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Les économistes s'accordent à dire que le cauchemar des embauches pour la génération Z est bien réel. L'IA n'en serait pas la cause, simplement l'amplificateur

Le , par Stéphane le calme

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8  0 
Les difficultés rencontrées par la génération Z pour accéder à l’emploi ne relèvent plus de simples anecdotes relayées sur les réseaux sociaux. Elles sont désormais reconnues par des économistes de premier plan et même par des décideurs monétaires qui observent un marché du travail particulièrement verrouillé pour les plus jeunes. La promesse d’un « monde plein d’opportunités » s’est muée en une équation où l’offre d’emplois accessibles se réduit, tandis que les exigences des recruteurs s’intensifient.

Cette situation se caractérise par une dynamique paradoxale : les entreprises licencient peu mais embauchent encore moins. Résultat, les postes juniors, qui constituaient traditionnellement les portes d’accès au marché du travail, se raréfient.


L’un des mécanismes les plus frappants derrière cette crise est le ralentissement du turnover. Dans un contexte économique incertain, marqué par la hausse des coûts, la prudence domine. Les salariés en poste hésitent à changer d’employeur, craignant de perdre la stabilité durement acquise. Les entreprises, elles, préfèrent conserver leurs effectifs plutôt que d’ouvrir de nouveaux postes.

Cette double inertie crée une tension : moins de départs signifie moins de recrutements, et les jeunes se retrouvent coincés aux portes des entreprises. Le délai moyen pour décrocher un premier emploi s’allonge, et avec lui l’angoisse d’une insertion retardée.

Le paradoxe est cruel. Les postes affichés comme « entry-level » exigent désormais une expérience préalable, souvent difficile à acquérir sans justement avoir obtenu un premier emploi. Ce cercle vicieux enferme les jeunes dans une situation absurde : on leur reproche de ne pas avoir ce qu’on ne leur donne pas l’occasion d’acquérir.

Cette inflation des exigences découle d’une logique de gestion du risque. Embaucher un jeune sans expérience est perçu comme un pari incertain, et beaucoup d’employeurs préfèrent se tourner vers des profils déjà aguerris, même pour des missions basiques.

Le poids du « youngism » : une discrimination générationnelle

Au-delà des considérations économiques, un facteur culturel pèse sur la génération Z : la perception de leur manque supposé de maturité ou de fiabilité. Ce « youngism », discrimination implicite envers les plus jeunes, se traduit par des préjugés dans les processus de recrutement. Certains employeurs doutent de leur capacité d’engagement, de leur résistance à la pression ou encore de leur rapport au travail, souvent jugé trop « volatile ».

Ces biais renforcent l’exclusion des jeunes candidats et creusent l’écart entre leurs aspirations et la réalité du marché.

Automatisation et IA : un amplificateur plutôt qu’un déclencheur

Si l’essor de l’intelligence artificielle et de l’automatisation alimente les discours anxiogènes, leur rôle est plus nuancé. Les machines remplacent certaines tâches répétitives, réduisant la nécessité d’embaucher pour des fonctions simples. Mais surtout, elles modifient le profil recherché : les entreprises privilégient désormais des candidats capables de gérer des outils numériques avancés, de superviser des processus automatisés ou de combiner créativité et analyse.

Pour les jeunes sans formation technique solide, ce déplacement de la valeur ajoutée représente un obstacle supplémentaire. Mais pour ceux qui investissent dans les compétences numériques, cela peut devenir une opportunité.

Président de la Réserve fédérale : « l'IA peut être en partie responsable » de la situation

La hausse spectaculaire du chômage chez les Américains de moins de 25 ans, en particulier chez les jeunes diplômés, est devenue l'un des sujets économiques les plus préoccupants de l'année 2025. Les récentes analyses des économistes, des banquiers centraux et des analystes du marché du travail indiquent qu'il s'agit là d'un défi propre aux États-Unis, qui s'explique davantage par une économie « sans embauche, sans licenciement » que par la seule ascension rapide de l'intelligence artificielle.

Pour de nombreux travailleurs de la génération Z, la difficulté à trouver un emploi peut être source d'isolement et alimenter le doute de soi. Mais cette frustration a récemment été confirmée par des personnalités de haut rang : le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a fait écho aux préoccupations des économistes concernant le ralentissement du marché du travail, déclarant aux journalistes lors de sa conférence de presse régulière à l'issue de la réunion du Comité fédéral de l'open market qu'il s'agissait actuellement d'un « marché du travail intéressant », ajoutant que « les jeunes diplômés, les minorités et les personnes issues de milieux défavorisés ont du mal à trouver un emploi ». Notant un faible taux de recherche d'emploi, ainsi qu'un faible taux de licenciement, il a déclaré : « Vous avez un environnement où les licenciements et les embauches sont faibles », soulignant qu'il est plus difficile que jamais pour les jeunes demandeurs d'emploi de percer.

Alors que les derniers mois ont été qualifiés par la Deutsche Bank de « l'été où l'IA a pris un tournant négatif » et que certaines études majeures concluent que l'adoption de l'IA perturbe certains postes de débutants, Powell était moins catégorique. L'IA « peut être en partie responsable », mais il a insisté sur le fait que les principaux facteurs sont un ralentissement général de l'économie et une restriction des embauches. Les meilleurs économistes de Goldman Sachs et d'UBS se sont penchés sur le sujet peu après et ont conclu que Powell avait largement raison. Il ne s'agit pas d'un problème lié à l'IA, du moins pas encore.

Pierfrancesco Mei : « trouver un emploi prend plus de temps dans un marché du travail à faible rotation »

Selon une analyse publiée par Paul Donovan, économiste en chef chez UBS, intitulée « The kids are alright? » (Les jeunes vont bien ?), la hausse du chômage chez les jeunes aux États-Unis contraste fortement avec les tendances mondiales et ne peut être imputée à l'intelligence artificielle, malgré l'engouement actuel pour l'automatisation dans le débat public. « La situation du marché du travail américain est particulière », écrit-il. « Les jeunes travailleurs de la zone euro affichent un taux de chômage historiquement bas. Au Royaume-Uni, le taux de chômage des jeunes a baissé de manière constante. Le taux d'emploi des jeunes travailleurs japonais est proche de son plus haut niveau historique. Il semble très improbable que l'IA nuise de manière spécifique aux perspectives d'emploi des jeunes travailleurs américains. »

L'économiste de Goldman Sachs Pierfrancesco Mei a noté que « trouver un emploi prend plus de temps dans un marché du travail à faible rotation ». Il a fait valoir que la « réaffectation des emplois », c'est-à-dire le rythme auquel de nouveaux emplois sont créés et les emplois existants détruits, est en baisse depuis la fin des années 1990, bien que ce ralentissement soit moins marqué ces derniers temps. Presque tous les changements d'emploi entre les emplois existants se produisent sous forme de « rotation », ce qui explique « la quasi-totalité de la variation du taux de rotation depuis la Grande Récession ». Goldman a constaté qu'en 2025, la rotation était bien inférieure à son niveau d'avant la pandémie, une tendance « généralisée » dans tous les secteurs et tous les États, et que cela « touche principalement les jeunes travailleurs ». En 2019, il fallait environ 10 semaines à un jeune chômeur pour trouver un nouvel emploi dans un État à faible taux de rotation, contre 12 semaines en moyenne aujourd'hui.

Donovan, d'UBS, écrit « qu'il pourrait être tentant de blâmer la technologie » pour la situation difficile des jeunes de la génération Z qui cherchent un premier emploi. « Le remplacement des humains par des machines, des robots ou des ordinateurs est un scénario dystopique très populaire. » Donovan conclut, à l'instar de Goldman, que le modèle américain « correspond de manière plus convaincante à un scénario plus général de gel des embauches, qui touche les nouveaux arrivants sur le marché du travail ».

Une alternative ouvrière ?

D’après Donovan, ce constat explique également l’impact limité sur les travailleurs moins qualifiés, qui trouvent un emploi à temps plein à un âge plus précoce que les récents diplômés, ayant donc probablement trouvé un travail avant l’arrivée du gel de 2025. Avec un déclin à long terme des inscriptions universitaires, les métiers manuels attirent de plus en plus d’entrepreneurs de ce secteur, certains d’entre eux gagnant des salaires à six chiffres et se considérant comme des patrons, tandis que leurs pairs croulent sous les dettes d’études.

À long terme, les jeunes diplômés sont empiriquement les plus durement touchés pendant les périodes de « gel des...
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Avatar de Nym4x
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 09/11/2025 à 11:09
L’IA a son niveau actuel et ses promesses marketing sont la plus grande escroquerie planétaire jamais conçue. Je ne vois pas comment on peut envisager de l’utiliser sérieusement pour du professionnel. A part en assistant de recherche et encore vu qu’elle a des hallucinations ce que n’a pas un moteur de recherche traditionnel ou une documentation.

Ma principale utilisation de l’IA : dégrossir un sujet que je ne connais pas puis chercher des sources pour ensuite approfondir le sujet.

Pour du code: me rappeler comment on fait quelque chose que je n’ai pas fait depuis longtemps. L’intérêt est que cela va vite et que je vois tout de suite si c’est correct. Aussi générer du code basique plutôt que le taper moi même : cela va plus vite.

Dernière tentative de faire coder deux IA hier matin sur un sujet que je ne maîtrise pas : webassembly en rust avec spin framework et fermyon cloud.

Résultat : 32 erreurs de compilations même les fichiers spin.toml et cargo.toml étaient erronés. Le pire étant l’utilisation de sqlx avec wasm pour accéder à une base de donnée postgres... Au lieu d’utiliser le sdk de spin.

Résultat: 2 heures de perdues pour tenter de faire générer une api avec un CRUD… J’ai recommencé ensuite l’après midi en utilisant la documentation spin et les exemples: 1,5 heure pour avoir l’api CRUD.
9  0 
Avatar de 3clipse
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 10/11/2025 à 23:30
Mon enthousiasme sur l'IA a céder au scepticisme personnel.
Sur diffèrent type de projet son utilisation se résume à perdre du temps à affiner les prompts, pour au final s'arracher les cheveux.
ça part dans toutes les directions dès que la complexité augmente, casse les acquis et est très peu robuste par ailleurs en terme de répétabilité.
Pire encore, la plus proche des solutions est souvent la moins couteuse d'entre elles: deep seek.
Ca reste une avancée majeur dans plusieurs domaines ou il peut être très bon selon moi (aide documentaire, dégrossissement, analyses bornée de données, aide en coding pour les fioritures ingrates...)
mais il lui manque clairement des cases pour remplacer l'humain. Son utilisation n'a pas que des avantages non plus (abrutisation, appauvrissement des données...)
Ces investissements massif sonnent comme un casse tête à gérer pour les 7 magnifiques mais attendons de voir
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 09/11/2025 à 2:03
Une étude a montré que les entreprises du NASDAQ qui n'utilisaient pas l'IA performaient moins bien en bourse que les autres. Le recours à l'IA est nécessaire pour créer de la valeur actionnariale, et ce indépendamment de son efficacité.

L'erreur que font beaucoup de travailleurs, et en particulier les cols blancs : c'est de croire que les dirigeants agissent toujours de manière rationnelle dans l'intérêt de l'entreprise, alors que leur fonction première est de satisfaire les désirs des actionnaires et des investisseurs.

Les cols blancs vont se faire laminer par l'IA, non parce qu'elle est plus performante, mais parce qu'elle est désirable dans le monde de la finance.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/10/2025 à 14:51
Le cauchemar n'est pas que pour les jeunes qui ont cru à une carrière heureuse dans l'informatique...

Microsoft et ses copains comme Google ou Méta font vivre un cauchemar à leur utilisateurs depuis que les mots d'ordre de ces managers sont "non respect des utilisateurs et de leur vie privée", "espionnage de masse des données de l’utilisateur", "imposer de l'IA que les utilisateurs ne veulent pas", etc, etc, etc...
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Avatar de ludovicdeluna
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 30/09/2025 à 7:11
Bonjour,

Merci pour l'article.

Il y a de belles opportunités à travailler avec l'IA. Et c'est dommage de toujours tout ramener au code, car c'est là qu'elle est le plus basique et la moins efficace je trouve. À part pour des choses assez bateau, mais nul besoin de cramer une centrale pour ça.

Pour ceux qui ont vraiment la fibre en terme technologique, il y a toujours des emplois. Les solutions d'IA ne sont pas créées par des IA. Il faut des ingénieurs. L’entraînement et le raffinage des modèles ne sont pas pilotés par l'IA. Ce sont des experts (et des exploités, quelque part en Asie) qui font le travail.

J'ai parfois l'impression qu'on joue le jeu de dupe des grands industriels américains. Le patron de NVidia m'a amusé, avec son discours visant exclusivement un auditoire d'investisseurs afin d'augmenter la capitalisation de sa compagnie, et croître sa confortable plus-value. Et tout le monde le prend pour un devin.

J'avais imaginé que, à notre ère, nous ayons appris du passé moyenâgeux et de toutes nos superstitions & croyances. Avec les discours de plus en plus polarisés et extrêmes qu'on croise, quelque soit le domaine, je me suis visiblement trompé.
1  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 30/09/2025 à 13:18
Ça dépend par ce qu'on appelle la fin de l'âge d'or. Alors certes, il risque d'y avoir un sacré dégraissage parmi les développeurs "full stack" d'applis qui ne servent pas à grand-chose. Un peu à cause de l'IA, mais surtout parce que les entreprises rationalisent leurs dépenses IT et ne feront pas marche arrière.

Par contre, pour ceux ayant un bon niveau scientifique de base, tout reste à faire.
1  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/10/2025 à 16:07
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Face à ce constat, il envisage une reconversion vers l’architecture, pour retrouver ce qu’il aime le plus : la création.
lol
je sais pas si c'est différent aux usa, en france un architecte dans 90% des cas c'est juste un salarié à 2000-2200€/mois qui bosse dans un cabinet façon esn pour bâtir des "cités radieuse" à la chaine.
1  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 15/11/2025 à 1:45
comment surfacturer un client en lui vendant du pipeau avec un zeste de discours messianico-mystique
voila:
L’IA a son niveau actuel et ses promesses marketing sont la plus grande escroquerie planétaire jamais conçue.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 19/11/2025 à 8:29
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Le cauchemar n'est pas que pour les jeunes qui ont cru à une carrière heureuse dans l'informatique...

Microsoft et ses copains comme Google ou Méta font vivre un cauchemar à leur utilisateurs depuis que les mots d'ordre de ces managers sont "non respect des utilisateurs et de leur vie privée", "espionnage de masse des données de l’utilisateur", "imposer de l'IA que les utilisateurs ne veulent pas", etc, etc, etc...
Bonjour, je suis entièrement d'accord, mais le nombre de gens qui ne sont absolument pas conscients de cette situation y compris dans le monde professionnel...
C'est consternant
Et quand ils vont voir leurs données confidentielles qui se tirent chez Microsoft, ils vont peut-être réagir, mais ça sera trop tard c'est vraiment la politique de l'autruche

Mon enthousiasme sur l'IA a céder au scepticisme personnel.
Sur diffèrent type de projet son utilisation se résume à perdre du temps à affiner les prompts, pour au final s'arracher les cheveux.
ça part dans toutes les directions dès que la complexité augmente, casse les acquis et est très peu robuste par ailleurs en terme de répétabilité.
Pire encore, la plus proche des solutions est souvent la moins couteuse d'entre elles: deep seek.
Ca reste une avancée majeur dans plusieurs domaines ou il peut être très bon selon moi (aide documentaire, dégrossissement, analyses bornée de données, aide en coding pour les fioritures ingrates...)
mais il lui manque clairement des cases pour remplacer l'humain. Son utilisation n'a pas que des avantages non plus (abrutisation, appauvrissement des données...)
Ces investissements massif sonnent comme un casse tête à gérer pour les 7 magnifiques mais attendons de voir
Très honnêtement, généralement, j'ai une réponse standard qui n'est pas forcément fausse (je parle d'intelligence artificielle accolée à des bases de données professionnelles, parce que si on s'amuse avec ChatGPT c'est le sketch ) mais c'est pas non plus... brillant, il vaut mieux y revenir juste avant après pour vérifier si...
En gros ça sert à rien, sauf à gagner un peu de temps, et à dire au gars, bon alors, j'ai déjà une réponse...
C'est vraiment naze et je parle d'IA accolée à des bases de données qui coûte des milliers d'euros par an, je parle pas de ChatGPT en mode gratuit
C'est complètement nul et là-dedans, il y a beaucoup de marketing, beaucoup de mensonges, beaucoup d’esbroufe et beaucoup de mystification et très honnêtement comme j'ai un travail de fou, je serais ravi que l'intelligence artificielle me donne un coup de main mais c'est pas demain la veille
C'est vraiment sommaire, mais ça c'est la meilleure hypothèse: la réponse exacte mais sommaire en mode va te faire foutre Do It Yourself.
Dans le pire des cas c'est complètement faux, on le sait très bien les ChatGPT et compagnie et soi-disant docteur dans la poche vous inventent des trucs qui n'existent pas on dit à L'IA non c'est faux elle répond. Ah oui tu as raison c'est faux puis elle te ressort dans la foulée, un truc encore plus faux que le précédent.
C'est grave
Et quand on voit que les gens en plus utilisent ChatGPT et autres pour se confier sur des problèmes sentimentaux et psychologiques, ça va vraiment faire de la casse
Je trouve ça dramatique et complètement inconscient
Je trouve impensable que dans la société : la nôtre, on se confie à un modèle de langage plus qu'à un être humain mais ça c'est la dérive de la société. Les gens croient plus à ce qui a marqué sur Internet que ce que va leur dire un professionnel c'est vraiment du délire.

Que ce soit dans le monde professionnel ou pour mes passions personnelles, ma conclusion est très simple et tient en une phrase: les prétendues intelligences artificielles n'arrivent pas aux babouches d'un bon moteur de recherche à l'ancienne. Quant au prétendus apprentissages nécessaires c'est complètement bidon. Si on sait poser une question à Google, on sait poser une question à ChatGPT. On appelle ça des prompts pour faire plus intellectuel plus scientifique. Et pour pas dire qu'elles racontent des conneries, on dit qu'elles hallucinent c'est beau: il y a tout un vocabulaire bidon et monté de toutes pièces autour des LLM, pour justifier de la vente à outrance d'abonnements et de services, donc il faut bien faire passer l'addition et la couleuvre.

De temps à autre, il faut bien relancer la machine économique, alors on crée un truc bidon, le gros rush, après y a le gros crack et on passe à autre chose. Maintenant c'est les leuleuleum mais bientôt tout le monde va se rendre compte que le roi est nu donc ça sera autre chose et ainsi de suite.

Je ne vais pas pour autant donner dans le talent divinatoire comme certains et dire qu'il n'y aura jamais d'intelligence artificielle, je ne dis absolument pas ça, je pense qu'un jour, il y aura vraiment une intelligence artificielle et que ça sera à la fois passionnant et problématique mais pour l'heure c'est juste de l'en... écofi à sec. Voilà comme ça je suis clair. ça permet juste de ni... les employés et les clients, c'est tout et d'attirer des capitaux à partir de que dalle. En résumé c'est du commerce. Une grosse bubulle.
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