Les employés de Twitter peuvent travailler à domicile pour toujours ou de là où ils se sentent le plus productifs et créatifs depuis le mois de mars de l’année en cours. C’est l’une des entreprises à avoir adopté l’une des politiques de travail à distance les plus souples en raison de la survenue de la pandémie de coronavirus. Cette donne pourrait changer si Elon Musk venait à racheter Twitter. Le CEO de Tesla exige un retour des employés de Tesla dans les bureaux sous peine de licenciement.
Le CEO de Tesla vient de confirmer un courriel interne à l’endroit de ses employés dans lequel il déclare que le travail à distance n’est plus admissible sauf pour des cas particuliers. « Le télétravail n’est plus admissible » et « les employés doivent passer un minimum de 40 heures par semaine au bureau » peut-on y lire.
Interrogé sur le dit contenu il en a confirmé l’authenticité en affirmant que « les employés qui ne s’aligneront pas peuvent déjà penser à aller chercher du travail ailleurs. » Elon Musk évoque sa présence permanente dans les usines de Tesla (à laquelle il attribue la survie de l’entreprise) comme justificatif à son positionnement. L’on anticipe donc sur une translation de sa posture actuelle en matière de télétravail à Tesla sur Twitter dans le cas où le rachat est effectif. L’accord de rachat est pour le moment suspendu bien que le milliardaire continue de faire montre d’engagement quant à conclure.
Les nouvelles à propos de la posture d’Elon Musk vis-à-vis du télétravail tombent dans un contexte où de récents sondages font état de ce que les travailleurs lancés sur la formule à distance ne veulent plus retourner au bureau. Les personnes en télétravail aiment de plus en plus cette formule et indiquent sans détour préférer continuer à domicile même si les craintes liées au coronavirus s’estompent. Le nombre de personnes qui citent les fermetures des bureaux pour cause de pandémie comme raison majeure de travailler à domicile est en baisse. C’est désormais plus une question de choix. C’est ce qui ressort d’un récent sondage sur un échantillon de 5889 travailleurs américains.Ce dernier - qui indique que des tiers optent pour le télétravail pour certains des ses avantages - fait suite à un autre selon lequel des travailleurs sont même prêts à accepter des réductions de salaire pour demeurer sur la formule.
Parmi ceux qui ont un lieu de travail à l'extérieur de leur domicile, 61 % déclarent désormais qu'ils choisissent leur domicile comme lieux d'exercice plutôt que leur lieu de travail. Un précédent sondage du Pew Research Center plus tôt dans la pandémie avait mis en avant une tendance inverse : 64 % indiquaient qu'ils travaillaient à domicile parce que leur bureau était fermé.
D’une étude à l’autre, les avantages mis en avant en faveur du volet télétravail reviennent : horaire de travail flexible, moins de stress lié au trajet, des économies et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée, le manque d'interaction avec les collègues, la fatigue de l'écran et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement.
Cette publication fait suite à un sondage sur developpez.com qui a révélé que la majorité, soit 56,57 %, des votants sont pour rester en télétravail de façon permanente après la crise. C’était une espèce de redite du positionnement des travailleurs de divers pays qui ont exprimé leur faveur à l’approche télétravail. Dans un contexte où les appels au travail en présentiel se multiplient, certains travailleurs lancés sur la formule télétravail se disent prêts à accepter des baisses de salaires pour poursuivre suivant cette approche. C’est ce qui ressort d’un sondage d’Ivanti selon lequel près de 50 % (d’un échantillon de 1000 travailleurs) le feraient.
Près des deux tiers (63 %) des personnes interrogées dans le cadre de ce sondage déclarent qu'elles préféraient travailler à distance plutôt que d'être promues et près de la moitié (48 %) ont déclaré qu'elles accepteraient une baisse de salaire en échange de la possibilité de travailler de n'importe où. Pour confirmer la tendance, seuls 12 % des répondants ont déclaré vouloir retourner dans un bureau à temps plein à l'avenir.
Et vous ?
Que pensez-vous de ces tendances ? Sont-elles cohérentes avec la réalité dont vous êtes au fait ?
Pour quelles raisons aimeriez-vous (n'aimeriez-vous pas) rester en télétravail ?
Êtes-vous en télétravail ? Accepteriez-vous une diminution de votre salaire pour y rester après la pandémie ? Que pensez-vous de l’approche travail à distance de façon générale ?
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Un rachat par Elon Musk pourrait mettre fin à la politique permanente de télétravail de Twitter,
Car il est pour un retour au bureau sous peine de licenciement
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Le , par Patrick Ruiz
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