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« Il n'y a tout simplement aucune raison de s'occuper des jeunes employés » : Que se passera-t-il lorsque la génération Z ne pourra pas commencer sa carrière, remplacée par l'IA ?

Le , par Stéphane le calme

74PARTAGES

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L’avenir du travail a souvent été annoncé comme un terrain d’innovation, de nouvelles compétences et d’opportunités pour les jeunes générations. Pourtant, une réalité beaucoup plus sombre est en train de s’imposer. Une tendance, d’abord invisible et aujourd’hui impossible à ignorer, accélère aux États-Unis et se diffuse déjà en Europe : l’intelligence artificielle s’empare des postes d’entrée de gamme. Ces positions, historiquement essentielles pour mettre un pied dans le monde professionnel, se réduisent comme peau de chagrin. Et dans ce mouvement de fond, une vérité dérangeante se répand dans les entreprises : « Il n'y a tout simplement aucune raison de traiter avec de jeunes employés. ».

Derrière cette phrase brutale, se cache un diagnostic glaçant. Le marché du travail n’est pas simplement en mutation ; il rejette littéralement ses nouveaux entrants. Les juniors ne seraient plus nécessaires, plus rentables, plus désirables. L’IA prend leur place, et l’économie semble s’en contenter.


Pendant des décennies, les entreprises ont fonctionné selon un schéma stable : les juniors apprenaient sur le tas, montaient en compétences, puis devenaient des piliers de l’organisation. Ce système constituait la base même de la pyramide des talents. Mais avec la montée de l’IA générative et des automatisations, cette pyramide s’effondre par sa base.

Ce qui frappe aujourd’hui, c’est la rapidité avec laquelle les métiers juniors disparaissent. Dans le journalisme, les assistants de rédaction sont remplacés par des modèles IA capables d’écrire, vérifier, assembler. Dans le marketing, ce sont désormais les IA qui génèrent les visuels, adaptent les messages, testent les A/B en un claquement de doigts. Dans l’administration, les postes de support, de traitement de dossiers ou d’assistance RH se volatilisent. Les économies réalisées permettent aux entreprises de ne plus supporter le coût de recrutement, de formation ou d’encadrement des plus jeunes.

La logique est brutale mais parfaitement rationnelle pour les dirigeants : pourquoi investir dans des profils encore immatures quand un modèle IA peut produire immédiatement, sans pause, sans congé maladie, sans gestion humaine ?

Le regard sans filtre des managers : « les jeunes coûtent trop cher et demandent trop »

Une partie du phénomène tient aussi à une transformation culturelle. Beaucoup de managers interrogés dans l’article évoquent un changement de rapport au travail chez les jeunes employés. Ils sont perçus comme moins patients, plus exigeants, plus instables. Ils réclament du sens, un équilibre de vie et un salaire décent. Ils souhaitent évoluer rapidement, être écoutés, participer à des décisions. Et tout cela dans un contexte où les organisations, frappées par l’incertitude économique et la pression de la productivité, cherchent plutôt la stabilité et la rentabilité immédiate.

Ce décalage alimente une idée perverse mais grandissante dans l’esprit de nombreux employeurs : l’IA serait plus simple à gérer que des jeunes talents. Plus docile. Plus prévisible. Plus économique.

La phrase « Il n'y a tout simplement aucune raison de traiter avec de jeunes employés. » n’est pas seulement la constatation cynique d’un manager frustré ; elle devient un mantra stratégique pour certains secteurs.


Ce que l’entreprise perd en éliminant sa relève

En adoptant cette approche, les entreprises jouent avec le feu. Parce qu’en supprimant les emplois d’entrée de gamme, elles suppriment aussi les viviers de leurs futurs experts, chefs de projets, managers et décideurs. Les compétences ne naissent pas par génération spontanée au niveau senior. Elles se forment par l’expérience, par les erreurs, par la confrontation au réel.

En remplaçant la formation humaine par l’assistance algorithmique, les organisations risquent à terme de ne plus avoir de renouvellement interne. Elles deviendront dépendantes d’experts déjà formés ailleurs, donc plus chers, plus rares, et plus volatils.

Dans l’ingénierie logicielle ou la cybersécurité, par exemple, la disparition des juniors crée un goulet d’étranglement. Les seniors sont saturés, l’innovation ralentit, les erreurs coûtent plus cher. À long terme, l’économie paie toujours le prix d’avoir tué la relève.

Le choc générationnel : une Gen Z paralysée avant même de commencer

Pour la génération Z, qui arrive massivement sur le marché du travail en pleine explosion de l’IA générative, la situation devient kafkaïenne. On leur explique qu’il faut de l’expérience pour décrocher un emploi, mais les emplois permettant d’acquérir cette expérience n’existent plus.

Ce paradoxe crée une anxiété massive, doublée d’un sentiment d’injustice. Beaucoup de jeunes diplômés enchaînent les stages précaires, les micro-tâches sous-payées, ou se résignent à des jobs alimentaires sans lien avec leur formation.

La frustration est palpable : comment construire une carrière quand la porte d’entrée est murée ?

La tentation du « tout freelance » et la survie hors du salariat

Face au blocage, certains jeunes choisissent l’indépendance, parfois par choix, souvent par défaut. Les plateformes de freelancing attirent une génération talentueuse mais désabusée, prête à tout pour contourner l’inertie du marché. Pourtant, l’IA, là encore, occupe déjà les niches les plus lucratives. Les graphistes, les copywriters, les traducteurs, les développeurs juniors voient les tarifs s’effondrer sous la pression des outils automatiques.

Là où les générations précédentes pouvaient progresser grâce à un modèle “j’apprends puis je vends”, la Gen Z découvre un écosystème où les apprentissages humains ne rivalisent plus avec la vitesse algorithmique.


Il travaillait sur des systèmes d'IA autonomes pendant son temps libre et se fait licencier deux heures après les avoir présenté

Peu après avoir obtenu son diplôme de l'université du Texas à Austin en 2021, Donald King a décroché un poste d'associé au sein du cabinet de conseil londonien PricewaterhouseCoopers. Donald King avait toujours pensé qu'il travaillerait dans le monde des affaires (il avait créé son propre fonds spéculatif alors qu'il était encore étudiant), mais après quelques années dans ce poste, il s'est rendu compte qu'il s'intéressait davantage à la technologie qu'à la finance. Au début de l'année 2024, après l'annonce par PwC d'un investissement d'un milliard de dollars dans l'intelligence artificielle, il a changé de poste et a commencé à travailler comme data scientist pour la toute nouvelle Global AI Factory de l'entreprise.

King a travaillé avec des ingénieurs de PwC et d'OpenAI pour personnaliser des équipes de systèmes d'IA autonomes, appelés agents, pour les entreprises du Fortune 500. Normalement, les multinationales engagent des milliers de personnes pour moderniser leurs logiciels backend. Home Depot, par exemple, pourrait faire appel à une armée de consultants pour mettre à jour son inventaire ou ses processus SAP de comptabilité fournisseurs. Récemment, cependant, les agents IA sont devenus très performants dans ce type de travail. Les consultants sont parmi les utilisateurs les plus prolifiques de l'IA, et King se considérait comme une sorte de pionnier dans une nouvelle ère d'automatisation, créant puis déployant des agents pour les clients de PwC. « P-dubs », comme l'appelle King, attendait beaucoup de ses employés. King travaillait 80 heures par semaine, ce qui empêchait le jeune homme de 26 ans de sortir le week-end. Mais il gagnait plus de 100 000 dollars par an et vivait dans un appartement d'une chambre situé au-dessus de Hudson Yards, dans un immeuble doté d'une salle de sport assez agréable, où il tenait parfois des réunions sans caméra tout en faisant des tractions. « J'étais un esclave de la viande, dit-il, et c'était en quelque sorte le travail de mes rêves. »

L'objectif était d'aider les clients à « faire plus avec moins », comme le rappelaient les supérieurs de King, en automatisant toutes les tâches confiées à son équipe. Parfois, lorsque King s'attardait sur les effets en aval de son travail, il se sentait comme le Dr Frankenstein regardant son monstre. « Il y avait un sentiment d'admiration, puis une sorte de choc, de peur et presque de dégoût », dit-il. King savait que les consultants étaient appelés « hommes de main » pour une raison, mais il devenait évident pour lui que les agents créés par ses équipes étaient capables d'éliminer non seulement des emplois individuels, mais aussi des catégories d'emplois entières. « Nous avions un gros client dans le domaine des télécommunications, et nous faisions des choses incroyables pour lui. Une fois, nous avons créé un agent qui était littéralement un agent Microsoft Teams qui se faisait passer pour un véritable employé humain », explique King. « C'est à ce moment-là que mes collègues et moi nous sommes dit : « Whoa, nous devons nous asseoir et discuter un peu. Mais qu'est-ce que nous sommes en train de faire ? » Parce que c'est le travail de quelqu'un, et si nous avons 45 agents de ce type qui travaillent ensemble, combien d'emplois humains cela va-t-il supprimer ? Sommes-nous en train d'automatiser les moyens de subsistance des gens ? »

Un soir, après avoir préparé une importante présentation, King est resté éveillé tard dans la nuit à discuter avec quelques-uns de ses collègues des implications de leur travail. L'un d'eux, un cadre supérieur, se demandait si ses enfants devaient vraiment se donner la peine d'étudier l'informatique.

Lorsque les quatre grands cabinets de conseil ont commencé à licencier des employés l'année dernière, King ne s'est pas inquiété. Il n'est pas rare ces derniers temps que de jeunes consultants passent plusieurs semaines « sur la touche », attendant d'être recrutés par un chef de projet, mais après trois ans dans l'entreprise, le taux d'utilisation de King (le temps qu'il consacre aux projets) était de 100 %. Il s'est senti encore plus en sécurité lorsqu'à la fin de l'année dernière, il a participé à un hackathon sur l'IA organisé à l...
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 17/11/2025 à 9:15
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
peut être que la gen z est sur la mauvaise voie.

Plutôt que de perdre 5ans (parfois avec un crédit) dans des études d'ingénieurs qui n'offriront pas de boulot ou au mieux sous payé. Envisager plutôt une carrière manuel (électricien, plombier, entretien d'espace vert, climatiseur...).
...
Une belle jeune qui sert les repas, les lavent, offre des discussions et une présence "authentique" voir offre des prestations sexuelles si il en a envie (oui j'en ai vu en Thaïlande, l'épouse parfaite de 20ans qui sert le monsieur de 70ans).
Le marché devrait encore bien monter dans ce secteur jusqu'en 2040 au moins.
Alors là, j'hallucine!

Après avoir fait la promotion des mines australiennes au lieu d'étudier, voilà que vous faites la promotion pour les jeunes femmes du métier de putes pour vieillard ???
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Avatar de MaxLavache
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 17/11/2025 à 18:01
Chaque génération porte sa croix. Nous les Y on était la génération "No Future" carrément. On nous a juste oubliés entre les super boomers X (nos parents) et les merveilleux et uniques flocons de neige Z (nos petits frères/sœurs). Nous dès le collège dans les années 90 on nous disait qu'on ne connaitrait que le chômage, les 30 glorieuses c'est fini, vous allez en ch..., les universités sont des usines à chômeurs surdiplômés, etc... C'était pas plus gai à notre époque. On a servi de cobayes sociaux avec la dérégulation du marché du travail, la sous-traitance en cascade, les bas salaires et la précarité en mode "presta". On commence à peine à sortir la tête de l'eau professionnellement et financièrement à 40 ans passés. Bon courage les jeunes!
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Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 16/11/2025 à 23:08
Les juniors ne seraient plus nécessaires, plus rentables, plus désirables. L’IA prend leur place, et l’économie semble s’en contenter.
Dire ça c'est oublier qu'aucune boîte d'IA générative n'est pour l'instant rentable. Et que quand elles vont vraiment avoir besoin de le devenir, ça va sans doute changer la donne.
4  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 17/11/2025 à 8:44
Citation Envoyé par GLDavid Voir le message
Le doute est donc bien présent.
Et surprise, beaucoup considèrent qu'un métier manuel, comme tu le décris calvaire, et bien c'est la bonne voie échappatoire. La demande est présente. Et puis, c'est fini la vision comme quoi un métier manuel, c'est pour ceux qui n'ont pas le niveau pour des études supérieures.
Ce que je me demande : c'est si à terme les formations aux métiers manuels ne vont pas connaître les mêmes déboires que l'enseignement supérieur. Du genre : des jeunes veulent devenir plombier après avoir vu la grille de salaire mais ne veulent pas exercer un métier salissant.

Par ailleurs, autant un col blanc peut brasser du vent sans que ça se remarque. Autant la sanction est immédiate quand un travailleur manuel ne fait pas bien son boulot.

Ce sont juste des réflexions, je n'ai pas de solution au problème.
4  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 17/11/2025 à 13:06
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Plutôt que de perdre 5ans (parfois avec un crédit) dans des études d'ingénieurs qui n'offriront pas de boulot ou au mieux sous payé. Envisager plutôt une carrière manuel (électricien, plombier, entretien d'espace vert, climatiseur...).
Il est vrai que si quelqu'un veut facilement trouver du boulot, il peut faire des études pour devenir maçon. Il y a un manque de maçon en France.

Mais les métiers du bâtiment ne sont pas pour tout le monde. Ce sont des métiers difficiles. Ce n'est pas aussi confortable que de bosser dans un bureau, chauffage l'hiver, climatisation l'été, fauteuil à roulette.
Remarque les métiers de bureau ne sont pas pour tout le monde non plus, beaucoup de gens ne pourraient pas supporter d'être assis toute la journée, en plus ça manque de sens et d'accomplissement.
Quand tu fais un métier concret, tu vois ton chantier avancer, c'est physique, c'est réel.
Il y a plein d'employés de bureau qui ne savent pas à quoi servent leur job, ils ne sont qu'une roue dentée dans un engrenage.

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
les vieux qui auront de l'argent voudront de la compagnie humaine et ne voudront pas d'une compagnie robotisé pour s’occuper d'eux.
Beaucoup de vieux sont pauvres.
Si t'as été toute ta vie au SMIC tu ne te fais pas une grosse retraite.
Ils ne pourraient pas se payer un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPHAD). (ça peut coûter 3000€/mois voir plus)
Dans le futur les lois sur l'euthanasie vont changer. Plein de vieux demanderont la mort.
4  0 
Avatar de MaxLavache
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 17/11/2025 à 18:35
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Et pourquoi ils sont pauvres ?
J'approche de la 40aine et je vois les conséquences des choix de vie de mes amis et connaissances.
Dans la vingtaine, on avance tous à peu près sur la même trajectoire, avec les mêmes illusions et les mêmes possibilités.
Mais arrivé à la fin de la trentaine, les résultats commencent à tomber.
La réalité empirique finit toujours par faire le bilan de nos décisions, pour le meilleur ou pour le pire.
Et là, on voit clairement les effets du cumul, qu’ils soient positifs ou négatifs.



C'est bien à 20ans qu'il faut faire les bon choix pour préparer son avenir. Trouver la bonne formation, le bon mari, les bon investissement financier, les bonnes orientation de carrière.
L'école ne forme pas à ca, les profs au lycée ne connaissent rien au marché du travail, aux salaires, l'école n'enseigne rien à l'éducation financière.
l'école en France est complétement dépassé, les profs n'y connaissent rien au marché du travail, aux salaires, aux carrierisme, l'école ne fournit aucune éducation financière.
Les cassos que j'avais au collège/lycée sont pauvre et crèveront pauvre. Les nanas qui se sont accouplé avec ces cassos finiront comme eux aussi. La plupart gaspillent leurs argent dans des passifs (smartphone, télé..) et leurs jeunesses dans des activités improductive. étude bidon, activité qui ne les forment pas (boite de nuit...) au lieu de se former, couchent avec des personnes sans avenir, les femmes/hommes de haut potentiel c'est pendant les études supérieur qu'ils faut les choper, après c'est trop tard.
Ouh la... T'étais pas bizu du bahut toi? Résumer la pauvreté des retraités en parlant de cassos c'est vraiment qu'on a rien compris à la vie. Ceux qui finissent vraiment pauvres à la retraite sont pour la plupart des gens modestes qui ont commencé des métiers pénibles (les agriculteurs qui te nourrissent, les ouvriers qui construisent, etc) très tôt à une époque que toi t'as pas connue. Tu parles de "trouver" la bonne formation ou de se la faire payer par les parents? La bonne école d'ingé ou de management à X dizaines de milliers d'euros par an, on en parle? Avec le pognon de papa/maman les choix sont bien différents...
6  2 
Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 18/11/2025 à 10:20
@Ryu2000

Tu peux ouvrir un PER en mettant max 4000€/an car au dela ça ne défiscalise pas plus
Ouvrir une assurance vie (que tu dois alimenter la 1e année 300€ environ) mais ne surtout pas la fermer car l'état compte piocher dans les assurances vie l'année prochaine et il ne pourra pas piocher dans celle ouvertes avant adoption de la loi (donc ouvrir pour ses enfants aussi). Tu peux choisir différent support dedans (sécurisé : fond euro mais faible rendement autour des 1%, équilibré : 20-30% de risque et je constate un rendement de 4-5%, dynamique mais c'est plus risqué, il y a aussi de l'immobilier papier si tu veux).
4  0 
Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 18/11/2025 à 12:31
En France la pauvreté et tous sauf héréditaire.
Le mythe de l'american dream à la française ?
5  1 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 17/11/2025 à 0:01
La majorité des cols blancs exerce des fonctions type "concierge de luxe" sans rapport avec leur niveau d'études. Et cette tendance se retrouve dans tous les domaines, de la finance à l'ingénierie. Bien-sûr que l'IA va faire un carnage !

Typiquement en France, le nombre d'ingénieurs en activité était d'environ 500000 au début des années 90, pour dépasser le million aujourd'hui. Est-ce que cela correspond à un besoin réel ? Absolument pas ! C'est juste que les employeurs ont remarqué que les ingénieurs étaient dociles et prêt à accomplir toutes sortes de tâches sans rechigner. Et ils en sont fier les bougres ! Sur LinkedIn, passent toutes sortes de memes qui ironisent sur la difficulté des études tout ça pour finir pisseur de tableau Excel. Là encore l'IA risque de faire des ravages.
4  1 
Avatar de GLDavid
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 17/11/2025 à 8:17
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
peut être que la gen z est sur la mauvaise voie.

Plutôt que de perdre 5ans (parfois avec un crédit) dans des études d'ingénieurs qui n'offriront pas de boulot ou au mieux sous payé. Envisager plutôt une carrière manuel (électricien, plombier, entretien d'espace vert, climatiseur...).
Si la tech c'est votre passion, rien ne vous empêche en parallèle sur votre temps libre de vous former avec l'ia et de développer avec l'ia votre propre produit pour tenter d'en vivre.

ou d'autres filières que l'ia ne menace pas a court/moyen terme, les métiers du CARE par exemple je pense sont tranquille pour au moins 20ans encore.
La population vieillit et le besoin en santé ne fera que croitre dans le futur. Le capitale étant majoritairement détenus par les vieux en plus, ce sont les plus susceptibles de bien vous payer dans le futur.
A titre perso, j’investis pas mal dans les prestations senior premium.
Une belle jeune qui sert les repas, les lavent, offre des discussions et une présence "authentique" voir offre des prestations sexuelles si il en a envie (oui j'en ai vu en Thaïlande, l'épouse parfaite de 20ans qui sert le monsieur de 70ans).
Le marché devrait encore bien monter dans ce secteur jusqu'en 2040 au moins.

Les femmes ont plus d'opportunités en occident, les lois d’inclusion/égalité vous feront monter dans la hiérarchie, et la misère sexuel chez les hommes peuvent vous ouvrir des portes. L'escorting premium est un marché en plein boom.
A shangai par exemple je me suis fait accosté pleins de fois par des jolies nana, bon je connais le truc c'est juste pour se faire inviter dans un bon resto ou c'est une rabatteuse pour t'attirer dans un resto spécifique.
J'imagine qu'il y'a des clients pour ça, payer juste pour être accompagné au resto.
Je discutais récemment avec des lycéens en terminale. Beaucoup sont inquiets par rapport à l'IA. En fait, ils en sont à repenser leur parcours post-bac. La question est: "Es-ce que ça vaut le coup de faire des études ?". Bien sûr, la question sous-jacente étant vont-ils trouver un travail à la hauteur de leur investissement personnel et financier ?
Le doute est donc bien présent.
Et surprise, beaucoup considèrent qu'un métier manuel, comme tu le décris calvaire, et bien c'est la bonne voie échappatoire. La demande est présente. Et puis, c'est fini la vision comme quoi un métier manuel, c'est pour ceux qui n'ont pas le niveau pour des études supérieures.
La jeunesse repense donc son futur.
Au fond, je ne vois l'IA que comme un outil. La vision high-management est que l'IA peut tout faire. Je dis, laissons l'IA se casser la gueule, ce n'est pas la 1ère fois que l'exécutif reviendra sur ses décisions.

@++
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