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Le paradoxe du bonheur au travail : Les agriculteurs seraient plus heureux que les informaticiens,
Le Bureau of Labor Statistics se trompe-t-il ?

Le , par Bruno

19PARTAGES

14  1 
L’analyse des données du Bureau of Labor Statistics sur le bonheur, le stress et le sens du travail dans différentes industries révèle que les agriculteurs, les bûcherons et les forestiers sont les plus heureux et les moins stressés, mais aussi les plus exposés à la douleur. L’analyse des données du Bureau of Labor Statistics sur le bonheur suggère que le contact avec la nature et l’exercice physique sont des facteurs de bien-être au travail. Le Bureau of Labor Statistics compare les secteurs du soin, de l’éducation, de la finance et du droit, qui ont des niveaux de stress et de sens différents. Il conclut que le travail en col blanc est plus stressant que le travail en col bleu.

Les données du Bureau of Labor Statistics sur le bonheur ne mentionnent pas directement le secteur de l’informatique, mais il mentionne le secteur des industries professionnelles et techniques, qui inclut l’informatique. L’analyse des données montre que ce secteur est l’un des plus stressants, et qu’il n’apporte pas beaucoup de bonheur ni de sens au travail.

Une enquête récente menée par HackAJob a révélé que la majorité des travailleurs du secteur de la technologie ne sont tout simplement pas heureux dans leur emploi actuel. Seulement 11 % des travailleurs interrogés ont déclaré être satisfaits de leur employeur actuel. En outre, 77 % d'entre eux ont admis qu'ils recherchaient activement un autre emploi susceptible de leur offrir de meilleures opportunités.


Il oppose ce secteur au secteur de l’agriculture, de l’exploitation forestière et de la sylviculture, qui est le plus heureux, le moins stressé et le plus significatif. Il explique que le contact avec la nature et l’exercice physique sont des sources de bien-être au travail, tandis qu’un col blanc implique plus de stress qu’un col bleu.

Un col blanc semble s'accompagner de beaucoup plus de stress qu'un col bleu

L'enquête sur l'emploi du temps demande généralement aux personnes de noter ce qu'elles faisaient à un moment donné de la journée. Mais dans quatre enquêtes récentes, entre 2010 et 2021, on a également demandé à un sous-ensemble de ces personnes à quel point ces activités étaient notables, ou à quel point elles se sentaient heureuses, tristes, stressées, peinées et fatiguées, sur une échelle de six points. Les activités telles que jouer avec ses petits-enfants ont tendance à être chargées de bonheur et de sens, tandis que les attentes ou les trajets quotidiens n'apportent rien de tout cela.

Mais il n'y a pas toujours de corrélation entre les deux. Les travailleurs sociaux et les professionnels de la santé considèrent qu'ils effectuent le travail le plus utile qui soit (à l'exception des louables bûcherons), mais ils se classent moins bien sur l'échelle du bonheur. Ils sont par ailleurs très stressés.

Les secteurs les plus stressants sont ceux de la finance et de l'assurance, suivis de l'éducation et du vaste groupe des industries professionnelles et techniques, un secteur qui comprend la profession la plus stressante : les avocats. L'ensemble de ces données brosse un tableau simple : un col blanc semble s'accompagner de beaucoup plus de stress qu'un col bleu.

Alors que les bûcherons et les agriculteurs effectuent le travail le moins stressant, leurs tâches sont réputées particulièrement périlleuses et ils signalent les niveaux les plus élevés de douleur au travail. Pour comprendre pourquoi, il faudrait examiner les catégories d'activités autres que le travail.

Les activités les plus significatives et les plus porteuses de bonheur sont les activités religieuses et spirituelles, ce qui n’apprend pas grand-chose sur l'agriculture ou la sylviculture, du moins pas telles qu'elles sont couramment pratiquées dans la part des pays. En revanche, l'activité qui vient en deuxième position - le sport, l'exercice physique et les loisirs - permet de mieux comprendre la situation.

Les activités les plus agréables, les plus significatives et les plus stressantes, évaluées sur une échelle de 0 (faible) à 6 (élevé)

L’histoire de Dana Chandler, une femme afro-américaine qui travaille dans l’exploitation forestière en Caroline du Sud en est une illustration. Dana Chandler a hérité de la passion de son père et de son grand-père pour ce métier, qu’elle considère comme une thérapie et une aromathérapie. Elle aime sentir les odeurs de la forêt et se sentir en paix avec la nature.

Elle espère que sa fille Lana, qui l’accompagne souvent sur le terrain, suivra ses traces. Elle affirme que malgré les difficultés, les bûcherons sont heureux de leur travail et qu’ils ne voudraient pas faire autres choses.

Certains emplois peuvent réduire le risque de maladies chroniques et le stress

Une étude publiée dans The Lancet Planetary Health a trouvé que le jardinage communautaire peut jouer un rôle significatif dans la réduction du risque de cancer, de maladies chroniques et de troubles mentaux. L’étude, qui était le premier essai contrôlé randomisé sur le jardinage communautaire, a révélé que les participants qui ont commencé à jardiner mangeaient plus de fibres et faisaient plus d’activité physique, ce qui sont connus pour réduire le risque de cancer et de maladies chroniques. De plus, ces personnes ont connu une diminution significative du niveau de stress et d’anxiété.

L’auteur principal de l’étude, Jill Litt, un professeur au Département des études environnementales à l’Université du Colorado à Boulder, a déclaré que les résultats fournissent des « preuves concrètes » des nombreux bénéfices du jardinage communautaire pour la santé. Litt a consacré une partie importante de sa carrière à trouver des approches pratiques, évolutives et durables pour réduire le risque de maladie, en particulier dans les zones à faible revenu. Il lui a semblé judicieux de commencer par le jardinage.

Selon Litt, « Peu importe où vous allez, les gens disent qu’il y a quelque chose dans le jardinage qui les fait se sentir mieux. » Cependant, il y a un manque de recherche fiable sur son efficacité. Plusieurs petites études observationnelles ont montré que les personnes qui jardinent consomment souvent plus de fruits et légumes et ont un meilleur poids. Mais il n’est pas évident si le jardinage affecte la santé ou si les personnes plus saines ont tendance à jardiner.

Seulement trois études ont examiné le passe-temps en utilisant l’essai contrôlé randomisé, le standard d’or de l’étude scientifique. Personne n’a explicitement examiné le jardinage communautaire. Pour combler le vide, Litt a trouvé 291 adultes qui ne jardinaient pas et avaient un âge moyen de 41 ans. Plus de la moitié étaient issus de foyers à faible revenu, et plus d’un tiers étaient hispaniques.

Après la dernière gelée du printemps, la moitié des personnes ont été placées dans le groupe de jardinage communautaire et l’autre moitié dans un groupe témoin qui n’avait pas le droit de commencer à jardiner pendant un an. Le programme à but non lucratif Denver Urban Gardens et un partenaire de recherche ont fourni au groupe de jardinage un terrain de jardin communautaire, des graines et des plants, ainsi qu’un cours d’introduction au jardinage.

Les participants des deux groupes ont rempli des questions sur leur alimentation et leur santé mentale, ont eu leur taille et leur poids enregistrés, et ont porté des trackers d’activité. L’étude a trouvé qu’à l’automne, ceux du groupe de jardinage consommaient en moyenne 1,4 gramme de fibres en plus par jour, une augmentation d’environ 7 %.

Selon les données du Bureau of Labor Statistics, les agriculteurs sont plus heureux que les informaticiens, car ils sont moins stressés et plus en contact avec la nature. L’analyse des données révèle que le travail en col blanc est plus stressant que le travail en col bleu. Par ailleurs, l'enquête menée par The Lancet Planetary Health révèle que la majorité des travailleurs de la technologie sont insatisfaits de leur emploi et cherchent à changer. Le bonheur des forestiers ne viendrait pas seulement des grands espaces. La foresterie vous oblige à travailler sur une échelle de temps plus lente. Elle vous pousse à avoir une vision générationnelle.

Source : Bureau of Labor Statistics

Et vous ?

Quelle est, selon vous, la définition du bonheur au travail ?

À votre avis, l’analyse du Bureau of Labor Statistics présente-t-elle des limites ?

Quels peuvent être les critères à utiliser pour mesurer le stress et le sens du travail dans différents secteurs ?

Quels sont les facteurs de stress spécifiques au secteur de l’informatique et comment peuvent-ils être réduits ou gérés ?

Quel est le niveau de satisfaction des travailleurs dans le secteur de l’informatique par rapport aux autres secteurs professionnels ?

Auriez-vous été plus heureux en devenant Bucheron ou fermier au lieu d'informaticien ?

Voir aussi :

Une étude affirme que les managers exploitent les travailleurs loyaux au détriment de leurs collègues moins engagés, elle ajoute que plus ils travaillent et plus on leur demande d'en faire plus

Seuls 18 % des employés pensent que le travail hybride a amélioré leur productivité, 23 % des travailleurs pensent qu'ils disposent de trop d'outils différents pour être productifs

77 % des employés du secteur technologique souhaitent changer d'emploi et seulement 11 % se déclarent satisfaits de leur employeur actuel, selon une enquête de HackAJob

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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 25/04/2023 à 13:52
le problème avec ces études c'est que c'est fait aux USA, en France un agriculteur se suicide tous les deux jours en France.

donc aux USA ils sont peut être heureux mais moi qui suit Français sur un site francophone, ca me ait une belle jambe de savoir ca.
Ce serait bien de publier les chiffres en Frances histoire de comparé.

Car avec un fort taux de suicide en France, je doute que la terre soit un métier sans stress. Ou alors les chiffres que les médias mainstream donne sont exagéré.
J'ai un agriculteur dans le voisinage qui vit très bien (au milieu des champs avec un grande ferme et une grande maison), si je me base sur lui ca semble un chouette métier.
Mais des que je regarde sur le net je vois que c'est un métier difficile que personne ne veut faire et ou il y'a pleins de suicide.

La tendance que je vois en France, c'est qu'il faut faire médecin, avocat ou financier pour gagner correctement sa vie.
Les chercheurs bac+8 ca ne rapporte rien, les ingénieurs sa rapporte rien,
Et les métiers manuel c'est se condamné a une vie de sobriété et de pauvreté payé au smic. Pour l'agriculteur on ajoute l'abstinence car peu de femmes ou d'hommes veulent épouser un agriculteur c'est se condamné a une vie pauvre et ne jamais partir en vacance (c'est pas pour rien qu'on a eu l'émission l'amour est dans le pré).
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Avatar de GLDavid
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 26/04/2023 à 9:25
Citation Envoyé par dfiad77pro Voir le message
ayant connu 3 suicides en 2 ans coté développeurs dans ma boite qui n'en a pourtant que 50 je me pose la question aussi ...
Je trouve ce chiffre affreux ! Mais dans quelle boîte travailles-tu ? Je connais des sociétés qui font une grosse remise en question pour 1 suicide et encore, venant d'un ex-employé qui voulait monter sa propre société.
Si tu travailles dans un tel contexte, j'espère de tout coeur que tout va bien pour toi, sinon, fuis pour une autre société. Mourir au travail est abject à mon sens.
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Avatar de binarygirl
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 26/04/2023 à 14:36
Les suicides restent rares, en revanche le burnout et les dépressions sont un phénomène courant
Ce n'est pas propre au milieu IT. Mais ce type de profession est quand même particulièrement stressant et a un côté angoissant: on doit suivre constamment les nouvelles techniques sinon on risque vite d'être dépassé donc obsolète et inutile sur le marché de l'emploi.

Et quand on fait un travail chiant ou que les conditions sont mauvaises, c'est démoralisant, ça crée une perte de sens, une diminution de l'estime de soi et ça peut conduire à un état dépressif.

Les suicides d'agriculteurs, je pense que c'est dû au fait que beaucoup sont endettés, en plus des aléas du métier: météo, instabilité des prix, et se retrouvent dans une situation où ils estiment qu'il n'y a plus aucune issue. Peut-être la solitude aussi.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 26/04/2023 à 10:23
J'ai connu une boite qui a eu un suicide, je suis arrivé quelques mois après et ils avaient mis quelques éléments pour éviter ça (formation des nouveaux pendant 1 mois, réduire la pression, et quelques petites autres choses dont je n'ai plus le souvenir)... Cette boite reste pour moi ma pire expérience professionnelle quand même (politique de ne pas documenter le code pour diminuer le risque en cas de vol de code, des noms de tables codés sur 3 caractères, un salaire à ras les pâquerettes, une scission entre les développeurs et les chefs de projets/responsables d'équipe (un jour j'avais voulu proposer des améliorations et mon responsable m'avait dit "t'es pas la pour penser, t'es là pour pisser du code", un langage vieux où on était restreint même sur la librairie standard (interdit d'utiliser des HashMap, Set, ... il fallait tout coder nous même car c'est soit disant plus facile à débugger), framework maison non documenté, 39h, ...).

J'ai tenu 1 an car je n'avais pas trop le temps de chercher un nouveau travail car je venais d'avoir un enfant. Avec le recul, je me suis dit que j’aurais du faire prolonger mon arrêt de travail quand le médecin me l'avait proposé.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 28/04/2023 à 8:27
Citation Envoyé par weed Voir le message
Il y a de moins en moins d'agriculteurs, de plus en plus fils ou de fille d'agriculteur reprennent la ferme familiale. Les fermes s'agrandissent de plus en plus. Il faut toujours plus de surface pour avoir un revenu suffisant, tout du moins les céréales.
J'avais vu (encore) un reportage d'un agriculteur qui était passé au bio. L'agriculteur racontait qu'en traditionnel, il avait besoin de plus en plus de pesticides, engrais & co pour garder le même rendement chaque année. Depuis qu'il était passé au bio/naturel (les 2-3 premières années ont été dures car ses sols étaient très appauvrit), il avait un meilleur rendement, ses cultures étaient plus résistantes et belles que son voisin qui étaient en traditionnel.

Je pense que l'agriculture a surtout besoin de revenir sur des méthodes plus traditionnelles de culture mais que beaucoup d'agriculteurs actuels n'ont pas la formation, le temps, les moyens pour pouvoir changer.
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Avatar de eloibru
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 28/04/2023 à 9:49
Peut être aussi qu'après quelques années à travailler dans l'it, à écrire des lignes de codes en ne sachant pas toujours si elles seront véritablement utilisées ni pourquoi, à se prendre la tête pour des projets qui tombent à l'eau (trop) rapidement, à devoir changer de méthodologies tous les 6 mois, à changer d'organisation d'entreprise tous les ans,...
On se rend compte que notre travail est finalement assez peu valorisant /utile.
Au contraire d'autres professions moins bien rémunérées (prof, éboueurs,...).

Bref, je peux comprendre, même si comparer des travailleurs it et des agriculteurs, je ne suis pas convaincu que ce soit très pertinent
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 26/04/2023 à 15:28
Si en plus du travail, on se souci de ce qui se passe en ce moment (écologie, retraites, inflation, ...), il y a de quoi être déprimé.
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Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 26/04/2023 à 20:11
Citation Envoyé par dfiad77pro Voir le message
en fait y'a 50 dev pour 15000 employés donc forcément ça passe moins dans les stats ,
et comme on ne sais pas si ça viens réellement du travail ben on ne peut que supposé, mais le jours ou j'apprends que ça viens de ça , je me barre direct sans préavis (même si c'est pas légal) !
3 suicides sur 50...

Citation Envoyé par Ian Fleming
Une fois, c'est un hasard. Deux fois, une coïncidence. Trois fois une, opération ennemie.
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Avatar de weed
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 27/04/2023 à 23:13
Citation Envoyé par Anthony Voir le message

Quel est votre avis concernant cette enquête menée par HackAJob ?
Il y a de moins en moins d'agriculteurs, de plus en plus fils ou de fille d'agriculteur reprennent la ferme familiale. Les fermes s'agrandissent de plus en plus. Il faut toujours plus de surface pour avoir un revenu suffisant, tout du moins les céréales.

De nombreux agriculteurs font un job à coté. Un voisin agriculteur s'est agrandit, il a repris une ferme à coté, d'un agriculteur qui a cédé pour prendre sa retraite. Il m'a avoué que s'il ne l'avait pas repris, il aurait essayé de trouver un job complémentaire (par exemple, il y a en qui sont chauffeur de bus pour les scolaires le matin et l'après-midi).

Les céréaliers sont bien mieux lotis que les éleveurs mais c'est malgré tout bien compliqué, des investissements de folies.

Si il y a de moins en moins de céréaliers, c'est qu'il y a une raison. Auparavant, le fils reprenait automatiquement la ferme céréalière mais maintenant ce n'est plus le cas.
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Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 28/04/2023 à 9:15
Citation Envoyé par Escapetiger Voir le message
C'est arrivé malheureusement à grande échelle chez France Telecom à l'époque, le procès des dirigeants vient de se terminer plus de dix ans après en 2022 :

Procès France Télécom pour "harcèlement moral" - Politique
Je me souviens d'un témoignage glaçant d'un jeune salarié France Telecom. Je n'ai jamais pu retomber sur son article.
Il racontait qu'il était jeune ingénieur, qu'il venait de se faire embaucher chez FT et dès son arrivée (ou "atterrisage" dit-on aujourd'hui" ses managers ont voulu le virer.

Un matin, à son arrivée, on avait déplacé ses affaires. On lui disait "ha bon ? mais tu n'es pas au courant ? Tu n'es plus dans les effectifs ?". Il a cherché toute la matinée ses affaires, qui avaient été déplacées dans un autre bâtiment.

Ses managers "tournaient", de mois en mois on faisait la promotion d'un manager et la baisse de niveau de l'ancien. L'ancien manager se vengeait alors sur son ancien chef d'équipe. J'imagine que le "downgradé" subissait un stress fou au moment du passage, de peur de se faire taper dessus, alors qu'on lui donnait justement consigne d'être sans pitié avec les collègues.
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