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Le retour au bureau, une erreur stratégique pour les entreprises ? 80% des patrons regrettent leurs décisions initiales
Et admettent qu'ils auraient dû mieux écouter leurs employés, selon Envoy

Le , par Stéphane le calme

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14  1 
Après trois ans de plans chaotiques pour faire revenir les salariés sur leur lieu de travail, le mouvement du retour au bureau a pris un tournant de remords. Selon une nouvelle étude d’Envoy, 80% des patrons regrettent leurs décisions initiales de retour au bureau et disent qu’ils auraient abordé leurs plans différemment s’ils avaient mieux compris ce que leurs employés voulaient. « Beaucoup d’entreprises se rendent compte qu’elles auraient pu être beaucoup plus mesurées dans leur approche, plutôt que de prendre des décisions audacieuses, très controversées, basées sur les opinions des dirigeants plutôt que sur les données des employés », a déclaré Larry Gadea, PDG et fondateur d’Envoy.

Depuis le début de la pandémie de coronavirus, le télétravail s’est imposé comme une modalité de travail incontournable pour de nombreux salariés et employeurs. Le télétravail offre en effet de nombreux avantages, tels que la réduction des temps de trajet, la flexibilité des horaires, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, ou encore la réduction des coûts liés aux locaux et aux déplacements.

Face à ce constat, certains employeurs ont décidé d’adopter une politique de télétravail permanente ou hybride, c’est-à-dire combinant des jours en présentiel et des jours à distance. C’est le cas par exemple de Facebook, Shopify ou encore Microsoft. Ces entreprises considèrent le télétravail comme un avantage concurrentiel pour attirer et fidéliser les meilleurs talents, notamment dans le secteur du numérique où la demande est forte et l’offre limitée.

En revanche, d’autres employeurs ont choisi de rappeler leurs salariés au bureau, au moins à temps partiel, en invoquant des raisons telles que la préservation de la culture d’entreprise, la facilitation de la collaboration, ou encore la protection des données confidentielles. C’est le cas par exemple d’Amazon, Disney, JPMorgan, ou encore Zoom. Ces entreprises font face à une résistance de la part de leurs salariés, qui voient le télétravail comme un bénéfice équivalent à une augmentation de salaire de 8 %. Certains salariés ont même décidé de quitter leur emploi ou de se mettre en grève pour protester contre le retour au bureau.

C'est dans ce contexte qu'Envoy a interrogé plus de 1 000 dirigeants et responsables d’entreprise américains qui travaillent en personne au moins un jour par semaine. Certains dirigeants ont déploré la difficulté de mesurer le succès des politiques de présence au bureau, tandis que d’autres ont dit qu’il était difficile de faire des investissements immobiliers à long terme sans savoir comment les employés pourraient se sentir à propos du travail au bureau dans les semaines ou les mois à venir.

Kathy Kacher, consultante qui conseille les dirigeants d’entreprise sur leurs plans de retour au bureau, est surprise que le pourcentage ne soit pas plus élevé. « Beaucoup d’organisations qui ont tenté de forcer un retour au bureau ont dû se rétracter ou changer leurs plans à cause de la résistance des employés, et maintenant, elles ne paraissent pas fortes », a indiqué Kacher, présidente de Career/Life Alliance Services. « Beaucoup de dirigeants ont du jaune sur le visage et ils sont tristes de cela ».


Alors que certains dirigeants d’entreprise acceptent le travail hybride comme une réalité permanente, d’autres reviennent sur leurs promesses antérieures de laisser les employés travailler à domicile à temps plein ou partiel. En juillet, 59% des employés à temps plein sont revenus à être 100% sur site, tandis que 29% sont dans un arrangement hybride et 12% sont complètement à distance, selon de nouvelles données de WFH Research. Les bureaux sont encore seulement à moitié pleins par rapport à leur occupation d’avant la pandémie.

Tous secteurs confondus, de grandes entreprises comme Disney, Starbucks et BlackRock exigent que les employés passent plus de temps au bureau, les dirigeants invoquant souvent le besoin d’une collaboration plus présentielle. Zoom est le dernier à faire marche arrière, disant aux employés qui vivent dans un rayon de 50 miles (environ 80 kilomètres) d’un bureau Zoom qu’ils doivent venir au moins deux fois par semaine. C’est un changement brutal par rapport à la politique précédente de l’entreprise, qui permettait aux employés de choisir entre le travail hybride, en personne ou à distance permanente.

« Nous pensons qu’une approche hybride structurée - c’est-à-dire que les employés qui vivent près d’un bureau doivent être sur place deux jours par semaine pour interagir avec leurs équipes - est la plus efficace pour Zoom », a déclaré un porte-parole de l’entreprise dans un communiqué, ajoutant que l’entreprise va « continuer à utiliser toute la plateforme Zoom pour garder nos employés et nos équipes dispersées connectés et travaillant efficacement » et « embaucher les meilleurs talents, quel que soit leur emplacement ».


Les entreprises rencontrant le plus de difficultés sont celles qui imposent un retour strict au bureau

L’étude d’Envoy montre que les entreprises qui rencontrent le plus de difficultés sont celles qui ont imposé un retour strict au bureau trois jours par semaine sans demander l’avis des employés au préalable. Ces entreprises font face à une perte potentielle de talents, à une baisse du moral et à une augmentation du turnover. Selon une enquête menée par Microsoft auprès de plus de 30 000 travailleurs du monde entier, 41% des employés envisagent de quitter leur emploi cette année.

Pour éviter la « grande démission », les experts conseillent aux dirigeants d’entreprise de faire preuve de plus de flexibilité et d’empathie envers leurs employés, et de les impliquer davantage dans la conception des politiques de travail. Ils suggèrent également de recueillir régulièrement des données sur le bien-être, la productivité et la satisfaction des employés, et d’ajuster les plans en fonction des commentaires reçus.

« Les entreprises qui réussissent sont celles qui ont adopté une approche centrée sur l’humain, qui ont écouté leurs employés et qui ont créé des solutions personnalisées », estime Kacher. « Elles ont compris que le retour au bureau n’est pas une question de tout ou rien, mais de trouver le bon équilibre pour chaque individu et chaque équipe ».

Les entreprises technologiques mettent la pression pour le retour en présentiel

Bien que Google ne s'est pas fait beaucoup entendre sur le retour à la « normale » qu'Amazon et Meta, la société a néanmoins été claire avec ses attentes. En effet, la directrice des ressources humaines de Google, Fiona Cicconi, a écrit un courriel aux employés dans lequel il était indiqué que l'entreprise prévoyait de doubler le temps en présentiel estimant « qu'il n'y a tout simplement pas de substitut qui remplace efficacement la réunion en personne ».

« Bien sûr, tout le monde ne croit pas aux "conversations magiques dans les couloirs", mais il ne fait aucun doute que travailler ensemble dans la même pièce fait une différence positive », lit-on dans l'e-mail de Cicconi. « Beaucoup des produits que nous avons dévoilés à I/O et Google Marketing Live le mois dernier ont été conçus, développés et construits par des équipes travaillant côte à côte ».

Dans sa note, elle rappelle également aux employés qu'ils doivent venir au bureau trois jours par semaine s'ils ne sont pas déjà désignés comme distants et « qui sont constamment absents du bureau », précisant que les responsables peuvent tenir compte de leurs absences dans les évaluations de performances. Meta a récemment publié un avis similaire à ses employés.

Cicconi a même demandé aux travailleurs à distance déjà approuvés de reconsidérer leur situation : « Nous savons qu'un certain nombre de personnes sont passées au travail entièrement à distance pour de nombreuses bonnes raisons, car nous nous sommes tous adaptés à la pandémie. Pour ceux qui vivent à distance et à proximité d'un bureau Google, nous espérons que vous envisagerez de passer à un horaire de travail hybride. Nos bureaux sont l'endroit où vous serez le plus connecté à la communauté Google. À l'avenir, nous n'examinerons les nouvelles demandes de travail à distance que par exception. »

Aux États-Unis, l'entreprise vérifiera périodiquement si les employés adhèrent à la politique de présence au bureau à l'aide des données des badges, et les dirigeants examinent actuellement les exigences locales à mettre en œuvre dans d'autres pays, indique l'un des documents. Si les travailleurs ne suivent pas la politique après une période prolongée, les ressources humaines communiqueront avec eux sur les « prochaines étapes ».

À l'avenir, a déclaré Cicconi, le nouveau travail entièrement à distance ne sera accordé que « par exception uniquement ».

« Du jour au lendemain, le professionnalisme des travailleurs a été méprisé au profit de pratiques de suivi de présence ambiguës liées à nos évaluations de performance », a déclaré Chris Schmidt, ingénieur logiciel chez Google et membre du syndicat Alphabet Workers Union. « L’application pratique de cette nouvelle politique sera une confusion inutile parmi les travailleurs et un mépris pour nos diverses circonstances de vie ».


Une multiplication des grèves

Il y a eu des grèves généralisées dans tous les secteurs, notamment les guildes des écrivains et des acteurs de cinéma, les employés des entrepôts et des livreurs d'Amazon, les employés de Starbucks et les publications de médias numériques.

Les arrêts de travail ont le plus haut niveau de soutien public depuis 1965.

Certains employés, comme un administrateur de l'Arizona gagnant six chiffres, ont complètement démissionné lorsqu'ils ont été rappelés au bureau, selon des médias américains.

Selon le Wall Street Journal, les employeurs qui imposent le retour au bureau sont désavantagés sur le marché du travail, qui est actuellement favorable aux salariés. Les entreprises qui proposent du télétravail à temps plein ont vu leur effectif augmenter de 5 % au cours de la dernière année, contre 2,6 % pour les entreprises qui exigent du présentiel à temps plein. Le télétravail apparaît donc comme un facteur clé pour attirer et retenir les talents dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

Les recherches de Prithwiraj Choudhury, professeur agrégé à la Harvard Business School et experte en travail à distance, ont révélé que les employés qui travaillaient à domicile 75 % du temps étaient les plus productifs. « Lorsque vous autorisez la flexibilité, cela élargit votre vivier de talents », a déclaré Choudhury, ajoutant : « Que l'économie se contracte ou se développe, les meilleurs travailleurs ont toujours des options extérieures. Et donc je pense que si vous, en tant qu'entreprise, avez un modèle qui ne donne pas de la flexibilité aux meilleurs employés, certains d'entre eux - pas tous, mais certains d'entre eux - seront débauchés par des concurrents ».

Source : Envoy

Et vous ?

Que pensez-vous du retour au bureau ? Préférez-vous travailler en présentiel, à distance ou de manière hybride ?
Comment votre entreprise a-t-elle géré la transition vers le travail à distance et le retour au bureau ? Quels sont les avantages et les inconvénients de sa politique ?
Quels sont les facteurs qui influencent votre décision de rester ou de quitter votre emploi actuel ? Le lieu de travail en fait-il partie ?
Comment conciliez-vous votre vie professionnelle et votre vie personnelle dans le contexte actuel ? Quels sont les défis et les opportunités que vous rencontrez ?
Quelles sont les compétences ou les qualités que vous avez développées ou améliorées grâce au travail à distance ? Quelles sont celles que vous devez encore travailler ?

Voir aussi :

Les employeurs ressentent davantage les conséquences néfastes des politiques de retour obligatoire au bureau, selon plusieurs rapports

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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/01/2024 à 22:37
Citation Envoyé par AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ Voir le message
5 000 km de distance, quasiment du Pacifique à l'Atlantique, 2 heures de décalage horaire...
Austin, le Texas, ses fusils, ses rednecks...
Où est le problème ?
San Diego = une ville de l'état de Californie qui est un des états américains ayant les impôts et taxes les plus élevés des USA

Austin = une ville de l'état du Texas qui se caractérise pas l'absence complète de tout impôt ou taxe concernant les entreprises installées sur son sol

Où est le problème? Ben, il y en a plus... Apple a résolu le problème: Préserver son bénéfice

Quand à ses employés, ce n'est pas un problème, juste une gène passagère...
8  0 
Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 24/01/2024 à 7:41
C'est évident qu'une politique de télétravail adaptée avec des personnes consentantes c'est au moins aussi efficace qu'une politique sur site adaptée.
On y gagne alors en confort de vie et souvent en productivité.

Là où ça ne marche pas c'est quand on veux appliquer au télétravail les méthodes qu'on croyais efficace avant , du genre micro management , glorification du presenteisme, etc ...
On ajoute a ça des profils qui ont besoin de ce management (vous savez ce collègue qui branle plus rien dès que le chef est plus là) et c'est la recette de l'échec.

Je crois au 100% télétravail puisque je le pratique mais j'ai plus de mal a croire qu'une entreprise traditionnelle arrive à se transformer complètement sans douleurs
7  0 
Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 15/08/2023 à 16:11
Les dirigeants invoquant souvent le besoin d’une collaboration plus présentielle.
La collaboratrice, le collaborateur :
Je doute que votre vision puisse amener notre entreprise, vers l’expansion de son activité ainsi que de son chiffre d’affaire.

Le dirigeant : si vous n’êtes pas contente, content, de ma vision, traversez la rue !

Sincèrement.
Je reste fidèle à mon point de vue.
À mon analyse, que je ne suis pas le seul a constater.
Il y a des métiers, qui ne peuvent se faire en distanciel.
Il y a des métiers, qui peuvent se faire en distanciel.

Alors, pourquoi cette volonté absolue de présentiel , pour les métiers qui peuvent se faire en distanciel ?

Le choix, des employé(e)s, devrait être privilégié.
Présentiel.
Hybride
Distanciel .
6  0 
Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 15/08/2023 à 14:31
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Depuis quand un acteur de cinéma peut jouer un rôle dans un film en télétravail?
Pour avoir travaillé dans le milieu, je peux t'assurer qu'il est vrai que depuis la COVID, il y a beaucoup d'acteurs qui font du télétravail : pas pour jouer classiquement devant une caméra, mais pour tout ce qui est doublage, narration et tous les autres jobs de voix (une partie loin d'être négligeable des revenus du métier), les acteurs se sont équipés d'un bon micro avec un espace plus ou moins insonorisé et livrent les fichiers son directement.
5  0 
Avatar de Nym4x
Membre averti https://www.developpez.com
Le 19/08/2023 à 19:31
Ah zut je croyais qu'ils avaient investi des milliards dans les metavers afin de travailler depuis chez soi dans un environnement virtuel. Le faites ce que je dis mais pas ce que je fais version GAFAM?
6  1 
Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 16/01/2024 à 17:08
Citation Envoyé par Bruno Voir le message
Apple aurait demandé à des dizaines d'employés de San Diego de déménager à Austin sous peine d'être licenciés, selon un rapport
2 000 km de distance, quasiment du Pacifique à l'Atlantique, 2 heures de décalage horaire...
Austin, le Texas, ses fusils, ses rednecks...
Où est le problème ?
5  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 17/01/2024 à 16:36
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
sérieux, vivez votre vie a fond, je voyage, je bouffe, j’investis, je profite de la vie quoi !
Je n'investis pas, d'après moi c'est comme jouer au Casino, c'est haram.
Enfin le seul investissement qui m'intéresserait ce serait d'acheter une maison, parce que ça fait chier de payer un loyer.
C'est mieux de rembourser le prêt de sa maison que de payer un loyer.

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Aux USA le marché de l'emploi est très dynamique, suffit de regarder le taux de chômage qui recule malgré ces grands licenciements.
Je viens de tomber sur un article qui dit que la situation n'est pas si rose que ça
Seulement 700 nouveaux emplois auraient été créés dans le secteur technologique en 2023 aux États-Unis contre 267 000 en 2022

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Dans le BTP malgré la crise, le carnet de commande de nombreux artisans et pleins pour plusieurs mois.
Bof.
Crise de l'immobilier : le bâtiment pense perdre 150.000 emplois en deux ans
Il y a de moins en moins de chantiers.

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Et je n'invente pas le fait que des milliardaires construisent des bases autonomes durables au cas où il y aurait une crise économique.
Ils ont accès à des informations que nous n'avons pas.

2021 :
Le milliardaire Peter Thiel construit un palace en guise de bunker en Nouvelle Zélande
La mouvance survivaliste se prépare depuis des années à faire face à un effondrement de la société (guerre nucléaire, pandémie, krach financier). Les preppers sont souvent présentés dans les médias comme des blancs américains, d’extrême droite et armés jusqu’aux dents. Mais ceux de la Silicon Valley ne répondent pas toujours aux clichés puisque libéraux, urbains et accrocs à la technologie, très loin des stéréotypes du survivaliste.

Si devant les caméras de télévision les startupers de la Silicon Valley vendent les nouvelles technologies comme un progrès pour l’Humanité, dans la réalité, au moins certains d’entre eux voient ça d’un autre œil.

« ;Notre société s’apprête à vivre des changements économiques et technologiques spectaculaires et je ne pense pas que les gens le réalisent. Mais nous, oui, la Silicon Valley vit dans le futur. Avec l’automatisation et l’intelligence artificielle, presque la moitié des emplois américains n’existeront plus dans vingt, trente ans ;», déclarait à la BBC un haut cadre de Facebook.
Les banques se portent très mal.
L'économie se porte très mal, c'est la récession un peu partout.

Faillites : « Le chômage des entrepreneurs pourrait rejoindre son niveau de la dernière grave crise », selon la garantie sociale des chefs d’entreprise
Le nombre de créateurs d’entreprise ayant perdu leur emploi a bondi de plus de 36% au premier semestre. Les secteurs du bâtiment, ou du commerce de détail, paraissent particulièrement exposés. Raison de plus pour se protéger contre ce risque, comme l’indique Anthony Streicher, le président de l’association GSC, la Garantie sociale du chef d’entreprise, présent sur notre stand de LaREF 2023.
Tout le monde ressent bien que le pouvoir d'achat diminue.
2  0 
Avatar de virginieh
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 16/08/2023 à 8:21
Citation Envoyé par AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ Voir le message
Pour avoir travailler dans le milieu, je peux t'assurer qu'il est vrai que depuis la covid, il y a beaucoup d'acteurs qui font du télétravail : pas pour jouer classiquement devant une caméra, mais pour tout ce qui est du doublage, narration et tous les autres jobs de voix (une partie loin d'être négligeable des revenues du métier), les acteurs se sont équipés d'un bon micro avec un espace plus ou moins insonorisé et livrent les fichiers son directement.
Mais les principales revendications des auteurs c'est surtout une meilleure rétribution de leur travail et de le protéger contre l'usage de leurs textes pour entrainer des IA. Les acteurs qui font grève ce sont surtout les figurants qui protestent contre l'usage qui est fait de leur image (prises numérisées pendant le covid) pour les remplacer dans d'autres films actuellement.
Pour les publications de médias numériques ça doit être au sujet du remplacement de leur travail par des IAs aussi.
Pour les employés d'Amazon et de starbucks ça doit plus être lié à leur conditions de travail et leurs salaires.

Bref j'ai l'impression qu'aucune des grèves citées ne sont du au retour en présentiel des employés en télétravail.
1  0 
Avatar de NilsDW
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 30/08/2023 à 9:50
Quelqu'un a mis le PDG d'Amazon en garde sur le fait qu'il risque de perdre des employés?

Blague à part, c'est certainement voulu de sa part, pour continuer de diminuer le nombre d'employés.
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Avatar de Aiekick
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 15/11/2023 à 20:17
c'est leur droit. ca me choque pas
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