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Quelles erreurs ont été les plus fatales dans la gestion de votre carrière de développeur ?
Témoignez de vos expériences

Le , par Community Management

1PARTAGES

9  1 
Quelles erreurs ont été les plus fatales dans la gestion de votre carrière de développeur ?
Ne pas avoir de plan de carrière
43 %
Conserver la même routine
30 %
Travailler dans sa bulle
20 %
Autre, merci de le préciser
17 %
La grande fréquence du changement d’entreprise
15 %
Se laisser absorber par les tâches de management
14 %
Négliger les bonnes pratiques
14 %
Refuser de reconnaître ses erreurs
10 %
Refuser de rentrer dans le moule de l’entreprise
10 %
Être hermétique à l’hétérogénéité et à l’évolution des technologies
4 %
Négliger la relève
4 %
Pas d'avis
10 %
Voter 93 votants
Quelles erreurs ont été les plus fatales dans la gestion de votre carrière de développeur ?
Témoignez de vos expériences


Gérer sa carrière professionnelle n’est généralement pas facile. Il faut déjà commencer par choisir un métier et définir un plan de carrière. Mais très peu sont ceux qui arrivent à suivre correctement le plan initial qu’ils espéraient. Les dures réalités du marché de l’emploi et le caractère dynamique des opportunités sont bien souvent les dictateurs dans la gestion de carrière. Toutefois, on reste libre de faire des choix, et malheureusement certains de ces choix peuvent s’avérer fatals pour la suite de la vie professionnelle.


L’informaticien, en général, et le développeur, en particulier, sont aussi confrontés à ces choix, et doivent prendre des décisions parfois difficiles. Dans ce sondage, il est relevé dix décisions estimées être les plus fatales dans la gestion de carrière de développeur.

  1. Négliger les bonnes pratiques : les normes sont établies, non seulement pour garantir un niveau de qualité, mais aussi pour assurer la pérennité du produit final. C’est vital pour une carrière de développeur d’adopter et de cultiver les bonnes pratiques.
  2. Refuser de reconnaître ses erreurs : l’erreur est humaine, dit-on souvent. Et en programmation, il est plutôt facile de faire fausse route. Un code qui marche n’est pas forcément un bon code. Des erreurs d’optimisation ou tout simplement une exception non prise en compte peuvent être découvertes plus tard. Il faut savoir les assumer. Dans cette même logique, être, tout le temps, en train de critiquer le travail des autres ou rejeter la faute sur autrui peut s’avérer nuisible. Le développeur doit apprendre à communiquer sur ses erreurs et celles des autres.
  3. Être hermétique à l’hétérogénéité et à l’évolution des technologies : en programmation, tous les langages n’offrent pas les mêmes avantages et les mêmes possibilités ; de plus ces langages sont aussi mis à jour régulièrement pour s’aligner avec les exigences des utilisateurs et les besoins de sécurité. Il peut donc paraitre suicidaire pour une carrière de développeur, de ne pas s’ouvrir aux nouveautés.
  4. Conserver la même routine dans le travail en ne changeant ni d’environnement de programmation ni d’entreprise : en restant dans sa zone de confort trop longtemps, le développeur annihile sa créativité et expose son esprit d’innovation à une anorexie.
  5. La grande fréquence du changement d’entreprise : en plus de présenter un caractère d’instabilité, être trop mobile entre plusieurs entreprises ne permet pas au développeur de comprendre le cycle de vie complet d’un projet.
  6. Ne pas avoir de plan de carrière : être un adepte du « vivre l’instant présent », sans avoir aucune perspective du futur n’est pas bénéfique pour un développeur. En effet, le fait d’avoir des objectifs et des ambitions est un bon stimulant et motive pour obtenir de bons rendements dans son travail.
  7. Négliger la relève : un bon ouvrier est celui qui prépare la relève pour poursuivre son ouvrage. Il est important pour un développeur sénior d’encadrer et former une équipe de juniors pour pérenniser son projet. Plusieurs logiciels ont connu une fin brutale après le départ de leur géniteur. Cette formation doit inclure une bonne documentation de tout projet exécuté. D’ailleurs, en formant d’autres personnes, le développeur grandit dans ses compétences. Ne dit-on pas que la connaissance est le seul bien qui s’accroit quand on le partage ?
  8. Refuser de rentrer dans la moule de l’entreprise : les entreprises ont une culture qui les définit globalement. Par exemple, certaines entreprises, comme les banques, imposent un code vestimentaire : costume et cravate. Un développeur qui se la joue marginale peut vite se retrouver à la porte.
  9. Travailler dans sa bulle : les développeurs sont réputés, à tort ou à raison, être des personnes réservées, voire marginales. En entreprise, le travail en équipe est un requis. Pour un programmeur, qui doit par exemple, automatiser des processus métier, il doit, pour le bien de sa carrière, s’ouvrir aux autres corps de métiers de son environnement de travail.
  10. Se laisser absorber par les tâches de management : il est certes louable qu’un employé ait pour objectif de progresser dans l’entreprise, mais il faut comprendre que dans la plupart des cas, passer de la technique au management, c’est changer de carrière. Les tâches de manager prennent rapidement le pas sur celles de développeur. Le programmeur qui veut garder ses compétences doit donc rester vigilant dans l’enthousiasme de la promotion.


Le but est de recueillir les témoignages sur les conséquences des choix que vous avez eus à faire, quand bien même ceux-ci ne seraient pas dans la liste ci-dessus.

Il s'agit aussi de créer une compilation qualitative d'expériences pour aider les plus jeunes qui commencent leur carrière.



Votez pour les erreurs que vous estimez les plus dangereuses.

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La rubrique Emploi

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Avatar de Reward
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 20/05/2016 à 14:38
Avis qui n'engage que moi : La plus grosse erreur à faire en France est de penser que la technique pourrait vous apporter carrière et reconnaissance. C'est plutôt le cas des gestionnaires et manager.
19  0 
Avatar de palnap
Membre averti https://www.developpez.com
Le 20/05/2016 à 10:05
Refuser de rentrer dans la moule de l’entreprise - 0,00%
Classe
16  0 
Avatar de vampirella
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 20/05/2016 à 10:06
Citation Envoyé par Siguillaume Voir le message
Refuser de rentrer dans la moule de l’entreprise
Alors là, si on refuse alors que cette coquine s'offre à nous...

Blague salace de typo à part, je n'ai pas eu encore "d'erreur fatale ou dangereuse" à partager. Tout comme vinmar, j'ai dû créé un espèce de semi-monstre d'aide à la localisation car le management voulait au plus vite montrer le logiciel traduit. Au final, le client étranger n'était pas du tout pressé et le produit (qui se vends déjà bien en France) ne répondait pas vraiment à ses attentes.

Si je devais néanmoins donner un conseil à ceux qui débutent, ce serait le suivant :

N'hésitez pas à claquer la porte. En tant que jeune développeur, il est tentant de se réfugier avec le premier employeur qui répondra en premier ou offrira l'offre la plus alléchante. S'il est vrai qu'il faut malheureusement remplir son CV pour casser la spirale infernale et paradoxale du "poste de dév junior, 3 ans d'expérience souhaité", vous ne devriez pas pour autant subir un mauvais environnement de travail.
Regardez et écoutez ce qui se passe. Attrapez les petits signes qui peuvent signifier qu'il y a un problème managériale. La période d'essai est là autant pour l'employeur que pour le salarié. C'est souvent méconnu, mais le préavis de départ n'est que de 48h pour le salarié, contrairement à l'employeur qui a un préavis s'allongeant au fur et à mesure que la période d'essai continue.
J'ai réalisé ce genre d'action dans l'une des SSII dont je sentais que ça n'allait pas le faire (pour diverses raisons). Le rendez-vous pour tenter de me retenir, entre offre ridicule et tentative de casse psychologique à la fin, n'a fait que confirmer à 100% mes craintes.
14  0 
Avatar de nirgal76
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 24/05/2016 à 11:34
Citation Envoyé par tchize_ Voir le message
Absorption dans le management. J'ai accepté de prendre en charge des équipes et de monter dans la hiérarchie progressivement. Les années les plus malheureuses de ma carrière sur le plan personnel. Je suis triste loin du code et de la technique. Résultat final démission et direction un nouvel employeur à qui j'ai clairement dit que je voulais une carrière d'expert pas une carrière de manager.
Il y a cette chose curieuse en France qui est que si tu reste développeur, on te donne l'impression que tu as raté ta vie. Tout le monde t'emmerde à te pousser à la gestion de projet et au management. Alors que réussir sa vie, c'est aussi faire ce que l'on aime. Dans la grande boîte ou je suis, je vois de plus en plus de manager qui n'ont plus envie de manager car c'est devenu un poste d'assistant social. Alors évoluer vers quelque chose qui ne plait pas, je n'appelle pas ça évoluer mais régresser. Tout est question d'attente personnel. D'un point de vue personnel, la technique m'intéresse toujours autant (j'ai 45 ans) et je n'ai pas envie de devenir "politique" et dire ce que je ne pense pas pour "évoluer" (ce qui est obligatoire dans ce genre de grand groupe). Comme le disait un grand manager ici, t'es soi connu, soi compétent.
14  0 
Avatar de Blackhorn
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 21/05/2016 à 20:35
Il y a pas la case. Mais pour moi c'est être trop naïf. Je me suis malheureusement fait avoir plusieurs fois.
Faire plus que son travail(travail en dehors du boulot) et que au finale c'est limite indécent pour l'employeur que tu demandes quelque chose.
Faire trop confiance a certains collègues mais qui au finale n'hésitent pas à te pousser dans le ravin si c'est pour gagner 10€ de plus par mois en léchant les fesses du supérieur.
Croire que petite entreprise rime forcement avec "côté humain" et pas uniquement pognon.
12  0 
Avatar de tchize_
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 21/05/2016 à 11:59
Absorption dans le management. J'ai accepté de prendre en charge des équipes et de monter dans la hiérarchie progressivement. Les années les plus malheureuses de ma carrière sur le plan personnel. Je suis triste loin du code et de la technique. Résultat final demission et direction un nouvel employeur à qui j'ai clairement dit que je voulais une carrière d'expert pas une carrière de manager.
9  0 
Avatar de paladice
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 25/05/2016 à 14:44
Refuser de rentrer dans la moule de l’entreprise : les entreprises ont une culture qui les définit globalement. Par exemple, certaines entreprises, comme les banques, imposent un code vestimentaire : costume et cravate. Un développeur qui se la joue marginale peut vite se retrouver à la porte.
Pour ma part, cet exemple me reflète bien. J'ai toujours trouvé ça tellement inutile le costume/cravate.
Les gens qui veulent ça n'ont pas encore compris que ça rajoute des contraintes aux salariés qui en ont déjà ? Prendre du temps de mettre un costume/cravate chez soi, donc pendant son temps de "repos", quand on travaille déjà minimum 39h/semaine, il faut pas déconner. Les bien faits de la tenu vestimentaire sont vraiment minime par rapport au temps passé à se préparer ou repasser correctement ses chemises.

Je boycott et ça en surprendra peut-être plus d'un, mais ça fait partit des choses que je met en priorité quand je recherche un boulot.
9  0 
Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 27/05/2016 à 16:13
Citation Envoyé par Grogro Voir le message
Pourtant, on entend toujours dire qu'au bout de 2 ans d'expérience au plus, il faut se spécialiser pour devenir "expert".
Boulechiite.

J'étais sur une mission chez un éditeur, un mois après être arrivé et avoir lu toute la doc en long et en travers, j'attendais mon affectation sur le projet (migration du progiciel sur du java). J'ai réclamé des tâches à faire, même des choses ingrates, histoire de m'occuper. Finalement j'ai aidé sur le datawarehouse, j'ai juste fait l'inventaire des tables, vérifier que les scripts étaient copiés dans les bons répertoires, que la doc était à jour, bref, du secrétariat.

Lorsque le projet est lancé, on a appris qu'il a été off-shorisé et que tous les gars en France faisaient la maintenance du projet sur un vieux langage moisi et utilisé nulle part ailleurs

Et du coup la migration du DWH a été déstaffé et... j'ai été placé dessus. On m'a mis à un bureau, et pendant que je cherchais où il a été installé, une commerciale (je rappelle que c'était un éditeur) vient à mon poste, prend mon téléphone, et appelle quelqu'un. Bon, je me dis qu'elle cherche juste à savoir si son interlocuteur avait pas oublié qu'il avait une réunion.

Et là elle dit au téléphone "oui je suis avec Glutinus c'est notre Expert datawarehouse" et me file le téléphone, et j'ai de l'autre côté du fil un DBA paniqué car la prod a complètement planté et est en rade, alors que je sais toujours pas où on a installé notre dev de notre côté...

Complément : t'es tout seul, t'es l'expert

True Story.
9  0 
Avatar de Gunny
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 26/05/2016 à 14:52
Les erreurs que je ne referais plus :
  • Faire confiance à l'entreprise pour les évolutions (de salaire, carrière, etc.). Quand j'ai commencé ma carrière je suis entré dans la première SSII qui voulait bien de moi. J'ai eu un salaire dans le bas de la fourchette avec promesse que, contrairement aux autres boites, mon salaire évoluerait tous les ans et qu'au bout de quelques années je serai mieux lotis que mes collègues autre part. Bien évidemment c'est du pipeau car tous les ans il y avait une bonne excuse pour ne pas m'augmenter ou me filer des miettes en sous-entendant que je devrais m'estimer heureux. Idem pour les promesses de formations : je n'en ai jamais fait une seule car je devais les trouver moi-même, hors je n'avais pas le temps, et ma boite ne m'en a jamais proposé.
  • Faire de l'excès de zèle. Bosser ou se former en dehors des heures de travail ou taper dans les 50+ heures de travail par semaine en permanence c'est fini pour moi, j'ai très bien compris que ça ne mène à rien de bon, professionnellement ou personnellement. De même ne pas se laisser avoir par le statut de cadre est très important, car pour beaucoup de manager ce n'est qu'une excuse pour vous faire faire des heures sup' gratuites. Je pense que ça fait partie du professionnalisme que de poser des limites quant à son temps de travail, car au final vous fournirez du travail en plus grande quantité ET qualité en vous respectant vous-même. Ne vous laissez pas marcher sur la gueule, vous valez bien mieux que ça.
  • Avoir peur de changer de boulot. N'attendez pas "le bon moment" pour changer de travail si vous y pensez réellement. Il n'y a jamais de bon moment. Soyez prudent bien sûr, et assurez vos arrières, mais si votre travail vous pèse de trop et que vous avez envie de changer d'environnement, ne remettez pas les démarches à plus tard.
  • Plus en rapport avec la technique, ne pas être assez curieux. Pendant un moment mon niveau a souffert car je ne me tenais pas au courant des évolutions technologiques et je me reposais sur les quelques personnes plus compétentes que moi dans mon équipe pour me dire quoi utiliser. Rien qu'en se tenant au courant sur dvp et en suivant quelques blogs de temps en temps, on arrive déjà mieux à garder la tête hors de l'eau et on peut à son tour proposer des solutions intéressantes.
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Avatar de vinmar
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 20/05/2016 à 8:52
Pour ma part, la plus grosse erreur commise fut dans mes premières années de négliger les bonnes pratiques. J'avais enfanté un monstre à deux têtes et 13 doigts pour un client de ma boîte. Résultat : heures supps, réécriture et documentation en parallèle des autres projets. C'est la dernière fois qu'on m'y a repris. Cette erreur est très souvent commise lorsque l'on débute car nous sommes pris entre l'objectif final (un logiciel qui fonctionne), qui doit être remis dans un temps imparti (la deadline impossible). Cette erreur de négation des bonnes pratiques est souvent liées à une autre erreur : ne pas oser dire non à son chef/patron/etc.

Une autre : ne jamais oublier que votre supérieur, même si vous avez de bonnes relations avec (on se chambre, on se marre, et tout et tout), ce dernier reste votre supérieur. De même que lorsque l'on est chef/patron/etc. la relation avec son équipe peut-être proche mais il ne faut pas se laisser déborder par cette relation.
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