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Le travail à distance n'a vraisemblablement ni freiné ni stimulé la croissance de la productivité,
Selon une étude des économistes de la Fed de San Francisco

Le , par Mathis Lucas

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8  0 
Une étude publiée récemment par la Fed de San Francisco (Federal Reserve Bank of San Francisco) remet en cause les nombreux rapports selon lesquels le passage au travail à distance a stimulé la croissance de la productivité des employés. Le rapport de l'étude souligne que les industries américaines qui s'adaptent mieux au travail à distance n'ont pas connu de baisse ou de hausse plus importante de la croissance de la productivité depuis 2020 que les secteurs qui s'adaptent moins bien. Par conséquent, les économistes de la Fed de San Francisco ont conclu que le télétravail ou le travail hybride n'a vraisemblablement ni freiné ni stimulé la croissance de la productivité.

L'une des conséquences durables de la pandémie de Covid-19 est une évolution notable vers le travail à distance et le travail hybride. Quatre années se sont écoulées depuis le début de cette expérience et l'on se pose la question de savoir si elle a eu un effet significatif sur le taux de croissance de la productivité mondiale. Dans le cas des États-Unis, la Fed de San Francisco a publié cette semaine un rapport qui présente les conclusions qu'elle a tirées en analysant les données relatives à la productivité de la main-d'œuvre américaine depuis 2020. Le constat est frappant : les économistes de la Fed de San Francisco n'ont trouvé aucune preuve de corrélation.

« Alors que le passage au travail à distance a remodelé la société d'une manière qui continuera d'évoluer, il y a peu de preuves dans les données de l'industrie que le passage au travail à distance et hybride a soit freiné de manière substantielle, soit stimulé le taux de croissance de la productivité », ont déclaré les économistes de la Fed de San Francisco dirigés par le macroéconomiste John Fernald. Dans le cadre de leur étude, les économistes de la Fed de San Francisco ont examiné les tendances de la productivité dans 43 industries - y compris la fabrication de produits chimiques, le commerce de détail et les services d'hébergement et de restauration.


Ils ont attribué un score de "télétravail" basé sur la composition professionnelle de chaque industrie et la part des emplois qui peuvent être effectués à distance. Le marché du travail américain a connu une augmentation massive du travail à distance et du travail hybride pendant la pandémie de Covid-19. À son apogée, plus de 60 % des journées de travail rémunérées étaient effectuées à distance, contre seulement 5 % avant la pandémie. En outre, certaines sources rapportent qu'environ 30 % des journées de travail rémunérées étaient encore effectuées à distance à la fin de 2023. Les analystes s'accordent à dire que le télétravail est là pour perdurer.

« Si le travail à distance stimule la productivité de manière substantielle, il devrait améliorer les performances en matière de productivité, en particulier dans les secteurs où le télétravail est facile à organiser et largement adopté, comme les services professionnels, par rapport à ceux où les tâches doivent être accomplies en personne, comme la restauration », notent les économistes de la Fed de San Francisco. Mais après avoir tenu compte des tendances sectorielles antérieures à la pandémie de Covid-19, les chercheurs n'ont trouvé que peu de liens statistiques entre croissance de la productivité et la prévalence du travail à distance depuis la pandémie.

« Après avoir contrôlé les tendances prépandémiques des taux de croissance de la productivité industrielle, nous n'avons trouvé que peu de relation statistique entre le télétravail et les performances de productivité en cas de pandémie. Nous en concluons qu'il est peu probable que le passage au travail à distance soit, à lui seul, un facteur majeur expliquant les différences de productivité entre les secteurs. Par extension, malgré les effets sociaux et culturels importants de l'augmentation du télétravail, il est peu probable que ce changement soit un facteur majeur expliquant les changements dans la productivité globale », affirment les chercheurs.

Ces deux dernières années, de nombreux rapports ont suggéré que le télétravail pouvait soit stimuler, soit nuire à la productivité globale de l'économie. Selon l'étude des chercheurs de la Fed de San Francisco, il est vrai que les statistiques relatives à la productivité globale ont été volatiles. En 2020, la croissance de la productivité aux États-Unis aurait fait un bond. Et les médias se sont alors montrés optimistes quant aux gains liés à l'innovation numérique forcée et aux avantages du télétravail en matière de productivité. Toutefois, cette poussée s'est arrêtée et la croissance de la productivité est revenue à peu près à sa tendance prépandémique.

Les économistes ont déclaré que cette tendance s'explique en grande partie par un effet cyclique prévisible du ralentissement et de la reprise de l'économie. Dans les données agrégées, il semble donc difficile de voir un effet cumulatif important - positif ou négatif - de la pandémie jusqu'à présent. Cependant, le rapport note qu'il est possible que les données globales masquent les effets du télétravail. Par exemple, des facteurs autres que le télétravail pourraient avoir affecté le rythme global de la croissance de la productivité. Selon les économistes américains, les enquêtes menées auprès des entreprises ont révélé des effets mitigés de la pandémie.


De nombreuses entreprises ont fait état de perturbations substantielles de la productivité. Selon l'étude, le télétravail peut affecter la production horaire de différentes manières. Par exemple, dans les enquêtes, de nombreux travailleurs affirment être plus productifs à distance. Cela dit, les économistes de la Fed de San Francisco ont déclaré que certains travailleurs peuvent être confrontés à davantage de perturbations, dont des demandes de garde d'enfants ou un équipement de qualité inférieure. De plus, le partage d'idées peut être plus difficile en ligne et les travailleurs peuvent avoir besoin de consacrer du temps à l'acquisition de nouvelles compétences.

« En somme, le passage au travail à distance et au travail hybride a remodelé la société de manière importante, et ces effets continueront probablement d'évoluer. Par exemple, la diminution du temps consacré aux trajets domicile-travail a conduit certaines personnes à quitter les villes, et les frontières entre le travail et la vie privée sont devenues plus floues. Malgré ces effets notables, nous ne trouvons dans cette étude que peu de preuves dans les données de l'industrie que le passage au travail à distance et au travail hybride a freiné ou stimulé de manière substantielle le taux de croissance de la productivité », conclut le rapport de la Fed de San Francisco.

Selon les économistes de la Fed de San Francisco, ces conclusions n'excluent pas la possibilité d'une évolution future de la croissance de la productivité due à la généralisation du travail à distance. L'environnement économique a changé à bien des égards pendant et depuis la pandémie, ce qui, selon les économistes, aurait pu masquer les effets à long terme du télétravail. L'innovation continue est la clé d'une croissance soutenue de la productivité.

« Le travail à distance pourrait favoriser l'innovation en réduisant les coûts de communication et en améliorant la répartition des talents entre les zones géographiques. Toutefois, le télétravail pourrait également freiner l'innovation en réduisant les interactions personnelles au bureau qui favorisent la génération et la diffusion d'idées. L'avenir du travail sera probablement un format hybride qui équilibrera les avantages et les limites du travail à distance », ont-ils ajouté.

Source : la Fed de San Francisco

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Êtes-vous en télétravail ? Si oui, quels impacts le télétravail a-t-il eus sur votre productivité ?
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Voir aussi

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Avatar de archqt
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 11:37
De mon expérience en france, les syndicats dans les boites d'informatique n'ont jamais servie a rien, si on veut des augmentations ou du télétravail faut postuler ailleur et se barrer.
Dans la fonction publique, pareil ils défendent les "pas compétents, voire fainéants" pour que tout le monde ait la même carrière dans un même corps. C'est "louable" mais quand on s'investit, qu'on reste "compétent" et que le collègue d'à côté lui n'en branle pas une, et qu'il a au final les mêmes promotions que vous ça fout un peu les nerfs. Une fois un syndicat m'a répondu "On fait tous 1607H donc on est tous pareil".

Pour l'avancement de carrière ils ne servent à quasi rien, pour le reste harcèlement...oui ils peuvent servir (heureusement quand même).

PS Petite anecdote, une personne proche de ma famille, cadre C dans la fonction publique (les impôts), a vu un syndicat faire le forcing pour titulariser sur place (sans concours, sans mutation) une personne qui travaillait à la cantine. Au final, elle ne connaissait même pas son alphabet, impossible de lui faire faire du tri...ok elle élevait seul sont enfant mais à un moment donné ce n'est pas juste pour les autres.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 8:18
Citation Envoyé par totozor Voir le message
Heureusement les syndicats existent pour faire contre poids localement.
La question devient alors, quelle est la position des syndicats sur le télétravail? Chez nous l'un est pour l'autre est plutôt contre (mais il est encore plus contre le directeur donc je ne sais pas comment ils se positionneront).
Je comprends pas ce manque de cohérence, le but d'un syndicat n'est pas de représenté les salariés ? que veulent les salariés en majorité ?

De mon expérience en france, les syndicats dans les boites d'informatique n'ont jamais servie a rien, si on veut des augmentations ou du télétravail faut postuler ailleur et se barrer.
Meme dans le cas de harcèlements, je préconise de vite se barrer ailleurs. Le temps d'aller voir les syndicats, de monter un dossier solide, il se sera passé un temps énorme, pendant ce temps la souffrance au travail se sera encore plus accumulé, dans la tech on peut facilement trouver un poste dans le mois si bon profil, donc vite partir.

Il est facile pour un manager de te faire souffrir, aller au bureau 5j/semaines, imposé des horaires de merde, te demander d'aller chez le client tous les jours qui a 2h de routes, te donner du taff de merde....etc. ça peut durer des mois/des années.
le film De gré ou de force est un très bon film pour montrer cela, ceux qui sont partis en 1er sans subir l'enfer, s'en sont bien mieux sortie.

l'important c'est de toujours soigner sa carrière et d’être toujours vendable sur le marché du travail, même si on fait le job de ces rêves avec le salaire de ces rêves, la situation peut vite changer.
Ca passe par se former sur les technos les plus recherchés, des changements de postes/compétences vers des postes plus recherchés, et de faire des entretiens d'embauche de temps en temps pour s'entrainer.

je vois encore trop souvent des profils qui ont fait carrière toute leurs vie dans même boite, pourquoi pas le probleme n'est pas forcément la, mais ils sont non embauchage car ils ont bossé 20ans sur un projet legacy avec des technologies et méthode archaïque et il n'ont fait aucun entretiens d'embauche en 20ans, une catastrophe.
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 0:52
Et au passage, ça permet de garder les employés les plus dociles. Habile !
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Avatar de esperanto
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 03/10/2024 à 18:12
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
86 % d'entre eux ont déclaré qu'ils récompenseraient les employés au bureau par des affectations, des augmentations et des promotions. Cela suggère qu'ils ont l'intention de ne pas accorder ces mêmes avantages aux employés qui choisissent de travailler à domicile.
Donc le salarié doit évaluer les avantages et inconvénients. S'il juge que les évolutions promises sont insuffisantes, pourquoi abandonner le télétravail?
Sans même parler des promesses d'évolution jamais suivies d'effet, après quelques années on peut choisir de ne plus y croire.

Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
le PDG d'Amazon, Andy Jassy, a cité le renforcement de la culture d'entreprise comme l'une des principales raisons qui l'ont poussé à faire passer ses exigences en matière de présence au bureau de trois jours à un temps plein.
Sachant que dans notre métier on doit le plus souvent travailler pour une SSII mais chez un client, sans jamais ou presque mettre les pieds au "bureau" de son employeur, la culture d'entreprise pour moi elle a bon dos.

Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Grosso modo, le tableau ravive le débat sur la comparaison de la productivité des employés en télétravail et au bureau. Cette situation confirme également que les chefs d'entreprise sont convaincus de leurs politiques de retours au bureau à temps plein.
Donc en gros le rapport nous dit que les employeurs sont convaincus de ce dont ils étaient convaincus depuis le départ, tout en citant une "comparaison de productivité" qu'ils se sont évidemment bien gardés de faire, des fois qu'elle leur donne tort...

Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Les chefs d'entreprise interrogés ont peut-être été encouragés par le ralentissement du marché de l'emploi et par une récente vague de mandats de retour au bureau de la part de grands employeurs du secteur des technologies.
Le ralentissement en question, si tant est qu'il soit avéré, n'a rien à voir avec le télétravail. Simplement,

Le départ tout à fait prévisible d'une large cohorte d'employés qui ne veulent ou ne peuvent pas travailler au bureau cinq jours par semaine est un moyen indolore de réduire le nombre d'employés sans les tracas des licenciements.
simplement donc, juste un prétexte supplémentaire pour provoquer des départs volontaires et économiser les coûts d'un licenciement initialement prévu de toute façon. Hier la concurrence des indiens, aujourd'hui le télétravail. Demain un autre prétexte.

Citation Envoyé par archqt Voir le message
Dans la fonction publique, pareil ils défendent les "pas compétents, voire fainéants" pour que tout le monde ait la même carrière dans un même corps.
Pour avoir travaillé dans une institution publique mais via une SSII, chez nous c'était encore pire: non contents de défendre ouvertement le droit à glander des fonctionnaires devant les "externes", ils venaient nous solliciter, nous prier de bien vouloir les aider à défendre des avantages auxquels nous n'avions évidemment pas droit.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/06/2024 à 19:48
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Ils travaillent à partir d'hôtels, de plages et de terrains de camping, en utilisant parfois des arrière-plans virtuels et des réseaux privés virtuels pour brouiller les pistes.
C'est nul de faire ça !
Ce n'est absolument pas optimal.
Ce n'est pas rentable, tu paies une location de vacances alors que tu travailles toute la journée.

C'est pas comme ça qu'on doit prendre des vacances.
L'intérêt des vacances c'est d'être 100% déconnecté du travail, pas d'e-mail, pas de message, pas d'appelle, pas de collègue, pas de client, pas de hiérarchie, pas de réunion, rien.

La personne en télétravail va avoir une réunion de 17h à 18h, la réunion va déborder jusqu'à 19h30 et être extrêmement stressante, la soirée sera pourrie, la personne va être dégoutée et se dire "pourquoi je paie pour être là ?".
L'autre scénario c'est qu'il y a une livraison urgente et qu'il faut faire des heures supplémentaires chaque soir pour être dans les temps, il y a un manager qu'appelle à 22h30 pour prendre des nouvelles sur l'avancée du projet et l'appelle dure 45 minutes.

Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Partagez-vous l’avis de Microsoft à propos des employés en télétravail et selon lequel « le plus important c’est le résultat » qu’ils fournissent ?
En principe oui, car si on emploi quelqu'un c'est pour qu'il réalise un travail.
L'important c'est que le travail soit de qualité et réalisé dans les temps.

Que le type s'ennuie au bureau ou soit tranquille chez lui, ça n'a pas d'intérêt.
Ou alors tu paies des gens pour les faire souffrir et pas pour qu'ils produisent quelque chose.
Des entreprises préfèrent les lèchent bottes que les productifs. Ce qui est bête quand même. Ça sert à rien de faire se soumettre ses employés.

Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Selon vous, sur quels critères doit-on s’appuyer pour juger de la productivité d’un travailleur de la filière programmation informatique en particulier ?
Je ne sais pas mais ça doit être hyper compliqué.
Je suis déjà hyper nul pour estimer combien de temps une tâche va prendre, à chaque fois que j'ai essayé j'ai donné un temps trop long, parce qu'à chaque fois je me dis "ouais mais on ne sait pas, il peut y avoir des mauvaises surprises".

De toute façon ce n'est pas le plus productif qui est le mieux payé ou qui monte les échelons le plus vite.
Apparemment il y a des entreprises qui préfèrent un branleur qui est présent au bureau très tard le soir qu'un employé productif qui se débrouille pour terminer sa journée à 16h30 (il y a un contrat de travail, avec une durée de travail, si t'as fais tes heures, t'as fais tes heures, si c'est pour s'embêter à remplir des fiches d'heures supplémentaires ça ne vaut pas le coup).

Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Êtes-vous en télétravail ? Pour quelles raisons décideriez-vous de prendre des congés à l’insu de votre employeur tout en continuant à travailler pour ce dernier ?
Je ne pourrais pas.
Ce ne serait pas des vacances pour moi.

Pour moi ce serait aussi stupide que de faire un prêt à la consommation pour partir en vacances. (je ne penserais qu'à la dette, ben là je ne penserais qu'au travail et pas aux vacances)
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Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 04/10/2024 à 12:12
...et quand le marché se retournera à nouveau (ça finit toujours par arriver), les boites qui seront restées avec du télétravail auront un avantages stratégique massif.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 03/06/2024 à 9:47
Prendre des vacances (c'est à dire ne pas travailler) pendant ses heures habituelles est évidemment mal.

En revanche, télétravailler ailleurs de temps en temps (chez ses parents, dans une loc hors période estivale, ...) ne me choque pas mais je trouve normal de prévenir l'employeur que ça ne sera pas de chez soi et que pendant la semaine il n'y aura pas d'heures supplémentaires afin de profiter un peu du changement de cadre.
Quand les ados sont en vacances et qu'ils sont à la maison en temps normal, travailler d'un endroit avec piscine ou autre activité à proximité pour avoir un minimum de calme est sensé.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/07/2024 à 19:47
Ca va surtout inciter les travailleurs à en faire le moins possible et pratiquer la démission silencieuse.
Pourquoi faire le moindre effort si il n'y a aucune récompense en retour ?

Si j'étais complotiste, je dirais que dans 1an nous auront une étude de dell qui prouve que les travailleurs a distance sont moins productif que ceux en présentiel et donc va forcer le retour au bureau.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 01/10/2024 à 19:44
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Le départ tout à fait prévisible d'une large cohorte d'employés qui ne veulent ou ne peuvent pas travailler au bureau cinq jours par semaine est un moyen indolore de réduire le nombre d'employés sans les tracas des licenciements.
Voilà tout est dit dans cette phrase !
Les entreprises veulent virer des employés, elles ont trouvé le moyen parfait de le faire, les travailleurs démissionnent, ça ne coute rien à l'entreprise et il n'y a pas d'article "licenciement massif".
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Avatar de baxi
Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 06/10/2024 à 0:14
Au départ j'ai flippé quand j'ai vu le titre. Après je me suis rassuré, c'est KPMG qui fait ce rapport. Ils me fesaient bien rigoler avec les missions d'audit dans ma boite. Toujours des petits jeunes qui se suivent années après années avec un senior derrière pour les influencer. Le cheque est plus important que la mission en elle-même. Ils vont toujours arriver à la conclusion qu'on leur a demandé. Chercher le donneur d'ordre... Pour certains projets est contreproductif d'être sur place au longueur de la journée, surtout quand les participants externes ne sont jamais sur place. Les premiers à se plaindre de notre absence sont ceux qui ne sont jamais là. Ceux qui font le tour des bistrots sur l'argent de la société pour les sois disant dinners d'affaire.
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