IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Le développeur front-end est le talent le plus recherché dans l'IT au T3 2021, suivi du développeur full-stack et de l'analyste de données,
Selon une étude de Cooptalis

Le , par Bill Fassinou

185PARTAGES

5  0 
Le cabinet français de recrutement spécialisé dans la mobilité internationale Cooptalis a publié cette semaine son baromètre du troisième trimestre 2021 des métiers de l’IT. Il révèle qu'il y a eu une réelle explosion des besoins en talents sur cette période et que le métier de développeur front-end est devenu le talent le plus recherché par les entreprises. En dehors de cela, l'étude de Cooptalis rapporte que la pandémie de la Covid-19 a intensifié la course vers le "tout numérique", ce qui rend indispensable l'ensemble des métiers IT dans quasi toutes les entreprises.

Classement des métiers les plus recherchés dans l'IT au T3 2021

Dans le cadre de l'étude, Cooptalis a travaillé sur les données de plus de 1 000 entreprises françaises qui ont proposé des offres d’emploi IT entre juillet et septembre 2021. L'analyse de ces données a permis au cabinet de dresser le classement des 20 métiers de l’IT que les entreprises françaises ont le plus recherché lors du dernier trimestre. Voici ci-dessous les métiers qui composent le top 5 :

  1. le développeur front-end : Cooptalis indique qu'il a toujours le vent en poupe, poussé par les besoins croissants en nouvelles applications et le développement des services numériques en ligne dans toutes les entreprises et industries ;
  2. le développeur full-stack : Cooptalis estime qu'il est une denrée rare appréciée de tous et pour cause, dans les PME, la possibilité d’avoir des développeurs qui restent polyvalents malgré l’augmentation de la complexité technologique est un vrai plus pour garder de la flexibilité dans les équipes ;
  3. l'analyste de données : le cabinet rapporte qu'il est au cœur de toutes les attentions, car bien avant que de pousser très loin la science des données (peu d’entreprises l’exploitent encore pleinement) l'analyste de données crée le pont entre les anciens métiers de la BI (Business Intelligence) et les nouvelles méthodes d’exploitation de la donnée en apportant du sens et de la structure à l’information manipulée ;
  4. le DevOps : selon Cooptalis, il s'agit d'un talent sans lequel l’infrastructure cloud ne démarre pas, ne tourne pas, ne se sauvegarde pas et ne peut être mise à l'échelle. Bref, sans lui les entreprises restent limitées à des architectures anciennes, lourdes à maintenir et très peu évolutives. Il est le descendant de l’administrateur système, mais passé maître dans l’automatisation codée. Un temps négligé, il devient aujourd’hui le plus convoité ;
  5. le SEO manager/Trafic Manager : le rapport révèle que ce métier reste une valeur sûre, car si les formations sont nombreuses désormais, les profils experts, maitrisant tous les algorithmes de Google et les subtilités des techniques avancées sont rares et deviennent de véritables rocks stars.




Selon Cooptalis, les 20 métiers les plus recherchés au cours du troisième trimestre 2021 peuvent être regroupés en 5 grandes familles, notamment les développeurs (35 %), les experts en données (18 %), les métiers du cloud (12 %), les métiers du Growth marketing et du référencement (6 %) et les métiers de la sécurité (5 %). Selon Cooptalis, ces tendances montrent que les besoins des entreprises en matière de talents de l'IT ont considérablement changé au cours de ces cinq dernières années. Le cabinet a rappelé qu'en 2016, le métier qui était le plus demandé dans le secteur de l’IT était le chef de projet informatique.

Il était suivi de l'architecte de logiciel, du Community Manager, du responsable SEO, du développeur d’application mobile, de l'architecte cloud, du RSSI (responsable de la sécurité et des risques des systèmes d’information) et du responsable de ventes en ligne. Alors, qu'est-ce qui explique ces changements ? « D’abord, on recherche en proportion moins de cadres, et beaucoup plus de main-d’œuvre. La problématique principale n’est plus pour les organisations de définir ce qui est à produire, même si elle reste importante, mais d’avoir une main-d’œuvre ultra qualifiée pour mettre en pratique et produire en masse », explique Cooptalis.

« Beaucoup d’entreprises ont leurs cahiers des charges prêts, mais pas les développeurs en nombre pour produire à temps leurs roadmap. Ensuite, les métiers se sont subdivisés : du responsable SEO de 2016, on arrive aujourd’hui à une dizaine de spécialités dans le Growth marketing, du développeur « mobile » ou développeur « Web », on arrive au « front-end mobile », « back-end microservices », etc. On vit une subdivision quasi « biologique » des métiers historiques en ramifications de complexité … et donc de rareté », a ajouté le cabinet.

Le métier de développeur reste un talent incontournable dans l'IT

Cooptalis estime que ce n'est pas une surprise si les développeurs sont les stars du classement (35 %). Selon le cabinet, que l’on soit une entreprise start-up ou une entreprise plus importante, le rôle du développeur est essentiel, la base en quelque sorte. « Véritable virtuose des différents langages informatiques, le développeur est le seul capable de créer applications, logiciels et sites Internet sur mesure (sites Web, services en ligne ou application multimédia, etc.) », a déclaré Cooptalis. Voici ci-dessous les observations de Cooptalis à propos du métier de développeur :

  • le développeur front-end ou intégrateur Web (10-11 %) caracole en tête du classement. Et pour cause, il intègre éléments graphiques et sonores dans une page Web, règle la mise en page et veille à la compatibilité entre les différents navigateurs et autres appareils ou formats (tablettes, smartphones) ;
  • on remarque le besoin de compétences transversales et multiples comme avec le développeur full-stack (8 %) qui cumule back et front-end ;
  • le DevOps (7 %), (à la frontière du cloud et de la production software) est à la fois le développeur (le Dev) créant une application et l’administrateur (l’Ops) chargé de son exploitation et de son bon fonctionnement.


« Ce sont ces profils multicompétences qui comptent et montent dans notre classement. Il s’agit donc à la fois d’une tendance constante concernant le besoin de développeurs dont on ne peut se passer, mais aussi d’évolutions des besoins de l’entreprise et par conséquent des métiers de l’IT », a conclu le cabinet.

Les entreprises deviennent de plus en plus dépendantes des données

Selon Cooptalis, l'on assiste à une véritable explosion des besoins en transfert et en stockage des données. Tout est information à traiter, stocker, partager ou analyser. Par exemple en e-commerce, le client ne se déplaçant plus, il faut à la fois enregistrer profils, commandes et produits et comportements pour le satisfaire et ainsi survivre malgré la fermeture des magasins physiques. Ces données brutes constituent une nouvelle matière première pour les entreprises qui veulent et doivent les transformer en information, connaissances puis nouveaux services pour rester concurrentielles sur le marché.



« La famille des spécialistes et experts en données, indispensables pour toutes les entreprises qui accélèrent leur stratégie numérique, reste au cœur du top 5 de notre classement avec 18 % des postes. Les métiers de la Data ne sont pas vraiment nouveaux dans l’IT, mais ils ont beaucoup évolué techniquement et fonctionnellement. En effet, ces nouveaux spécialistes des données manipulent des masses d’informations au service de l’entreprise », a déclaré Cooptalis. Ce dernier estime que les données constituent le véritable "or noir" du 21e siècle.

D'après le rapport, les spécialistes des données se divisent en 4 voies : le Data miner (récolte des données et analyse), le Data analyst (administration et création des bases de données), le Data engineer (préparation en amont pour le Data scientist) et le Data scientist (interprétation des données). Ainsi, les tendances montrent que les métiers de la Data les plus recherchés sont : le Data analyst (7-8 %), le Data scientist (5 %) et le Data engineer (3 %). Selon Cooptalis, les métiers de la Data constituent le secteur qui évolue le plus vite dans l’IT, créant de nouveaux postes régulièrement comme le Data engineer.

Le cloud computing s'impose désormais à toutes les organisations

Cooptalis a fourni quelques chiffres pour justifier la présence des métiers du cloud dans le top 5 des familles de métiers les plus recherchés par les organisations. Selon ces données, entre 2016 et 2019, le marché mondial du cloud public a atteint 233 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Là encore, on note un "effet crise" : avec le confinement et le télétravail, toutes les activités devenant numériques, il faut rapidement se fournir en infrastructures (de capacité réseau, de stockage et de logiciels utilisés à distance (SaaS)), boostant ainsi les ventes de services cloud durant la période.

« Avec 17 % de croissance, le cloud continue son expansion, mais pour utiliser cette véritable matière première du numérique, il faut des hommes de plus en plus experts sur des technologies dont la plupart ont moins de 10 ans d’existence (près de 12 % des postes de notre étude) », a déclaré Cooptalis. Il a déclaré qu'en raison de la jeunesse des technologies du cloud, il est surprenant de voir des offres d'emploi requérant plus de 5 d'expérience. « Paradoxe étonnant qui amène des recruteurs à rechercher des DevOps avec 5 à 10 ans d’expérience quand le métier a, tout au plus, une petite dizaine d’années », dit-il.

En outre, Cooptalis note que parmi les métiers du cloud, l’architecte cloud (5 %) et le CloudOps (7 %) remontent dans son classement de cette année. Selon le cabinet Robert Half, c'est une tendance qui devrait rester stable dans l’avenir, une des priorités stratégiques des DSI pour 2021-2022 est les projets et initiatives liés au cloud (34 %). L’ingénieur cloud va s’occuper des données, les gérer, les stocker ou les déplacer dans le virtuel. Selon Cooptalis, c’est un poste critique pour s’assurer de la performance, de la mise à l'échelle et de l’évolution des infrastructures de l’entreprise.

Pourquoi les entreprises s'intéressent-elles au Growth marketing ?

Le Growth marketing permet aux organisations de bien référencer leurs diverses plateformes en ligne. « Si de prime abord, le consultant SEO fait partie de la famille du marketing numérique, ses aspects techniques l'amènent dans notre classement des métiers de l'IT. Pour tous les entreprises et commerces qui, comme on l'a vu, ont pris le train en marche de la numérisation, avoir un bon positionnement de leur site Internet est indispensable. Le référenceur Web, également appelé référenceur ou consultant SEO (Search Engine Optimization) est responsable de cette bonne visibilité sur les moteurs de recherche », a déclaré Cooptalis.

Il déploie des stratégies digitales basées sur différents outils et techniques de référencement pour accroitre l'audience du site. Il est polyvalent et implique la création tant de contenus de haute qualité que de l’optimisation de l’aspect technique (maitrise des algorithmes ou de certains langages informatiques) pour une meilleure expérience utilisateur ou un meilleur positionnement. Selon le cabinet, il entre dans la catégorie des métiers encore récents et qui ne cessent d'évoluer vers plus de spécialisations. Sa place dans le classement est, là aussi, la conséquence de l'accélération de la numérisation des acteurs économiques.

Les entreprises reconnaissent l'importance des métiers de la sécurité

Les tendances rapportées par Cooptalis sur les besoins des entreprises au cours du dernier trimestre montrent que les métiers liés à la cybersécurité sont devenus une priorité pour les organisations de tout type. En fait, le piratage informatique est plus que jamais présent et les entreprises craignent pour l'intégrité et la confidentialité de leurs données. Le nombre de cyberattaques a considérablement augmenté ces deux dernières années et l'explosion du télétravail a introduit de nouveaux défis en matière de cybersécurité. Bien qu'il comporte des avantages, le télétravail expose plus l'entreprise aux risques de piratages et de compromission.

Ainsi, considéré comme le poste d’avenir qui monte et revient en force, Cooptalis indique que "l’expert en cybersécurité" (5 %) bénéficie du contexte post-Covid et se confirme comme le profil dont la demande va croissante jusqu’en 2025 minimum. Le cabinet ajoute toutefois que d’autres profils ne vont pas tarder à grimper dans le classement vu la rapidité d’innovation et de besoins dans le secteur. De même, il estime que dans le contexte actuel du réchauffement climatique, on peut observer la montée du responsable ou du consultant Green IT (l’informatique verte ou éco-TIC) avec sa thématique du numérique responsable.

Comment la Covid-19 a obligé les organisations à "évoluer" plus vite

La période post-Covid s'installe progressivement et les entreprises doivent non seulement s'adapter aux bouleversements induits par la crise sanitaire, mais doivent également "évoluer" plus rapidement. En effet, le rapport de Cooptalis montre que la pandémie, notamment les mesures prises par les gouvernements pour lutter contre la propagation du virus (distanciation et confinement), a accéléré les transitions numériques en cours. Elle a surtout accéléré l’utilisation de la visioconférence, l'e-commerce, les médias numériques, les jeux vidéos. Selon Cooptalis, ces nouvelles tendances demandent encore plus de talents qu’avant la crise.

« Limitées dans leurs moyens d’actions et contraintes d’avancer à marche forcée, ce sont tous les autres secteurs, de l’industrie jusqu’aux spectacles, qui ont accéléré eux aussi leur transformation numérique interne et leur calendrier (on l'évalue à 5 ans de gain) pour s’adapter plus rapidement à des situations inédites. C’est dans ces entreprises, au départ non technologiques, que la croissance des emplois IT et surtout des offres sont les plus spectaculaires », a fait remarquer Cooptalis. Cela dit, le cabinet note que, si la crise a ralenti l'économie en général, les entreprises du secteur de l'IT n'ont pas été durement touchées.

Source : Cooptalis

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des tendances rapportées par Cooptalis ?
Le métier de développeur mérite-t-il sa place de leader du classement ?
Que pensez-vous de la présence du Growth marketing dans le top 5 des métiers les plus recherchés dans l'IT ?
Que pensez-vous de la remarque faite par Cooptalis sur les offres d'emploi pour le métier de DevOps ?

Voir aussi

La surveillance du lieu de travail par l'IA est en plein essor et nuit à la santé mentale des travailleurs, des députés britanniques demandent un renforcement de la réglementation pour y palier

Emploi développeur 2020 : les langages les plus demandés et les mieux payés. Java et JavaScript caracolent en tête, Kotlin est l'espoir de l'année

Emploi informatique 2020 : les tendances et les effets de mode, les nouveaux métiers et technologies sur le marché de l'emploi

76 % des décideurs informatiques sont confrontés à des pénuries de compétences critiques dans leurs départements, représentant une augmentation de 145 % depuis 2016, selon Skillsoft

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de vertex.3F
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 03/01/2022 à 14:02
j'aurais bien aimé que Cooptalis donne la correspondance entre ces métiers dits "recherchés" et les salaires versés

une photo en 2020 https://emploi.developpez.com/actu/3...ir-de-l-annee/
montrerait que Java et Javascript seraient payés en PROVINCE à peine 2 fois le SMIC (c'est une moyenne ? un max?), le Typescript et ses frameworks à peine plus

1  0