Témoignez de vos expériences
Gérer sa carrière professionnelle n’est généralement pas facile. Il faut déjà commencer par choisir un métier et définir un plan de carrière. Mais très peu sont ceux qui arrivent à suivre correctement le plan initial qu’ils espéraient. Les dures réalités du marché de l’emploi et le caractère dynamique des opportunités sont bien souvent les dictateurs dans la gestion de carrière. Toutefois, on reste libre de faire des choix, et malheureusement certains de ces choix peuvent s’avérer fatals pour la suite de la vie professionnelle.
L’informaticien, en général, et le développeur, en particulier, sont aussi confrontés à ces choix, et doivent prendre des décisions parfois difficiles. Dans ce sondage, il est relevé dix décisions estimées être les plus fatales dans la gestion de carrière de développeur.
- Négliger les bonnes pratiques : les normes sont établies, non seulement pour garantir un niveau de qualité, mais aussi pour assurer la pérennité du produit final. C’est vital pour une carrière de développeur d’adopter et de cultiver les bonnes pratiques.
- Refuser de reconnaître ses erreurs : l’erreur est humaine, dit-on souvent. Et en programmation, il est plutôt facile de faire fausse route. Un code qui marche n’est pas forcément un bon code. Des erreurs d’optimisation ou tout simplement une exception non prise en compte peuvent être découvertes plus tard. Il faut savoir les assumer. Dans cette même logique, être, tout le temps, en train de critiquer le travail des autres ou rejeter la faute sur autrui peut s’avérer nuisible. Le développeur doit apprendre à communiquer sur ses erreurs et celles des autres.
- Être hermétique à l’hétérogénéité et à l’évolution des technologies : en programmation, tous les langages n’offrent pas les mêmes avantages et les mêmes possibilités ; de plus ces langages sont aussi mis à jour régulièrement pour s’aligner avec les exigences des utilisateurs et les besoins de sécurité. Il peut donc paraitre suicidaire pour une carrière de développeur, de ne pas s’ouvrir aux nouveautés.
- Conserver la même routine dans le travail en ne changeant ni d’environnement de programmation ni d’entreprise : en restant dans sa zone de confort trop longtemps, le développeur annihile sa créativité et expose son esprit d’innovation à une anorexie.
- La grande fréquence du changement d’entreprise : en plus de présenter un caractère d’instabilité, être trop mobile entre plusieurs entreprises ne permet pas au développeur de comprendre le cycle de vie complet d’un projet.
- Ne pas avoir de plan de carrière : être un adepte du « vivre l’instant présent », sans avoir aucune perspective du futur n’est pas bénéfique pour un développeur. En effet, le fait d’avoir des objectifs et des ambitions est un bon stimulant et motive pour obtenir de bons rendements dans son travail.
- Négliger la relève : un bon ouvrier est celui qui prépare la relève pour poursuivre son ouvrage. Il est important pour un développeur sénior d’encadrer et former une équipe de juniors pour pérenniser son projet. Plusieurs logiciels ont connu une fin brutale après le départ de leur géniteur. Cette formation doit inclure une bonne documentation de tout projet exécuté. D’ailleurs, en formant d’autres personnes, le développeur grandit dans ses compétences. Ne dit-on pas que la connaissance est le seul bien qui s’accroit quand on le partage ?
- Refuser de rentrer dans la moule de l’entreprise : les entreprises ont une culture qui les définit globalement. Par exemple, certaines entreprises, comme les banques, imposent un code vestimentaire : costume et cravate. Un développeur qui se la joue marginale peut vite se retrouver à la porte.
- Travailler dans sa bulle : les développeurs sont réputés, à tort ou à raison, être des personnes réservées, voire marginales. En entreprise, le travail en équipe est un requis. Pour un programmeur, qui doit par exemple, automatiser des processus métier, il doit, pour le bien de sa carrière, s’ouvrir aux autres corps de métiers de son environnement de travail.
- Se laisser absorber par les tâches de management : il est certes louable qu’un employé ait pour objectif de progresser dans l’entreprise, mais il faut comprendre que dans la plupart des cas, passer de la technique au management, c’est changer de carrière. Les tâches de manager prennent rapidement le pas sur celles de développeur. Le programmeur qui veut garder ses compétences doit donc rester vigilant dans l’enthousiasme de la promotion.
Le but est de recueillir les témoignages sur les conséquences des choix que vous avez eus à faire, quand bien même ceux-ci ne seraient pas dans la liste ci-dessus.
Il s'agit aussi de créer une compilation qualitative d'expériences pour aider les plus jeunes qui commencent leur carrière.
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La rubrique Emploi