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L'Union européenne lance une campagne pour attirer les scientifiques et les chercheurs avec des offres de subventions et de nouveaux plans politiques
Après le gel des financements par Donald Trump

Le , par Anthony

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6  0 
L'Union européenne lance une campagne pour attirer les scientifiques et les chercheurs avec des offres de subventions et de nouveaux plans politiques après le gel des financements par Donald Trump

L'Union européenne (UE) a lancé une campagne pour attirer les scientifiques et les chercheurs en Europe avec des offres de subventions et de nouveaux plans politiques, après que l'administration Trump a gelé les financements du gouvernement américain liés aux initiatives de diversité, d'équité et d'inclusion.

Cette initiative s'inscrit dans le prolongement des efforts déployés par des universités européennes pour offrir l'asile scientifique aux chercheurs américains qui fuient les politiques de Donald Trump. En réponse à des politiques considérées comme portant atteinte à la liberté académique, l'université française d'Aix-Marseille a notamment lancé le programme "Safe Place for Science". D'autres universités européennes envisagent de prendre des mesures similaires pour soutenir les chercheurs américains touchés par les pertes d'emploi et les réductions de financement.

« Il y a quelques années, personne n'aurait imaginé qu'une des plus grandes démocraties du monde annulerait des programmes de recherche sous prétexte que le mot diversité figurait dans ce programme », a déclaré le président français Emmanuel Macron lors de l'événement "Choose Europe for Science" qui s'est tenu à Paris le 5 avril.

« Personne n'aurait pu penser qu'une des plus grandes démocraties du monde supprimerait d'un coup la capacité de tel ou tel chercheur à obtenir des visas », a déclaré Emmanuel Macron. « Mais nous y sommes ».

Sur la même scène de l'université de la Sorbonne, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que la branche exécutive de l'UE mettrait en place un programme de « super-subventions » visant à offrir « une perspective à plus long terme aux meilleurs » dans ce domaine.

Elle a précisé que 500 millions d'euros seraient avancés en 2025-2027 « pour faire de l'Europe un pôle d'attraction pour les chercheurs ». Cette somme serait injectée dans le Conseil européen de la recherche, qui dispose déjà d'un budget de plus de 16 milliards d'euros pour la période 2021-2027.


Ursula Von der Leyen a déclaré que les 27 États membres de l'UE avaient l'intention « d'inscrire la liberté de la recherche scientifique dans la loi » au moyen d'un nouvel acte juridique. Alors que « les menaces augmentent dans le monde, l'Europe ne transigera pas sur ses principes », a-t-elle déclaré.

Emmanuel Macron a déclaré que le gouvernement français ferait bientôt de nouvelles propositions pour renforcer l'investissement dans la science et la recherche.

Le mois dernier, des centaines de chercheurs universitaires aux États-Unis ont vu leur financement par la National Science Foundation annulé pour se conformer à l'ordre du président américain Donald Trump de mettre fin au soutien à la recherche sur la diversité, l'équité et l'inclusion, ainsi qu'à l'étude de la désinformation.

Plus de 380 projets de subventions ont été supprimés jusqu'à présent, notamment des travaux visant à lutter contre la censure d'internet en Chine et en Iran, ainsi qu'un projet de consultation des communautés autochtones pour comprendre les changements environnementaux dans la région arctique de l'Alaska.

Certains ont mis fin à des subventions qui visaient à élargir la diversité des personnes étudiant les sciences, les technologies et l'ingénierie. Des scientifiques, des chercheurs et des médecins sont descendus dans la rue pour protester.

Sans citer nommément l'administration Trump, Ursula von der Leyen a déclaré qu'il s'agissait d'une « gigantesque erreur de calcul » de porter atteinte à la recherche libre et ouverte.

« Nous pouvons tous convenir que la science n'a pas de passeport, pas de sexe, pas d'ethnie, pas de parti politique », a-t-elle déclaré. « Nous pensons que la diversité est un atout pour l'humanité et l'élément vital de la science. C'est l'un des atouts mondiaux les plus précieux et il doit être protégé ».

La volonté d'Ursula Von der Leyen de promouvoir les opportunités en Europe dans le domaine de la science et de tirer profit des changements de politique des États-Unis s'accorde avec la façon dont elle a joué sur le potentiel des accords commerciaux avec d'autres pays depuis que Donald Trump a pris ses fonctions en janvier et a déclenché une guerre tarifaire le mois dernier.

L'ancienne ministre allemande de la défense et médecin de formation a promis que l'UE s'attaquerait également à certains des obstacles auxquels les scientifiques et les chercheurs sont confrontés, notamment les formalités administratives excessives et l'accès aux entreprises.

Emmanuel Macron a déclaré que la science et la recherche ne devaient pas « reposer sur les diktats de quelques-uns ».

Il a précisé que l'Europe « doit devenir un refuge » pour les scientifiques et les chercheurs, et il s'est adressé à ceux qui se sentent menacés ailleurs : « Le message est simple. Si vous aimez la liberté, venez nous aider à rester libres, à faire de la recherche ici, à nous aider à devenir meilleurs, à investir dans notre avenir ».

La récente campagne de l'UE fait suite à des préoccupations croissantes au sein de la communauté scientifique américaine. Une enquête de Nature a révélé que plus de 75 % des scientifiques américains envisagent de quitter les États-Unis, citant les politiques de Donald Trump comme une menace pour la recherche et l'innovation. Nombre d'entre eux considèrent l'Europe et le Canada comme des destinations privilégiées, des programmes tels que celui de l'université d'Aix-Marseille renforçant cette tendance.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Trouvez-vous cette initiative de l'UE crédible ou pertinente ?

Voir aussi :

Trump déclare que le programme de visas H-1B est « formidable » dans le cadre de la querelle des partisans du MAGA au sujet des travailleurs du secteur technologique, la question suscite des divergences

L'administration Trump a supprimé plusieurs millions de dollars de financement fédéral pour deux initiatives en matière de cybersécurité, dont une visant à aider les autorités électorales des États et localités

Donald Trump demande à Apple de « se débarrasser » des programmes de diversité malgré le soutien des actionnaires : « La DEI était un canular qui a été très mauvais pour notre pays »

Google abandonne ses objectifs d'embauche basés sur la diversité après Amazon et Meta, Donald Trump incite les entreprises à repenser à leurs politiques en la matière depuis son retour

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Avatar de tatayo
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 16:57
Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
T
Et restes y...

Tatayo.
7  0 
Avatar de noremorse
Membre actif https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 9:30
M. Macron invite les chercheurs du monde entier à venir en France.

C'est le comble de l'indécence.

Le CNRS recrute ses (rares chercheurs) à des salaires de départ inférieurs à 2000e/mois.

Après 8 années d'études et des années de postdoctorat.

La situation catastrophique de la recherche française amène certaines sections du CNRS à n'ouvrir qu'un poste chaque année, où peuvent se présenter jusqu'à 200 candidats (tous docteurs).

Ceux-ci, après avoir préparé des années leurs projets, sont auditionnés pendant dix minutes, devant un jury faisant mine d'avoir lu les milliers de pages de travaux scientifiques qu'ils cherchent à leur présenter.

Cette situation est le résultat d'un choix politique qui nous amène à brûler des milliards d'euros chaque année dans le Crédits impôt recherche (CIR), plutôt qu'à investir dans la recherche fondamentale.

Ce dispositif de défiscalisation, qui nous a coûté près de 8 milliards d'euros l'année dernière, est l'une plus grandes sources de fraude en France aujourd'hui.

Rarement contrôlée, il s'agit en réalité d'une subvention déguisée utilisée par les grandes entreprises pour déguiser leurs dépenses courantes ou investissements déjà existants en recherche, et ainsi réduire leur taux d'imposition.

Son coût ne cesse, après année année, d'augmenter, les abus n'étant pas sanctionnés.

La conséquence est simple. Espérer devenir chercheur, en France, est parfaitement suicidaire.

C'est se vouer à un chemin de croix, d'une précarité effrayante.

Que ce soit au CNRS, ou, pour des raisons différentes, à l'université.

Que M. Macron fanfaronne à ce sujet, et prétende attirer des chercheurs états-uniens dont les salaires moyens sont incomparables aux français, est une indécence.

Personne ne viendra.

@DidierMaisto
5  1 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 15:55
Qui se remémore de l'appel triomphant de Macron lors de la 1ère présidence de Trump qui venait de sortir les USA des accords de Paris sur l'écologie?

Une intervention télévisée appelant tous les scientifiques du climat américain à rejoindre la France, pays d'asile prêt à financer leur recherche, puis... Pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit! Rien

Il suffit de visiter certains locaux universitaires français avec des étudiants agglutinés sur dans les couloirs et sur les marches des amphithéâtres faute de place pour suivre l'enseignement dans de bonnes conditions, des locaux vétustes aux murs pelés, des labos sous équipés, etc...

Et donc la France, pas capable d'offrir des conditions de travail acceptables dans ses Uni et centres de recherches, pas capable d'offrir un salaire décent à ses prof d'uni et à ses propres chercheurs se propose d'engager des américains???

Pour info, le budget d'une simple université américaine s'élève à plusieurs milliards (Princeton University: 3 milliards, Berkeley University: 4 milliards, Harvard University: 6,4 milliards, Massachusetts Institute of Technology: 3 milliards d'euros, soit 30 fois plus que polytechnique, Standford University: 10 milliards) alors que le budget du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour l'ensemble de la France correspond à 26 milliards!!!

C'est l'histoire du clodo qui se propose de payer le plein de la Maserati du milliardaire
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Avatar de GLDavid
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 8:07
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Qui se remémore de l'appel triomphant de Macron lors de la 1ère présidence de Trump qui venait de sortir les USA des accords de Paris sur l'écologie?

Une intervention télévisée appelant tous les scientifiques du climat américain à rejoindre la France, pays d'asile prêt à financer leur recherche, puis... Pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit! Rien

Il suffit de visiter certains locaux universitaires français avec des étudiants agglutinés sur dans les couloirs et sur les marches des amphithéâtres faute de place pour suivre l'enseignement dans de bonnes conditions, des locaux vétustes aux murs pelés, des labos sous équipés, etc...

Et donc la France, pas capable d'offrir des conditions de travail acceptables dans ses Uni et centres de recherches, pas capable d'offrir un salaire décent à ses prof d'uni et à ses propres chercheurs se propose d'engager des américains???

Pour info, le budget d'une simple université américaine s'élève à plusieurs milliards (Princeton University: 3 milliards, Berkeley University: 4 milliards, Harvard University: 6,4 milliards, Massachusetts Institute of Technology: 3 milliards d'euros, soit 30 fois plus que polytechnique, Standford University: 10 milliards) alors que le budget du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour l'ensemble de la France correspond à 26 milliards!!!

C'est l'histoire du clodo qui se propose de payer le plein de la Maserati du milliardaire
Entièrement d'accord !
Ah, ça va les surprendre les chercheurs américains qui vont débarquer dans les labos français ! Outre le peu de financement, ils verront que la recherche française, ce n'est que du mandarinat et des concours publics biaisés (on fait un concours parce qu'il faut le faire mais c'est bon, on a déjà choisi l'heureux élu, je précise que c'est du vécu !).
Et puis, attendez, mais, ne sont-ce pas nos chercheurs (talentueux) qui préfèrent partir aux US plutôt que de croupir dans nos labos ?
Et nos pauvres étudiants ! Et oui, le niveau baisse, mais je ne leur jette pas la pierre, la faute à une Education Nationale qui nivelle par le bas. De plus en plus, les étudiants boudent le cursus scientifique. Sans compter aussi qu'arriver pour faire une thèse, qui en veut aujourd'hui d'une thèse ? Beaucoup d'efforts pour une reconnaissance moindre et une énorme difficultée à valoriser ce qui doit être l'apogée de tes études.
Franchement, si j'étais américain, voudrais-je aller en France ? Non, je préfère l'Angleterre, peut être l'Allemagne, les Pays-Bas ou les pays nordiques. Mais la France, shit, no!
Commençons déjà à réformer notre Recherche et à faire cesser ce système de mandarinat.

@++
4  1 
Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 10:29
Faut voir dans quelles conditions on va les accueillir.
J'ai une amie qui travaille dans un labo de faculté. Sur les 10 dernières années, y'a une partie des thésards qui une fois leur thèse validée sont allé faire du maraîchage, de la plomberie ou guide touristique. Ils sont tout simplement dégoûtés par leurs conditions de travail/absence de financement dans la recherche et les quelques années qu'ils passent à préparer leur thèse suffit à les convaincre que la recherche est une voie sans issue en France.
J'dis pas que c'est comme ça pour tous les thésards mais c'est un phénomène montant.
3  1 
Avatar de escartefigue
Modérateur https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 14:51
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Bien sûr que les médias (France culture, France Inter et tous les autres médias étatiques qui rappellent la PRAVDA des soviétiques) vont trouver un exemple, il y a toujours des cas particuliers, mais comme le dit Jean Gabin dans un film dialogué par Michel Audiard: « Les poissons volants existent mais ce n'est pas la majorité de l'espèce »
il faut vraiment n'avoir jamais écouté France-Culture pour écrire et pire penser des #### pareilles. On se croirait chez Cyril Hanouna
2  0 
Avatar de Escapetiger
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 08/05/2025 à 17:50
Citation Envoyé par escartefigue Voir le message
il faut vraiment n'avoir jamais écouté France-Culture pour écrire et pire penser des #### pareilles. On se croirait chez Cyril Hanouna
Entièrement d'accord:

« Des chercheurs à bout de souffle
Et la réalité ? Demandez aux chercheurs. Ils vous raconteront le manque de postes, le manque de moyens, les salaires trop bas, les conditions de travail, le bricolage permanent, les universités en déficit. Le secteur va mal, et depuis longtemps. Notre effort national pour la recherche ? 2,2% du produit intérieur brut. En Allemagne, c’est 3%. Au sein de l’OCDE, notre pays occupe le 15ᵉ rang. Pour l’État et pour les entreprises, la recherche n’est pas une priorité.

Il y a bien la loi de programmation adoptée en 2020. Mais le sous-investissement continue. Et quand le gouvernement annonce des économies, la recherche n’est pas épargnée : encore 400 millions de crédits annulés il y a quelques jours seulement – c’est un des secteurs les plus touchés. À la Sorbonne, tout à l’heure, qui en parlera ? Il faudra plus que des discours en anglais. Les scientifiques aiment les mots, mais les chiffres aussi. »

Source: https://www.radiofrance.fr/francecul...i-2025-1050635
La France aime-t-elle les chercheurs*? | France Culture
Publié le lundi 5 mai 2025 à 08:15

L'Europe, un refuge ? Quatre mois après le retour de Donald Trump, Emmanuel Macron appelle les chercheurs américains à "choisir la France" et l'Europe. Un engagement fragile...
2  0 
Avatar de escartefigue
Modérateur https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 9:39
Citation Envoyé par GLDavid Voir le message
Franchement, si j'étais américain, voudrais-je aller en France ? Non, je préfère l'Angleterre, peut être l'Allemagne, les Pays-Bas ou les pays nordiques. Mais la France, shit, no!
Sauf que c'est un fait : des chercheurs américains ont bel et bien choisi de fuir les USA pour venir en France à cause des décisions de Trump et le phénomène avait déjà commencé lors du 1er mandat de Trump. L'un d'entre eux a récemment témoigné sur France-Culture, il avait d'abord fuit les USA pour la Grande Bretagne, puis, à cause du Brexit, rejoint la France.

Plutôt que de faire du France Bashing, il me semble plus constructif de se réjouir de cette opportunité, même si ça restait à la marge, ce serait quoi qu'il en soit une bonne chose de recruter des chercheurs déjà formés et expérimentés. Pourvu que ça dure.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 12:06
Citation Envoyé par escartefigue Voir le message
Sauf que c'est un fait : des chercheurs américains ont bel et bien choisi de fuir les USA pour venir en France à cause des décisions de Trump et le phénomène avait déjà commencé lors du 1er mandat de Trump. L'un d'entre eux a récemment témoigné sur France-Culture, il avait d'abord fuit les USA pour la Grande Bretagne, puis, à cause du Brexit, rejoint la France.
Il y a une différence entre la réalité et une manipulation médiatique d'un média étatique qui est payé pour transmettre la bonne parole officielle aux cons d'électeurs!!!

Qui va quitter son pays considéré comme le "maître du monde", que se soit militairement, économiquement, technologiquement, culturellement, pour un pays en train de couler comme la France? Qui va laisser derrière lui un salaire annuel à plus de 100 000 euro pour un salaire de chercheur français de 20 à 30 000 euro?

Bien sûr que les médias (France culture, France Inter et tous les autres médias étatiques qui rappellent la PRAVDA des soviétiques) vont trouver un exemple, il y a toujours des cas particuliers, mais comme le dit Jean Gabin dans un film dialogué par Michel Audiard: « Les poissons volants existent mais ce n'est pas la majorité de l'espèce »

Un chercheur compétent américain retrouvera du travail dans le privé aux USA (Exemple: Quand les USA ont arrêté l'exploitation des navettes spatiales, la NASA a licencié 10 000 collaborateurs qui se sont empressés de retrouver du travail chez SpaceX et autres), les seuls chercheurs américains qui viendront en Europe seront des "tocards" qui boufferont en plus les faibles budgets des chercheurs français...
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 11:35
Citation Envoyé par noremorse Voir le message
Le CNRS recrute ses (rares chercheurs) à des salaires de départ inférieurs à 2000e/mois.

Après 8 années d'études et des années de postdoctorat.
Ils peuvent s'estimer heureux d'avoir trouvé un job !
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