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L'IA devrait toucher 40 % des emplois et jusqu'à 60% pour les économies avancées, et aggraver les inégalités
Selon le FMI

Le , par Jade Emy

24PARTAGES

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Des experts préviennent que l'IA va détruire des emplois et accroître les inégalités de richesse,
les économistes estiment que les avancées pourraient créer une nouvelle vague de milliardaires alors que d'autres travailleurs sont licenciés

Des scientifiques américains préviennent que l'intelligence artificielle risque de supprimer des emplois et d'accroître les inégalités de revenus. Les économistes se gardent bien de faire des prédictions définitives, mais affirment que les progrès pourraient créer une nouvelle vague de milliardaires tandis que d'autres travailleurs seraient licenciés. La toute dernière technologie, le ChatGPT, fait craindre qu'elle puisse éliminer les carrières de millions de personnes, notamment celles des journalistes, des traders de Wall Street, des vendeurs et des auteurs de codes informatiques élémentaires.

Cependant, bien que de nombreux experts du travail allèguent que le ChatGPT et d'autres technologies d'intelligence artificielle (IA) augmenteront considérablement le chômage, ils soulignent également une autre préoccupation concernant l'IA : elle exacerbera l'extrême disparité des revenus et des richesses qui existe déjà dans le monde. Certains emplois continueront d'être remplacés par l'IA.


Les travailleurs doivent s'attendre à des perturbations de l'embauche en raison de l'IA dans divers domaines, notamment les soins de santé, l'agriculture et les secteurs industriels. Mais on prévoit que l'IA augmentera le besoin de professionnels, en particulier dans les domaines de la robotique et du génie logiciel.

Histoire de l'intelligence artificielle

L'expression « intelligence artificielle » date de 1956, mais le concept s’est surtout fait connaître suite à l'augmentation des volumes de données, aux algorithmes avancés et aux progrès en matière de puissance de traitement et de stockage.

Les premières recherches en IA dans les années 1950 portaient sur des thèmes comme la résolution de problèmes et les méthodes symboliques. Dans les années 1960, le ministère américain de la Défense s'est intéressé à ces travaux et a initié l'entraînement d'ordinateurs pour imiter un raisonnement humain rudimentaire. Ainsi, l'agence DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) s'est lancée dans des projets de cartographie de rues dans les années 1970. Et elle a mis au point des assistants personnels intelligents dès 2003, bien avant l'avènement de Siri, Alexa ou Cortana.

Ces premiers travaux ont ouvert la voie de l'automatisation et du raisonnement formel présents dans les ordinateurs actuels, notamment dans les systèmes d'aide à la décision et de recherche intelligente, qui sont conçus pour compléter et renforcer les capacités humaines.

Les films hollywoodiens et les romans de science-fiction ont beau présenter l'IA sous la forme de robots à apparence humaine qui prennent le pouvoir, les technologies d'IA, au stade actuel de leur évolution, ne sont pas aussi menaçantes ni même aussi ingénieuses. En effet, l'IA a évolué dans le bon sens et apporte de nombreux avantages dans tous les secteurs d'activité. Poursuivez votre lecture pour découvrir les nouvelles applications de l'intelligence artificielle dans les domaines de la santé, du commerce, etc.

L’intelligence artificielle et l’emploi

Comme de nombreuses autres technologies transformatrices avant elle, l'IA entraînera probablement des pertes d'emploi. Toutefois, les experts affirment que la plupart de ces pertes seront assurément compensées par l'IA, comme cela a été le cas dans le passé, car elle encouragera le développement de nouveaux emplois tout en améliorant de nombreux emplois déjà existants.

Les professionnels de la main-d'œuvre se posent de nombreuses questions sur l'IA : l'IA va-t-elle déplacer de nombreux agents de centres d'appels ou simplement rendre ces agents plus productifs en leur donnant rapidement les informations dont ils ont besoin pendant qu'ils parlent aux clients ? L'IA remplacera-t-elle les radiologues parce qu'elle peut lire les scanners du cancer, ou aidera-t-elle les radiologues en leur permettant de se concentrer sur des problèmes d'interprétation de scanners plus compliqués et plus nuancés ? L'IA pourrait-elle remplacer certains journalistes ou rédacteurs, qui écrivent des articles sur des sujets variés ?

Certains experts en RH affirment que l'IA et d'autres technologies émergentes affecteront davantage les emplois de cols blancs de niveau intermédiaire que les emplois peu rémunérés et à forte intensité physique. Selon Mme Madgavkar, de McKinsey, il sera difficile pour l'IA ou les robots de faire le travail des concierges. Dans le secteur de l'hôtellerie, les nouvelles technologies pourraient prendre les commandes des clients, mais « nous ne verrons pas beaucoup de petits robots apporter la nourriture à une table spécifique ».

Pourquoi l'intelligence artificielle a-t-elle tant d'intérêt ?

L'IA automatise les processus répétitifs d'apprentissage et de découverte par le biais des données. Mais elle diffère de l'automatisation à base de robots ou de dispositifs matériels. En effet, au lieu d'automatiser des tâches manuelles, l'IA exécute fréquemment une masse de tâches informatisées de manière simple et fiable. Dans ce type d'automatisation, des requêtes humaines demeurent indispensables pour configurer le système et poser les bonnes questions.

L'IA ajoute de l'intelligence à des produits existants. Dans la plupart des cas, elle n'est pas vendue en tant qu'application à proprement parler. En revanche, des produits que vous utilisez déjà seront améliorés par des fonctionnalités d'IA, tout comme Siri est une fonction ajoutée à une nouvelle génération de produits Apple. Il est possible d’associer l'automatisation, les plates-formes conversationnelles, les bots et les machines intelligentes à de gros volumes de données pour améliorer diverses technologies de la sphère privée et professionnelle, allant de la sécurité à l'analyse de placements financiers.

  • L'IA s'adapte grâce à des algorithmes d'apprentissage progressif : la programmation étant alors assurée par les données. L'IA détecte une structure et des régularités dans les données ; l'algorithme acquiert ainsi une compétence : il devient un algorithme de classification ou de prédiction. Tout comme il peut apprendre seul à jouer aux échecs, il peut décider seul du prochain produit à recommander en ligne. Et les modèles s'adaptent en présence de nouvelles données. La rétropropagation est une technique d'IA qui permet au modèle de se régler, par entraînement et ajout de données, lorsque la première réponse n'est pas tout à fait correcte ;
  • L'IA analyse plus de données de façon plus approfondie en utilisant des réseaux neuronaux qui comportent de nombreuses couches masquées. Il y a quelques années, il était quasiment impossible d'élaborer un système de détection de fraude comportant cinq couches cachées. Tout a changé grâce à la puissance décuplée des ordinateurs et à l'émergence des big data. Il faut en effet de grandes quantités de données pour former des modèles de deep learning, car c’est d’elles qu’ils apprennent directement. Par conséquent, plus vous les alimentez en données, plus ils gagnent en précision ;
  • L'IA atteint une précision exceptionnelle : grâce aux réseaux neuronaux profonds, ce qui était auparavant impossible. Par exemple, vos interactions avec Alexa, Google Search et Google Photos sont toutes fondées sur le deep learning et ne cessent de s'améliorer à mesure que vous utilisez les applications. Dans le domaine médical, les techniques d'IA issues du deep learning, de la classification d'images et de la reconnaissance d'objets permettent désormais de détecter des cancers sur des IRM avec la même précision que des radiologues chevronnés ;
  • L'IA exploite au mieux les données : lorsque les algorithmes fonctionnent par apprentissage automatique, les données proprement dites peuvent devenir une propriété intellectuelle. Les réponses se trouvent au sein des données ; il suffit d'appliquer l'IA pour les faire émerger. Les données jouent ainsi un rôle plus important que jamais et peuvent conférer un avantage concurrentiel. À partir du moment où vous disposez des meilleures données dans un secteur concurrentiel, même si tout le monde utilise les mêmes techniques, ce sont ces données-là qui prévaudront.

Utilisations de l'intelligence artificielle

Les fonctionnalités de l'IA sont en forte demande dans tous les secteurs, en particulier les systèmes chargés de répondre à des questions...
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 14/05/2024 à 11:59
Vu que Mme Kristalina Georgieva, après des études d'économie a fait toute sa carrière comme politicienne et comme fonctionnaire de l'Union Européenne, elle n'a pas la moindre compétence en IA ou même en "travailleur"... Des "travailleurs" dont elle connait l'existence toute théorique qu'après en avoir entendu parlé par d'autres ou à la rigueur lors de la lecture d'un journal

Autant dire tout de suite qu'elle a toutes les compétences requises pour estimer que "L'IA frappe les travailleurs comme un "tsunami"..."
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Avatar de sergio_is_back
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 27/05/2024 à 12:54
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Elon Musk affirme que l'intelligence artificielle va prendre tous nos emplois et que ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose : "Probablement aucun d'entre nous n'aura de travail".
Et bien, on va bien se faire chier !!!
Le travail c'est pas que du boulot, mais aussi des interactions sociales, entres autres, même si parfois y'a des chefs, des collègues, des clients relouds, il y a aussi des gens avec qui on prend plaisir à travailler et à échanger !
J'ai des collègues, des clients qui sont devenus des amis au fil du temps, on s'appelle régulièrement, on a plaisir à se croiser, à se revoir
Mais Musk comme beaucoup d'autres est un autiste et n'a pas besoin de ça pour lui, il considère que les autres c'est pareil !!!
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 27/05/2024 à 19:01
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Dans un avenir sans emploi, Musk se demande toutefois si les gens se sentiraient émotionnellement comblés. "La question qui se posera sera celle du sens : si l'ordinateur et les robots peuvent tout faire mieux que vous, votre vie a-t-elle un sens ? Je pense que les humains ont encore un rôle à jouer dans ce domaine, en ce sens que nous pouvons donner un sens à l'IA."
Ben il pourrait nous donner la réponse à sa question directement: quand on est l'homme le plus riche du monde, ça existe déjà: ça s'appelle des employés
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 06/06/2024 à 15:54
Tout ce que l'on peut dire au sujet de l'IA, pas forcément générative, à l'heure actuelle, vient du fait qu'elle devient incompréhensible pour l'être humain moyen, et, qu'à l'avenir, même le plus avancé en intelligence sera dépassé par l'IA pas forcément générative.

De plus, l'IA générative reste un mystérieux processus même pour ses géniteurs. Donc nous aurons de plus en plus de résultats inexplicables et inexpliqués à moins de demander d'exprimer une démonstration comme pour un enfant de 6 ans les résultats d'une requête. Et je parle pour un résultat scientifique tangible, démontrable par expérience ou simulation.

Donc oui il faudra de plus en plus d'esprit sain pour détecter les hallucinations des IA génératives. Mais il existe d'autres IA sans biais, sans hallucination, explicable et fiable à 100%. Mais surtout moins gourmande en ressource.

Bref, l'IA à la mode selon les américains, c'est de la merde à un coût prohibitif pour la planète. La fusion on en a besoin pour arrêter les énergies fossiles, pas pour demander encore plus à la nature. Ainsi, ruiner la planète pour un monde sans travail est une utopie. Le bon sens vient de l'Europe en matière d'IA. Et les marchés chinois restent imperturbable contrastant avec la frénésie américaine.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 16/01/2024 à 7:00
Bien que les compétences en IA soient en pénurie, l'adoption va se faire crescendo. En France, nous sommes moins impactés car les décideurs n'ont pas encore adopté dans leur ensemble cette révolution. (source les echos sur le forum de davos)
article sur le retard de l'occident par rapport à la Chine et le Moyen-Orient : la France bonne élève

Intelligence artificielle : 90 % des dirigeants attendent de voir avant de se lancer

LIRE LE RAPPORT

PARIS—Avec l’intelligence artificielle (IA) générative, il a beaucoup été question d’IA en 2023. Mais quid de l’adoption de cette nouvelle technologie au sein des entreprises ? Quels sont les freins et les défis à relever pour les dirigeants dans les mois qui viennent ? À la veille du Forum économique mondial de Davos, BCG et sa division Tech, BCG X, publient un rapport inédit sur ce sujet qui sera au cœur des discussions tout au long de la semaine prochaine.

Si les dirigeants tardent à mettre en œuvre de façon concrète l’IA dans leur organisation - 90 % d’entre eux adoptent une position attentiste ou n’expérimentent l’IA qu’à petite échelle –, les prévisions d’investissements devraient permettre une accélération de sa mise en œuvre en 2024. C’est ce que révèle notre étude « BCG AI Radar: From Potential to Profit with GenAI » menée auprès de 1 406 dirigeants d’entreprises dans 50 pays (dont la France).

Une implémentation encore très timide…

Bien qu’ils autorisent largement l’usage de l’IA générative au sein de leur entreprise (95% contre 52% il y a six mois), deux tiers des dirigeants (66 %) se disent partagés ou insatisfaits face au développement de l’IA au sein de leur société. Ils identifient trois raisons principales : le manque de talents et de compétences (62 %), une feuille de route et des priorités d'investissement floues (47 %) et l'absence de stratégie en matière d'IA responsable (42 %).

« En 2024, les entreprises pionnières vont connaitre leurs premiers succès grâce à l'IA générative. Tous les PDGs que je rencontre, moi y compris, se forment à la technologie. Lorsqu'une nouvelle technologie émerge il est souvent tentant d'attendre qu'elle arrive à maturité. Avec l'IA générative les changements sont si rapides que les gagnants de demain expérimentent et construisent à l'échelle dès aujourd'hui. » explique Christoph Schweizer, PDG du Boston Consulting Group.

« L’IA générative est une révolution qui va permettre des gains de productivité substantiels dans les organisations. Pour les entreprises, il s’agit tout d’abord d’utiliser les différents outils qui se multiplient sur le marché. L'IA générative va également leur permettre de transformer certaines de leurs fonctions (relation client, finance, marketing etc.). Elle va aussi accélérer à moyen terme le lancement de nouveaux business » explique Sylvain Duranton, directeur monde de BCG X, l’entité Tech de BCG, et coauteur de l’étude.

… mais des investissements en hausse en 2024

A l’échelle internationale, les dirigeants planifient une augmentation sensible de leurs investissements dans la tech en 2024 (71% des dirigeants contre 60% en 2023). L’IA fait partie de l’une des trois principales priorités tech pour 89% d’entre eux (le cloud et la cybersécurité étant les deux autres priorités).

Concernant plus spécifiquement l’IA, les dirigeants français sont les plus nombreux à prévoir d’augmenter leurs investissements en 2024 (92% des dirigeants contre 85% à l’échelle mondiale).

La majorité des dirigeants français (51 %) s’attend à des gains de productivité d’au moins 10 % grâce à ces investissements dans l’IA (soit 5 points de plus que la moyenne mondiale). « Les entreprises pionnières prévoient de réaliser jusqu'à 1 milliard de dollars de gains de productivité, une somme qu’elles pourront notamment réinvestir dans de nouveaux projets », explique Sylvain Duranton. « Il n’est pas trop tard, les entreprises qui ont manqué la première vague de l'IA ont aujourd’hui une deuxième chance » précise-t-il.

Les cinq recettes des pionniers de l’IA

Le rapport identifie cinq caractéristiques qui démarquent les entreprises « gagnantes » dans l’IA et l’IA générative :

Elles investissent en ayant à la fois la productivité et la croissance du chiffre d'affaires en ligne de mire. Ainsi, celles qui prévoient d'investir plus de 50 millions de dollars dans l'IA en 2024 seront 1,5 fois plus nombreuses à réduire leurs coûts de plus de 10% en 2024 (vs l’ensemble des entreprises).
Elles forment leurs équipes : 21 % des organisations dépensant plus de 50 millions de dollars pour l'IA cette année ont déjà formé plus d'un quart de leurs effectifs, contre 6 % au global.
Elles sont plus vigilantes que les autres en matière de suivi financier du déploiement des solutions d’IA et d’IA générative.
Elles s’inscrivent dans un écosystème de partenaires qui leur permet de relever les défis de cette transformation.
Elles ont mis en œuvre une stratégie d'IA responsable et l’ont confiée à leur PDG.
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Avatar de SofEvans
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 27/05/2024 à 13:16
Citation Envoyé par sergio_is_back Voir le message
Et bien, on va bien se faire chier !!!
Le travail c'est pas que du boulot, mais aussi des interactions sociales, entres autres, même si parfois y'a des chefs, des collègues, des clients relouds, il y a aussi des gens avec qui on prend plaisir à travailler et à échanger !
J'ai des collègues, des clients qui sont devenus des amis au fil du temps, on s'appelle régulièrement, on a plaisir à se croiser, à se revoir
Mais Musk comme beaucoup d'autres est un autiste et n'a pas besoin de ça pour lui, il considère que les autres c'est pareil !!!
Je pense qu'il faut faire la différence entre "emploi" et "travail".

Un emploi, c'est un travail rémunéré.
Le travail, de mon point de vue, c'est globalement n'importe quelles actions que tu juges utile de faire.
C'est pour cela que même si "mère au foyer" n'est pas un emploi, ça reste quand même un travail.

Et c'est aussi pour cela que, de mon point de vue, même si tout les emplois venait à disparaitre (parce que des robots se charge d'absolument tout nos besoins), et bien on continuerais de travailler, à faire des choses.
On serait d'ailleurs probablement complétement centré sur l'art, j'imagine.
Mais bon, la suppression totale des emplois, c'est un doux rêve de SF qui n'arriveras jamais.
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Avatar de Escapetiger
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 14/05/2024 à 13:52
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Vu que Mme Kristalina Georgieva, après des études d'économie a fait toute sa carrière comme politicienne et comme fonctionnaire de l'Union Européenne, elle n'a pas la moindre compétence en IA ou même en "travailleur ...:
Bien qu'ayant "plussé" et en accord avec ta conclusion, tu as oublié cette partie essentielle du parcours de Madame Georgieva:

Responsabilités à la Banque mondiale

En 1993, elle abandonne son parcours universitaire et rejoint la Banque mondiale, où elle commence par un poste d'économiste de l'environnement, puis d'économiste de l'environnement en chef. Elle est ensuite promue directrice de l'environnement pour l'Asie orientale et le Pacifique, puis directrice de la Stratégie, des Politiques et de la Finance environnementales.

Elle est nommée directrice de la banque pour la Russie en 2004, dirigeant dès lors plusieurs projets dans les domaines du développement régional, de l'éducation ou encore des douanes. En 2007, elle devient directrice du Développement durable, avant d’accéder à la vice-présidence de la Banque mondiale un an plus tard.

Le 2 janvier 2017, elle est nommée à la fonction de directrice générale. Elle exerce l’intérim à la présidence de l'institution entre février et avril 2019, à la suite de la démission de Jim Yong Kim.
Source Wikipedia: Kristalina Georgieva
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 14/05/2024 à 15:50
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Cette évolution pourrait réduire la demande pour la main-d'œuvre humaine, affecter les salaires et même supprimer des emplois.
Effectivement, si l'IA tient ses promesses ce genre de scénario pourrait se produire.
Il y a des sociétés qui dépensent des milliards dans la recherche et le développement, qui sait où en sera cette technologie dans 20 ans ?

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
L'utilisation du mot "tsunami" pour décrire cet impact est-elle exagérée ? Ses déclarations sont-elles conformes à la réalité ?
Il est impossible de le savoir.
Les progrès de l'IA pourraient être exponentielle.

Ça ne fait pas de mal de se préparer au cas où.
C'est mieux d'être assuré toute sa vie et de ne jamais en avoir besoin, que de ne pas être assuré.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 27/05/2024 à 14:27
Bon c'est la deux centième news qui parle de ça mais ce coup-ci pour le fun je change d'approche, j'ai demandé à chat GPT pourquoi c'était ni plus moins que de la science fiction et le générateur de phrase censée est d'accord avec moi :

Les prédictions des gourous de la technologie concernant la fin du travail humain sont souvent exagérées pour plusieurs raisons. Voici quelques points clés expliquant pourquoi l'humanité n'est pas prête de s'arrêter de travailler malgré les avancées technologiques :

1. **Complexité des tâches humaines** :
- De nombreuses tâches humaines requièrent des compétences complexes, telles que la créativité, l'empathie, la pensée critique et la résolution de problèmes, que les machines ne peuvent pas encore reproduire efficacement. Par exemple, des professions comme les soins de santé, l'éducation et les arts nécessitent des interactions humaines profondes et nuancées.

2. **Évolution des besoins et des attentes** :
- À mesure que la technologie évolue, les besoins et les attentes des consommateurs changent également, créant de nouvelles opportunités de travail. Les avancées technologiques engendrent de nouveaux secteurs d'activité et de nouvelles professions, compensant souvent les emplois perdus dans les secteurs automatisés.

3. **Régulations et aspects éthiques** :
- L'adoption de technologies comme l'intelligence artificielle et la robotique est souvent régulée par des cadres législatifs et éthiques pour assurer qu'elles sont utilisées de manière responsable. Ces régulations peuvent ralentir l'automatisation complète de certains secteurs.

4. **Inégalités technologiques et économiques** :
- Il existe une grande disparité dans l'accès aux technologies avancées à travers le monde. Dans de nombreuses régions, les infrastructures et les ressources nécessaires pour une automatisation complète ne sont pas disponibles, maintenant une forte dépendance au travail humain.

5. **Valeur sociale du travail** :
- Le travail joue un rôle social crucial au-delà de la simple production économique. Il contribue à l'identité personnelle, offre des opportunités de développement personnel, et favorise la cohésion sociale. L'idée de ne plus travailler peut être psychologiquement et socialement perturbante pour beaucoup.

6. **Limites actuelles de la technologie** :
- Bien que l'intelligence artificielle et la robotique aient fait des progrès significatifs, elles restent limitées dans de nombreux aspects. Les technologies actuelles ne peuvent pas encore remplacer complètement les compétences et la polyvalence des travailleurs humains dans de nombreux secteurs.

7. **Résistance culturelle et institutionnelle** :
- Il existe une résistance naturelle au changement, tant au niveau des individus que des institutions. La transition vers une société sans travail nécessiterait des changements culturels, économiques et politiques majeurs, qui sont souvent lents et difficiles à mettre en œuvre.

En résumé, malgré les avancées technologiques, de nombreux facteurs – économiques, sociaux, culturels et technologiques – rendent improbable la fin du travail humain dans un avenir proche. Les technologies automatisées continueront sans doute à transformer le monde du travail, mais elles ne rendront pas obsolète la contribution humaine de sitôt.
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Avatar de d_d_v
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 27/05/2024 à 16:55
J'attend avec impatience l'arrivée des robots garagistes, des robots couvreurs, robots plombiers, etc. Bon, je pense que d'ici là, je serai mort
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