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Des milliers d'ingénieurs logiciels affirment que le marché de l'emploi aux États-Unis se dégrade considérablement,
Il y aurait une forte concurrence et l'IA aurait réduit les perspectives d'emploi

Le , par Mathis Lucas

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Les ingénieurs logiciels se sentiraient menacés en raison de la surpopulation de talents dans le domaine et de l'arrivée des outils d'IA capables de générer du code informatique fonctionnel. Le nombre d'ingénieurs logiciels disponibles sur le marché américain aurait considérablement augmenté au cours des deux dernières décennies, réduisant les perspectives d'emploi. Et la frontière entre les ingénieurs et les non-ingénieurs pourrait s'estomper avec la montée en puissance de l'IA générative. Un sondage rapporte que 9 388 ingénieurs pensent que l'IA entraînera une baisse des embauches. Seuls 6 % sont convaincus qu'ils obtiendront un autre emploi avec la même rémunération.

L'ingénierie logicielle est considérée depuis de nombreuses décennies comme l'un des refuges les plus sûrs sur le marché de l'emploi américain, fragile et en constante évolution. Mais il semble que la donne est en train de changer, des signes indiquant que ce domaine commence à devenir un peu moins sûr et confortable. Ce constat serait dû à un ralentissement de l'industrie dans son ensemble et de la menace imminente de l'IA, qui stimule une concurrence croissante pour les emplois du secteur. Un récent sondage réalisé pour le compte de Motherboard par Blind, une plateforme anonyme en ligne pour les employés vérifiés, donne un aperçu de la situation.

Le sondage a été réalisé auprès de 9 338 ingénieurs logiciels. D'après les conclusions, près de neuf ingénieurs en informatique sur dix affirment qu'il est plus difficile de trouver un emploi aujourd'hui qu'avant la pandémie, 66 % d'entre eux estimant que cela est "beaucoup plus difficile". Près de 80 % des répondants ont déclaré que le marché de l'emploi était même devenu plus compétitif en 2023. En outre, seuls 6 % des ingénieurs en informatique sont "extrêmement confiants" dans leur capacité à trouver un autre emploi avec la même rémunération totale s'ils perdent leur emploi aujourd'hui, tandis que 32 % ont déclaré qu'ils ne sont pas "du tout confiants".


Ce scepticisme serait lié au nombre important de talents dans le domaine. Les ingénieurs logiciels débutants de Google gagneraient près de 200 000 dollars par an et vivraient une vie pleine d'avantages, et les ingénieurs semblaient toujours très demandés, ce qui signifiait que le prochain emploi n'était jamais difficile à trouver. Cette sécurité financière qu'ils promettaient a poussé de nombreuses personnes à obtenir un diplôme d'informatique et les camps d'entraînement au codage ont explosé en popularité ces deux dernières décennies. Des travailleurs d'autres domaines ont même quitté leurs emplois et se sont reconvertis dans le développement de logiciel.

Cela aurait donné lieu à une concurrence féroce sur le marché de l'emploi. « La concurrence est insensée », affirme Joe Forzano, un ingénieur logiciel au chômage qui a travaillé pour Alma, une startup spécialisée dans la santé mentale, et pour Blackstone, le géant de l'investissement en capital-risque. Depuis qu'il a perdu son emploi en mars, Forzano aurait postulé à plus de 250 emplois. Dans six cas, il aurait passé entre six et huit entretiens chacun, avant d'apprendre qu'il n'avait pas été retenu. « Cela a été très, très dur », a-t-il déclaré. Forzano s'était dit qu'avec un diplôme d'ingénieur informatique, il vivrait une vie bien épanouie, mais il a changé d'avis.

Selon son témoignage, au début des années 2010, alors qu'il était étudiant à l'université de Pennsylvanie, Forzano avait décidé de se spécialiser en informatique et aurait contracté une dette de 180 000 dollars. Il considérait que c'était un pari calculé sur un domaine d'activité solide. Au début de sa carrière, cela semblait vrai. Les recruteurs l'ont inondé d'opportunités et il a pu facilement passer d'un emploi à l'autre et devenir manager. Le domaine se sentait si sûr que l'expression "apprends à coder" est devenue une réplique moqueuse chaque fois que des personnes d'autres domaines s'inquiétaient en ligne de leurs propres perspectives d'emploi.

Cela dit, les messages des recruteurs se seraient largement taris depuis la pandémie, et il est devenu beaucoup plus difficile d'obtenir le type d'emploi que les ingénieurs en informatique considéraient comme acquis. « Il y a tellement de concurrence, merde. Le paysage est complètement différent », a déclaré Forzano. En repensant à sa décision de se spécialiser en informatique lorsqu'il était étudiant, il affirme qu'il se sent maintenant "très naïf". Il est important de noter que les résultats de cette enquête contrastent avec les rapports selon lesquels il y a une pénurie de talents dans le secteur et que les entreprises s'arrachaient les talents disponibles.

L'année dernière, une enquête réalisée par le cabinet Reveal Infragistics auprès de plus de 2 200 développeurs de logiciels et professionnels de l'informatique a révélé que la pénurie de talents reste le principal défi pour les développeurs. Selon le rapport, près de la moitié du temps d'un développeur (43,4 %) est consacré au codage d'une application. Les trois quarts (76,8 %) des entreprises tentent de résoudre le problème de la pénurie de développeurs qualifiés en se tournant vers des outils no-code ou low-code. Certains rapports suggèrent que ces outils, dont la popularité est grandissante, pourraient représenter une bonne partie du code écrit à l'avenir.

« Le secteur continue à avoir du mal à pourvoir les postes de développeurs de logiciels qualifiés, alors que nous sommes en pleine course à la numérisation du monde des affaires. Les organisations se tournent vers de nouvelles solutions telles que les outils low-code/no-code qui ne nécessitent que peu ou pas de codage manuel initial pour pallier le manque de compétences, résoudre les problèmes et économiser de l'argent », a déclaré Casey McGuigan, responsable des produits Reveal et Slingshot chez Infragistics. Pourtant, Motherboard et Blind rapportent que les ingénieurs logiciels ont du mal à trouver un emploi en raison d'une forte concurrence.

Selon le sondage, l'autre raison qui pourrait expliquer la difficulté des ingénieurs à trouver du travail est l'avènement de l'IA générative, en particulier des programmes permettant aux utilisateurs de générer du code en rédigeant de simples messages en langage naturel. Le PDG de Google, Sundar Pichai, a déclaré l'année dernière que les outils de codage pilotés par l'IA avaient réduit de 6 % le temps nécessaire aux travailleurs pour terminer un code. De nombreux rapports parus au cours des deux dernières listent les programmeurs informatiques parmi les emplois susceptibles d'être remplacés par l'IA. Il y a néanmoins un grand débat autour de la question.

Il est apparu l'année dernière qu'OpenAI, le créateur de ChatGPT, entraîne son IA pour remplacer les programmeurs humains. « À l'ère de l'IA, l'informatique n'est plus la spécialité sûre », note un critique. Matt Welsh, un entrepreneur qui a été professeur d'informatique à Harvard, estime que la capacité de l'IA à exécuter des fonctions d'ingénierie logicielle pourrait entraîner une diminution de la sécurité de l'emploi et une baisse des rémunérations pour tous les professionnels du secteur, à l'exception des meilleurs d'entre eux. Cependant, un critique a répondu en affirmant : « même les meilleurs ingénieurs seront précieux jusqu'à ce qu'ils ne le soient plus ».

En décembre, les ingénieurs en informatique n'exprimaient pas beaucoup d'inquiétude quant à la possibilité que l'IA rende leur travail superflu. Seuls 28 % d'entre eux se disaient "très" ou "légèrement" inquiets dans le sondage Blind, et 72 % se disaient "pas vraiment" ou "pas du tout" inquiets. Toutefois, lorsqu'ils ne considèrent pas leur propre situation, les ingénieurs en informatique se montrent nettement moins optimistes à l'égard de l'IA. Plus de 60 % des répondants affirment qu'ils pensaient que leur entreprise embaucherait moins de personnes à cause de l'IA à l'avenir. « Nous nous demandons tous ce qui se passe, bordel », a déclaré Forzano.

D'autres rapports vont toutefois dans le sens contraire, affirmant qu'il est peu probable que l'IA remplace les programmeurs humains. Selon certaines prédictions, l'IA pourrait changer l'ingénierie logicielle telle que nous l'avons connue jusqu'ici, mais ne remplacera pas les programmeurs humains. Les changements apportés par l'IA pourraient se traduire à l'avenir par un gain de productivité pour les programmeurs et la réduction de la technique des entreprises. En outre, de nombreux critiques affirment également que l'IA n'est pas une menace crédible pour les développeurs. Selon eux, l'IA rallonge même les temps de développement des produits.

« ChatGPT et ses semblables écrivent au mieux un code médiocre et bogué qui ne prend pas en compte les cas de figure. Ce n'est pas une menace pour un développeur professionnel. La situation est encore pire lorsqu'il s'agit de résoudre ou de coder des problèmes nécessitant une modélisation mathématique, y compris des problèmes scientifiques. Il existe des vidéos YouTube hilarantes de tous les errements de nos systèmes d'aide à la décision supposés être les meilleurs. Les gens surestiment grossièrement les capacités de l'IA à mon avis. Il s'agit surtout d'un battage médiatique visant à attirer des investisseurs », a écrit un critique.

Ces critiques expliquent le constat fait par le sondage par le fait que les entreprises ne disposent pas d'assez de capitaux pour recruter à l'excès comme cela a été le cas par le passé. « Les entreprises recrutaient à tour de bras lorsque les taux étaient au plus bas. Dès que la Fed a commencé à les relever, nous avons commencé à assister à des licenciements. Aujourd'hui, alors que les taux d'intérêt n'ont jamais été aussi élevés, il n'y a plus beaucoup d'ouvertures en raison de la difficulté à lever des capitaux », a écrit un critique. D'autres ont parlé de l'évolution de la fonction d'ingénieur logiciel qui ne limite plus au fait de savoir coder.

« Le codage vous permet d'entrer sur le marché du travail. C'est ironiquement la compétence la plus basse. Connaître 10 langages et 10 jeux d'outils, Docker et Vim ? Cela ne vaut pas grand-chose. La situation va empirer parce que les gens regardent ces Youtubeurs qui leur disent qu'ils peuvent se faire un salaire à 6 chiffres avec quelques certificats et un projet GitHub insipide qui est un clone d'une application populaire du mois. Le véritable ensemble de compétences d'un ingénieur logiciel au niveau senior et supérieur est : la communication, l'analyse technique, la conception, la livraison, la fiabilité, partage de connaissance », a écrit un critique.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des difficultés des ingénieurs logiciels à trouver du travail aux États-Unis ?
Selon vous, ce sondage est-il représentatif de la situation réelle des ingénieurs logiciels aux États-Unis ?
Que pensez-vous des rapports faisant état d'une pénurie de talents dans le domaine de l'ingénierie logicielle ?
Selon vous, qu'est-ce qui pourrait expliquer les difficultés des ingénieurs logiciels à trouver du travail aux États-Unis ?
Le faible taux d'embauche des ingénieurs est-il lié à la hausse des taux d'intérêt comme certains le suggèrent ?
L'IA et les outils low-code/no-code ont-ils un impact quelconque sur la baisse du recrutement des ingénieurs logiciels ?
Selon vous, l'IA va-t-elle remplacer les programmeurs ou simplement redéfinir la fonction d'ingénieur logiciel à l'avenir ?
Quid du marché français de l'emploi ? Avez-vous une idée de l'évolution du taux d'embauche des ingénieurs logiciels ?

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Avatar de Antjac
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 11/01/2024 à 18:01
Je vais parler pour ce que je connais du marché français.

Je pense en effet qu'il y a une concurrence féroce vis à vis des programmeurs juniors, surtout issus des bootcamps. Il y a eu beaucoup de publicités et d'offres de formation dans ce domaine et beaucoup de jeunes se sont rués dessus pensant décrocher le jackpot et sans avoir particulièrement de passion pour le secteur. Sauf que le marché recherche principalement des programmeurs seniors et beaucoup ont du mal à décrocher un stage puis un premier emploi, résultat un grand nombre se lance dans le freelance entraînant également une sur-représentation de ces profils en recherche de mission.

Pour les programmeurs seniors, spécialisés sur une techno, c'est un peu plus facile même si on ressent bien que c'est plus difficile qu'il y a 2 ans, la faute plutôt à un climat économique difficile réduisant les capacités d'investissement des entreprises de façon générale, donc les projets, donc les embauches...
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Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 11/01/2024 à 18:14
Ça fait un moment que les nouveaux juniors issu des bootcamps d'écoles privées plus ou moins bidons ont du mal à trouver un job, voir n'en trouvent carrément pas, pour rappel : Coding Bootcamp : on leur a promis un job de développeur, mais c'était une arnaque, aucun d'eux n'a eu ce job

Jusque la en France le plus gros des sortants des Bac+5 des formations légitimes comme par exemple Master ou ingénieurs CTI n'avaient pas trop de mal à trouver un premier emploi, mais ils sembleraient que certains aient désormais du mal à trouver leur premier job, ce qui est tout à fait nouveau en secteur informatique.

Par contre ça recrute à tour de bras sur l'IA, même au niveau du prompt enginer, si possible avec une bi compétence.
Il semble que beaucoup d'entreprises soient devenues frileuses à l'idée de recruter de nouveaux employés de bureau, bref tous les jobs mis en danger par l'IA, mais par contre les entreprises essaient de recruter des informaticiens spécialistes en IA, ou nouvellement formés en IA, pour mettre en place des solutions pour remplacer leurs employés de bureau, puis pouvoir les virer massivement.
Donc je pense que ça commence à toucher les développeurs peu ou pas expérimentés, à commencer par le bas de gamme (juniors des bootcamps, rncp Bac+2, etc).
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 14/01/2024 à 12:30
Beaucoup de blabla pour nous faire comprendre que les licenciements massifs et le peu d'engagement de nouveaux collaborateurs dans les entreprises de la tech ont un et un seul responsable... L'IA!

L'IA a bon dos... La réalité est avant-tout que la grande majorité des entreprises de la tech ont développé "leur succès" sur la dette, en faisant payer leur croissance mondiale à des gentils "investisseurs" pris pour des gogos sans jamais faire le moindre bénéfice! Exemple Twitter, les frasques du sieur Musk font oublier un peu vite que la vie de Twitter n'a été qu'une succession de bilans annuels augmentant sans cesse leur dette abyssale! On a beau avoir une action fortement valorisée en bourse, mais quand les investisseurs veulent récupérer leur "billes", il s'avère que les "billes" sont virtuelles.

Cette mode débutée au alentour de l'an 2000 doit 20 ans plus tard répondre aux promesses faites à leur "investisseurs" (à mettre à parenthèse, à part quelques exceptions, ils ont été plus des "pigeons" que des "investisseurs" et là problème: Comment rembourser ses dettes quand on a les poches vides?

Ben on commence par virer son personnel (c'est le seul élémentqui peut rapidement abaisser les dépenses de l'entreprise) et ensuite avec des comptes redressés, on recherche de nouveaux pigeons-investisseurs qui permettront de relancer un cycle pour les 5 prochaines années (5 ans et pas 20 ans parce que les investisseurs ont beau être des pigeons, le monde a tout de même changé, ils veulent aujourd'hui un retour sur investissement plus rapide )
8  0 
Avatar de Pyramidev
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/09/2024 à 14:06
Citation Envoyé par pyros Voir le message
Près d'1 an qu'on cherche un dev C++ qui tienne la route.
Si ça dure depuis un an, alors il faut que l'entreprise essaie de devenir plus attractive.
Un levier qui marche est de monter la fourchette salariale annoncée dans l'offre d'emploi.
Il y a souvent d'autres leviers, mais ils dépendent de l'entreprise.
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Avatar de unanonyme
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 11/01/2024 à 19:36
Citation Envoyé par marsupial Voir le message
Qu'ils suivent une reconversion en cyber ...
Bonjour,

à mon humble avis, la cyber va se prendre une mauvaise gifle
avec l'arrivée des ia attaquante et le métier va vite se tourner
vers de l'ia défensive... Faut le temps que ça infuse un peu
dans le microcosme.

Bonne journée
4  1 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 11/01/2024 à 20:08
comme dans d'autres secteurs, c'est juste une mauvaise passe économique.
dans un autre secteur: en france les boites vires des notaires et des agents immobiliers par exemple.

c'est la crise économique et les boites ont arrêté d'investir dans de nouveaux projets fumeux, elles ont rationalisé et ont garder uniquement les projets rentables et ont virer les salariés qui bossaient sur les projets pas rentable.

une ia dans tous les cas ne fera un produit, il faut toujours découper les besoins du client en taches, organiser dans un sprint et enfin un type pour taper les prompt avec précisions et vérifier/corriger les réponses.
puis assembler les réponses dans une architecture logiciel cohérente et répondant a des contraintes (performance, sécurité, compatibilité...)

ces taches prennent beaucoup de temps, j'ai testé et je gagne avec chatgpt peu de temps comparé a quand je code moi même, je vais peut être 10% plus vite.

il y'a d'autres métiers qui doivent s’inquiéter, les ouvriers automobiles par exemple, 1 voiture électrique a besoin de 2 fois moins d'ouvrier pour être fabriqué.
L'informatique c'est pas un secteur refuge mais c'est pas non plus le pire en ce moment.
5  2 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 26/09/2024 à 10:52
Citation Envoyé par pyros Voir le message
On est une petite boite, on peux pas s'aligner sur les grand groupes mais on est quand même dans la moyenne.
Et on a un baby foot quoi, il leur faut quoi de plus ?!!
dans ce cas, proposer du full remote, des horaires flexibles, des congés supplémentaire, la semaine de 4 jours...

faut aussi se mettre coté candidat, pourquoi quitter mon taff actuel pour vous rejoindre ? une petite boite qui donne un salaire moyen et sans rien de plus ?
3  0 
Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 14/01/2024 à 18:24
Je viens de faire un tour sur le site de pôle emploi américain : hallucinant le nombre d'offres en ia ...
https://www.careeronestop.org/Toolki...20intelligence

edit :
Et c'est pareil en cybersécurité https://www.careeronestop.org/Toolkit/Jobs/find-jobs-results.aspx?keyword=cybersecurity&location=United%20States&radius=25&source=NLX&currentpage=1
2  0 
Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 15/01/2024 à 15:45
Ce qu'en pense le FMI
Un lien vers l'étude

edit : mise à jour du lien vers l'étude
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 24/09/2024 à 12:44
Citation Envoyé par Pyramidev Voir le message
Si ça dure depuis un an, alors il faut que l'entreprise essaie de devenir plus attractive.
Un levier qui marche est de monter la fourchette salariale annoncée dans l'offre d'emploi.
Il y a souvent d'autres leviers, mais ils dépendent de l'entreprise.
Oui enfin, au-delà du salaire, vaut mieux travailler sur un projet en C++ qu'on connaît plutôt que de reprendre le code de quelqu'un d'autre. Si ça a été mal écrit, y a de quoi s'arracher les cheveux, en C++ tout particulièrement.

Et surtout, la meilleure manière d'augmenter son salaire dans la durée est de travailler pour des entreprises qui ont de l'argent. Et y a pas 1000 façon d'y arriver, il faut se spécialiser dans des technos et des domaines porteurs. Donc si t'es vraiment bon en programmation, tu laisses tomber le C++ et tu te spécialises dans Rust puisque ça paye 15% de plus en moyenne d'après la dernière enquête de développez.com à ce sujet.
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