IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

«Il travaillait pour nous»... «Et pour nous aussi» : l'ingénieur indien Soham Parekh a dupé la Silicon Valley
Brillant dans les entretiens d'embauches et travaillant simultanément pour plusieurs entreprises

Le , par Stéphane le calme

58PARTAGES

13  0 
L'affaire Soham Parekh, un ingénieur logiciel indien, a secoué la Silicon Valley et le monde de la tech, révélant les vulnérabilités du travail à distance et relançant le débat sur le cumul d'emplois, ou « moonlighting ». Accusé d'avoir travaillé simultanément pour plusieurs startups sans en informer ses employeurs, Parekh est devenu malgré lui une figure emblématique d'une controverse qui a rapidement fait le buzz sur les réseaux sociaux. Paradoxe de la tech moderne : entre télétravail mondialisé, recrutement éclair, et course au talent, l'aventure de Soham Parekh est devenue un symbole. Un symbole de l’arrogance algorithmique, de la fragilité des process RH dans l’ère du télétravail et du chaos feutré qui gronde dans les entrailles de la Silicon Valley.

L’homme derrière la supercherie

Soham Parekh, ingénieur logiciel basé en Inde, avait tout du profil rêvé : diplômé d’universités prestigieuses selon son CV (dont Georgia Tech), compétent, affable, impressionnant en entretien. Mais derrière cette façade se cachait une réalité bien différente : Parekh menait plusieurs « vies professionnelles » depuis 2022.

Tout a commence début juillet 2025 avec un post viral sur X par Suhail Doshi — cofondateur de Mixpanel (aujourd’hui Playground AI) — qui met en garde publiquement les startups contre un certain Soham Parekh, un ingénieur logiciel basé en Inde. Il révèle qu’il a été engagé dans trois à quatre entreprises en même temps, pour des salaires avoisinant 200 000 $ par poste, avant d’être licencié après une semaine suite à des mensonges et des performances quasi nulles

Message d'intérêt public : il y a un type nommé Soham Parekh (en Inde) qui travaille dans 3-4 startups en même temps. Il s'en prend aux entreprises YC et à d'autres. Méfiez-vous. J'ai licencié ce type dès sa première semaine et lui ai dit d'arrêter de mentir et d'escroquer les gens. Il n'a pas arrêté un an plus tard. Plus d'excuses.

Puis de continuer en disant : « Je tiens également à dire que j'ai essayé de faire entendre raison à ce type, de lui expliquer l'impact et de lui donner une chance de tourner la page, parce que c'est parfois ce dont une personne a besoin. Mais cela n'a manifestement pas fonctionné ».

Doshi a également partagé le curriculum vitae de Parekh, mettant en doute l'authenticité de ses références. Le message est rapidement devenu viral, incitant d'autres fondateurs de startups à faire part d'expériences similaires. Ce message de Doshi a été vu près de 20 millions de fois et a incité plusieurs autres fondateurs à faire part de leurs démêlés avec Parekh.

Flo Crivello, PDG de Lindy, une startup qui aide les gens à automatiser leurs flux de travail grâce à l'IA, a déclaré qu'il avait embauché Parekh au cours des dernières semaines, mais qu'il l'avait renvoyé à la lumière de la publication sur X de Doshi :

« Bon sang de bonsoir. Nous avons embauché ce type il y a une semaine. Il a été licencié ce matin. Il s'est incroyablement bien débrouillé lors des entretiens, il doit être très bien formé. Soyez prudent »

Matt Parkhurst, le PDG d'Antimetal, une startup qui gère automatiquement les cloud, a confirmé que Parekh était le premier ingénieur embauché par la société en 2022. Parkhurst explique qu'Antimetal a licencié Parekh au début de l'année 2023 après avoir réalisé qu'il travaillait au noir dans d'autres entreprises.

Il est amusant de constater que Soham a été notre premier ingénieur embauché en 2022. Très intelligent et sympathique ; j'ai aimé travailler avec lui. Nous nous sommes vite rendu compte qu'il travaillait pour plusieurs entreprises et nous l'avons laissé partir. Je n'ose imaginer le montant d'actifs qu'il a laissés sur la table.

Parekh semble également avoir travaillé chez Sync Labs, une startup qui fabrique un outil d'IA pour la synchronisation labiale, où il a même joué dans une vidéo promotionnelle. Il a finalement été licencié.

À un moment donné, Parekh a posé sa candidature auprès de plusieurs startups soutenues par Y Combinator. Haz Hubble, cofondateur de Pally AI, une startup soutenue par Y Combinator qui construit une « plateforme de gestion des relations par l'IA », dit avoir proposé à Parekh un rôle d'ingénieur fondateur. Adish Jain, cofondateur de Mosaic, une startup de montage vidéo utilisant l'IA, soutenue par YC, a déclaré avoir également interviewé Parekh pour un rôle.

L'un des trois candidats les plus performants lors de l'entretien

Il s'avère que Parekh s'est très bien débrouillé lors de plusieurs de ces entretiens et a reçu des offres, en grande partie parce qu'il est un ingénieur logiciel doué.

Par exemple, Rohan Pandey, ingénieur de recherche fondateur de la startup Reworkd soutenue par YC, a déclaré qu'il avait interviewé Parekh pour un rôle et qu'il était un excellent candidat. Pandey, qui ne fait plus partie de la startup, a déclaré que Parekh était l'un des trois candidats les plus performants lors d'un entretien axé sur les algorithmes.

Selon Pandey, l'équipe de Reworkd se doutait que quelque chose n'allait pas avec Parekh. À l'époque, Parekh avait déclaré à Reworkd qu'il se trouvait aux États-Unis (une condition requise pour le poste) mais l'entreprise ne l'a pas cru. Elle a lancé un enregistreur d'adresses IP sur un lien Zoom de Parekh et l'a localisé en Inde.

Pandey a rappelé d'autres choses que Parekh avait dites et qui ne collaient pas, et certaines de ses contributions à GitHub et de ses rôles antérieurs n'avaient pas non plus de sens. Cela semble être une expérience commune pour ceux qui ont traité avec Parekh.


Le point de vue de Parekh

Parekh a fait une apparition sur le réseau Technology Business Programming Network (TBPN) jeudi pour donner sa version des faits aux coanimateurs John Coogan et Jordi Hays et expliquer pourquoi il a travaillé dans autant d'entreprises. Il a admis qu'il occupait plusieurs emplois simultanément depuis 2022. Parekh affirme qu'il n'utilisait pas d'outils d'intelligence artificielle et qu'il n'embauchait pas d'ingénieurs logiciels débutants pour l'aider à gérer sa charge de travail.

Tout ce travail a fait de lui un bien meilleur programmeur, estime-t-il, mais il note que cela lui a coûté cher.

Parekh a déclaré qu'il était connu de ses amis pour ne pas dormir. Il a répété à plusieurs reprises au cours de l'entretien qu'il travaillait 140 heures par semaine, soit 20 heures par jour, sept jours sur sept. Cela semble à la limite de l'impossible ou, à tout le moins, extrêmement malsain et insoutenable.

Parekh a également déclaré qu'il avait accepté plusieurs emplois parce qu'il était en « péril financier », ce qui implique qu'il avait besoin de tous les revenus qu'il pouvait tirer de ses différents employeurs. Il affirme qu'il a reporté un programme d'études supérieures auquel il avait été admis et qu'il a décidé de travailler simultanément pour plusieurs startups.

Doshi a notamment partagé une copie du curriculum vitae de Parekh, qui affirme avoir obtenu une maîtrise à l'Institut de technologie de Géorgie.

Lorsque les coanimateurs de TBPN ont demandé à Parekh pourquoi il n'avait pas demandé à une seule entreprise d'augmenter son salaire et de l'aider à surmonter ses difficultés financières, Parekh a répondu qu'il aimait maintenir une frontière entre sa vie professionnelle et sa vie privée. (Mais il avait également opté pour des salaires bas et des capitaux propres élevés dans tous ses emplois, ce qui ne correspond pas tout à fait à l'histoire de sa crise financière. Toutefois, Parekh a refusé d'en dire plus à ce sujet).

Parekh a déclaré aux animateurs qu'il aimait sincèrement son travail, et qu'il ne s'agissait pas uniquement d'argent. Il dit s'être beaucoup investi dans les missions de toutes les entreprises où il a travaillé.

Il a également admis qu'il n'était pas fier de ce qu'il avait fait et qu'il ne le cautionnait pas.


Le PDG d'une entreprise qualifie la tendance au suremploi de « nouvelle forme de vol et de tromperie »

Parekh n’est pas un cas isolé. Depuis la généralisation du télétravail post-Covid, un mouvement souterrain appelé « suremploi » a pris de l’ampleur. Il s’agit pour certains professionnels, souvent dans la tech, de cumuler volontairement plusieurs emplois à temps plein pour maximiser leurs revenus, sans en informer leurs employeurs.

Le site overemployed.com documente cette pratique et propose même des conseils pour « bien gérer deux ou trois emplois » à la fois. On y trouve des témoignages d’ingénieurs gagnant plus d’un million de dollars par an grâce à cette stratégie.

Mais dans le cas de Parekh, la situation frôle l’escroquerie : ses performances étaient nulles, ses contributions inexistantes, et ses mensonges nombreux. Il ne s’agissait pas de surproductivité… mais d’une absence presque totale de travail livré.

En septembre 2022, des centaines de milliers d'Américains ont jonglé avec deux emplois à temps plein et près de 4 millions d'autres travaillaient à temps plein et à temps partiel, a rapporté le Bureau of Labor Statistics (principal établissement du gouvernement américain dans le domaine de l'économie du travail et des statistiques). Cette tendance au « suremploi » est devenue si populaire pendant la pandémie que les médias américains ont rapporté que certains travailleurs ont décrit le fait d'avoir deux emplois comme le remède à l'épuisement professionnel en n'ayant qu'un seul emploi. Pour les télétravailleurs, en particulier, la capacité de générer un revenu supplémentaire en exerçant deux emplois à la fois est devenue tellement normalisée, a rapporté le Washington Post à cette période, que certains télétravailleurs considéraient qu'il était « juste » de cacher un deuxième emploi à leur principal employeur.

Davis Bell, PDG de Canopy, a déclaré à ce sujet :

« Nous avons attrapé et licencié deux ingénieurs récemment embauchés qui n'ont jamais quitté leur dernier emploi dans une grande entreprise de technologie lorsqu'ils sont venus "travailler" pour nous. Ils suivaient une nouvelle tendance consistant à décrocher un deuxième emploi à temps plein tout en mentant à ce sujet aux deux employeurs. Il ne s'agit pas d'activités parallèles ou de travail au noir. C'étaient des gens qui occupaient deux emplois synchrones à temps plein et qui mentaient à ce sujet - essayant d'être à deux réunions à la fois, etc. Leurs premières performances étaient vraiment mauvaises, et heureusement, nous avons de grands managers qui les ont repérés très rapidement.

« Chaque fois que je lis des articles dans les médias sur des gens qui font cela, je suis généralement surpris qu'ils ne fassent pas une plus grande attention aux problèmes moraux fondamentaux en jeu*: disposer de deux emplois à temps plein, c'est voler, et cela implique également une grande affaire de mensonge et de tromperie.

« Je suppose que certaines personnes pensent que voler des entreprises est moins mal que voler des individus. En réalité, les entreprises appartiennent à des personnes - soit directement, dans le cas de nos employés, soit indirectement, par les fonds de retraite qui sont investis dans des fonds de capital-risque et de capital-investissement et des fonds d'investissement...
La fin de cet article est réservée aux abonnés. Soutenez le Club Developpez.com en prenant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de halaster08
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 08/07/2025 à 11:40
C'est marrant quand c'est un patron qui multiplie les sièges a divers conseil d'administration et/ou comité machine-truc, ou des politicards qui cumulent 36 mandats, personne ne trouve rien y dire.
Mais quand un employé ose faire la même chose, là c'est un voleur et un escroc
12  1 
Avatar de imperio
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 09/07/2025 à 0:54
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Je fais pas du cherry picking mais vous par contre vous faites dans le nombrilisme Est-ce qu'ils vous aurez échappé qu'il n'y a pas que des français pour lire ce forum?

Je crois rêver... Vous croyez que je vais faire votre travail et lire dans le détail la loi française...

Vous avez vu de quel pays j'écris?
C'est toi même qui l'a dit :

Quelque soit le pays, la loi sur le travail indique toujours les mêmes choses:
Donc plutôt que de faire des affirmations foireuses puis tenter de te disculper en disant que ce sont les autres qui n'ont rien compris et autres moqueries/insultes, tu ferais peut-être mieux de te remettre en question. Enfin vu le niveau moyen de tes commentaires ça risque d'être compliqué, mais l'espoir fait vivre comme on dit.

Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Mes commentaires sont de nature générale et je vous mets sur la voie concernant la loi française... A vous de faire votre taf et vous renseigner sur les particularités de votre pays!
Il y a un truc d'intéressant avec le droit : c'est extrêmement complexe et tenter de faire des généralisations ne marche juste pas. Prendre comme base la suisse qui semble avoir un droit du travail beaucoup plus avantageux pour les entreprises et hostiles pour les employés et tenter d'appliquer ça sur d'autres pays, c'est une bonne idée de merde.

Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Pour votre info en Suisse, la non-concurrence du salarié n'est soumis à aucune compensation, ni salariale, ni autres...

Après vous pouvez continuer à ergoter à l'envie, même la loi française interdit à un salarié de multiplier les emplois à 100% que cela vous plaise ou non
Là encore c'est débattable. Si un employé est en contrat jour (ce qui est le cas pour la plupart des développeurs en france), à part si la durée de son travail est précisée dans le contrat, tant que l'employé fait son travail, même si c'est 3h par jour, il est dans les clous. Bref, sujet complexe que le droit, que tu ne maitrises clairement pas (moi non plus d'ailleurs !) et tu te sers de cette ignorance comme base de ton argumentaire. Si le résultat n'était pas aussi aberrant, je dirais presque que c'est courageux !
4  0 
Avatar de esperanto
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 08/07/2025 à 9:18
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Je suis impatient de lire les interventions des pro-télétravail qui n'ont de cesse de dire qu'il n'y a que des avantages dans la pratique et que le télétravailleur est beaucoup plus productif... Eh ben, pour une fois, on en a la preuve avec un mec qui cumulait plusieurs journées de travail en une seule, assis dans son salon
Ben en l’occurrence, si le gars réussissait à rendre en temps et en heure le travail de 3 personnes, alors oui il était productif. Voila ce qui arrive quand on embauche un mec sur-qualifié mais avec un salaire fixe sans aucune perspective de prime ni d'augmentation en cas de dépassement des objectifs: une fois les objectifs atteints, aucun intérêt à les dépasser.
En plus, vous avez toujours beau jeu de valoriser le travail en Inde à prix cassé, mais vous ne vous demandez jamais si les indiens arrivent à vivre décemment des salaires proposés, ni si la législation locale interdit le cumul des emplois ni de travailler 20 heures par jour, comme c'est le cas chez nous. Alors ne venez pas vous étonner de ce résultat si vous n'avez pas blindé la clause d'exclusivité (j'ai remarqué que l'article ne mentionne même pas s'il y en avait une)

Alors à moins de prouver un préjudice réel, comme la sécurité dans le cas de l'intervention suivante, je dirais qu'en dehors de l'orgueil du patron qui n'a rien vu venir, je ne vois pas en quoi cette situation était contraire au contrat.

Ah oui j'aime bien aussi celle-là:

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Puis, 25 employés ont été interrogés sur les conclusions de l'enquête et 24 ont été licenciés, ce qui a permis d'économiser 3,2 millions de dollars, selon un document.
Comme toujours on voit le licenciement comme une source d'économies, mais à moins de ré-embaucher derrière (auquel cas elle serait où l'économie du coup?), on oublie le travail qui ne sera du coup pas produit. Quand tu auras viré tous tes employés, je me demande bien comment ta société va valoriser l'argent "économisé". Et ensuite on vient se plaindre que les gens ne consomment pas assez, peut-être parce qu'ils n'en ont plus les moyens...
2  1 
Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 08/07/2025 à 14:36
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Eh oui, dans la loi sur le travail, il y a la notion de délai de non-concurrence qui s'applique au salarié qui quitte une entreprise: Le salarié qui quitte une entreprise peut être contraint à ne pas pouvoir travailler dans une entreprise concurrente... Renseignez-vous, cela vous évitera d'écrire des âneries à longueur de forum.
PS : la clause doit être déclenchée par l'employeur et par la même il vous doit un demi salaire brut pendant la période choisie.
Mon dernier employeur m'a menacer de s'en servir, quand je les ai demandé s'ils déclenchaient la clause, me subventionnant sans valeur ajoutée ni perte de valeur de leur part, ils m'ont répondu que non.

PS : ne dites jamais à votre employeur et a vos collègues où vous partez avant d'être parti. Vous limitez grandement la pression que votre entreprise peut essayer de vous mettre.
1  0 
Avatar de esperanto
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 08/07/2025 à 15:02
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Inutile d'avoir de grande discussion avec des gens qui n'ont pas le début d'une idée de ce dont ils parlent... En réalité, vous faites les malins, mélangez tout (un salarié n'est pas un freelance!), mais en réalité vous ne connaissez pas le début des conditions légales qui s'appliquent à vos petites personnes.
C'est vrai qu'à contrario c'est compliqué de dialoguer par écrit avec quelqu'un qui ne sait pas lire, au point de citer des sources qui prouvent le contraire de ce qu'il raconte...

Je connais bien les différences entre salarié et freelance puisque j'ai dit dans mon message que j'ai exercé les deux.

Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Eh oui, dans la loi sur le travail, il y a la notion de délai de non-concurrence qui s'applique au salarié qui quitte une entreprise: Le salarié qui quitte une entreprise peut être contraint à ne pas pouvoir travailler dans une entreprise concurrente... Renseignez-vous, cela vous évitera d'écrire des âneries à longueur de forum.

un peu de lecture...

https://www.service-public.fr/partic...osdroits/F1910
Alors cherche donc le mot "clause" dans le dictionnaire, et explique nous où il est écrit dans le lien que tu cites qu'il est inutile de la faire figurer au contrat? Oups, je viens de m'apercevoir que ton lien dit même explicitement le contraire:

La clause de non-concurrence n'est pas définie par la loi, mais elle a été encadrée par des décisions de justice, c'est-à-dire par la jurisprudence.

La clause doit être écrite dans le contrat de travail (ou prévue dans la convention collective à la date de la signature du contrat). [...]

La clause ne doit pas avoir pour effet de vous empêcher de trouver un emploi dans une autre entreprise.
Donc à moins que tu me trouves la convention collective qui régit notre secteur, je crois qu'on a la réponse...

J'ai même tapé "délai de non-concurrence" sur Google juste pour être sûr que tu ne parlais pas d'autre chose ... et je suis tombé sur le même lien que toi.

Regarde aussi le mot "concurrence", sait-on jamais. Si j'ai une autre activité dans un tout autre secteur, logiquement il n'y a pas de "concurrence" (au mieux il y aurait rupture de l'exclusivité, mais là encore la clause d'exclusivité doit figurer dans le contrat pour être valable)

Citation Envoyé par totozor Voir le message
PS : la clause doit être déclenchée par l'employeur et par la même il vous doit un demi salaire brut pendant la période choisie.
Mon dernier employeur m'a menacer de s'en servir, quand je les ai demandé s'ils déclenchaient la clause, me subventionnant sans valeur ajoutée ni perte de valeur de leur part, ils m'ont répondu que non.
Intéressant.
Pour ceux qui travaillent en SSII, un cas que j'ai eu il y a quelques années pourrait vous intéresser: un client a choisi de confier le contrat à une nouvelle SSII pour des raisons de tarif et nous a tous poussés à la rejoindre; quand j'ai demandé si ça pouvait poser un problème pour la clause de non-concurrence, on m'a dit que non parce que je n'étais pas à l'origine du transfert de contrat et que la société d'origine ne pouvait plus prester de toute façon. Dans ces conditions, en SSII, même si elle est présente pour tout le monde, cette clause vaut surtout pour les commerciaux.
2  1 
Avatar de SofEvans
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 08/07/2025 à 15:43
@Anselme45

Le lien que tu as posté te contredit directement sur plusieurs points que tu avances.

Citation Envoyé par Anselme45
Eh oui, dans la loi sur le travail, il y a la notion de délai de non-concurrence [...]
La clause de non-concurrence n'est pas définie par la loi, mais elle a été encadrée par des décisions de justice, c'est-à-dire par la jurisprudence.
Citation Envoyé par Anselme45
Le salarié qui quitte une entreprise peut être contraint à ne pas pouvoir travailler dans une entreprise concurrente...
La clause ne doit pas avoir pour effet de vous empêcher de trouver un emploi dans une autre entreprise.
De plus :

2. Le salarié fournit les heures convenus avec son employeur et le reste du temps... Il se repose physiquement et intellectuellement pour préserver la qualité de ses prestations auprès de son employeur [...]
Depuis quand ce que je fais en dehors des heures de travail regarde le patronat ?
Vous voudriez pas nous fourrer une sonde dans le trou'd'balle pour savoir si on mange correctement tant qu'à faire ?
Faudrait pas qu'on vienne à tomber malade sur les heures de boulot, ça coûte cher les arrêts maladie.

Pour finir :

Je suis impatient de lire les interventions des pro-télétravail qui n'ont de cesse de dire qu'il n'y a que des avantages dans la pratique et que le télétravailleur est beaucoup plus productif... Eh ben, pour une fois, on en a la preuve avec un mec qui cumulait plusieurs journées de travail en une seule, assis dans son salon
Vous savez comment on appelle ce que vous faite ?



Edit : Ah au fait, histoire d'être clair : je considère la pratique du sur-emploi malhonnête quand elle empêche de faire correctement le travail pour lequel on est embauché, comme dans le cas mis en avant.
Et normalement, on devrait pas avoir besoin d'avoir plusieurs emploi, mais bon ...
2  1 
Avatar de SofEvans
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 09/07/2025 à 1:18
C'est plutôt assez marrant, tu nous dis "il n'y a pas que la loi française" alors que c'est toi qui nous sort un lien vers la législation française !
De plus, c'est assez ahurissant de te voir dire encore et encore "la loi française interdit à un salarié de multiplier les emplois à 100% que cela vous plaise ou non" alors qu'en fait, juste personne ne dit le contraire.

Encore une fois, c'est juste toi tout seul qui saute comme un grand dans le plat avec ta croisade contre le télétravail.
Pour quelqu'un qui s'est barré en Suisse, tu parles toujours beaucoup des français ... alors que les Suisses utilisent eux aussi le télétravail !
J'ai pas vraiment cherché plus loin, mais en Suisse il semblerait que 8% des travailleurs soient à plus de 50% de TT et 36.7% le font occasionnellement (stat. de 2023).

Vu que tu n'arrêtes pas de dire que le TT c'est pour les faignant qui ne joue qu'a la PlayStation assis dans leurs salons, doit-on conclure qu'au minimum 8% de la Suisse sont des kassos ?

Vous êtes dans un grand délire (mais je ne renie pas votre vécu : oui, il y a des salariés qui profitent du TT tout comme il y a des entreprise qui se torche avec le droit du travail) et je vais vous y laisser : discuter avec vous, c'est comme parler à un patron du CAC40.
2  1 
Avatar de IGY-Francia
Inactif https://www.developpez.com
Le 08/07/2025 à 10:33
“nouvelle forme de vol et de tromperie »
Ces mots semblent légèrement exagérés. Après il est vrai que la majorité des contrats de travail stipulent que tout autre travail pour une entreprise concurrente n’est pas toléré donc au final, ils n’ont peut être pas tort.

Je doute fort que le motif principal soit d’ordre financier. Il se peut qu’il voulait simplement obtenir des informations sur les modes d’organisation et processus de ces startups. Malheureusement ce genre de polémique met en exergue les lacunes et inconvénients du télétravail pour les entreprises.

~ Celles et ceux qui cumulent plusieurs emplois sans en informer leurs employeurs sont-ils des escrocs… ou des survivants ? Pourquoi ?
C’est plus ou moins ce que fait un indépendant en freelance travaillant pour plusieurs clients en même temps. Un salarié en revanche devrait relire son contrat de travail pour se rendre compte qu’il s’agit d’une question d’éthique, enfin selon moi.

1  1 
Avatar de esperanto
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 08/07/2025 à 12:24
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Il est nullement nécessaire d'indiquer dans un contrat que le salarié n'a pas droit d'être engagé à 100% chez différents employeurs, LA LOI s'en charge!
Eh bien vas-y, cites-nous donc le texte de loi en question.

Sans compter qu'on parle ici d'une personne vivant en Inde, donc n'ayant pas le même code du travail que chez nous.

Au passage ne confonds pas non-concurrence et exclusivité. Évidemment que le fait de prendre des infos d'un client pour les offrir à un autre peut être assimilé à du vol. Mais en l'absence de clause d'exclusivité, non le temps qui est en dehors des heures déclarées dans ton contrat peut être employé chez un autre client.
Pour ma part j'avais bien les deux clauses de non-concurrence et d'exclusivité quand j'étais salarié dans un pays civilisé capitaliste qui n'est pas la France. Mais j'ai bien pris soin de faire sauter la clause d'exclusivité quand je suis passé freelance, mais j'ai tout de même eu l'élégance d'informer mon client principal de qui étaient les autres, histoire qu'il puisse constater qu'ils étaient dans un secteur où il n'aurait de toute façon pas prospecté et qu'il n'y avait donc pas de concurrence déloyale. Et bien sûr les autres clients c'est pour des heures sup, pas pour facturer à l'un ce qu'on fait chez l'autre.

PS. Fidélité à l'employeur, sérieux? Manquerait plus maintenant que l'employeur ait le droit après t'avoir viré de t'interdire l'exercice d'un emploi similaire ailleurs, non mais...
J'espère que tu voulais dire loyauté, là au moins ça aurait une once de crédibilité...
1  1 
Avatar de imperio
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 08/07/2025 à 14:35
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Inutile d'avoir de grande discussion avec des gens qui n'ont pas le début d'une idée de ce dont ils parlent... En réalité, vous faites les malins, mélangez tout (un salarié n'est pas un freelance!), mais en réalité vous ne connaissez pas le début des conditions légales qui s'appliquent à vos petites personnes.

Eh oui, dans la loi sur le travail, il y a la notion de délai de non-concurrence qui s'applique au salarié qui quitte une entreprise: Le salarié qui quitte une entreprise peut être contraint à ne pas pouvoir travailler dans une entreprise concurrente... Renseignez-vous, cela vous évitera d'écrire des âneries à longueur de forum.

un peu de lecture...

https://www.service-public.fr/partic...osdroits/F1910
Cela doit figurer dans le contrat et pour que la clause soit mise en application après la fin du contrat, il faut que l'entreprise paie pour. Inutile d'être pédant si c'est pour raconter des conneries.
0  0