IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Le bain de sang de l'emploi se transforme en massacre : l'entreprise la plus précieuse au monde annonce des licenciements massifs alors que l'IA générative et les agents d'IA modifient les méthodes de travail

Le , par Mathis Lucas

42PARTAGES

8  0 
Le bain de sang de l'emploi se transforme en massacre : l'entreprise la plus précieuse au monde annonce des licenciements massifs alors que l'IA générative et les agents d'IA modifient les méthodes de travail

Les licenciements massifs dans le secteur de la technologie ne s'arrêtent pas. Plus de 150 000 emplois ont été supprimés dans 549 entreprises en 2024. Depuis le début de cette année, plus de 22 000 travailleurs ont été victimes de réductions d'effectifs dans l'industrie technologique, dont un nombre impressionnant de 16 084 au cours du seul mois de février. L'embauche de nouveaux talents a ralenti et celui de jeunes diplômés a chuté de 25 % en 2024. L'hécatombe de l'emploi se poursuit alors que l'IA générative et les agents d'IA redéfinissent les exigences de l'industrie et modifient les méthodes de travail. La situation laisse les professionnels IT démoralisés.

Dans ce contexte, Microsoft prévoit de supprimer une fois de plus des milliers d'emplois en raison de l'augmentation de ses investissements dans l'IA. Ces suppressions, qui toucheront surtout les fonctions commerciales, s'inscrivent dans le cadre d'un effort plus large de rationalisation des effectifs de l'entreprise. Selon un récent rapport de Bloomberg, les licenciements devraient être annoncés au début du mois de juin 2025, après la fin de l'année fiscale de Microsoft.

Selon des sources familières avec le sujet, les équipes de vente ne seront pas les seules concernées par ces réductions, et le calendrier pourrait encore être modifié. Ces licenciements font suite à une précédente série de licenciements chez Microsoft en mai, qui a touché plus de 6 000 professionnels, principalement à des postes liés aux produits et à l'ingénierie logicielle. À Washington, siège de Microsoft, les postes d'ingénieurs logiciels ont été les plus impactés.

L'entreprise comptait 228 000 employés dans le monde à la fin du mois de juin 2024. Microsoft est actuellement l'entreprise la plus précieuse au monde avec une capitalisation boursière de plus de 3 500 milliards de dollars. Mais il cherche à réduire ses coûts alors qu'il consacre des milliards à son ambitieux pari sur l'IA. Microsoft prévoyait de faire appel à des sociétés tierces pour gérer davantage de ventes de logiciels aux petites et moyennes entreprises.

Selon le fournisseur de données sur l'emploi Live Data Technologies, les entreprises publiques américaines ont réduit leurs effectifs de cols blancs de 3,5 % au total au cours des trois dernières années. Au cours de la dernière décennie, une entreprise sur cinq du S&P 500 a réduit ses effectifs.

Une tendance marquée vers la réduction des effectifs dans l'industrie

La technologie continue de bouleverser le marché de l'emploi : les emplois de débutants disparaissent le plus rapidement et les licenciements dans les secteurs de la technologie, de la finance et du conseil s'accélèrent. Selon SignalFire, les entreprises technologiques ont recruté moins de jeunes diplômés en 2024 qu'en 2023. Précisément, SignalFire indique que les entreprises ont réduit l'embauche de jeunes diplômés de 25 % en 2024 par rapport à 2023.


Les entreprises technologiques semblent en être convaincues : moins d'employés signifie une croissance plus rapide. Ces réductions vont au-delà des mesures classiques de réduction des coûts et témoignent d'un changement de philosophie plus large. L'embauche de nouveaux talents, qui était autrefois le signe d'une augmentation des ventes et d'une confiance en l'avenir, signifie désormais que les dirigeants doivent faire quelque chose de travers.

Les nouvelles technologies telles que l'IA générative permettent aux entreprises d'en faire plus avec moins. Dans une note récente adressée à ses employés, PDG d'Amazon, Andy Jassy, a écrit que l'essor de l'IA va rendre certains emplois inutiles dans les années à venir. Plus tôt cette année, il a déclaré à son personnel que tous les nouveaux projets ne nécessitaient pas l'intervention de 50 personnes. Ce qui fait échos à la position de nombreux PDG.

Amazon est le deuxième employeur des États-Unis et l'entreprise est considérée comme un indicateur de la stabilité de l'emploi. L'entreprise a déjà ralenti ses embauches, ce qui laisse penser que l'IA influence déjà ses besoins en personnel. Il est également clair que l'entreprise mise beaucoup sur la nouvelle technologie. Amazon a déjà révélé son intention d'investir jusqu'à 100 milliards de dollars dans les centres de données dont dépend l'IA.

En outre, Andy Jassy a déclaré aux actionnaires que « les meilleurs dirigeants obtiennent les meilleurs résultats avec le moins de ressources possible ». Avec moins de 59 000 employés, Hewlett Packard Enterprise (HPE) est à son plus petit effectif depuis qu'elle est devenue une société indépendante il y a dix ans. « Une structure plus horizontale est plus rapide », a déclaré Marie Myers, directrice financière de HPE, au sujet des vagues de licenciements.

Les travailleurs de la technologie perdent le pouvoir face à l'IA

L'essor de l'IA générative permet aux entreprises d'automatiser des tâches et de rationaliser les opérations. Amazon prévoit de réduire son effectif au cours des prochaines années en raison de « l'efficacité accrue » permise par l'IA. Des entreprises comme Shopify et Duolingo ont indiqué que les futures embauches dépendraient de la possibilité d'automatiser les tâches, bien que certaines entreprises font marche arrière dans leur stratégie en matière d'IA.

En avril, la plateforme d'apprentissage Duolingo a annoncé qu'elle va remplacer ses travailleurs contractuels par l'IA. Le PDG a informé que le recrutement ne se fera que si une équipe ne peut pas automatiser une plus grande partie de son travail. Mais il a adouci son message après le tollé suscité par sa note de service sur les réseaux sociaux, précisant que son entreprise continue à recruter au même rythme qu'auparavant.

De nombreuses entreprises s'orientent vers l'utilisation des agents d'IA, c'est-à-dire des robots autonomes capables de prendre des décisions et d'accomplir des tâches à la place des humains, comme payer une facture ou réacheminer des stocks si une catastrophe naturelle perturbe un itinéraire de transport routier. Ainsi, Walmart déploierait de tels agents d'IA afin de réduire jusqu'à 18 semaines le délai de production de ses vêtements en interne.

Le secteur est frappé par ce que les experts appellent la « Grande Hésitation ». Ce phénomène succède à la « Grande Démission » et se caractérise par une prudence accrue des entreprises en matière d'embauche, exacerbée par l'incertitude économique et l'essor de l'IA. Les entreprises prolongent leurs processus d'embauche, font appel à des travailleurs contractuels ou attendent les candidats qui remplissent toutes les conditions, et même plus.

Selon Global Work AI, des « spécialistes qualifiés » recherchent activement des emplois non qualifiés, notamment dans les domaines de la saisie de données, du service client et de l'assistanat, même si 62,75 % des demandeurs d'emploi ont suivi des études supérieures. Ils sont en concurrence avec l'IA pour ces postes.

Quelques chiffres de l'hécatombe de l'emploi dans la technologie

Cette tendance à la réduction des effectifs bouleverse le cycle habituel d'embauche et de licenciement. Les entreprises licencient souvent en période de récession, puis recrutent à nouveau lorsque l'économie redémarre. Pourtant, les réductions d'effectifs de ces dernières années coïncident avec une forte augmentation des ventes et des bénéfices, annonçant un changement plus fondamental dans la manière dont les dirigeants évaluent leur personnel.

Selon la Banque fédérale de réserve de Saint-Louis, les bénéfices des entreprises américaines ont atteint un niveau record fin 2024. Au total, environ une entreprise du S&P 500 sur cinq compte aujourd'hui moins d'employés et sur le terrain qu'il y a dix ans. Voici quelques chiffres des licenciements en 2025 :

Juin 2025

  • Intel a annoncé qu'il prévoit de licencier 15 à 20 % des travailleurs de sa division Intel Foundry à partir du mois de juillet 2025. Intel Foundry conçoit, fabrique et emballe des semiconducteurs pour des clients externes. L'effectif total d'Intel s'élevait à 108 900 personnes en décembre 2024, selon la déclaration annuelle de l'entreprise ;
  • Playtika a annoncé le licenciement d'environ 90 employés, dont 40 en Israël et 50 en Pologne. La dernière série de suppressions d'emplois intervient après que la société de jeux basée en Israël a licencié 50 employés il y a quelques semaines ;
  • Airtime s'est séparé d'environ 25 employés sur une équipe de 58 personnes, a confirmé la société à TechCrunch. Phil Libin, fondateur d'Evernote, a lancé la startup vidéo en 2020, proposant Airtime Creator et Airtime Camera ;
  • Microsoft licencie de nouveaux employés, quelques semaines seulement après avoir annoncé une réduction de plus de 6 000 emplois en mai, ce qui représentait environ 3 % de ses effectifs mondiaux. Les licenciements les plus récents concernent des ingénieurs logiciels, des chefs de produit, des responsables de programmes techniques, des spécialistes du marketing et des conseillers juridiques.


Mai 2025

  • Amazon aurait licencié une centaine d'employés de sa division « appareils et services », qui englobe diverses activités telles que l'assistant vocal Alexa, les haut-parleurs intelligents Echo, les sonnettes vidéo Ring et les robotaxis Zoox. L'entreprise a réduit ses effectifs d'environ 27 000 personnes depuis le début de l'année 2022 afin de réduire ses coûts ;
  • Microsoft a supprimé plus de 6 000 emplois, soit 3 % de sa main-d'œuvre mondiale. En juin 2024, la société basée à Seattle comptait 228 000 employés dans le monde. Il s'agirait de l'un des licenciements les plus importants de l'entreprise depuis la suppression de 10 000 postes en 2023 ;
  • Chegg s'est séparé de 248 employés, soit environ 22 % de ses effectifs, afin de réduire ses dépenses et d'améliorer son efficacité. La startup edtech basée à San Francisco, qui propose la location de manuels scolaires et des services de tutorat, a vu son trafic Web chuter depuis des mois, les étudiants optant pour des outils d'IA plutôt que pour les plateformes edtech traditionnelles ;
  • CrowdStrike a licencié 5 % de ses effectifs mondiaux, soit environ 500 personnes. La société a déclaré que ces licenciements s'inscrivaient dans le cadre d'un « plan stratégique visant à faire évoluer ses opérations afin de gagner en efficacité », alors que la société continue à développer ses activités avec concentration et discipline pour atteindre son objectif de 10 milliards de dollars en fin d'année [revenus annuels récurrents], dans son rapport 8-K ;
  • Deep Instinct a réduit ses effectifs de 20 personnes, ce qui représente 10 % de sa main-d'œuvre totale. En avril 2023, la startup israélienne de cybersécurité avait déjà licencié un nombre similaire d'employés lors d'une série de licenciements.


Avril 2025

  • NetApp a supprimé 700 emplois, soit 6 % de son effectif total, dans le cadre d'une réorganisation visant à améliorer son efficacité opérationnelle. L'entreprise, basée à San Francisco, propose aux entreprises des solutions de stockage de données, des services cloud et des solutions CloudOps ;
  • Electronic Arts a supprimé environ 300 à 400 employés, dont une centaine chez Respawn Entertainment, pour se concentrer sur ses « priorités stratégiques à long terme » ;
  • Expedia a licencié environ 3 % de ses employés dans le cadre de sa restructuration. Les suppressions d'emplois concerneront principalement des postes de niveau intermédiaire au sein des équipes chargées des produits et de la technologie. Cette dernière série de licenciements intervient après que l'entreprise a licencié des centaines d'employés de son équipe marketing au niveau mondial au début du mois de mars ;
  • Cars24 a réduit ses effectifs d'environ 200 personnes dans ses divisions produit et technologie dans le cadre d'une mesure de restructuration. La plateforme de commerce électronique pour véhicules d'occasion, basée en Inde, propose une gamme de services tels que l'achat et la vente de voitures d'occasion, le financement, l'assurance, le conducteur à la demande, et bien plus encore. En 2023, la startup soutenue par SoftBank a levé 450 millions de dollars pour une valorisation de 3,3 milliards de dollars ;
  • Meta a supprimé plus de 100 emplois de sa division Reality Labs, qui gère la réalité virtuelle et la technologie vestimentaire. Les suppressions d'emplois concernent les employés qui développent des expériences de réalité virtuelle pour les casques Quest de Meta et le personnel qui travaille sur les opérations matérielles afin de rationaliser le travail similaire entre les deux équipes ;
  • Google a licencié des centaines d'employés dans sa division plateformes et appareils, qui couvre Android, les téléphones Pixel, le navigateur Chrome, et plus encore ;
  • Automattic, le développeur de WordPress.com, a licencié 16 % de ses effectifs dans tous les services. Avant les licenciements, le site Web de l'entreprise indiquait qu'elle comptait 1 744 employés, ce qui signifie que plus de 270 personnes pourraient avoir été licenciées ;
  • etc.


Conclusion

Le marché de l'emploi dans le secteur de la technologie ralentit et les perspectives se réduisent considérablement pour des travailleurs qui bénéficiaient autrefois d'avantages de toute sorte. Les entreprises allongent leurs processus de recrutement, augmentent les exigences en matière de compétences, annulent des offres d'emploi et utilisent des outils d'IA pour filtrer les candidatures, éliminant ainsi de nombreux candidats avant même une évaluation humaine.

La réduction des effectifs a fait perdre rapidement aux employés le pouvoir dont ils jouissaient pendant la pandémie, lorsque les emplois étaient nombreux et que les entreprises se disputaient les talents. Aujourd'hui, les travailleurs du secteur informatique sont confrontés à une charge de travail beaucoup plus importante, à davantage de responsabilités et à une crainte persistante pour la sécurité de leur emploi et leurs perspectives d'avenir.

« Les employés sont trop nerveux pour agir. Ce gel bloque le flux normal des opportunités : les jeunes actifs ne peuvent pas percer, les travailleurs expérimentés ne peuvent pas gravir les échelons et les employés épuisés restent sur place », a écrit Mischa Fisher, économiste chez la plateforme éducative Udemy.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de l'hécatombe de l'emploi dans le secteur technologique ?
Selon vous, qu'est-ce qui est à l'origine de ces vagues de licenciements sans précédent ?
Les entreprises réduisent leurs effectifs malgré une forte augmentation des bénéfices. Qu'en pensez-vous ?
Quels impacts cette tendance pourrait-elle avoir sur l'industrie technologique à l'avenir ? L'innovation est-elle en péril ?
Les entreprises technologiques sont convaincues que moins d'employés signifie une croissance plus rapide. Qu'en pensez-vous ?

Voir aussi

L'utilisation de l'IA au travail a presque doublé au cours des deux dernières années, et les employés affirment qu'il est très probable que l'automatisation, les robots ou l'IA éliminent leur emploi

La grande vague de sous-emploi liée à l'IA est mise à nu : davantage de spécialistes qualifiés recherchent désormais activement des emplois non qualifiés, et l'IA accapare les postes des jeunes diplômés

L'IA pourrait déjà réduire le nombre d'emplois de débutant dans la technologie. L'embauche de jeunes diplômés a chuté de 25 % en 2024 et 37 % des employeurs préfèrent embaucher une IA pour les tâches banales
Vous avez lu gratuitement 1 228 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Gazeld
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 26/06/2025 à 11:54
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
un généraliste pourrait bien devenir inutile dans le futur avec l'ia.
C'est une idée réductrice du généraliste, qui pratique tout un tas de palpations corporelles, (y compris pour réorienter le patient vers un spécialiste ensuite), qui ne sont pas du tout de la médecine "de bureau" et qu'on est loin d'avoir remplacées par de l'IA... Et vous oubliez aussi tout l'aspect psychologique et humain du rapport au patient, qui fait partie de la réussite de la médecine.
3  1 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 20/06/2025 à 5:54
Même problème qu'ailleurs, depuis que les taux d'intérêt sont passés de 1% à 5%, Microsoft est astreint à des logiques de rentabilité, et plus seulement de croissance, d'où les licenciements.

Les licenciements actuels dans la tech sert principalement à rémunérer les investisseurs, très peu d'argent est réinvesti dans l'IA.

Par contre, l'IA aura bel bien un impact macro-économique lourd sur le long terme. La vie va devenir très difficile pour les cols blancs.
2  1 
Avatar de Gazeld
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 26/06/2025 à 12:57
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
de tous temps ce qui compte c'est la réduction des couts, l'humain quand il est question d'argent ne compte pas.
Alors 1) ca n'a pas été de tout temps, c'est très récent dans l'histoire humaine.
2) j'ai bien écrit dans *la réussite* de la médecine, ce qui inclut le coût ! Une maladie mal diagnostiquée, un patient mal pris en charge, y compris psychologiquement, et alors là le coût explose ! C'est pour cela que je dis que vous l'oubliez. Car tout cela est lié, on le sait, et encore plus maintenant qu'avant. Donc balayer tout cela en faisant abstraction de savoir l'impact réel sur les coûts, c'est ne pas vouloir voir le détail plus complexe des choses.

Quant au "on s'en fout", il peut aussi être remis en cause -ce n'est pas interdit il me semble-, et ce 'on' est abusivement généralisateur, car dans les faits une partie des gens n'ont pas cette démarche concernant la santé (ça donne beaucoup de débats dans les structures de santé et entre celles-ci et les responsables politiques).

L'IA ne sera d'ailleurs pas moins bonne, on peut imaginer certains diagnostics a côté de la plaque mais d'autres bien plus précis...
Et ? Elle sera déjà incapable de faire les palpations du corps. Et quand elle est à côté de la plaque il ne faudrait pas que ça ait des conséquences graves...
A l'inverse le médecin lui sera de plus en plus assisté de l'IA, donc il ne sera pas moins bon, mais meilleur.
Conclusion, aucun gain à le remplacer.

Avec la téléconsultation, ca donne déjà une idée du futur de ce métier.
Encore une fois non, car ce n'est qu'une partie des consultations, et tout le sujet de mon message c'était de cibler justement l'autre partie, qui nécessite des examens plus physiques, comme les palpations.

Sur les vieux : tout à fait d'accord, mais justement ce sont parmi les premiers consommateurs de généralistes, notamment à domicile...
les vieux ont en plus le plus gros pouvoir d'achat/plus patrimoine, donc c'est la bonne population: elle a de la tune et des besoins couteux spécifique.
Une partie seulement. Plein de vieux sont plus pauvres à la retraite, et avec les coupes dans celles-ci, ça ne s'arrange pas...
2  1 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 19/06/2025 à 13:47
Citation Envoyé par liammenzel Voir le message
Merci, Calvaire, pour votre analyse. J'en viens à la même conclusion que vous après avoir consulté plusieurs offres d'emploi.
Je serai en terminale l'année prochaine. Il y a encore un an, j'avais en tête de faire un cursus en informatique (prépa + école d'ingénieurs), mais au vu du marché, je pense plutôt m'orienter vers la médecine. Qu'en pensez-vous ?
oui pourquoi pas.
La population en occident vieillit et les femmes ne font plus d'enfants, donc je vous conseillerais d'aller vers une médecine de vieux (gériatrie, cancérologie, neurologie...)
Je vous déconseillerais aussi la médecine de "bureau", un généraliste pourrait bien devenir inutile dans le futur avec l'ia.

Les études de médecine sont longue (8ans) difficile de dire ou en sera le marché d'ici la, mais au jours d'aujourd'hui ca semble un bon plan, pour l'heure il n'existe aucune ia capable d'extraire une tumeur dans le cerveau. Et les cancers vont continuer d’augmenter dans le futur, ca reste une maladie de "riche" et avec l'environnement malsain (malbouffe, stress...) ca ne peut que proliférer.

De toute façon, c'est pas la nouvelle news du dessus qui va me contredire
5  5 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/07/2025 à 9:50
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Le PDG d’Anthropic, Dario Amodei, a déclaré il y a peu que l’IA est susceptible d’éliminer la moitié des emplois en col blanc. Il a d’ailleurs ajouté à ce propos que « les éditeurs d'IA ont le devoir et l'obligation d'être honnêtes avec le grand public sur ce qui nous attend ». Cependant, la majorité des autres dirigeants de l'industrie se veulent rassurants sur le sujet, affirmant que l'IA n'est qu'un outil d'assistance destinée à soulager les salariés dans leur travail.
Si les salariés utilisent un outil qui les assistent, ils vont être plus productif donc l'entreprise aura besoin de moins de salariés.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Plus de 150 000 emplois ont été supprimés dans 549 entreprises en 2024. Depuis le début de cette année, plus de 22 000 travailleurs ont été victimes de réductions d'effectifs dans l'industrie. L'embauche de nouveaux talents a ralenti et celui de jeunes diplômés a chuté de 25 % en 2024. L'hécatombe de l'emploi se poursuit alors que l'IA générative et les agents d'IA redéfinissent les exigences de l'industrie et modifient les méthodes de travail classiques.
Il n'y a rien qui dit que ces suppressions d'emplois sont liés à l'IA.
Ces entreprises voulaient peut-être juste réduire leur dépenses.

Il parait qu'en 2020 et 2021 des entreprises ont embauchés trop de gens, et que depuis elles les virent.
Il parait aussi que dans des entreprises il y a des gens qui ne servent à rien. En anglais ils appellent ça "middle managers" et "executives". Il y a une également une histoire de "Diversity Equity and Inclusion" qui ne sert à rien.
Dans des entreprises il y a trop de gens dans le service des ressources humaines, ces gens-là vont se faire virer, si ce n'est pas déjà fait.
0  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 26/06/2025 à 12:12
Citation Envoyé par Gazeld Voir le message
Et vous oubliez aussi tout l'aspect psychologique et humain du rapport au patient, qui fait partie de la réussite de la médecine.
Ca on s'en fou dans notre monde, de tous temps ce qui compte c'est la réduction des couts, l'humain quand il est question d'argent ne compte pas.
si demain une ia avec une apple watch peut faire le boulot d'un généraliste, meme avec une perte de qualité, la sécu va vite l'adopter pour réduire ces couts.

Entre payer 35€ un médecin humain, ou une ia de bonne qualité 10€ le choix sera vite fait par les assurances.
L'ia ne sera d'ailleurs pas moins bonne, on peut imaginer certains diagnostiques a coté de la plaque mais d'autres bien plus précis...

Avec la téléconsultation, ca donne déjà une idée du futur de ce métier.

Citation Envoyé par Gazeld Voir le message
C'est une idée réductrice du généraliste, qui pratique tout un tas de palpations corporelles, (y compris pour réorienter le patient vers un spécialiste ensuite), qui ne sont pas du tout de la médecine "de bureau".
la personne est au bac, il a donc 8 ans devant lui avec ces études, dans 8 ans je ne sais pas a quoi va ressembler le monde du travail, autant aller vers la branche la plus difficile à automatiser pour maximiser ces chances.

Ce dont je suis sur à 100% c'est que tous ce qui est lié aux vieux va augmenté, la population viellit, j'ai pas mal investis dans les grosses boites qui gere les ehpad...etc, je fais le parie que ce secteur sera en croissance avec les métiers associés.
les vieux ont en plus le plus gros pouvoir d'achat/plus patrimoine, donc c'est la bonne population: elle a de la tune et des besoins couteux spécifique.
1  2 
Avatar de alphabetha
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 26/06/2025 à 15:09
Alors que l’intelligence artificielle s’impose partout, la gouvernance mondiale reste morcelée, voire inexistante. En Occident, notamment en Europe, des pas décisifs ont été franchis avec l’AI Act, le tout premier cadre juridique complet au monde. Il repose sur une approche par niveaux de risque, avec des obligations strictes pour les systèmes à haut risque et des interdictions pour "certaines pratiques".
À l’inverse, la Chine adopte une stratégie agressive, très centralisée et qui répond à un tout autre agenda, alignée sur les valeurs du parti communiste chinois. à leur niveau, une régulation existe bel et bien mais elle soulève des inquiétudes sur la liberté d’expression et l’usage étatique de l’IA.
Le vrai défi, c’est que chaque région avance selon ses priorités militaires, économiques et politiques, ce qui rend difficile l’émergence d’un cadre juridique global et cohérent.
On parle souvent d’un « patchwork réglementaire » mondial.
à mon avis, il y' a des risques majeurs à ce niveau...
0  1 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 02/07/2025 à 2:13


Faut bien comprendre que l'IA n'est pas qu'un outil, les salariés sont des chevaux et la voiture va bientôt les remplacer.
0  1 
Avatar de alphabetha
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 26/06/2025 à 14:31
Dès maintenant et avant qu'il ne soit trop tard, il faut combatre Skynet...
D'abord C'est les emplois et après ça sera la vie des hommes...
Skynet a besoin de Ressources pour grandir et qui est son principal concurrent c'est l'être humain.
0  2 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 26/06/2025 à 15:47
Citation Envoyé par Gazeld Voir le message
Alors 1) ca n'a pas été de tout temps, c'est très récent dans l'histoire humaine.
c'est FAUX.
que ce soit dans l'Egypte antique ou la Rome antique, l'homme avait recours à des "ia" pas cher appelé esclave.

que ce soit moise ou spartacus, ils en savent quelques chose

2) j'ai bien écrit dans *la réussite* de la médecine, ce qui inclut le coût ! Une maladie mal diagnostiquée, un patient mal pris en charge, y compris psychologiquement,
ca tombe bien chatgpt est très bon en phycologie, aujourd'hui un vrai médecin humain, c'est pas rare non plus qu'il se trompe et face de mauvais diagnostique. ca m'ait déjà arrivé personnellement.

Quant au "on s'en fout", il peut aussi être remis en cause -ce n'est pas interdit il me semble-, et ce 'on' est abusivement généralisateur, car dans les faits une partie des gens n'ont pas cette démarche concernant la santé (ça donne beaucoup de débats dans les structures de santé et entre celles-ci et les responsables politiques).
Non il ne sera jamais remis en question, le systeme ne peux pas changer.
Le plus fort vie, le plus faible mort, les communistes avec de belles idées ont essay et la situation n'a pas changé.
Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le communisme? C'est le contraire.

je vais etre méchant: tu es surrement un idéaliste qui croit que manifester dans la rue va changer le monde, moi je te dis non, et si tu change pas rapidement d'exploité a exploiteur, ta situation va empirer dans le temps (santé de moins en moins bien remboursé, impot/charge en hausse, retraite à 70ans...etc)

Maintenant on peut rêver et croire en des jours meilleurs, ce n'est pas mon cas, je crois que ca va empirer et je préfère me dire que mes jours en tant que salarié sont compté qu'un jours l'ia va me remplacer, je j'aurais plus rien, a peine un rsa miteux, et que si je veux pas finir comme ca, je dois etre dans celui qui détient les capitaux.
La part du gateau avec la croissance mondial augmente chaque années, mais la majorité de cette augmentation va aux plus riches.
C'est un phénomène mondiale, rien ne changera, que ce soit en france ou les dirigeants sont quasi tous des millionaires qui ont intérêt a faire perdurer le système, ou que ce soit en Russie ou aux USA ou c'est des milliardaires qui ont intérêt a faire perdurer le systeme.

Meme si la france a comme président Philipe Poutou, les riches vont fuir le pays avec les capitaux, ca finira comme en 1789, le pays sera seule contre le monde entier. La différence c'est que en 2025 la france n'est plus la 1er ou 2ieme puissance du monde comme a cette époque.
0  3