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Pourquoi est-il si difficile de trouver un emploi aujourd'hui ? Accéder aux « emplois fantômes » : une analyse basée sur l'IA et les modèles LLM-BERT,
Jusqu'à 21 % des annonces seraient concernées

Le , par Bruno

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Les sites d'emploi sont saturés d'« emplois fantômes », des offres qui semblent ouvertes mais qui ne sont en réalité pas destinées à être pourvues. Dans un marché du travail de plus en plus concurrentiel, les entreprises publient ces annonces pour diverses raisons, telles que donner l'impression de croissance ou constituer un réservoir de talents. Une étude menée par Hunter Boon Hian Ng, du Baruch College, explore ce phénomène et met en lumière la tendance des entreprises à publier des offres sans intention réelle de les pourvoir.

En s'appuyant sur des données de Glassdoor et des techniques d'intelligence artificielle, telles que le modèle LLM-BERT, l'étude estime qu'environ 21 % des annonces concernent des emplois fantômes, particulièrement dans les grandes entreprises et pour les postes spécialisés. Ce phénomène a des répercussions importantes, notamment dans le secteur technologique, où les motivations incluent le faible coût de publication des annonces et le désir de constituer un vivier de talents.



BERT (Bidirectional Encoder Representations from Transformers), développé par Google en 2018, est l'un des premiers modèles de langage de grande taille (LLM). Grâce à ses performances exceptionnelles, il est rapidement devenu un modèle de référence dans les tâches de traitement du langage naturel (NLP), telles que la compréhension du langage, les systèmes de questions-réponses et la reconnaissance des entités nommées.

BERT a indéniablement ouvert la voie à l'essor actuel de l'IA générative. Bien qu’étant l'un des premiers LLM, BERT continue d’être largement utilisé, avec de nombreux modèles open-source, gratuits et pré-entraînés, qui sont adaptés à des applications spécifiques telles que l’analyse des sentiments, l’analyse des notes cliniques et la détection des commentaires toxiques. Le succès de BERT repose sur l'architecture des transformateurs. Avant son apparition, la modélisation du langage naturel représentait un défi majeur. Malgré l’émergence de réseaux neuronaux plus complexes, tels que les réseaux neuronaux récurrents ou convolutifs, les résultats demeuraient insatisfaisants.

Le phénomène des « emplois fantômes » perturbe les signaux du marché de l’emploi, contribue à l’épuisement des chercheurs d’emploi et explique en partie la déconnexion observée dans la courbe de Beveridge, qui relie les emplois vacants au chômage. En s’appuyant sur des témoignages partagés sur Glassdoor, l’étude distingue les critiques des candidats déçus des preuves tangibles d’emplois fantômes. Ces résultats soulignent l’importance pour les décideurs d’intégrer cette pratique dans la formulation des politiques économiques et l’analyse des données du marché du travail.

La courbe de Beveridge, également appelée courbe U/V, illustre la relation entre le taux de chômage et la proportion d'emplois vacants par rapport à la population active. Développée par William Beveridge, cette courbe met en évidence une relation inverse : généralement, dans une économie, un faible taux de chômage s'accompagne d'un grand nombre d'emplois vacants, tandis qu'un taux de chômage élevé correspond à une pénurie d'offres d'emploi. Au cours des 15 dernières années, cette courbe est devenue instable.

Les employeurs publient parfois des offres d'emploi sans intention réelle de recruter, une pratique préoccupante pour deux raisons principales. D’une part, les chercheurs d’emploi engagent des frais pour postuler, ce qui peut entraîner un épuisement face à la recherche et favoriser le chômage de longue durée. D’autre part, ces fausses annonces donnent une impression trompeuse de prospérité dans certains secteurs, détournant ainsi les ressources économiques de manière injustifiée.

Dans le cadre de cette analyse, un emploi est défini comme « fantôme » lorsqu’il n’existe pas de vacance immédiate ou prévisible à court terme. Cela inclut les postes spécialisés où les entreprises, confrontées à une pénurie de talents, publient des annonces uniquement pour maintenir un vivier de candidats potentiels. En revanche, les emplois nécessitant un processus d’embauche prolongé, comme des vérifications approfondies, ne sont pas considérés comme fantômes.

Les données du Bureau of Labor Statistics (BLS) à travers le rapport JOLTS, qui mesure les ouvertures d’emplois, ne tiennent pas compte des emplois fantômes. En effet, selon la définition actuelle, un poste vacant est celui qui « pourrait » être pourvu dans les 30 jours ou pour lequel l’employeur « recrute activement », des critères difficiles à vérifier. Par conséquent, ces emplois fantômes sont inclus dans les enquêtes officielles, faussant ainsi l'interprétation des taux d'inoccupation. L'étude analyse l'existence des emplois fantômes en utilisant un nouveau jeu de données d'entretiens d'embauche issus de Glassdoor, une plateforme en ligne populaire où les chercheurs d'emploi partagent leurs expériences d'entretien. D'après les statistiques, 70 % des chômeurs recourent à Internet pour rechercher un emploi.

Pourquoi les entreprises publient-elles des offres sans intention de recruter ?

Dans son étude, l'auteur s'appuie sur la section « Interviews » de Glassdoor. L'auteur a choisi cette section comme source principale pour identifier les emplois fantômes, en analysant les commentaires laissés par les candidats. Bien qu'il soit possible que certains avis soient influencés par des déceptions personnelles ou des refus d'embauche, l'auteur distingue clairement les commentaires « aigris » des signes indiquant la présence d'emplois fantômes.

Par exemple, un commentaire daté du 5 août 2022 pour un poste d'attaché commercial chez Robert Half décrit un processus d'entretien positif mais suggère des difficultés liées à la communication. En revanche, un autre commentaire datant du 29 avril 2016 pour un poste d'associé marketing chez HDR met en lumière un processus de recrutement très lent, sans question pertinente sur les compétences ni détails sur le salaire, ce qui pourrait indiquer un emploi fantôme. L’auteur montre qu’il existe une différence marquée entre les commentaires négatifs relatifs à la procédure et ceux qui témoignent d'une absence réelle de recrutement.

Pour étayer son analyse, l'auteur recourt à une méthode d'analyse textuelle avancée, utilisant un modèle de langage de grande taille (LLM) et des techniques d'IA pour examiner les avis des candidats. Cela permet de renforcer la crédibilité des données collectées et de mettre en évidence la pratique des « emplois fantômes ». Les experts avertissent que toutes les offres d'emploi qui ressemblent à des « emplois fantômes » ne le sont pas nécessairement. Selon Annette Garsteck, consultante en carrière aux États-Unis, « il n'est pas courant que les entreprises publient des offres qu'elles n'ont pas l'intention de pourvoir ». En revanche, le manque de ressources en recrutement et le grand nombre de candidats par poste peuvent ralentir le processus d'embauche, empêchant ainsi les recruteurs de répondre rapidement à toutes les demandes.

En 2023, StandOut CV a révélé que plus d'un tiers des offres d'emploi étaient des emplois fantômes, c'est-à-dire des annonces actives depuis plus de 30 jours. Cependant, que ces offres soient réellement des emplois fantômes ou simplement perçues comme telles, le résultat reste le même : les chercheurs d'emploi se retrouvent démoralisés et épuisés.

Face à cette réalité du marché, certains candidats continuent de postuler massivement, espérant obtenir une réponse. D'autres, comme Samantha, une graphiste senior aux États-Unis, ont ajusté leur stratégie. Après plusieurs mois de recherche sans retour, elle a commencé à être plus sélective, visant des postes plus spécialisés avec moins de concurrence. Cependant, elle reste incertaine quant à la meilleure approche. « Je ne sais pas s'il vaut mieux envoyer beaucoup de candidatures en espérant qu'une soit retenue, ou si je dois me concentrer sur quelques candidatures bien ciblées chaque semaine », confie-t-elle.

Bien que les emplois fantômes offrent aux employeurs une manière de renforcer leur image et de constituer un réservoir de CV à court terme, cet avantage peut être temporaire. Un candidat frustré par le manque de retour risque de se détourner de cette entreprise pour de futures opportunités. En fin de compte, les entreprises qui publient des emplois fantômes risquent de voir cette pratique se retourner contre elles.

Les pratiques des « emplois fantômes » et leur impact sur le marché de l'emploi

Les résultats de l'auteur révèlent qu'une part notable des offres d'emploi, jusqu'à 21 %, pourrait être liée à des « embauches fantômes ». Comme prévu, il constate que les grandes entreprises, avec des ressources humaines plus importantes, publient davantage d'annonces d'emplois fantômes. Cependant, il est intéressant de noter que les entreprises de taille moyenne affichent une proportion plus élevée de ces annonces. En outre, les emplois spécialisés sont plus fréquemment associés à ce phénomène que d'autres types de postes.

L'auteur réalise également une analyse des séries chronologiques en utilisant les données du rapport JOLTS (Job Openings and Labor Turnover Survey), afin de confronter ses résultats aux observations faites par Mongey et Horwich, qui ont souligné la déconnexion entre les taux d'inoccupation et les données sur le chômage. L’auteur parvient à réconcilier cette incohérence avec ses propres résultats. Le rapport JOLTS, publié chaque mois par le Bureau of Labor Statistics, mesure des indicateurs clés du marché du travail américain, comme l'emploi, les licenciements, les ouvertures de postes et les démissions. Il est généralement diffusé un mois après le rapport sur l'emploi pour la période de référence correspondante.

En ce qui concerne le phénomène des « emplois fantômes », l’étude montre que certains employeurs sont contraints de publier des offres fictives et d’organiser des entretiens sans réelle intention d’embaucher, souvent dans un but administratif ou légal lié à l'immigration, comme pour répondre aux exigences d’une demande de carte verte pour un salarié en situation OPT/H1B.
Cette pratique pose un problème éthique majeur, car elle induit en erreur les candidats ainsi que les autorités, en donnant l’illusion que des postes existent réellement. De plus, cela entraîne un gaspillage de ressources pour les candidats, qui participent à des entretiens sans aucune chance d’être recrutés, alimentant ainsi un cercle de frustration et de démoralisation. Cela met en lumière la tension entre les objectifs économiques immédiats des employeurs et les contraintes légales liées à l'immigration, mais il semble que certaines pratiques exploitent ces obligations au détriment des individus concernés.

Concernant les employés H1B et la pénurie de main-d'œuvre, les commentaires mettent en évidence une dépendance croissante des employeurs envers le programme H1B pour combler les pénuries de travailleurs dans le secteur technologique. En particulier, les travailleurs étrangers sont souvent perçus comme plus abordables et plus flexibles en matière de conditions de travail. Bien que qualifiés, ces travailleurs sont souvent considérés comme une main-d'œuvre de second ordre, soumise à des conditions de travail précaires, telles que des salaires plus bas et une mobilité restreinte.

Les employeurs, conscients que ces travailleurs H1B peuvent facilement changer d’employeur après quelques mois, privilégient cette option, créant ainsi un déséquilibre sur le marché du travail, où les travailleurs locaux peinent à rivaliser. Ce phénomène de « concurrence déloyale » révèle des inégalités structurelles, où les travailleurs étrangers peuvent être employés à des conditions plus favorables, comme des salaires réduits ou une plus grande flexibilité dans leur mobilité.


Bien que le nombre de titulaires de visas H1B soit élevé, il reste crucial d’examiner l’impact réel de ce programme sur le marché du travail, en particulier en termes de compétitivité et de redistribution des ressources économiques. Les données officielles sur les permis de travail ne tiennent pas compte de l’influence indirecte de ces visas sur la dynamique du marché du travail, comme l’ont montré les autres commentaires. Il est donc essentiel de mettre en place des solutions permettant d'attirer les talents étrangers tout en garantissant la protection des droits des travailleurs locaux et une concurrence équitable sur le marché de l'emploi.

Source : Hunter Ng, Baruch College, City University of New York

Et vous ?

Les conclusions de l'étude menée par Hunter sont-elles pertinentes ?

Quel peut-être l'impact des « emplois fantômes » sur les chercheurs d'emploi, tant en termes de frustration que de perte de confiance dans le marché du travail ?

Pourquoi les entreprises adoptent-elles de telles pratiques ? Sont-elles légales ?

Cette pratique est-elle plus répandue dans certains secteurs ou types d'entreprises ?

Voir aussi :

Les défis des emplois fantômes sur les plateformes d'emploi en ligne : elles permettent de naviguer dans un océan d'opportunités illusoires, défis et perspectives pour les chercheurs d'emploi

« De nombreuses personnes démoralisées » : les emplois fantômes font des ravages parmi les travailleurs de la technologie, les fausses offres d'emploi servent parfois des « objectifs insidieux »

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Avatar de TotoParis
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 19/11/2024 à 20:34
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
C'est comme ça que ça se passe dans les grandes entreprises…
Il y a tellement d'employés qu'il ne peut pas y avoir de sentiment.

6% de la main-d'œuvre de Google c'est négligeable.
Ben 6% de ceux de ta boite, et toi dedans...OK ?
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 20/11/2024 à 18:59
au niveau mondial ce n'est pas le cas.
il y'a une crise économique en occident, mais le marché asiatique reste toujours très tendu dans l'informatique: en Inde, a Taiwan ou en Corée du sud notamment, le marché du travail reste a l'avantage des demandeurs d'emplois.
meme chose en zone MEA, au Émirats arabes unis et en Arabie saoudite il y'a un manque d'ingénieur en informatique.

Il reste donc encore de bonnes opportunités a pourvoir.

avec la fin des élections et quelques réductions supplémentaires des taux d'intérêt à l'actif de l'économie, les employeurs de cols blancs retrouveront leur appétit pour recommencer à embaucher.
perso je n'y crois pas 1 seconde, le crise va encore s'intensifier, au moins jusqu’à fin 2025.
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Avatar de TotoParis
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 19/11/2024 à 20:35
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
j'ai vu sur reddit une autre pratique, un employeur publie une annonce par exemple à 6000$, ceux qui postule n'ont jamais de retour évidement, ou alors un entretiens rapide, dans le but de mesurer la qualité des candicats pour le salaire proposé.
si y'a beaucoup de candidat, il supprime l'annonce et en refait une à 5000, puis à 4000, histoire de voir jusqu'a combien il peuvent baisser.
Il faut signaler cette pratique aux modérateurs.
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Avatar de d_d_v
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 20/11/2024 à 14:57
Concernant les offres d'emploi fantômes, comme dit calvaire, de toutes façons, dans le secteur de la technologie numérique, si vous avez un cv qui tient la route, vous vous faites embaucher par des chasseurs de têtes ou des ESN qui font circuler votre CV (pas besoin de linkedin d'ailleurs, que je n'utilise pas).
Je viens d'ailleurs de me rendre compte que sur les cinq entreprises chez lesquelles j'ai travaillé, ce sont des chasseurs de tête ou ESN qui m'y ont emmené, je n'ai jamais postulé à aucune offre d'emploi pour ces entreprises.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 21/11/2024 à 8:41
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Depuis plusieurs mois, une vague d’incertitudes s’abat sur l’industrie technologique, longtemps considérée comme un moteur de croissance économique et d’innovation.
Tout à une limite, rien ne peut croitre à l'infinie.
Les entreprises technologiques ont besoin de moins de main d'œuvre.

Ça finira par toucher l'IA.
Aujourd'hui il y a plein de startups, des milliards sont investit, des entreprises recrutent.
Mais quand des solutions seront au point, beaucoup de startups font faire faillite.
Du coup beaucoup de gens qui bossent dans l'IA vont se retrouver sans job.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Il s'est avéré que c'était plutôt difficile. Après avoir postulé à 135 offres d'emploi, Bach a reçu 91 non-réponses, 42 refus, deux rappels - et aucune offre. « Je ne sais pas ce qui se passe », dit-il. « Je fais ce travail depuis un moment et j'ai prouvé ma valeur. Et puis vous postulez à un endroit, deux endroits, 10 endroits, 50 endroits, 135 endroits. Et vous vous dites : "Suis-je le gars que je pense être ?" ».
Quelque part ça me rassure de savoir que je ne suis pas le seul qui doit postuler à plusieurs offres avant de se faire embaucher.
Il y a beaucoup de candidats et peu de places.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Vous n'avez pas besoin de recruteurs lorsque vous ne recrutez pas, de sorte que l'embauche dans les ressources humaines a chuté de 28% depuis 2018. L'embauche dans le marketing, un autre département qui est souvent le premier à perdre son budget en période de vaches maigres, est en baisse de 23 %.
C'est intéressant de savoir que ce sont ceux qui bossent dans les ressources humains et dans le markéting qui se font virer en premier.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Une telle réduction du nombre de codeurs a longtemps été impensable dans la Silicon Valley, qui considérait les programmeurs comme des minéraux rares - si rares qu'il fallait les préserver à tout prix, quelle que soit l'évolution de l'économie.
Ça me rappelle un truc.
C'est peut-être arrivé en Chine, mais en gros : le prix du porc était élevé, alors des agriculteurs se sont mis à en produire, l'année d'après, comme beaucoup de porcs avaient été produit, les prix ont baissés.

Ça fait très longtemps qu'on entend qu'il était facile de trouver un travail dans la technologie.
Donc plein de jeunes ont fait des études pour travailler dans la technologie.
Maintenant il y en a trop et en plus les entreprises veulent diminuer leurs effectifs.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Pourquoi les entreprises technologiques ont-elles freiné l'embauche ? L'une des raisons est que les entreprises technologiques, paniquées par la grande démission qui a suivi la pandémie, ont embauché beaucoup trop de professionnels, ce qui les a laissées avec une surabondance de personnel lorsque l'économie a dérapé. LinkedIn, qui a comparé les recrutements de 2018 à 2022, a constaté que les embauches post-pandémie ont augmenté de 89 % pour les chefs de produit, de 79 % pour les professionnels des ressources humaines et de 43 % pour les ingénieurs. Lorsque les employeurs ont réalisé qu'ils étaient allés trop loin, certains ont eu recours à des licenciements massifs pour réduire leurs effectifs. Mais la plupart ont choisi une voie plus douce, en gelant les embauches pour réduire lentement leurs effectifs par attrition volontaire.
Des mesures ont été prises pour motiver les travailleurs à démissionner.
Par exemple il y a eu du chantage sur le 100% télétravail.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L'IA pourrait également jouer un rôle dans le gel des embauches. Grâce à des outils tels que ChatGPT, qui permettent aux travailleurs de la technologie d'accomplir des tâches plus rapidement, les employeurs pourraient ne plus avoir besoin d'augmenter leurs effectifs. Ce gain de productivité n'est nulle part plus évident que dans le domaine du codage : lors d'une première étude sur un copilote de codage par l'IA, les programmeurs assistés par l'IA étaient 56 % plus rapides que les programmeurs travaillant seuls. Google s'est récemment vanté du fait que plus d'un quart de son nouveau code est désormais généré par l'IA.
J'ai testé et c'est vrai que l'IA peut faire gagner du temps.
Du coup des entreprises auront besoin de moins d'effectifs.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Les licenciements massifs sont-ils justifiés ou traduisent-ils une mauvaise gestion des ressources humaines ?
À mon avis l'entreprise se demande "Nous avons réalisé des licenciements massifs, est-ce que notre bénéfice a chuté ?" si la réponse est non alors elle considérera qu'elle a bien fait de licencier.
Ce qui a été mal géré c'est quand les entreprises ont trop recruté.
Par exemple chez Twitter il y avait beaucoup trop de gens qui ne servaient à rien.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
La dépendance croissante à l’automatisation et à l’intelligence artificielle est-elle une opportunité ou une menace pour l’emploi humain ?
Comment ça pourrait être une opportunité ?
Même les ingénieurs qui bossent dans l'IA finiront par perdre leur job.
Parce qu'on a pas besoin de milliers d'entreprises qui font de l'IA.
Au bout d'un moment il y en a 3, 4 qui vont prendre le dessus et tout le reste va faire faillite ou se faire racheter par les 3, 4 grosses.
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Avatar de TotoParis
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 19/11/2024 à 20:33
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Purée mais ils coutent beaucoup trop cher !!!
Il vaut vite tous les virer !
Si jamais dans le futur l'entreprise veut embaucher à nouveau qu'elle propose des salaires plus bas.

Surtout que dans le tas il doit y avoir pas mal de bullshit job, il y a trop de gens qui sont beaucoup trop bien payé à ne rien foutre, que ce soit chez Microsoft, Alphabet, Meta, Twitter, etc.
===

Il semblerait que les grandes entreprises aient anticipé quelque chose, ce n'est probablement pas une coïncidence si elles virent toutes du monde en même temps.
Que ces actualités vous servent de leçon, votre entreprise n'est pas votre amie, ni votre famille, vous êtes tous remplaçable, vous pouvez tous vous faire virer.
Là, cette haine va trop loin. Message signalé.
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