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La grande vague de sous-emploi liée à l'IA est mise à nu : davantage de spécialistes qualifiés recherchent désormais activement des emplois non qualifiés,
Et l'IA accapare les postes des jeunes diplômés

Le , par Mathis Lucas

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La grande vague de sous-emploi liée à l'IA est mise à nu : davantage de spécialistes qualifiés recherchent désormais activement des emplois non qualifiés
et l'IA accapare les postes des jeunes diplômés

Le marché de l'emploi dans le secteur de la technologie se rétrécit alors que l'IA redéfinit les exigences de l'industrie. Une nouvelle étude rapporte qu'un diplôme universitaire ne garantit plus un travail qualifié dans l'économie mondiale de l'emploi de plus en plus tournée vers l'IA. Les emplois à distance, qui étaient autrefois synonymes de liberté, enferment désormais les professionnels dans des cycles de sous-emploi numérique. Les professionnels de niveau intermédiaire se contentent de petits boulots pour survivre alors que les postes techniques restent hors de portée. Et les postes autrefois réservés aux jeunes diplômés disparaissent au profit de l'IA.

L'étude, menée par Global Work AI, une place de marché en ligne pour les travailleurs indépendants, a analysé les données de plus de 5 millions d'utilisateurs. Elle a révélé que le sous-emploi n'est plus confiné aux économies locales ou aux populations immigrées. Au contraire, il se répand dans le paysage mondial du travail à distance, où le niveau d'éducation ne garantit plus la pertinence de l'emploi ou la sécurité économique. Ce qui préoccupe les travailleurs.

Selon le rapport, des « spécialistes qualifiés » recherchent activement des emplois non qualifiés, notamment dans les domaines de la saisie de données, du service client et de l'assistanat, même si 62,75 % des demandeurs d'emploi ont suivi des études supérieures. Ils sont en concurrence avec l'IA pour ces postes.

Selon les données démographiques, les femmes représentent plus de 70 % des utilisateurs de la plateforme, tandis que les hommes représentent un peu moins de 30 %, et que les millennials et les « late Zoomers » (âgés de 25 à 40 ans) représentent près de deux tiers de tous les demandeurs d'emploi. La majorité des utilisateurs sont des professionnels de niveau intermédiaire, soit 30,37 %, contre 7,38 % de personnel junior et seulement 3,47 % de cadres.

« Les spécialistes de niveau intermédiaire font partie des employés les plus vulnérables », note le rapport, ajoutant que les récents licenciements ont poussé beaucoup d'entre eux à se tourner vers des activités parallèles et des projets pour maintenir leur revenu. Le rapport souligne également que les possibilités de travail à distance ont alimenté la migration de la main-d'œuvre numérique, en particulier des économies émergentes vers les pays plus riches.

Émigration numérique et disparités

Les professionnels de pays comme le Nigeria, l'Inde et les Philippines utilisent leurs compétences en anglais pour obtenir des emplois dans les pays anglophones, et gagnent souvent beaucoup plus que dans leur pays d'origine. À titre d'exemple, un dentiste très expérimenté au Nigeria peut gagner environ 1 885 dollars par mois, alors qu'un emploi de saisie de données à distance pour une entreprise basée aux États-Unis peut rapporter plus de 4 000 dollars.


Cette évolution n'est toutefois pas uniforme. Les pays à IDH (Indice de Développement Humain) élevé, tels que les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada, affichent généralement une préférence pour les emplois à distance au niveau national. En revanche, les pays à IDH moyen, tels que le Mexique et la Colombie, manifestent un vif intérêt pour les opportunités de travail à distance, mais se concentrent essentiellement sur les marchés intérieurs.

Selon le rapport, les pays où la langue maternelle est largement dominante ont tendance à afficher des taux de migration numérique plus faibles. Même s'ils ont accès aux meilleurs sites d'emploi ou aux créateurs de CV, de nombreux professionnels sont contraints de revoir leurs ambitions à la baisse.

Ralentissement du marché de l'emploi dans le secteur de la technologie

Il y a quelques années en arrière, le secteur technologique était confronté à ce que les experts appelaient la « Grande Démission ». Le terme désigne la vague de démissions professionnelles de grande ampleur qui a commencé vers l'été 2020 aux États-Unis avant de gagner le reste du monde. Des millions de travailleurs insatisfaits de leur travail ou de leur salaire quittaient leur emploi, ce qui avait laissé les entreprises face à une pénurie de main-d'œuvre.

Confrontées à un manque de travailleurs qualifiés et à une concurrence féroce, certaines entreprises allaient jusqu'à offrir aux candidats de l'argent pour passer un entretien et des avantages supplémentaires s'ils restent. En février 2022, les données de la société de formation Global Knowledge avaient révélé qu'environ 76 % des décideurs informatiques mondiaux étaient confrontés à des pénuries « critiques » de compétences au sein de leurs équipes.

Des recruteurs s'étaient tournés vers des régions comme l'Amérique latine pour tenter de recruter des travailleurs à domicile bon marché. Aujourd'hui, la tendance s'est inversée de façon spectaculaire. La « Grande Hésitation » s'est installée à la suite des vagues de licenciements massifs et l'essor de l'IA.

Ceux qui ont un emploi ne bougent pas, essayant de trouver comment ils peuvent rester pertinents avec le passage à l'IA et la menace permanente de licenciements. Les demandeurs d'emploi constatent que les recruteurs insistent pour que les prétentions salariales soient divulguées dès le premier appel téléphonique, que les offres d'emploi sont retirées à la dernière minute et que les agents d'IA éliminent leur CV avant qu'il n'arrive devant un humain.

D'après les données de l'association professionnelle CompTIA, l'emploi dans les domaines technologiques, tous secteurs confondus, a diminué d'environ 214 000 postes en avril 2025. CompTIA s'appuie sur l'analyse les données du Bureau des statistiques du travail (Bureau of Labor Statistics - BLS) des États-Unis. Les données du BLS indiquent que le taux de chômage dans le secteur technologique américain est passé de 5 % le mois précédent à 4,6 %.

Toutefois, selon Victor Janulaitis, directeur général de Janco Associates, 5 à 6 % des professionnels de l'informatique au chômage ont quitté le secteur au cours de cette période. Les entreprises technologiques continuent de réduire leurs effectifs, remettant ainsi de nouveaux talents sur le marché.

Les travailleurs IT démoralisés face aux vagues de licenciements et à l'IA

Ces derniers mois, le moral s'est effondré dans le secteur de la technologie. Les géants du secteur (Google, Meta, Amazon, Microsoft…) ont lancé d'importantes vagues de réductions d'effectifs, semant l'inquiétude chez les employés survivants. Auparavant choyés avec de généreux avantages, les salariés de la Tech se retrouvent à travailler plus et à craindre de figurer sur la prochaine liste de licenciement. Les chiffres illustrent l'ampleur du phénomène.

Selon le site Layoffs.fyi, qui suit les licenciements dans le secteur technologique, plus de 150 000 postes ont été supprimés en 2024, répartis sur près de 550 entreprises. La saignée se poursuit en 2025, avec plus de 22 000 emplois supprimés au cours du premier trimestre (dont 16 084 rien qu'en février). Au début du mois de mai, Microsoft a annoncé le licenciement de 6 000 employés dans le cadre d'une nouvelle politique de réduction des coûts.

« Il ne s'agit pas seulement des Amazones et des Google. Il s'agit de toutes les entreprises de taille moyenne qui disposent d'un département informatique de 20 à 100 personnes », a déclaré Victor Janulaitis, qui analyse également les données du Bureau des statistiques du travail des États-Unis.

Victor Janulaitis affirme que la taille du marché de l'emploi dans l'informatique a diminué et que les codeurs en début de carrière ont été particulièrement touchés, car une grande partie de leur travail peut désormais être effectuée par l'IA. « Un poste qui a été éliminé de presque tous les départements informatiques est celui de programmeur informatique débutant, d'analyste informatique, de quelqu'un qui a un diplôme en informatique », a-t-il déclaré.

Selon les données publiées par l'Association pour l'emploi des cadres (APEC) en avril 2025, le marché de l'emploi cadre a subi en 2024 une sévère baisse, le pire étant -18 % en informatiques, et -19 % pour le recrutement de juniors. Les analystes de l'APEC s'attendent à ce que la baisse s'empire en 2025. Le rapport prévoit qu'en 2025, le volume des recrutements de cadres devrait poursuivre sa baisse, mais différents aléas entourent cette prévision.

La pire conjoncture pour les jeunes diplômés : l'ombre grandissante de l'IA

La conjoncture économique présente un défi de taille pour les jeunes diplômés entrant sur le marché du travail. L'IA réduit déjà le nombre d'emplois de débutant dans le secteur de la technologie. Selon plusieurs analyses récentes, les promotions actuelles de diplômés se heurtent à des difficultés sans précédent pour décrocher leurs premiers emplois, marquant ainsi le pire marché de l'emploi pour les postes de niveau débutant depuis des années.


Cette situation est exacerbée par une série de facteurs économiques, mais l'ombre la plus préoccupante est sans aucun doute l'IA et la perspective imminente qu'elle finisse par automatiser de nombreuses tâches actuellement dévolues aux employés débutants. Mais tout n’est pas perdu. En adoptant une stratégie adaptée à cette nouvelle donne, les jeunes talents peuvent non seulement rebondir, mais aussi tirer profit de la mutation en cours.

Le taux de chômage des diplômés âgés de 22 à 27 ans a atteint 5,8 % au début du printemps, selon les données de la Banque fédérale de réserve de New York, son niveau le plus élevé depuis environ quatre ans, et bien au-dessus de la moyenne nationale. Selon un rapport récent de SignalFire, l'embauche de jeunes diplômés a chuté de 25 % en 2024 par rapport à 2023 et 37 % des employeurs préfèrent désormais embaucher une IA pour les tâches banales.

Gabe Stengel, fondateur de Rogo, une startup spécialisée dans l'analyse financière à l'aide de l'IA, a commencé sa carrière à la banque d'investissement Lazard, où il a aidé de grandes sociétés pharmaceutiques à acheter des startups biotechnologiques. Aujourd'hui, il a presque entièrement automatisé ce travail.

« L'outil de Rogo peut faire presque tout le travail que j'ai fait dans l'analyse de ces sociétés. Nous pouvons rassembler les documents, faire preuve de diligence à l'égard de la société, examiner ses états financiers », a-t-il déclaré sur scène lors du récent sommet de la technologie financière de Newcomer. Cela signifie que l'IA réduit déjà le nombre d'emplois technologiques de base, mais également les opportunités pour les débutants dans d'autres secteurs.

Acquérir de l'expérience à l'ère de l'IA : un défi pour les jeunes diplômés

Bien que la menace de l'IA sur les emplois peu qualifiés soit réelle, le besoin des entreprises technologiques en professionnels expérimentés continue d'augmenter. Selon le rapport de SignalFire, les Big Tech ont augmenté leurs recrutements de 27 % pour les professionnels ayant entre deux et cinq ans d'expérience, tandis que les startups ont embauché 14 % de personnes en plus dans cette même tranche d'ancienneté, bien qu'elles ne soient pas non plus l'abri.

Un paradoxe frustrant se dessine pour les jeunes diplômés : ils ne peuvent pas être embauchés sans expérience, mais ils ne peuvent pas non plus acquérir de l'expérience sans être embauchés. Si ce dilemme n'est pas nouveau, Heather Doshay, partenaire de SignalFire pour les personnes et les talents, affirme qu'il est considérablement exacerbé par l'IA. Heather Doshay conseille aux jeunes diplômés de maîtriser les outils d'IA pour optimiser leur chance.

Il est peu probable que la nouvelle étude de SignalFire choque les acteurs du monde de la technologie. Plusieurs grandes entreprises technologiques ayant remplacé leur personnel par l'IA au cours des derniers mois, on pense depuis longtemps que l'heure est venue pour ceux qui occupent des emplois susceptibles d'être automatisés. Néanmoins, ces preuves de plus en plus nombreuses risquent de ne pas susciter l'enthousiasme dans certains milieux.

« L'IA ne vous prendra pas votre emploi si vous êtes celui qui sait le mieux l'utiliser », a-t-il déclaré. Mais les gains de productivité liés à l'IA font l'objet de débat, notamment dans le rang des programmeurs. « Je suis un peu terrifié à l'idée de voir le langage d'assemblage généré par l'IA », a écrit un critique.

Microsoft a licencié 6 000 employés lors d'une vaste vague de licenciements en mai, et les programmeurs étaient parmi les plus touchés. Bien que l'entreprise n'ait pas explicitement indiqué que l'IA en était la raison, les licenciements ont fait suite aux commentaires du PDG Satya Nadella selon lequel environ 30 % du code de l'entreprise est désormais écrit par l'IA. Toutefois, les employés de Microsoft affirment que l'IA est loin d'être un outil fiable et efficace.

Source : Global Work AI

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Des spécialistes qualifiés recherchent désormais activement des emplois non qualifiés. Qu'en pensez-vous ?
Que signifient les compétences dans une économie mondialisée ?
Les titres professionnels peuvent-ils à eux seuls protéger contre le sous-emploi systémique ?
Qu'est-ce que cette évolution signifie pour les perspectives de carrière à long terme ?
Que pensez-vous de l'impact de l'IA sur le marché mondial de main-d'œuvre, en particulier sur les jeunes diplômés ?

Voir aussi

La « pire » conjoncture pour les jeunes diplômés : l'ombre grandissante de l'IA qui grignote les emplois de postes juniors. Quelles compétences cultiver pour rester pertinent en début de carrière ?

Le chômage dans le secteur des technologies de l'information atteint 5,7 % alors que l'IA frappe les emplois dans le secteur technologique, l'IA supprime des emplois à un rythme plus accéléré qu'elle en crée

Le marché de l'emploi dans le secteur de la technologie se rétrécit alors que l'IA redéfinit les exigences de l'industrie, les postes autrefois réservés aux jeunes diplômés disparaissent au profit de l'IA
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Avatar de pyros
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 17/06/2025 à 9:49
un jeune doit réfléchir aux métiers d'avenir avant d'entreprendre des études inutile qui le conduiront à la précarité.
Merci Captain Hindsight. Mais les jeunes diplômés d'aujourd'hui sont ceux qui se sont lancé dans l'IT en 2020/2022, là où le marché était ultra porteur.

Je reste aussi sonvaincu qu'il vaut mieu faire un métier qui nous plait qu'un métier simplement porteur. Venir travailler le matin à reculon est le meilleur moyen pour stagner, devenir aigri et se faire mettre au placard, ou tout simplement se prendre une crise existencielle à 30ans.
Choisir une voie qui nous plait est peut être plus compliqué à l'embauche, mais est plus rentable sur le long terme. On évolue plus sur un donamine qui nous interesse, aussi bien personnelement que financièrement. Enfin, c'est mon avis de millenial.
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Avatar de Gazeld
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 26/06/2025 à 11:54
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
un généraliste pourrait bien devenir inutile dans le futur avec l'ia.
C'est une idée réductrice du généraliste, qui pratique tout un tas de palpations corporelles, (y compris pour réorienter le patient vers un spécialiste ensuite), qui ne sont pas du tout de la médecine "de bureau" et qu'on est loin d'avoir remplacées par de l'IA... Et vous oubliez aussi tout l'aspect psychologique et humain du rapport au patient, qui fait partie de la réussite de la médecine.
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 20/06/2025 à 5:54
Même problème qu'ailleurs, depuis que les taux d'intérêt sont passés de 1% à 5%, Microsoft est astreint à des logiques de rentabilité, et plus seulement de croissance, d'où les licenciements.

Les licenciements actuels dans la tech sert principalement à rémunérer les investisseurs, très peu d'argent est réinvesti dans l'IA.

Par contre, l'IA aura bel bien un impact macro-économique lourd sur le long terme. La vie va devenir très difficile pour les cols blancs.
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Avatar de Gazeld
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 26/06/2025 à 12:57
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
de tous temps ce qui compte c'est la réduction des couts, l'humain quand il est question d'argent ne compte pas.
Alors 1) ca n'a pas été de tout temps, c'est très récent dans l'histoire humaine.
2) j'ai bien écrit dans *la réussite* de la médecine, ce qui inclut le coût ! Une maladie mal diagnostiquée, un patient mal pris en charge, y compris psychologiquement, et alors là le coût explose ! C'est pour cela que je dis que vous l'oubliez. Car tout cela est lié, on le sait, et encore plus maintenant qu'avant. Donc balayer tout cela en faisant abstraction de savoir l'impact réel sur les coûts, c'est ne pas vouloir voir le détail plus complexe des choses.

Quant au "on s'en fout", il peut aussi être remis en cause -ce n'est pas interdit il me semble-, et ce 'on' est abusivement généralisateur, car dans les faits une partie des gens n'ont pas cette démarche concernant la santé (ça donne beaucoup de débats dans les structures de santé et entre celles-ci et les responsables politiques).

L'IA ne sera d'ailleurs pas moins bonne, on peut imaginer certains diagnostics a côté de la plaque mais d'autres bien plus précis...
Et ? Elle sera déjà incapable de faire les palpations du corps. Et quand elle est à côté de la plaque il ne faudrait pas que ça ait des conséquences graves...
A l'inverse le médecin lui sera de plus en plus assisté de l'IA, donc il ne sera pas moins bon, mais meilleur.
Conclusion, aucun gain à le remplacer.

Avec la téléconsultation, ca donne déjà une idée du futur de ce métier.
Encore une fois non, car ce n'est qu'une partie des consultations, et tout le sujet de mon message c'était de cibler justement l'autre partie, qui nécessite des examens plus physiques, comme les palpations.

Sur les vieux : tout à fait d'accord, mais justement ce sont parmi les premiers consommateurs de généralistes, notamment à domicile...
les vieux ont en plus le plus gros pouvoir d'achat/plus patrimoine, donc c'est la bonne population: elle a de la tune et des besoins couteux spécifique.
Une partie seulement. Plein de vieux sont plus pauvres à la retraite, et avec les coupes dans celles-ci, ça ne s'arrange pas...
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Avatar de liammenzel
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 19/06/2025 à 11:28
Merci, Calvaire, pour votre analyse. J'en viens à la même conclusion que vous après avoir consulté plusieurs offres d'emploi.
Je serai en terminale l'année prochaine. Il y a encore un an, j'avais en tête de faire un cursus en informatique (prépa + école d'ingénieurs), mais au vu du marché, je pense plutôt m'orienter vers la médecine. Qu'en pensez-vous ?
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 19/06/2025 à 13:47
Citation Envoyé par liammenzel Voir le message
Merci, Calvaire, pour votre analyse. J'en viens à la même conclusion que vous après avoir consulté plusieurs offres d'emploi.
Je serai en terminale l'année prochaine. Il y a encore un an, j'avais en tête de faire un cursus en informatique (prépa + école d'ingénieurs), mais au vu du marché, je pense plutôt m'orienter vers la médecine. Qu'en pensez-vous ?
oui pourquoi pas.
La population en occident vieillit et les femmes ne font plus d'enfants, donc je vous conseillerais d'aller vers une médecine de vieux (gériatrie, cancérologie, neurologie...)
Je vous déconseillerais aussi la médecine de "bureau", un généraliste pourrait bien devenir inutile dans le futur avec l'ia.

Les études de médecine sont longue (8ans) difficile de dire ou en sera le marché d'ici la, mais au jours d'aujourd'hui ca semble un bon plan, pour l'heure il n'existe aucune ia capable d'extraire une tumeur dans le cerveau. Et les cancers vont continuer d’augmenter dans le futur, ca reste une maladie de "riche" et avec l'environnement malsain (malbouffe, stress...) ca ne peut que proliférer.

De toute façon, c'est pas la nouvelle news du dessus qui va me contredire
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/07/2025 à 9:50
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Le PDG d’Anthropic, Dario Amodei, a déclaré il y a peu que l’IA est susceptible d’éliminer la moitié des emplois en col blanc. Il a d’ailleurs ajouté à ce propos que « les éditeurs d'IA ont le devoir et l'obligation d'être honnêtes avec le grand public sur ce qui nous attend ». Cependant, la majorité des autres dirigeants de l'industrie se veulent rassurants sur le sujet, affirmant que l'IA n'est qu'un outil d'assistance destinée à soulager les salariés dans leur travail.
Si les salariés utilisent un outil qui les assistent, ils vont être plus productif donc l'entreprise aura besoin de moins de salariés.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Plus de 150 000 emplois ont été supprimés dans 549 entreprises en 2024. Depuis le début de cette année, plus de 22 000 travailleurs ont été victimes de réductions d'effectifs dans l'industrie. L'embauche de nouveaux talents a ralenti et celui de jeunes diplômés a chuté de 25 % en 2024. L'hécatombe de l'emploi se poursuit alors que l'IA générative et les agents d'IA redéfinissent les exigences de l'industrie et modifient les méthodes de travail classiques.
Il n'y a rien qui dit que ces suppressions d'emplois sont liés à l'IA.
Ces entreprises voulaient peut-être juste réduire leur dépenses.

Il parait qu'en 2020 et 2021 des entreprises ont embauchés trop de gens, et que depuis elles les virent.
Il parait aussi que dans des entreprises il y a des gens qui ne servent à rien. En anglais ils appellent ça "middle managers" et "executives". Il y a une également une histoire de "Diversity Equity and Inclusion" qui ne sert à rien.
Dans des entreprises il y a trop de gens dans le service des ressources humaines, ces gens-là vont se faire virer, si ce n'est pas déjà fait.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 26/06/2025 à 12:12
Citation Envoyé par Gazeld Voir le message
Et vous oubliez aussi tout l'aspect psychologique et humain du rapport au patient, qui fait partie de la réussite de la médecine.
Ca on s'en fou dans notre monde, de tous temps ce qui compte c'est la réduction des couts, l'humain quand il est question d'argent ne compte pas.
si demain une ia avec une apple watch peut faire le boulot d'un généraliste, meme avec une perte de qualité, la sécu va vite l'adopter pour réduire ces couts.

Entre payer 35€ un médecin humain, ou une ia de bonne qualité 10€ le choix sera vite fait par les assurances.
L'ia ne sera d'ailleurs pas moins bonne, on peut imaginer certains diagnostiques a coté de la plaque mais d'autres bien plus précis...

Avec la téléconsultation, ca donne déjà une idée du futur de ce métier.

Citation Envoyé par Gazeld Voir le message
C'est une idée réductrice du généraliste, qui pratique tout un tas de palpations corporelles, (y compris pour réorienter le patient vers un spécialiste ensuite), qui ne sont pas du tout de la médecine "de bureau".
la personne est au bac, il a donc 8 ans devant lui avec ces études, dans 8 ans je ne sais pas a quoi va ressembler le monde du travail, autant aller vers la branche la plus difficile à automatiser pour maximiser ces chances.

Ce dont je suis sur à 100% c'est que tous ce qui est lié aux vieux va augmenté, la population viellit, j'ai pas mal investis dans les grosses boites qui gere les ehpad...etc, je fais le parie que ce secteur sera en croissance avec les métiers associés.
les vieux ont en plus le plus gros pouvoir d'achat/plus patrimoine, donc c'est la bonne population: elle a de la tune et des besoins couteux spécifique.
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Avatar de alphabetha
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 26/06/2025 à 15:09
Alors que l’intelligence artificielle s’impose partout, la gouvernance mondiale reste morcelée, voire inexistante. En Occident, notamment en Europe, des pas décisifs ont été franchis avec l’AI Act, le tout premier cadre juridique complet au monde. Il repose sur une approche par niveaux de risque, avec des obligations strictes pour les systèmes à haut risque et des interdictions pour "certaines pratiques".
À l’inverse, la Chine adopte une stratégie agressive, très centralisée et qui répond à un tout autre agenda, alignée sur les valeurs du parti communiste chinois. à leur niveau, une régulation existe bel et bien mais elle soulève des inquiétudes sur la liberté d’expression et l’usage étatique de l’IA.
Le vrai défi, c’est que chaque région avance selon ses priorités militaires, économiques et politiques, ce qui rend difficile l’émergence d’un cadre juridique global et cohérent.
On parle souvent d’un « patchwork réglementaire » mondial.
à mon avis, il y' a des risques majeurs à ce niveau...
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 02/07/2025 à 2:13


Faut bien comprendre que l'IA n'est pas qu'un outil, les salariés sont des chevaux et la voiture va bientôt les remplacer.
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