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La « pire » conjoncture pour les jeunes diplômés : l'ombre grandissante de l'IA qui grignote les emplois de postes juniors
Quelles compétences cultiver pour rester pertinent en début de carrière ?

Le , par Stéphane le calme

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La conjoncture économique actuelle présente un défi de taille pour les jeunes diplômés entrant sur le marché du travail. Selon plusieurs analyses, les promotions actuelles de diplômés se heurtent à des difficultés sans précédent pour décrocher leurs premiers emplois, marquant ainsi le pire marché de l'emploi de niveau d'entrée depuis des années. Cette situation est exacerbée par une série de facteurs économiques, mais l'ombre la plus préoccupante est sans aucun doute l'intelligence artificielle et la perspective imminente qu'elle finisse par automatiser de nombreuses tâches actuellement dévolues aux employés débutants. Mais tout n’est pas perdu. En adoptant une stratégie adaptée à cette nouvelle donne, les jeunes talents peuvent non seulement rebondir, mais aussi tirer profit de la mutation en cours.

Contexte

Historiquement, les postes de niveau d'entrée ont servi de tremplin, permettant aux jeunes professionnels d'acquérir une expérience précieuse, de développer leurs compétences et de construire leur réseau professionnel. Ces rôles offrent souvent une introduction aux opérations commerciales, aux interactions avec les clients et aux aspects fondamentaux d'un secteur donné. Cependant, le paysage de l'emploi évolue rapidement, et l'émergence de l'IA est en train de redéfinir la nature même du travail de niveau d'entrée.

L'IA, avec ses capacités d'apprentissage automatique et de traitement des données, est de plus en plus capable d'accomplir des tâches répétitives, basées sur des règles et nécessitant peu d'autonomie décisionnelle. Ces types de tâches correspondent précisément à une grande partie du travail traditionnellement confié aux jeunes diplômés. De la saisie de données et du service client de base à l'analyse préliminaire et à la gestion de documents, l'IA peut potentiellement effectuer ces tâches plus rapidement, avec une plus grande précision et à un coût potentiellement inférieur pour les entreprises.

Les conséquences pour les jeunes diplômés sont multiples. La raréfaction des postes de niveau d'entrée signifie une concurrence accrue pour ceux qui restent disponibles. Les employeurs peuvent se permettre d'être plus sélectifs, exigeant parfois des compétences et une expérience que les nouveaux diplômés ne possèdent pas encore. Cette situation peut entraîner des périodes de chômage prolongées ou le recours à des emplois sous-qualifiés, freinant la progression de carrière et la stabilité financière des jeunes.

La situation des jeunes diplômés

Le taux de chômage des diplômés âgés de 22 à 27 ans a atteint 5,8 % au début du printemps, selon les données de la Banque fédérale de réserve de New York, son niveau le plus élevé depuis environ quatre ans, et bien au-dessus de la moyenne nationale.

Les entreprises ont réduit le nombre de diplômés de l'enseignement supérieur qu'elles prévoyaient d'embaucher ce printemps ; il est désormais plus difficile de décrocher un poste de débutant dans l'une des grandes banques que d'entrer à l'université de Harvard. (Chez Goldman Sachs Group Inc, le taux d'acceptation pour la promotion de stagiaires de 2024 n'était que de 0,9 %). En fait, selon Oxford Economics, depuis le milieu de l'année 2023, 85 % de la hausse du taux de chômage est due aux nouveaux arrivants sur le marché du travail.

Pour ceux qui commencent leur carrière, même une courte période sans travail peut avoir des effets à long terme. Selon le Center for American Progress, un organisme de recherche sur les politiques publiques, une personne qui connaît six mois de chômage à l'âge de 22 ans peut s'attendre à gagner environ 22 000 dollars de moins au cours de la décennie suivante. C'est un moment délicat pour une cohorte qui a déjà vu des années clés de son éducation perturbées par la pandémie de Covid-19.

« J'ai été totalement déconcerté par le marché de l'emploi », déclare Jack McDonagh, 21 ans, diplômé de l'université Fordham le mois dernier et à la recherche d'un poste dans le domaine du marketing à New York. « Vous ne pouvez pas comprendre à quel point le marché est compétitif tant que vous n'avez pas postulé à 50 emplois et que vous n'avez reçu aucune réponse ». Les entreprises d'un grand nombre de secteurs, y compris la société énergétique Chevron, le fabricant de chaussures Nike et les géants de la technologie Microsoft et Amazon.com ont licencié des employés ; le gouvernement fédéral a fait de même.

Toutes les filières ne sont pas touchées de la même manière. Le taux de chômage parmi les diplômés de l'enseignement supérieur qui ont étudié les services de construction, par exemple, n'était que de 0,7 % selon les données les plus récentes ; pour les sciences de la nutrition, c'est un taux impressionnant de 0,4 %, selon les données de la Fed de New York. Toutefois, les diplômés en génie informatique, qui figuraient autrefois parmi les spécialités les plus recherchées, affichent le troisième taux de chômage le plus élevé pour les jeunes diplômés, soit 7,5 %, après les diplômés en anthropologie et en physique. Et si l'emploi dans les domaines de l'informatique et des mathématiques pour les plus de 27 ans a augmenté de 0,8 % depuis 2022, selon Oxford Economics, il a chuté de 8 % pour les diplômés plus récents.


L'IA : un « briseur » d'emplois de premier échelon

L'IA y est pour quelque chose. Dans une récente enquête menée auprès de cadres sur LinkedIn, plus de 60 % d'entre eux ont déclaré que l'IA finira par prendre en charge certaines des tâches actuellement assignées aux employés débutants, en particulier les rôles les plus banals et les plus manuels. Des PDG comme Dario Amodei d'Anthropic prévoient que l'IA pourrait éliminer jusqu'à la moitié de tous les emplois de bureau de premier échelon, entraînant une augmentation du chômage de 10% à 20% dans les cinq prochaines années. Pour sa par, Mark Zuckerberg, président-directeur général de Meta Platforms Inc., a parlé publiquement de l'utilisation d'ingénieurs en IA pour effectuer une grande partie du codage de base, de niveau intermédiaire, dès cette année.

Concrètement, l'IA prend en charge des tâches qui étaient traditionnellement le pain et le beurre des jeunes recrues :
  • Service client et support : les chatbots et assistants virtuels gèrent de plus en plus les requêtes initiales.
  • Saisie et traitement des données : ces rôles sont fortement automatisés.
  • Débogage de code simple et révision de documents : dans le domaine de la tech et du droit, l'IA accélère considérablement ces processus.
  • Mises à jour de tableaux et recherches de données financières : les juniors analystes à Wall Street voient leurs tâches répétitives assumées par l'IA.

Cela signifie que les entreprises peuvent désormais faire effectuer des tâches qui nécessitaient auparavant plusieurs employés juniors par un seul expert ou un outil d'IA. Pour les nouveaux diplômés, cela réduit les opportunités de « faire ses preuves » et d'acquérir les compétences de base nécessaires pour progresser.

Anna Steinmeyer, 23 ans, pense que les progrès de l'IA expliquent en partie pourquoi elle a du mal à trouver un emploi à temps plein. Cette native de Chicago, diplômée de l'American University au printemps 2024, postule chaque semaine à 10 ou 20 offres d'emploi, mais n'arrive presque jamais à l'étape de l'entretien. La plupart des emplois qu'elle recherche sont des postes d'assistante administrative ou des postes dans des agences de marketing. Bien qu'elle ait espéré obtenir un emploi dans le domaine de la production théâtrale, elle a élargi ses recherches, car « beggars can’t be choosers » (ceux dans le besoin n'ont pas le luxe de choisir), dit-elle. « La croissance et l'évolution de la technologie ont rendu certaines de ces tâches obsolètes », explique Steinmeyer. « Il est plus facile d'utiliser la technologie que de payer une personne ».


37 % des employeurs préfèrent embaucher une IA plutôt qu'un jeune diplômé de la génération Z

Selon une enquête de la Hult International Business School, environ 37 % des employeurs ont déclaré qu'ils préféraient embaucher l'IA plutôt qu'un jeune diplômé. Dans le cadre de l'étude, 1 600 employeurs ont été interrogé et 96 % d'entre eux ont déclaré que la plupart des formations universitaires ne préparent pas du tout les gens à leur travail.

Au total, 89 % d'entre eux ont déclaré qu'ils évitaient d'embaucher des jeunes diplômés.

Ce sentiment reflète un décalage croissant entre les études universitaires et les compétences dont les employés ont besoin pour réussir en début de carrière. Dans l'enquête de Hult, 77 % des jeunes diplômés ont déclaré avoir appris davantage en six mois de travail qu'au cours de leurs quatre années d'études.

L'enquête a également révélé que les entreprises, malgré leur recours privilégié à l'IA, peinent à trouver des talents. La quasi-totalité des dirigeants, soit 98 % d'entre eux, ont déclaré que leur organisation avait du mal à trouver des talents.

En ce qui concerne les raisons pour lesquelles ils ne veulent pas embaucher de jeunes diplômés, 60 % d'entre eux déclarent que les travailleurs n'ont pas d'expérience pratique et 55 % qu'ils ne travaillent pas bien au sein d'une équipe.

En réfléchissant à leur propre expérience universitaire, 94 % des jeunes diplômés regrettent leur diplôme et 43 % se sentent condamnés à l'échec parce qu'ils n'ont pas choisi le bon diplôme.

Les juniors n'ont pas les connaissances essentielles pour créer des logiciels sécurisés

De nombreux rapports indiquent que les employeurs se plaignent de l'état déplorable des connaissances informatiques des employés de la génération Z. Un rapport publié en février 2024 par la Linux Foundation Research et de l'Open Source Security Foundation (OpenSSF) indique que de nombreux développeurs n'ont pas les connaissances et les compétences essentielles pour développer efficacement des logiciels sécurisés. Près d'un tiers des développeurs logiciels ne sont pas familiers avec les pratiques de développement de logiciels sécurisés. Le rapport indique que l'éducation et la formation sont requises.

Par ailleurs, selon une étude publiée en 2023 par Dell Technologies, les membres de la génération Z estiment que l'école ne leur donne pas les compétences nécessaires pour survivre dans un monde numérique. Ils reconnaissent la nécessité de développer des compétences numériques pour leur future carrière, mais les membres de la génération Z sont frustrés par le fait que leur éducation ne les ait pas suffisamment préparés au monde du travail.

Selon le rapport, 37 % des répondants à l'étude ont déclaré que l'enseignement scolaire ne leur a pas permis d'acquérir les compétences technologiques dont ils avaient besoin pour la carrière qu'ils envisageaient. Environ 44 % des répondants pensent que les entreprises doivent travailler plus étroitement avec le secteur public, principalement avec le secteur de l'éducation, pour répondre à leur soif d'apprentissage, notamment autour des compétences numériques.

Les cadres interrogés par Intelligent dans le cadre de son enquête ont également déclaré que les jeunes diplômés doivent renforcer leurs compétences techniques et leur éthique de travail. En outre, alors qu'ils rencontrent des difficultés pour faire décoller leurs carrières, les travailleurs de la génération...
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Avatar de imperio
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 15/10/2025 à 14:43
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Oui je le crois, si le salaire suit derrière.
Tous les jeunes que je rencontre à Singapour sont très talentueux (plus que moi pour la plupart) et ne compte pas leurs heures, mais aucun ne le fait par contre pour une bouché de pain.

Il y'a une partie feignante je n'en doute pas, mais une partie bosseuse avec la volonté de faire beaucoup et de qualité existe également.
Il suffit de savoir sélectionner ces rencontres, je me suis toujours entourer de gens bosseurs, compétent et plus riche que moi, sans être méprisant, c'est pas avec un gars au rsa qu'on apprends et qu'on s’élève en société mais avec ceux qui ont les codes, le réseau et le savoir.
De la gen z qui a envie d'apprendre tous cela et se donne à fond j'en rencontre pleins et du monde entier.
Tout cet argumentaire est lunaire (pas juste le tiens mais toute cette conversation). "Les jeunes ne veulent pas travailler", ça existait déjà à l'époque de la grèce antique. ^^'

Autre point assez incroyable :

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
sans être méprisant, c'est pas avec un gars au rsa qu'on apprends et qu'on s’élève en société mais avec ceux qui ont les codes, le réseau et le savoir.
Bon déjà : c'est méprisant. De plus, les gens les plus talentueux que je connais vivent du rsa parce qu'ils ne pouvaient pas faire ce qu'ils voulaient (souvent de l'opensource) en étant payés par des entreprises. Donc à défaut d'autre chose, ça démontre juste que tu ne connais pas grand chose au sujet

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
l'école n'apprends pas a investir, ne donne pas d'éducation financière, ne donne aucune aide pour créer et développer un réseau, le fonctionnement du monde de l'entreprise pour identifier les leviers à haut rendement, investir dans les bons outils et les bonnes personnes, connaître les structures juridiques, fiscales et comptable...etc
Il faut l'apprendre par soit même.
En effet. Ceci dit, est-ce vraiment important ? Si ton but dans la vie c'est de gagner un maximum d'argent, je suppose que oui. Sinon, je dirais que c'est au moins secondaire. Débatable ceci dit.
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Avatar de imperio
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 16/10/2025 à 17:40
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
C'est marrant je m'attendais justement un commentaire fake de ce style.
C'est bien connu les gens les plus merveilleux que je connais sont en prison, les sans-papiers que je connais font tourner des pays qui ne veulent même pas d’eux...

Et je ne comprends pas comment on peu accepter que de l'argent publique (donc votre argent) finance ces gens la, je suis bien content de plus financer ces conneries.
Il faut assumer à un moment donner, tu peux faire de l'open source, gratuit et je respecte cela, mais ne demande pas à la société de te nourrir, démerde toi.
Pourquoi il faudrait financer TES PROJETS/TES CHOIX DE VIE.
Hé bé. Ça doit être horrible d'être toi. Tant d'assurance dans son ignorance, c'est beau. Sans parler du fait que je n'ai parlé là que des gens au rsa que je connaissais. Et je préfère que l'argent public soit distribué à ces gens là (qui n'ont souvent quasi rien) plutôt que donné à des riches... Ah on me dit dans l'oreillette qu'en fait on donne surtout aux riches et aux entreprises.

Du coup j'en profite pour faire la petite blague :

Qu'est-ce qui est mal vu quand tu es pauvre mais pas quand tu es riche ?

Réponse : Demander de l'argent à l'état.

Pour en revenir au sujet : parmi les gens auxquels je faisais référence, il y a de (gros) contributeurs sur le langage Rust, d'autres qui écrivent des émulateurs pour consoles nintendo (chacun son truc comme on dit), d'autres qui bossent sur de la virtualisation (des petits trucs comme qemu, pas très connu hein), d'autres encore qui bossent sur GNOME et GTK (encore des petits projets persos), etc.

Enfin bref, des gens qui générent indirectement des milliards mais qui n'en touchent rien, et ça pour le coup c'est un scandale. C'est exactement pour ça que je paie des impôts : pour que la population ait accès à l'éducation, la santé et une infrastructure publique (même si tout ça se délite grâce à toutes les réductions d'impôts accordées aux riches et aux entreprises). Et si parmi le lot il y en a qui ne font rien, quelle importance ? Au moins ils ne vont pas relancer le fascisme parce qu'ils ont le pouvoir et l'argent pour le faire.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 17/11/2025 à 9:15
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
peut être que la gen z est sur la mauvaise voie.

Plutôt que de perdre 5ans (parfois avec un crédit) dans des études d'ingénieurs qui n'offriront pas de boulot ou au mieux sous payé. Envisager plutôt une carrière manuel (électricien, plombier, entretien d'espace vert, climatiseur...).
...
Une belle jeune qui sert les repas, les lavent, offre des discussions et une présence "authentique" voir offre des prestations sexuelles si il en a envie (oui j'en ai vu en Thaïlande, l'épouse parfaite de 20ans qui sert le monsieur de 70ans).
Le marché devrait encore bien monter dans ce secteur jusqu'en 2040 au moins.
Alors là, j'hallucine!

Après avoir fait la promotion des mines australiennes au lieu d'étudier, voilà que vous faites la promotion pour les jeunes femmes du métier de putes pour vieillard ???
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Avatar de MaxLavache
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 17/11/2025 à 18:01
Chaque génération porte sa croix. Nous les Y on était la génération "No Future" carrément. On nous a juste oubliés entre les super boomers X (nos parents) et les merveilleux et uniques flocons de neige Z (nos petits frères/sœurs). Nous dès le collège dans les années 90 on nous disait qu'on ne connaitrait que le chômage, les 30 glorieuses c'est fini, vous allez en ch..., les universités sont des usines à chômeurs surdiplômés, etc... C'était pas plus gai à notre époque. On a servi de cobayes sociaux avec la dérégulation du marché du travail, la sous-traitance en cascade, les bas salaires et la précarité en mode "presta". On commence à peine à sortir la tête de l'eau professionnellement et financièrement à 40 ans passés. Bon courage les jeunes!
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 12/06/2025 à 2:46
L'IA a bon dos. Le vrai problème, c'est que le système éducatif produit des bac+3 et des bac+5 alors que la majorité des emplois disponibles est à niveau Bac.
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 12/06/2025 à 11:41
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
a moins d’être bien renseigné sur les salaires réels, l'évolution possible et les débouchés, je déconseille de partir dans des études longues bac+3/+5. Je vois pas l’intérêt de faire 5ans d'études pour galérer à trouver un 1er job et en France d’être payé au mieux 1800€ net voir au smic avec certains bac+5.[...]
C'est un horrible conseil à donner! Dans un marché concurrentiel où justement les juniors se "bradent", comment une personne avec un simple BAC pourrait-elle encore trouver un emploi??
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Avatar de Annelore
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 19/06/2025 à 4:00
Partout, on ne s'inquiète QUE des jeunes. Aussi /protection, autant les couches pour enfant, on veille à faire très attention à l'état cutané des bébés, on renouvelle +++, etc. Autant, les personnes âgées, alors qu'elles, elles sont conscientes et ont le soucis de leur continence, de ne pas être mouillées, etc., ben on leur dit d'attendre que la protection soit saturée...

Juste pour info: on sera tous un jour à leur place...

Pour en revenir aux emplois et à l'IA: toutes les personnes qui se trouvent accidentées en un sens, mais pas suffisamment pour justifier une pension d'invalidité (et y'en a + qu'on ne croit, pour ce qui concerne la France), /autrefois, ne peuvent plus se reconvertir correctement: les offres de reconversion sont pris d'assaut par les trentenaires... qui ne laissent plus ou guère de place aux + âgés, quelque soit l'état de ces derniers.

Ensuite, si les séniors arrivent malgré tout à se reconvertir, ils sont en compétition avec ces jeunes juniors, donc les premières victimes de l'IA ne sont absolument PAS les jeunes mais les séniors. Ceux qui n'ont pas atteint l'âge de la retraite, pas atteint l'âge de l'indemnité rallongée (qu'on a repoussé, pas innocemment du tout), et qui se retrouvent au RSA ou ASS, et qu'on n'aide PAS. Souvent les + motivés à trouver un emploi, mais qu'on ne prend pas. Et on les a utilisés d'ailleurs pour pouvoir réduire le salaire des séniors (ceux en emploi) de 30%.
Ce qui va faire que la retraite à venir de ces personnes va chuter.
La génération d'avant a profité de tout: l'après-guerre et innovation, de peu d'écologie, de consommer tout +++, de tas d'offres pour un candidat, d'une retraite très correcte.
Ceux qui arrivent derrière, on a déjà réduit peu à peu leurs emplois, licenciement à répétition, usés, salaires qui chutent (passage à l'euro, etc.) et qu'on va priver de retraite ou fortement la réduire.
Les + à plaindre ne sont pas les jeunes et jeunes à venir car ils savent ce qu'ils les attendent et peuvent s'organiser à l'avance. Ce sont ceux qui ont actuellement la cinquantaine qu'on piétine +++.
En tout cas pour la France.
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Avatar de imperio
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 17/10/2025 à 10:25
Si ton but dans la vie c'est de passer ta vie à travailler et de passer le moins de temps possible avec ta famille tout en faisant un travail que tu détestes, hé bien... félicitations car tu sembles y être arrivé ?
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 12/06/2025 à 15:21
Je rejoins en partie calvaire, à ce jour, s'orienter dans des filières tertiaires est moins rémunérateur qu'avant et le marché est généralement saturé (développeurs, RH, architecte, commerce, ...). Sinon, je dirais qu'il faut être à l'aise avec l'anglais et éventuellement une autre langue pour avoir de meilleures opportunités.

Les salaires étant bas, autant faire un CAP ou un bac pro voire aller jusqu'à bac+2 sont des filières +/- manuelles (génie électrique, maintenance industrielle, mécanique, ...)... car au final, le tangible a besoin de mains pour être fait.
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Avatar de popo
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 12/06/2025 à 15:30
S'il y a bien un point sur lequel, je suis d'accord avec l'article, c'est que ce qu'on enseigne à l'école ne prépare pas vraiment à la réalité du monde du travail.
C'était déjà le cas lorsque j'ai terminé mes études mais j'ai l'impression que plus le temps passe, plus le gap devient important.

J'ai récemment eu un alternant (arrivé à bac +4, reparti après l'obtention de son bac +5), et j'ai été choqué de constater que même les reflex de bases (comme le nommage) n'étaient pas acquis.
J'ai du batailler plusieurs mois pour lui faire prendre le pas.

A l'époque où je passais juste le bac, le prof m'enlevais des points pour cela.
A croire que cela ne se fait plus, et c'est bien dommage.

Le conseil que je donnerai à un jeune (en tout cas pour le domaine de la technologie) serait de privilégier l'alternance.
Il est important de se confronter aux réalités du monde du travail car, d'après ma propre expérience, la différence entre la théorie et la pratique est assez large.
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