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Un économiste du MIT : L'IA pourrait en fait contribuer à la reconstruction de la classe moyenne, elle n'est pas forcément destructrice d'emplois.
Et offre la possibilité d'étendre notre expert

Le , par Bruno

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4  0 
Dans son avis, l'économiste du MIT, David Autor, conteste l'idée largement répandue selon laquelle l'intelligence artificielle (IA) serait nécessairement destructive d'emplois. Au contraire, Autor soutient que l'IA pourrait contribuer à la reconstruction de la classe moyenne en élargissant l'accès à des expertises spécialisées. Il met en lumière le fait que la crainte de la diminution des emplois en raison de l'IA est déplacée, car le monde industrialisé est confronté à une pénurie de main-d'œuvre due à des facteurs démographiques.

Autor explique que l'IA ne va pas simplement automatiser des emplois existants, mais plutôt remodeler la valeur et la nature de l'expertise humaine. Il souligne que l'expertise, définie comme les connaissances ou compétences nécessaires pour accomplir une tâche particulière, est la principale source de valeur du travail dans les économies industrialisées. Il donne l'exemple de métiers similaires, tels que contrôleur aérien et brigadier scolaire, soulignant que la rareté de l'expertise explique les écarts de salaires importants.


L'auteur soutient que l'IA offre une opportunité unique d'étendre la pertinence de l'expertise humaine à un plus grand nombre de travailleurs. En permettant aux travailleurs formés d'utiliser l'IA pour la prise de décision, des tâches réservées auparavant à une élite d'experts pourraient être effectuées par un plus grand nombre de personnes. Cela, selon Autor, pourrait contribuer à restaurer le marché du travail composé de travailleurs moyennement qualifiés et de la classe moyenne, qui a été affecté par l'automatisation et la mondialisation.

L'économiste souligne également que l'IA est un outil, et non un substitut de l'expertise. Il insiste sur le fait que l'utilisation judicieuse de l'IA peut aider les travailleurs qualifiés à accomplir des tâches de plus grande valeur, tout en soulignant que l'IA peut également créer de nouvelles capacités humaines et stimuler la demande pour des expertises encore inconnues. Il met en garde contre une vision déterministe de l'avenir basée sur des inévitabilités technologiques, soulignant que la manière dont l'IA sera utilisée dépend des décisions collectives que la société prendra. Il encourage à maîtriser ces outils et à les utiliser pour améliorer le travail et augmenter les opportunités pour les travailleurs.

Selon le blogueur Donald Clark, l'idée selon laquelle l'intelligence artificielle ne va pas remplacer les emplois humains et simplement accroître la productivité est fallacieuse. Il souligne que cette affirmation est déjà contredite par des exemples concrets, citant l'impact d'Amazon sur les librairies et le commerce de détail, la transition vers la recherche en ligne au détriment des bibliothèques, et la disparition d'emplois de dactylographes et de comptables due à l'avènement des traitements de texte et des tableurs.

Clark mentionne également les pertes d'emplois massives dans le domaine de la traduction chez Duolingo et d'autres grandes entreprises multilingues. Il évoque en outre les licenciements massifs dans le secteur de l'enseignement, soulignant que prétendre qu'il n'y aura pas de substitution d'emplois réels est absurde. Selon lui, cette idée est souvent propagée lors de discours pour obtenir des acclamations, mais elle témoigne d'une naïveté dangereuse face à la réalité économique selon laquelle les avancées technologiques majeures entraînent inévitablement des pertes d'emplois.

Les entreprises technologiques ont déjà supprimé 34 000 emplois depuis le début de l'année pour se tourner vers l'IA. La PDG de United Parcel Service a reconnu que les licenciements massifs étaient en partie attribuables à l'IA, tandis que d'autres sociétés, comme BlackRock, ont annoncé des réductions d'effectifs sans établir explicitement de lien avec l'IA. Les experts estiment que le nombre réel de suppressions d'emplois liées à l'IA est probablement plus élevé que les chiffres officiels. Certaines entreprises, telles qu'IBM, ont déclaré publiquement qu'elles limiteraient les embauches susceptibles d'être remplacées par l'IA.

Cependant, de nombreuses sociétés opèrent discrètement en ralentissant leurs embauches, et des observateurs avertissent qu'un nombre croissant d'emplois pourraient être éliminés à mesure que l'IA progresse. Bien que certains responsables des ressources humaines voient l'IA comme une opportunité d'amélioration de l'efficacité, d'autres reconnaissent que des emplois seront perdus, tout en soulignant des améliorations possibles. La tension persiste entre les avantages de l'IA pour la productivité et les préoccupations croissantes quant à son impact sur l'emploi.

L'avenir du travail en péril : Une réalité accentuée par l'avancée de l'IA

Les décisions que nous prenons aujourd'hui ne façonnent pas seulement les bénéfices du prochain trimestre, mais établissent également les fondations d'un avenir guidé par l'IA qui redéfinit notre manière de travailler. Elon Musk, PDG de Tesla, soutient que l'IA conduira les humains à un stade où « aucun travail ne sera nécessaire ». Des indicateurs suggèrent-ils que cette prédiction est déjà en train de se concrétiser ? Les données médiatisées pourraient laisser penser que c'est le cas.

« L'IA nous a obligés à le faire » : c'est la nouvelle raison invoquée par les Big Tech pour justifier leurs récents licenciements, lesquels sont désormais présentés comme nécessaires pour rediriger les ressources vers des projets liés à l'intelligence artificielle. Au cours des deux dernières années, les géants de la tech ont licencié des centaines de milliers d'employés dans le but d'économiser des coûts et de réallouer les fonds financiers vers le développement d'outils d'IA destinés à occuper les postes vacants. Les perspectives d'emploi pour la nouvelle année demeurent incertaines, et les analystes redoutent une poursuite de la tendance à la hausse des licenciements.

L'IA a impacté négativement les opportunités d'emploi dans divers secteurs de l'industrie technologique, notamment pour les ingénieurs logiciels, bien que les compétences en IA restent fortement demandées. Dans une récente interview avec le Premier ministre britannique Rishi Sunak, Elon Musk a proclamé que l'intelligence artificielle était « la force la plus perturbatrice de l'histoire » et a noté qu'« il arrivera un moment où plus aucun emploi ne sera nécessaire". L'année dernière, le parrain de l'IA, Geoffrey Hinton, a conseillé aux gens de « trouver un emploi dans la plomberie ».

Le message semble clair : pour beaucoup d'entre nous, l'avenir du travail est en péril. Selon un récent sondage Gallup, 75 % des adultes américains pensent que l'IA entraînera une diminution du nombre d'emplois. Selon vous, quel type d'effet l'intelligence artificielle aura-t-elle sur le nombre total d'emplois au cours des dix prochaines années ?


Selon une étude de Washington State University, l'IA rendra certains emplois obsolètes, et près de la moitié des travailleurs craignent d'être "laissés pour compte" s'ils ne suivent pas le mouvement. « Pour les éducateurs, l'évolution de l'IA souligne l'importance de doter nos étudiants d'outils innovants qui remodèlent le travail dans divers secteurs », a déclaré Debbie Compeau, doyenne par intérim du Carson College of Business.

« Nous avons constitué un groupe de travail sur l'IA générative afin d'intégrer ces avancées dans nos programmes existants et d'explorer la manière dont l'IA peut transformer l'enseignement des affaires. Lorsque nous embrassons le potentiel de l'IA pour créer de la valeur et transformer le travail - tout en répondant aux préoccupations légitimes concernant son utilisation et son impact - nous créons un environnement d'apprentissage qui permet à nos étudiants d'exceller dans un avenir axé sur l'IA. »

Mais cette crainte est déplacée indique David Autor

Selon l’ économiste, le monde industrialisé regorge d'emplois, et cela ne changera pas. De plus, l'IA modifiera le marché du travail, mais pas comme le pensent Musk et Hinton. Elle va plutôt remodeler la valeur et la nature de l'expertise humaine. En d'autres termes, l'expertise désigne les connaissances ou les compétences requises pour accomplir une tâche particulière, comme la prise des signes vitaux, le codage d'une application ou la préparation d'un repas. L'expertise commande une prime de marché si elle est à la fois nécessaire pour atteindre un objectif et relativement rare. Pour paraphraser le personnage de Syndrome dans le film "Les Incroyables", si tout le monde est expert, personne ne l'est.

L'expertise est la principale source de valeur du travail dans les pays industrialisés. Les emplois qui nécessitent peu de formation ou de certification, tels que les serveurs de restaurant, les concierges, les travailleurs manuels et (même) les gardes d'enfants, se situent généralement au bas de l'échelle des salaires. Prenons par exemple les métiers de contrôleur aérien et de brigadier scolaire. Dans les grandes lignes, il s'agit du même travail : prendre rapidement des décisions de vie ou de mort pour éviter les collisions entre les passagers d'un véhicule et les passants. Mais les contrôleurs aériens percevaient un salaire annuel médian de 132 250 dollars en 2022, soit près de quatre fois le salaire annuel médian de 33 380 dollars des brigadiers scolaires.

La raison en est l'expertise. Pour devenir contrôleur aérien, il faut des années d'études et d'apprentissage sur le tas - il s'agit d'une compétence rare. À l'inverse, dans la plupart des pays, le métier de brigadier n'exige aucune formation formelle, aucune expertise spécialisée ni aucune certification. La plupart des contrôleurs aériens pourraient répondre à un besoin urgent d'augmentation du nombre de brigadiers, mais l'inverse ne serait pas vrai.

L'expertise est en constante évolution. Les formes de travail qui, à une époque, représentaient une prime substantielle sur le marché - maréchalerie, composition, piégeage des fourrures, vérification de l'orthographe - sont toutes aujourd'hui soit désuètes, soit automatisées. Parallèlement, bon nombre des emplois les mieux rémunérés dans les économies industrialisées - oncologues, ingénieurs en informatique, juristes spécialisés dans les brevets, thérapeutes, stars de cinéma - n'existaient pas avant que des innovations technologiques ou sociales spécifiques n'en créent le besoin. Mais les domaines d'expertise qui seront éclipsés ou qui gagneront en importance changent d'une époque technologique à l'autre. « L'ère de l'intelligence artificielle annonce une autre transformation de ce type », déclare David Autor.

L'expertise à l'ère de l'intelligence artificielle

Comme les révolutions industrielle et informatique avant elle, l'intelligence artificielle marque un point d'inflexion dans la valeur économique de l'expertise humaine. Pour comprendre pourquoi, il faut examiner ce qui distingue l'IA de l'ère informatique que nous sommes en train de laisser derrière nous. Avant l'IA, la principale capacité de l'informatique était l'exécution sans faille et presque sans coût de tâches routinières et procédurales. Son talon d'Achille était son incapacité à maîtriser les tâches non routinières nécessitant des connaissances tacites. Les capacités de l'intelligence artificielle sont précisément l'inverse.

Par une ironie, l'IA n'est pas digne de confiance avec les faits et les chiffres - elle ne respecte pas les règles. En revanche, elle est remarquablement efficace pour acquérir des connaissances tacites. Plutôt que de s'appuyer sur des procédures codées en dur, l'IA apprend par l'exemple, acquiert une maîtrise sans instruction explicite et acquiert des capacités qu'elle n'a pas été explicitement conçue pour posséder.

La capacité de l'IA à s'écarter du script, à improviser sur la base de la formation et de l'expérience, lui permet d'exercer un jugement d'expert - une capacité qui, jusqu'à présent, était réservée à une élite d'experts. Bien qu'elle n'en soit qu'à ses débuts, il s'agit là d'un superpouvoir. Au fur et à mesure que la capacité de jugement expert de l'IA deviendra plus fiable, plus incisive et plus accessible dans les années à venir, elle émergera comme une présence quasi omniprésente dans nos vies professionnelles. Son rôle principal sera de conseiller, d'accompagner et d'alerter les décideurs lorsqu'ils appliqueront leur jugement d'expert.

L'IA comme collaborateur, pas un concurrent

Dans son analyse approfondie, David Autor explore les transformations fondamentales induites par l'intelligence artificielle sur la valeur économique de l'expertise humaine. Contrairement à la période informatique antérieure, où les systèmes informatiques excellaient dans l'exécution de tâches routinières, l'IA se démarque par sa capacité à acquérir des connaissances tacites et à exercer un jugement d'expert.

Autor souligne que l'IA ne se limite pas à suivre strictement des procédures codées en dur, mais qu'elle apprend par l'exemple, acquérant ainsi une maîtrise sans instruction explicite. Cette caractéristique lui permet de s'affranchir du script, d'improviser et de prendre des décisions complexes, faisant d'elle un outil puissant pour exercer un jugement expert. L'auteur met également en avant l'idée que l'IA, loin de supplanter l'expertise humaine, pourrait la compléter. En offrant une assistance à la décision en temps réel, elle pourrait permettre à un plus grand nombre de travailleurs non élitistes d'engager des prises de décision cruciales, réduisant ainsi les inégalités et améliorant la qualité des emplois.

Autor étaye ses arguments avec des exemples concrets, citant les infirmières praticiennes comme un domaine où l'IA pourrait étendre la portée de l'expertise humaine. Il met en lumière des études récentes démontrant que des outils d'IA tels que GitHub Copilot, ChatGPT, et des applications d'IA générative dans le service clientèle ont significativement amélioré la productivité tout en maintenant une complémentarité avec l'expertise humaine.

Cependant, Autor met en garde contre l'idée que l'IA pourrait rendre l'expertise humaine obsolète. Il souligne que l'expertise demeure cruciale, et bien que l'IA automatise certaines tâches, elle requiert une formation et une acquisition supplémentaire d'expertise pour être utilisée efficacement. En conclusion, l'auteur envisage un avenir où l'IA, en complément de l'expertise humaine, pourrait répondre aux défis de la pénurie de travailleurs dans un contexte de croissance démographique stagnante.

David Autor déclare: « Plutôt que de catalyser une nouvelle ère d'expertise de masse comme l'avait fait la révolution industrielle, l'informatisation a alimenté une tendance à l'accroissement des inégalités qui dure depuis quatre décennies. » Son analyse suscite des perspectives optimistes quant à l'impact potentiel de l'intelligence artificielle sur l'élargissement de l'accès à des tâches cruciales de prise de décision. Autor suggère que l'IA pourrait permettre à un plus grand nombre de travailleurs, dotés de la formation de base, d'assumer des responsabilités actuellement réservées à une élite d'experts, démocratisant ainsi l'accès à des postes de décision au-delà des barrières traditionnelles.


Cependant, des voix critiques émergent dans les commentaires, remettant en question la concrétisation de ces avantages potentiels. Certains soulignent que, dans la réalité actuelle, l'IA est souvent perçue comme un simple outil visant à réduire les coûts de main-d'œuvre à court terme, mettant en lumière l'importance des considérations de profit plutôt que le véritable désir d'améliorer la condition des travailleurs.

Sources : David Autor's blog post, Gallup

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Et vous ?

Quel est votre avs sur le sujet ?
Comment percevez-vous l'impact de l'IA sur le monde du travail ?
Partagez-vous l'opinion selon laquelle l'IA pourrait jouer un rôle dans la reconfiguration de la classe moyenne ?

Voir aussi :

L'IA est à l'origine de plus de licenciements que les entreprises ne veulent l'admettre, probablement par crainte des conséquences négatives sur leur réputation

Les entreprises technologiques ont déjà supprimé 34 000 emplois depuis le début de l'année pour se tourner vers l'IA, afin d'alimenter leur prochaine phase de croissance

« L'idée selon laquelle l'IA viendra juste rendre les humains plus productifs sans prendre leurs emplois est un mensonge », d'après Donald Clark qui ravive le débat IA : menace ou outil ?

L'IA menace les emplois en col blanc dans divers secteurs, selon les dirigeants, qui estiment que son évolution rapide signifie que de nombreux emplois pourraient ne jamais réapparaître

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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 04/09/2024 à 21:19
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quels compromis seriez-vous prêt à accepter pour permettre l’innovation en IA tout en protégeant les droits des auteurs ?
Aucun, pourquoi un générateur de médiocrité (nivelage de tout le contenu) pourrait voler le travail des producteurs de valeur pour que OpenAI puisse "gagner de l'argent" en empêchant le dit producteur de valeur d'en gagner ? La réponse à votre question est dans la question en fait, il suffit de remplacer "innovation" par ce qu'est réellement un tel moteur conversationnel qui répond tout et n'importe quoi et de se rappeler le sens de "droit" et de "auteur"

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Pensez-vous que les entreprises technologiques devraient payer une redevance pour utiliser des contenus protégés par le droit d’auteur ? Si oui, comment cette redevance devrait-elle être calculée ?
Sur la base d'une négociation avec chaque auteur. s'ils ont besoin des ces données il doivent la respecter et donc respecter ceux qui la produise.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Comment les créateurs de contenu peuvent-ils collaborer avec les entreprises d’IA pour garantir une utilisation éthique de leurs œuvres ?
C'est leur droit, c'est aux entreprises d'IA de faire les efforts nécessaires.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L’utilisation de matériaux protégés par le droit d’auteur sans autorisation pourrait-elle nuire à la diversité et à la qualité des contenus disponibles en ligne ?
C'est déjà le cas, il suffit d'interroger ChatGPT ou Mistral ou autre sur n'importe quel sujet que l'on connait bien pour constater le massacre qui est fait de l'information, vaguement reformulées, avec très souvent des hallucinations ubuesques. En enseignement c'est terrible aujourd'hui, on doit passer 4h sur un sujet qui en prenait 1 avant pour faire désapprendre aux étudiants des trucs faux qui les empêchent de comprendre la notion.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quelles mesures législatives pourraient être mises en place pour équilibrer les besoins des développeurs d’IA et les droits des créateurs ?
Mais pourquoi équilibrer ? les entreprises d'IA n'ont rien à imposer. Si tel était le cas ce serait la fin de tout. Les auteurs n'auraient plus de revenus donc ne produiraient plus et il ne resterait que la soupe mal interprétées par ces "IA" sur la base de l'existant, grande victoire pour les entreprises d'IA qui deviendraient riche pendant un certain temps, une catastrophe pour l'humanité qui deviendrait comme les gros bonhommes dans Wall-e.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Pensez-vous que l’accès libre aux informations et aux œuvres culturelles est essentiel pour le progrès technologique, ou cela devrait-il être strictement réglementé ?
si le progrés technologique n'apporte qu'une baisse de qualité et une perte de travail dans une société où on est de plus en plus nombreux il est évident que la réglementation doit empêcher la désignation de "progrés" ce qui n'est qu'un simple moteur conversationnel qui répond coute que coute même quand il ne sait pas. La Justice doit par ailleurs vivement condamner les atteintes au droit d'auteur, sinon ça veut dire que les grosses boites sont plus fortes que l’état de droit...gros soucis.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Comment les utilisateurs finaux des technologies d’IA peuvent-ils influencer les pratiques des entreprises en matière de respect des droits d’auteur ?
Quand ils se rendront compte que ça ne leur apporte rien à part le "plaisir" de participer au truc fun du moment, quand ils se lasseront des images toutes identiques, quand ils se lasseront des contenus plats au goût de réchauffé, ils se mordront les doigts et se retourneront vers les gens qui produisent du contenu qui les élève ou les fait rêver.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 9:55
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Controverse autour du droit d'auteur : OpenAI assure ne pas pouvoir gagner de l'argent sans utiliser gratuitement du matériel protégé
Que se passe-t-il quand un entreprise a un business model qui n'est pas viable?
Elle vire son CEO
Elle met la clé sous la porte
Elle est rachetée
Elle peut aussi sortir de la loi mais à ses risques et péril
etc

C'est quand même incroyable que des entreprises hégémoniques se permettent ce genre de discours et qu'en plus elles fasse du quasi-esclavage en parallèle de ça.
Vous êtes dans la une bulle financière, technique et technologique incroyable et vous ne pouvez pas respecter la loi? Il y a une chose qui cloche dans votre gestion!
11  0 
Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 9:15
"Mais Monsieur comment voulez que je vende des voitures si je les voles pas au préalable !"
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 15:52
Moi si je dis, il faut bien que cambriole 25 maisons par ans, sinon je ne sais pas partir en vacances, je suis certains que ça finira mal pour moi. Mais lui, le Altman, la nouvelle coqueluche du moment, il peut se permettre de dire qu'il ne peut gagner des millions qu'en volant le travail des autres, et ça passe crème.
7  0 
Avatar de smobydick
Membre averti https://www.developpez.com
Le 16/02/2024 à 7:57
Il y a tellement d'experts qui disent tout et son contraire qu'il y en aura bien un qui finira par avoir raison.
6  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 21/02/2024 à 17:43
Une explication la plus probable, c'est que un modèle ca coute de la tune a faire tourner, open ai a surement crée un modèle dégradé mais qui consomme beaucoup moins pour arriver à tenir financièrement.

si demain google search utilisait un système comme openai, google serait surement en faillite, les couts sont multiplié par 10 je crois par rapport au algos de recherche classique au dernnier articles que j'avais lu (ca date de plus d'1ans cela dit, les couts ont surrement baissé)
mais même un facteur x2 c'est trop cher, ca signifierais que google devrait mettre 2 fois plus de pub ou augmenter le prix du référencement par 2.
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Avatar de Seb33300
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 10/06/2024 à 11:35
L’erreur de ChatGPT qui a coûté 10 000 dollars
ChatGPT c'est un outils, le responsable ça reste le développeur...

Sinon, la prochaine fois que je déploie un bug je dirais que c'est la faute de mon clavier...
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 16:21
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
La controverse autour de l’utilisation des matériaux protégés par le droit d’auteur par OpenAI soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre l’innovation technologique et la protection des droits des créateurs. Alors que l’IA continue de progresser, il est essentiel de trouver des solutions qui respectent à la fois les besoins des développeurs d’IA et les droits des auteurs.
Je suis en total déssacord. C'est un principe utilisée vieux comment le monde. La question pose il est essentiel de trouver des solutions qui respectent à la fois les besoins des développeurs d’IA et les droits des auteurs.

C'est déjà éliminer la question du vol de donnée, pour qu'on accepte un "état de fait", et que la seule question qu'on se pose, soit de savoir si on doit choisr entre X ou Y pour régler le problème. C'est pourtant simple, tout vol est interdit. Et TOUS les acteurs de l'IA on procédé de la sorte, ils devraient selon en répondre devant un tribunal.

Parce que si on trouve normal que des entreprisent vol le contenus générer par d'autre, et que leur argument c'est "on ne peut pas faire autrement que de voler" pour faire fructifier notre buisness, alors, on doit accepter qu'on rentre dans un magasin, qu'on vole de dont en a envie besoin, et si on se fait choper à sortie, dire "je ne peux pas faire autrement que de voler" pour ne pas crever la dalle, et on ne devrait pas avoir de soucis. Et ça m'étonnerait très fort qu'une solution du type "comment règler le soucis entre ne pas crever" tout en laissant les magasin faire du pognon me sera proposée.

Si l'IA ne peux fonctionner qu'en volant, et bien on devrait tout simplement interdire ces dernières, sous peine de prison. Je ne vois pas pourquoi on ferait une exception "par ce que ça empêcherait l'innovation". Que ces messieurs, puisse qu'ils ne vont pas en prison, retourne dans leur entreprise et développe "une vrai" IA, sans devoir voler le contenu générer par d'autres. Mais c'est impossible en l'état actuelle de la technologie. Et qu'on ferme ces entreprises ne fera pas arrêter le monde de tourner, on vivait bien avant cette "ridicule technologie", et on vivra bien sans. Leur seul but, c'est de faire du pognon, et en plus en se basant sur le travail d'autres. C'est des méthodes de gangster et les gangster, on les mets en Prison.

Source : OpenAI (1, 2)

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Et vous ?
Quels compromis seriez-vous prêt à accepter pour permettre l’innovation en IA tout en protégeant les droits des auteurs ?
Aucun. Si l'IA était une innovation, elle devrait faire son taf sans voler les créateurs de contenus. Je vous pose la question à vous "Stéphane le calme", que feriez-vous si je récupérait l'ensemble de ce site, et que je l'utilise avec un autre emballage, que je fais du pognon avec, et que si vous n'êtes pas d'accord, je puisse vous répondre "je suis obligé de voler ce site, parce qu'aussi non, je ne sais pas faire du pognon ?" Quelle réaction auriez vous ? Tenteriez vous de "proposer une solution" qui nous satisface tous les deux ? Je ne pense pas, vous m'attaquerier en juste et je passerais surement par la case "prison".

J'aimerai bien avoir votre réponse.

Cordialement.

BàV et Peace & Love.
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 23:38


Citation Envoyé par floyer Voir le message
Dire « c’est du vol » est un peu rapide…
Je ne trouve pas, d'autant plus que certains "grand patron" osent même dire ouvertement (la je cite l'ex-PDG de Google) :
Ne vous préoccupez pas des droits d'auteur, et prenez (volez) tous ce dont vous avez besoin, vous gagnerez tellement d'argent, que vous pourrez vous payer les meilleurs avocat du monde pour vous évités des soucis par la suite.

Citation Envoyé par floyer Voir le message
le vol est défini par la loi et une loi peut se changer (par le législateur bien sûr). En l’occurrence ce n’est pas du vol, mais une contrefaçon.
En fait, c'est les 2 ensembles. D'abord du vole de données, puis de la contrefaçon en régurgitant ce qui a été volé.

Citation Envoyé par floyer Voir le message
Le code de propriété intellectuelle définit d’ailleurs des modalités qui réduisent le droit d’auteur (courtes citations, parodie, pour les logiciels, copie de sauvegarde, etc…). Sur les brevets, il y a une expiration… on pourrait imaginer une clause d’exclusion pour l’IA.
Si on ne parle même que du code (sans parler des mucisiens ou autres artiste), on ne parle pas de "courtes" citations (mais d'écriture d'une énorme majorité de code en se basant sur ce qui a été volé au départ), ce n'est pas non plus de la parodie, ce n'est pas une copie de sauvegarde, etc...

Citation Envoyé par floyer Voir le message
Ainsi, la question est que gagnerait ou que perdrait-on à réduire les droits d’auteur au profit de l’IA. Je pense plutôt que la concurrence de l’IA est déloyale est mènerait à un appauvrissement de notre capital culturel à moyen terme. Légiférer pour permettre des « œuvres » imitant trop facilement ce qui est produit actuellement ou simplement ne permettant pas à beaucoup d’artistes de vivre ne me semble pas une bonne idée.
Il ne faut pas voir le problème sous cet angle, sinon ça veut dire qu'on négocie avec des voleurs. La question n'est pas de savoir ce qu'on gagnerait ou perdrait à réduire les droits d'auteur au profit de l'IA.

Si les "IA" était vraiment des "IA", et qu'elles produisent un contenus "original", je n'ai rien à redire, je n'ai rien contre la concurrence.

Mais on est très loin de ça ici. Et tous ceux qui se sont engoufrés dans cette voie en étaient parfaitement au courant.

Un peintre qui fait une copie d'un Rubens et la vend comme si c'était un authentique Rubens, c'est la prison. Point.

Si l'IA régurgite du code volé, c'est la prison pour les responsable. Point.

quand tu dis : Je pense plutôt que la concurrence de l’IA est déloyale est mènerait à un appauvrissement de notre capital culturel à moyen terme. Légiférer pour permettre des « œuvres » imitant trop facilement ce qui est produit actuellement ou simplement ne permettant pas à beaucoup d’artistes de vivre ne me semble pas une bonne idée.

Oui, ce serait un appauvrissement du capital culturel, quoique, en matière de musique, le niveau global et l'innovation est déjà tellement réduite, que les musiciens se sont déjà chargé eux-même de cela tout seuls . Tout se ressemble, tout est d'un niveau au rat des paquerette, fade, etc.

Il y bien longtemps qu'on a plus entendu un artiste produire quelque chose qu'un Balavoine, un Sardou auraient pu produire, ou qu'un artiste comme Coluche aurait pu dire. Tout cela n'est plus "autorisé", sous peine d'être directement taxé d'être d'extrême droite.

Il en faut aussi de la "variété", mais on manque cruellement de chanteur ou de personnalité public qui dérengeraient la pensée unique à laquel on nous soumet depuis la fin des 80's. Un vianey, un christophe maé, un Bioley, Pagni, Bruel, et tout ces artistes "bien dans le rang de la pensée unique bobo", a un moment ça finit par être soulant, pour rester poli.

Légiférer ne servirait à rien. Le point de départ, c'est le vol des données pour alimenter les LLM. Rien d'innovant ne peut sortir d'une IA. Il y aura dans tous les domaines un nivellement par le bas, plus d'originalité, de nouveau concept, de nouvelles idées.

Si une IA sort un disque "à la beattles" ou "à la ABBA", ça devrait au minimum être mentionné. On fait chanter macron, avec sa voix, mais déformée pour qu'elle reprenne le "style" d'Aznavour. Ce n'est rien de nouveau, c'est juste une contrefaçons faites avec des données volée. Chercher plus loin, c'est déjà accepter le vol initiale. Je ne vois pourquoi on ferait une exception pour l'IA.

BàT. et Peace & Love.
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Avatar de seedbarrett
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 08/04/2024 à 17:27
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

« L'IA pourrait remplacer toutes les formes de travail », selon Larry Summers, membre du conseil d'administration d'OpenAI
Et dire qu'il y a des gens qui vont le croire... Pour rappel, on nous avait vendu des voitures volantes et des robots pour faire les corvées à la maison pour l'an 2000, on a eu le 11 septembre. Vivement la fin de cette bulle ridicule et un retour des GPU accessible, parce qu'on sait tous qu'on va devoir travailler encore plus, pour un salaire toujours plus bas. Sauf ceux qui sont biens nés, eux ils vont apprécier
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