBD les plus demandés et les mieux payés
Oracle est la plus populaire, mais MariaDB et Redis sont les SGBD les mieux rémunérés

Le , par Anomaly

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9  0 
L'année 2023 est l'année de la popularisation de ChatGPT. Pourquoi en parler dans cette étude ? C'est parce que de plus en plus de responsables IT envisagent que ChatGPT, et de manière plus générale, l'IA, prenne la place de vrais employés. Quel effet cette tendance peut avoir sur les offres d'emploi dans le domaine de l'informatique professionnelle ?

Nous vous proposons de découvrir les différentes technologies SGBD, basées sur les 30 000 offres d'emploi postées en 2023 sur le portail Emploi de Developpez.com, spécialisé dans les offres d'emploi destinées aux développeurs et professionnels de l'informatique. Cette étude fait suite à sept autres études réalisées les années précédentes.

Méthodologie : nous avons pris l'ensemble des offres d'emploi postées sur le Portail Emploi et comptabilisé les annonces demandant chaque technologie. Dans le cas où une annonce demande plusieurs technologies (cas extrêmement courant), elle est donc décomptée pour chaque technologie étudiée, ce qui permet donc de dégager la demande globale pour chaque technologie, du moment qu'elle fait partie d'au moins une des compétences requises pour un poste. Notez également que la manière de déterminer les offres en fonction des technologies a évolué ce qui peut expliquer des petites différences sur les chiffres des années passées.

Voici pour commencer la popularité des différents SGBD dans les offres d'emploi postées en 2023 sur Developpez.com :


Ainsi que l'évolution de la popularité des différents SGBD de 2013 à 2023 :




Oracle Database est numéro 1 des bases de données en 2023 dans les offres d'emploi. C'est une belle remontée pour cette base de données, qui n'a eu la première place qu'en 2013 et 2018. Oracle, tout le monde connaît. Sa réputation de puissance, bien sûr, mais aussi sa réputation de complexité. Les audits agressifs d'Oracle ont contribué à ternir sa réputation, et on trouve maintenant des bases de données qui peuvent rivaliser en puissance avec Oracle. Mais Oracle est bien le numéro 1 cette année. Après tout, on dit bien qu'une vie entière de DBA ne serait pas suffisante pour connaître totalement Oracle, ce qui sous-entend qu'Oracle, en tant que base de données, est bien génératrice d'emploi.

Le second (et ancien numéro 1) est MySQL. Très connue, très utilisée dans le domaine du Web, elle est aujourd'hui éditée par la même société qu'Oracle Database. Cela a d'ailleurs été à l'origine de la création de MariaDB, mais malgré la création de ce fork, c'est bien MySQL qu'on demande en priorité dans les offres d'emploi, MariaDB n'atteignant péniblement que la neuvième place.

En troisième, on trouve la base de données open-source PostgreSQL. Contrairement à MySQL et MariaDB, cette base de données a bien l'intention de se frotter aux géants du secteur et, contrairement à MySQL, son utilisation est en hausse. De manière générale, la progression depuis 2013 de ce SGBD est excellente, c'est un bon point pour sa pérénité.

En quatrième position, on trouve SQL Server de Microsoft. Du côté des bases propriétaires, il est souvent considéré comme le concurrent le plus dangereux. Bien que souvent porté aux nues par les évangélistes de ce logiciel, le marché de l'emploi voit le logiciel de Microsoft en baisse constante depuis 2019. À sa décharge, il est souvent considéré qu'il faut moins d'intervention humaine de DBA pour SQL Server que pour Oracle Database.

Au niveau des autres bases, on peut en particulier noter la remontée d'Access, à son plus haut niveau depuis le début de l'étude. MongoDB, la célèbre base de données Big Data, voit son utilisation se stabiliser après le boom de 2021 lié au boom du Big Data. Redis, la base de données mémoire, était une technologie au niveau stable bien qu'en progression légère, à voir suite aux récents scandales liés au nom de la société qui le maintenant aura une influence par la suite.

Populaire ou pas, combien chaque base de données peut rapporter ?

La demande plus ou moins élevée d'une base de données par rapport à une autre est une chose, mais un autre aspect tout aussi important est ce que ça peut vous rapporter comme salaire. On dit souvent que ce qui est rare est cher, du coup est-ce que les technologies plus confidentielles rapportent vraiment plus, au prix d'une recherche d'emploi plus délicate ? C'est ce que nous allons voir.

Méthodologie : pour le calcul des salaires, nous avons pris la moyenne de la fourchette de salaires des offres d'emploi postées sur le Portail Emploi ; les valeurs clairement trop éloignées de la moyenne sont ignorées dans le calcul. Il s'agit donc bien de propositions de salaires, et non pas de salaires réels actuellement versés à des personnes, dont l'expérience et l'ancienneté peuvent être très diverses. Les salaires dans cette étude sont exprimés en euros bruts mensuels.

Pour commencer, voici les salaires moyens proposés en région parisienne.

« Très bien payés »
~ 4 500 euros
« Bien payés »
~ 4 250 euros
« Assez bien payés »
~ 4 000 euros
« Correctement payés »
~ 3 500 euros
« Mal payés »
~ 3 000 euros
MariaDB, Splunk
MongoDB
Oracle, PostgreSQL,
Access, SQL Server
ElasticSearch, SQLite
SAP HANA

En région parisienne, c'est MariaDB et Splunk qui tiennent le haut du podium. On trouve ensuite MongoDB, suivi par Oracle. MySQL commence un peu le décrochement, tandis que SAP HANA ferme la marche.

On remarquera l'absence de certains SGBD par rapport à la version province. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a aucune offre dans les SGBD en question, mais qu'il n'y en a pas suffisamment, renseignés avec un salaire cohérent, pour pouvoir en tirer un chiffre utilisable dans l'étude.

Et en province ?

« Très bien payés »
~ 4 000 euros
« Bien payés »
~ 3 750 euros
« Assez bien payés »
~ 3 250 euros
« Correctement payés »
~ 3 000 euros
« Mal payés »
~ 2 750 euros
Redis
Hive, Oracle,
Cassandra, MongoDB
ElasticSearch, Couchbase
MariaDB, MySQL, PostgreSQL,
Teradata, DB2, SQL Server
Solr, Access, Azure SQL

En province, Redis se positionne sur la première marche du podium, qui ferait frémir d'envie un développeur de la grisaille parisienne. On trouve après Hive, Oracle, Cassandra et MongoDB. Au bas du tableau, on constate Solr, Access et Azure SQL qui décrochent tous les trois nettement.

En conclusion

Tout le monde connaît Oracle. Une entreprise et une base de données, réputées pour beaucoup de bonnes choses mais aussi de mauvaises choses. Pour certains clients, le simple fait d'évoquer Oracle les rassurait, car c'était une technologie connue, même si cela pouvait être disproportionné par rapport au besoin. Le fait est-il qu'Oracle Database est aujourd'hui la base la plus demandée. Si elle n'est pas la mieux payée, en revanche les salaires proposés sont quand même très bons.

MariaDB est un fork de MySQL quand ce dernier a été racheté par Oracle, créé par le créateur de MySQL lui-même, qui l'a nommée, comme pour MySQL, du nom d'une de ses filles. La base de données open source n'a pas eu les mêmes ambitions qu'Oracle en terme de volumétrie, mais aujourd'hui elle s'est propulsée en haut du podium au niveau des salaires proposés, ce qui n'est pas un mince exploit.

Redis est une base de données open source de type NoSQL, dont la particularité est de conserver l'ensemble des données en mémoire vive pour des performances maximales. Elle s'est illustrée en particulier par la politique d'une entreprise qui s'est appropriée le logiciel au fur et à mesure des années, dont l'ultime coup date de quelques semaines uniquement. Mais ce dernier événement date d'après les offres de la présente étude, et en 2023, Redis s'illustre par les salaires les plus élevés.

Retrouvez la précédente étude (2022) sur les SGBD

Retrouvez également l'étude actuelle (2023) pour les langages de programmation

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Avatar de pbouge
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 01/05/2024 à 15:31
Dans le secteur de l'IT, il y a deux populations avec deux cultures différentes.

La première est technique.

Effectivement de ce point de vue les divers moteurs de bases de données changent quelques paramètres, des benchs sur tel ou tel tests, l'installation et l'administration à la marge mais on pourrait dire pas grand chose en terme d'usage ni de modèle de fond ni de résultat pour 99,9% des applications. On fait tous du SQL pour structurer des données. Et ce n'est pas l'extraordinaire complexité de la plupart des modèles qu'on exploite au quotidien qui va les départager pour 200 connexions et 10 requêtes basiques alors que la plupart du temps construire un index évident ou calculer des stats suffit amplement à faire x 100 sur les perfs de n'importe lequel.

Tant que c'est transactionnel, ça reste un SGBD que n'importe quel DBA confirmé pourra maîtriser en quelques mois sur ses fonctions quotidiennes principales. Lequel, c'est presque un détail.

Quand à la sécurité, du moment qu'on évite déjà les grosses erreurs OS ou intra, de base, on est déjà très bien. Largement avant d'arriver aux fonctionnalités avancées d'encryptage des données (dont certaines ne servent à rien, à part correspondre à des exigences légales, ex. le TDE)...que personne n'utilise et ne sait utiliser vraiment.

L'autre univers est celui du fonctionnel.

Ceux-ci ne gère pas des serveurs mais des projets, des équipes et des organisations, de l'argent, surtout des carrières et des rapports sociaux. Il faut être cru, connu et reconnu au bon endroit, au bon moment. Sembler essentiel, indispensable.

C'est le monde de la passion pour la carrière et le revenu, de la reconnaissance, largement moins pour la technique et la technologie.

Dans ce monde on attrape et mémoriser des éléments de langage (pas de programmation). On met "IT" ou n'importe quel mots extrait du jargon technologique au bout de titres et de phrases..et ça passe.

Mais dans le fond, ce serait des boîtes de conserve ce serait pareil. Bref, la technique et la technologie, on s'en fout.

On est donc dans le domaine de la relation, du social, des contrats, du droits, des budgets et des achats. De la place et de la reconnaissance collectif. Et des enjeux de compétitions ou de concurrence de personnes. D'égos également.

L'IT étant rémunérateur, devenu un enjeu social, le secteur a attiré beaucoup de profils de ce type pendant que les ingénieurs et techniciens s'occupaient un peu trop du serveur plutôt que de l'auto-organisation de leur propre secteur et de leur propre profession.

Dans ce domaine-là on préfère les éditeurs, les interlocuteurs, la méta de ce métier à ce métier en lui-même.

Pour être plus direct, on va dire qu'on préfère les conventions sociales, la reconnaissance sociale, l'appartenance sociale aux performances et aux fonctionnalités, à l'usage.

On préfère ce qui est socio-social car on préfère être que faire.

Dans ce domaine, on préfère donc un éditeur connu, un interlocuteur massif, imposant, qui "fait sérieux". Qui a gagné une compétition de marché. Qui fait autorité.

On préfère même...payer cher, paradoxalement, pour acheter un peu de son assurance, de sa confiance, de sa force, de son succès dans ce domaine qui stress , rend inquiet et fébrile celui qui n'y connait rien. Comme un fétiche.

Le gratuit ou le peu cher n'a ni de confiance ni de valeur comparables puisqu'on accède pas à sa valeur intrinsèque tant qu'on entre et ne comprend pas la technique. Ce qui est le propre du fonctionnel.

Au contraire, il faut un groupe de gens en face à qui parler, avec des titres et des noms (peu importe lesquels "vendeur" se transforme en "directeur grands comptes"), et payer pour être rassurer, assumer les responsabilités en cas de problème (Vraie fonction des licences et des supports : reporter la responsabilité à l'extérieur).

En somme, me on investit par confiance, plus on paye cher plus on est rassuré et le on sera certain de son choix, plus on confirmera qu'il est le bon. Plus on payera cher par la suite.

Tout ce système qu'Oracle a parfaitement compris situe, positionne, engage et fait appartenir un tas de gens, de services et de fonctions dans un domaine qui n'est initialement pas le leur, ni même leur choix, ni leur vocation :

C'est valorisant de parler avec un directeur des ventes ou des achats, de signer, d'échanger, de négocier, d'autoriser ou bloquer, et d'être impliqué dans des énormes budgets et des n'contrats dans cette culture là.

D'être au centre d'un sujet ou d'un enjeu, pour un jour aller vers autre chose et un autre domaine.

C'est exactement là qu'Oracle frappe via le prétexte de l'IT, des données et du SGBD en ayant créé au cours des années toute un lyrisme, un mythe et un récit autour de "la donnée" et de la "sécurité" :

l'appartenance sociale, le sentiment d'être rassuré technologiquement lorsqu'on n'y comprend rien du tout, lorsqu'on est perdu au beau milieu d'un domaine auquel on prétend appartenir et participer alors qu'on est largué comme n'importe qui d'autre.

D'un seul coup on est rassuré par quelqu'un qui nous ressemble enfin et qu'on comprend, qui nous comprend : enfin un interlocuteur, un groupe, une organisation "du même monde" via un langage, un univers qu'on maîtrise, et auquel on appartient soi-même.

Quelqu'un qui ne nous saoule pas avec de la technique, qui fait autorité et qui nous dit que notre façon de voir n'est pas débile mais au contraire est la bonne, la vraie...pourvu qu'on paye.

Et on est prêt à payer beaucoup pour ça quand on est fonctionnel perdu au 17eme étage d'un grand groupe...donc par réflexe on prendra Oracle, comme tout le monde : pour parler enfin à quelqu'un.

Donc oui, c'est vrai

Dans une TPE/PME on ne supporte pas Oracle, en province on ne supporte pas Oracle, dans la communauté des ingénieurs et techniciens on ne supporte pas Oracle parce qu'on voit son cinéma et toute sa stratégie autour de solutions "biens", comme d'autres, mais pas forcément ni miraculeuses, ni géniales (Sincèrement, à moins d'être plus intéressé par son compte bancaire, ses futures missions ou son image sociale que par la technique, on peu dire qu'Oracle c'est bien mais c'est pas le top).

En revanche, dans les bureaux fonctionnels, les postes à décision, le management, la vente de ressources et de services, bref tout ce qui s'est greffé d'annexe autour de nos technologies diverses au cours des 40-50 dernières années...on adore Oracle au contraire.

Bien plus que de savoir stocker ou traiter des données, cet interlocuteur rend enfin socialement compatible un monde avec l'autre, voir prédominant un monde sur l'autre.

On parle le même langage au beau milieu d'un univers dont l'ADN est totalement différent, qui en parle totalement un autre, et qui à la base n'aime ni tellement les fonctionnels ni Oracle, ni les licences.

Donc les deux se rencontrent et s'entendent pour rester en place selon un intérêt commun vs les "méchants techniciens" au fond de leur grotte en silicium (ce n'est pas si faux non plus).

Chez Oracle on ne parle donc pas vraiment ni d'informatique, ni de systèmes, ni de technologie réellement mais de contrats, de rentabilité, de revenus, d'argent, de gestion, d'organisation avec un verni-prétexte technologique. Ce serait n'importe quoi d'autre ce serait pareil.

Leur politique et leur image parle et plaît aux décideurs et fonctionnels.

Acheter x licences Oracle pour des années et des millions ça rend utile et important tout le service qui s'occupe des achats et des contrats, ça fait vivre un directeur autour d'un enjeu financier. Une personne dans la pièce du fond là bas qu'on appelle et ramène jamais sur aucun sujet sauf tous les 3 ans pour aller discuter avec Oracle.

Payer cher justifie même le fait de dire qu'Oracle c'est mieux que tout le reste : ben oui, sinon je me serais trompé, sinon je n'y comprendrai rien, sinon je ne saurait pas de quoi je parle vraiment, ce qui est impossible. Donc Oracle c'est le mieux.

C'est mieux pour ce monde là que des installations, des systèmes, des paramètres etc.

Tout ça, même payer cher, plaît là où il faut, contrairement aux autres SGBD, notamment open source qui passent complément à côté decet aspect là, de ce monde là...celui qui a fait du Gardner une sorte de religion.
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 30/04/2024 à 19:06
Pareil, Access loin devant SQLite ? J'ai un gros doute
Tu peux avoir des postes pour gérer des bases Access. J'en ai jamais vu pour gérer du SQLite (après ça veut pas dire qu'il y en a pas). Pleins de softs et de développeurs utilisent SQLite sans que cela soit basée sur une demande de compétence sur ce sujet lors d'un recrutement.
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Avatar de kiruahxh
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 30/04/2024 à 14:12
Je pense que vous parlez des salaires des DBA.
Personnellement je ne vois que des entreprises mécontentes de devoir encore supporter Oracle avec toutes ses restrictions.
Pareil, Access loin devant SQLite ? J'ai un gros doute
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Avatar de djm44
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 05/05/2024 à 0:12
Firebird ou Interbase n'existent pas.
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