L’appel du 18 juin des dirigeants RELANCEURS : « Libérer la relance »
Paris, 18 juin 2009
Françaises, Français, et Européens du monde :
… la situation est grave !
Notre pays, comme tant d’autres, est frappé par une crise d’une ampleur inconnue depuis 1929. Au moins 600.000 emplois salariés seront perdus en 2009, sans compter l’explosion du nombre de personnes à temps partiel, des indépendants travaillants à temps partiel, et une baisse de 32% des emplois d’intérim. Tous les mois, nous observons un recul plus important du PIB Français et on parle déjà d’un déficit record de 104 milliards pour 2009.
… et la France va mal !
Au-delà des turbulences du moment, la tendance de fond de l’emploi industriel était, et est encore plus de diminuer : entre 2000 et 2007, le nombre d’emplois dans l’industrie a diminué de 10% par la délocalisation mais également par les gains de productivité qui était autour de 4% par an (1). Cette perte d’emploi importante a toujours été compensée par le développement du marché des services et le secteur des nouvelles technologies mais toutes deux sont également entrés en récession (estimation de 11% plus de défaillances dans le secteur IT). En un an, la valeur boursière du CAC40 a baissé de 32 % incitant l’ensemble des grands groupes à accélérer les délocalisations pour maintenir leurs bénéfices.
… préparons-nous à des changements !
L’envoi de quelques signaux positifs n’a pas encore créé une dynamique du marché français et nos entreprises sont dans un mode de survie et d’attente : réduction des projets, mise à zéro des budgets de formation et minimum d’investissement dans l’innovation, surtout s’il y a un risque. Tout investissement étant volontairement limité afin de présenter les meilleurs chiffres possibles aux actionnaires.
Cette crise n’est pas uniquement une crise économique mais également un signe d’épuisement d’un système qu’il faut réajuster. Le conflit entre agriculteurs et la grande distribution n’est qu’un de ces signes, dont la résolution est passée par une remise à plat des rôles des acteurs. Malheureusement, certaines entreprises peuvent mourir d’épuisement ou être si affaiblies à la fin de la crise qu’elles ne pourront plus relancer avec un avantage sur leur compétition.
C’est dès maintenant qu’il faut faire les choses d’une manière différente et négocier les changements.
Une France en panne !
Comment pouvons-nous sortir gagnants de cette crise et reprendre notre place dans le top 5 des puissances économiques ? Nous avons des freins intrinsèques : tel notre coût horaire en l’industrie manufacturière : 22ème place sur les 27 pays de la communauté européenne. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon… ont une meilleure productivité horaire industrielle. Le discours de l’innovation et investissements en Nouvelles Technologies ne tient plus debout :
- 7ème place dans l’Europe des 27 sur l’adaptation des TIC dans l’industrie manufacturière.
- 3ème place sur 27 des salariés qui utilisant l’Internet au travail…et ça pour un pays qui s’auto-déclare champion du haut-débit
- 6ème place dans la gestion de commandes intégrées dans l’ERP
- et une 25ème place sur 27 dans l’usage de logiciels de relation client (CRM ) dans l’industrie
Le futur ne s’annonce pas mieux comme notre système éducatif n’a pas embrassé la culture et l’utilisation du numérique. Une étude européenne de 2006 indique même que la France est le pays en Europe qui a le plus de difficultés pour embaucher du personnel avec des compétences informatiques (2). Nous ne parlons pas d’informaticiens mais des comptables, des magasiniers, des opérateurs, du personnel des centres d’appel… Une autre étude européenne de 2006 nous montre que les enseignants français sont très négatifs vis-à-vis de l’utilisation de l’informatique dans leurs cours (26ème pays sur 27).
Comment se battre au sein de l’Europe ?
Obstacle national supplémentaire, nous savons tous que, pour combler notre déficit et financier le plan de relance, nos impôts et charges sur les salaires vont monter en flèche à très court terme. La France handicape sa sortie de la crise, mais préserve son modèle social.
… la crise n’est pas une fatalité mais une opportunité !
Pour sortir fort de cette crise, il ne suffit plus de s’adapter au marché, mais de réinventer une sortie de crise par le haut ! Après la transformation de matière première… la transportation de matières premières… il est faut transformer notre intelligence. Les anciens remèdes de courber le dos, attendre une relance venue d’ailleurs pour relancer une entreprise ou un marché en suivant les autres locomotives ne fonctionneront plus dans un village mondial.
Français, Françaises… osons le changement MAINTENANT !
Il faut oser le changement pour transformer une entreprise ou un marché. Les dirigeants relanceurs lancent donc, ce 18 juin, un appel pour que chaque dirigeant prépare et relance la croissance de son entreprise, alors que chaque politicien protège et relance l’activité de son territoire.
Ces changements nécessaires se font sur de l’initiative, de la créativité, appuyés sur l’expérience et la capacité à développer la vision de l’après crise, et donc les moteurs et mécanismes à mettre en œuvre maintenant pour rebondir vite et haut.
Il faut du courage et des compétences pour sortir le premier de la crise … et les dirigeants relanceurs répondent présents. Vous pouvez les contacter et les découvrir sur le site http://www.lesrelanceurs.fr
Paris, 18 juin 2009
Françaises, Français, et Européens du monde :
… la situation est grave !
Notre pays, comme tant d’autres, est frappé par une crise d’une ampleur inconnue depuis 1929. Au moins 600.000 emplois salariés seront perdus en 2009, sans compter l’explosion du nombre de personnes à temps partiel, des indépendants travaillants à temps partiel, et une baisse de 32% des emplois d’intérim. Tous les mois, nous observons un recul plus important du PIB Français et on parle déjà d’un déficit record de 104 milliards pour 2009.
… et la France va mal !
Au-delà des turbulences du moment, la tendance de fond de l’emploi industriel était, et est encore plus de diminuer : entre 2000 et 2007, le nombre d’emplois dans l’industrie a diminué de 10% par la délocalisation mais également par les gains de productivité qui était autour de 4% par an (1). Cette perte d’emploi importante a toujours été compensée par le développement du marché des services et le secteur des nouvelles technologies mais toutes deux sont également entrés en récession (estimation de 11% plus de défaillances dans le secteur IT). En un an, la valeur boursière du CAC40 a baissé de 32 % incitant l’ensemble des grands groupes à accélérer les délocalisations pour maintenir leurs bénéfices.
… préparons-nous à des changements !
L’envoi de quelques signaux positifs n’a pas encore créé une dynamique du marché français et nos entreprises sont dans un mode de survie et d’attente : réduction des projets, mise à zéro des budgets de formation et minimum d’investissement dans l’innovation, surtout s’il y a un risque. Tout investissement étant volontairement limité afin de présenter les meilleurs chiffres possibles aux actionnaires.
Cette crise n’est pas uniquement une crise économique mais également un signe d’épuisement d’un système qu’il faut réajuster. Le conflit entre agriculteurs et la grande distribution n’est qu’un de ces signes, dont la résolution est passée par une remise à plat des rôles des acteurs. Malheureusement, certaines entreprises peuvent mourir d’épuisement ou être si affaiblies à la fin de la crise qu’elles ne pourront plus relancer avec un avantage sur leur compétition.
C’est dès maintenant qu’il faut faire les choses d’une manière différente et négocier les changements.
Une France en panne !
Comment pouvons-nous sortir gagnants de cette crise et reprendre notre place dans le top 5 des puissances économiques ? Nous avons des freins intrinsèques : tel notre coût horaire en l’industrie manufacturière : 22ème place sur les 27 pays de la communauté européenne. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon… ont une meilleure productivité horaire industrielle. Le discours de l’innovation et investissements en Nouvelles Technologies ne tient plus debout :
- 7ème place dans l’Europe des 27 sur l’adaptation des TIC dans l’industrie manufacturière.
- 3ème place sur 27 des salariés qui utilisant l’Internet au travail…et ça pour un pays qui s’auto-déclare champion du haut-débit
- 6ème place dans la gestion de commandes intégrées dans l’ERP
- et une 25ème place sur 27 dans l’usage de logiciels de relation client (CRM ) dans l’industrie
Le futur ne s’annonce pas mieux comme notre système éducatif n’a pas embrassé la culture et l’utilisation du numérique. Une étude européenne de 2006 indique même que la France est le pays en Europe qui a le plus de difficultés pour embaucher du personnel avec des compétences informatiques (2). Nous ne parlons pas d’informaticiens mais des comptables, des magasiniers, des opérateurs, du personnel des centres d’appel… Une autre étude européenne de 2006 nous montre que les enseignants français sont très négatifs vis-à-vis de l’utilisation de l’informatique dans leurs cours (26ème pays sur 27).
Comment se battre au sein de l’Europe ?
Obstacle national supplémentaire, nous savons tous que, pour combler notre déficit et financier le plan de relance, nos impôts et charges sur les salaires vont monter en flèche à très court terme. La France handicape sa sortie de la crise, mais préserve son modèle social.
… la crise n’est pas une fatalité mais une opportunité !
Pour sortir fort de cette crise, il ne suffit plus de s’adapter au marché, mais de réinventer une sortie de crise par le haut ! Après la transformation de matière première… la transportation de matières premières… il est faut transformer notre intelligence. Les anciens remèdes de courber le dos, attendre une relance venue d’ailleurs pour relancer une entreprise ou un marché en suivant les autres locomotives ne fonctionneront plus dans un village mondial.
Français, Françaises… osons le changement MAINTENANT !
Il faut oser le changement pour transformer une entreprise ou un marché. Les dirigeants relanceurs lancent donc, ce 18 juin, un appel pour que chaque dirigeant prépare et relance la croissance de son entreprise, alors que chaque politicien protège et relance l’activité de son territoire.
Ces changements nécessaires se font sur de l’initiative, de la créativité, appuyés sur l’expérience et la capacité à développer la vision de l’après crise, et donc les moteurs et mécanismes à mettre en œuvre maintenant pour rebondir vite et haut.
Il faut du courage et des compétences pour sortir le premier de la crise … et les dirigeants relanceurs répondent présents. Vous pouvez les contacter et les découvrir sur le site http://www.lesrelanceurs.fr