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L'IA pourrait déjà réduire le nombre d'emplois de débutant dans la technologie. L'embauche de jeunes diplômés a chuté de 25 % en 2024
Et 37 % des employeurs préfèrent embaucher une IA pour les tâches banales

Le , par Mathis Lucas

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6  0 
Le marché de l'emploi dans le secteur technologique se rétrécit alors que l'IA redéfinit les exigences de l'industrie. Et la situation des jeunes diplômés devient de plus en plus inquiétante, car ils sont désormais en concurrence avec l'IA pour les postes de débutant. Une nouvelle étude rapporte que les Big Tech ont réduit l'embauche de nouveaux diplômés de 25 % en 2024 par rapport à 2023. En outre, le recrutement de diplômés dans les startups a chuté de 11 %. Bien que toutes les raisons expliquant ce phénomène ne soient pas claires, les experts affirment qu'il existe des « preuves convaincantes » que l'IA est un facteur qui y contribue de manière significative.

Les emplois de débutant sont susceptibles d'être automatisés parce qu'ils comportent souvent des tâches routinières et peu risquées que l'IA générative gère bien. Les nouvelles capacités de l'IA en matière de codage, de débogage, etc. pourraient signifier que les entreprises ont besoin de moins de personnes pour effectuer ce type de travail. En d'autres termes, cela signifie que certains emplois pour les nouveaux diplômés pourraient bientôt devenir obsolètes.

Les chercheurs de SignalFire, une startup de capital-risque axée sur les données et qui suit les mouvements professionnels de plus de 600 millions d'employés et de 80 millions d'entreprises sur LinkedIn, pensent qu'ils pourraient voir les premiers signes de l'impact de l'IA sur l'embauche. En analysant les tendances en matière de recrutement, SignalFire a remarqué que les entreprises technologiques ont recruté moins de jeunes diplômés en 2024 qu'en 2023.


Plus précisément, SignalFire a constaté que les Big Tech ont réduit le recrutement de nouveaux diplômés de 25 % en 2024 par rapport à 2023. Dans le même temps, le recrutement de diplômés dans les startups a diminué de 11 % en 2024 par rapport à l'année précédente. SignalFire n'a pas révélé exactement combien de diplômés en moins ont été embauchés selon leurs données. Les données suggèrent toutefois qu'il pourrait s'agir de milliers de diplômés.

Si l'adoption de nouveaux outils d'IA n'explique peut-être pas entièrement la baisse des embauches de jeunes diplômés, Asher Bantock, responsable de la recherche chez SignalFire, affirme qu'il existe des « preuves convaincantes » que l'IA est un facteur contribuant de manière significative.

Les employeurs préfèrent embaucher une IA plutôt qu'un jeune diplômé

Le rapport « Future of Jobs 2025 » du Forum économique mondial dépeint une vision pessimiste et alarmante de l'avenir du marché du travail. Il indique que l'automatisation dans les entreprises atteindra des niveaux records d'ici à 2030. La fondation rapporte que 41 % des entreprises qu'elle a interrogées dans le cadre de l'enquête ont l'intention de réduire leur personnel là où l'IA peut automatiser des tâches. Ce qui n'est pas rassurant pour les travailleurs.

Du côté des débutants, la Hult International Business School a publié en janvier 2025 une étude selon laquelle 37 % des employeurs préfèrent embaucher une IA plutôt qu'un jeune diplômé de la génération Z. L'étude a interrogé 1 600 employeurs et 96 % d'entre eux ont déclaré que la plupart des formations universitaires ne préparent pas du tout les gens à leur travail. Au total, 89 % d'entre eux ont déclaré qu'ils évitaient d'embaucher de jeunes diplômés.

Gabe Stengel, fondateur de Rogo, une startup spécialisée dans l'analyse financière à l'aide de l'IA, a commencé sa carrière à la banque d'investissement Lazard, où il a aidé de grandes sociétés pharmaceutiques à acheter des startups biotechnologiques. Aujourd'hui, il a presque entièrement automatisé ce travail.

« L'outil de Rogo peut faire presque tout le travail que j'ai fait dans l'analyse de ces sociétés. Nous pouvons rassembler les documents, faire preuve de diligence à l'égard de la société, examiner ses états financiers », a-t-il déclaré sur scène lors du récent sommet de la technologie financière de Newcomer. Cela signifie que l'IA réduit déjà le nombre d'emplois technologiques de base, mais également les opportunités pour les débutants dans d'autres secteurs.

Alors que la plupart des grandes banques d'investissement n'ont pas encore explicitement réduit le recrutement d'analystes en raison de l'IA, les dirigeants de sociétés telles que Goldman Sachs et Morgan Stanley ont déjà envisagé de réduire jusqu'à deux tiers les embauches de personnel junior et de diminuer le salaire de ceux qu'ils embauchent parce que le travail avec l'IA n'est pas aussi exigeant qu'auparavant, a rapporté le New York Times en 2024.

Acquérir de l'expérience à l'ère de l'IA : un défi pour les jeunes diplômés

Bien que la menace de l'IA sur les emplois peu qualifiés soit réelle, le besoin des entreprises technologiques en professionnels expérimentés continue d'augmenter. Selon le rapport de SignalFire, les Big Tech ont augmenté leurs recrutements de 27 % pour les professionnels ayant entre deux et cinq ans d'expérience, tandis que les startups ont embauché 14 % de personnes en plus dans cette même tranche d'ancienneté, bien qu'elles ne soient pas non plus l'abri.


Un paradoxe frustrant se dessine pour les jeunes diplômés : ils ne peuvent pas être embauchés sans expérience, mais ils ne peuvent pas non plus acquérir de l'expérience sans être embauchés. Si ce dilemme n'est pas nouveau, Heather Doshay, partenaire de SignalFire pour les personnes et les talents, affirme qu'il est considérablement exacerbé par l'IA. Heather Doshay conseille aux jeunes diplômés de maîtriser les outils d'IA pour optimiser leur chance.

Il est peu probable que la nouvelle étude de SignalFire choque les acteurs du monde de la technologie. Plusieurs grandes entreprises technologiques ayant remplacé leur personnel par l'IA au cours des derniers mois, on pense depuis longtemps que l'heure est venue pour ceux qui occupent des emplois susceptibles d'être automatisés. Néanmoins, ces preuves de plus en plus nombreuses risquent de ne pas susciter l'enthousiasme dans certains milieux.

« L'IA ne vous prendra pas votre emploi si vous êtes celui qui sait le mieux l'utiliser », a-t-il déclaré. Mais les gains de productivité liés à l'IA font l'objet de débat, notamment dans le rang des programmeurs. « Je suis un peu terrifié à l'idée de voir le langage d'assemblage généré par l'IA », a écrit un critique.

Microsoft a licencié 6 000 employés lors d'une vaste vague de licenciements en mai, et les programmeurs étaient parmi les plus touchés. Bien que l'entreprise n'ait pas explicitement indiqué que l'IA en était la raison, les licenciements ont fait suite aux commentaires du PDG Satya Nadella selon lequel environ 30 % du code de l'entreprise est désormais écrit par l'IA. Toutefois, les employés de Microsoft affirment que l'IA est loin d'être un outil fiable et efficace.

Les juniors n'ont pas les connaissances essentielles pour créer des logiciels sécurisés

Un rapport publié en février 2024 par la Linux Foundation Research et de l'Open Source Security Foundation (OpenSSF) indique que de nombreux développeurs n'ont pas les connaissances et les compétences essentielles pour développer efficacement des logiciels sécurisés. Près d'un tiers des développeurs logiciels ne sont pas familiers avec les pratiques de développement de logiciels sécurisés. Le rapport indique que l'éducation et la formation sont requises.

Par ailleurs, selon une étude publiée en 2023 par Dell Technologies, les membres de la génération Z estiment que l'école ne leur donne pas les compétences nécessaires pour survivre dans un monde numérique. Ils reconnaissent la nécessité de développer des compétences numériques pour leur future carrière, mais les membres de la génération Z sont frustrés par le fait que leur éducation ne les ait pas suffisamment préparés au monde du travail.

Selon le rapport, 37 % des répondants à l'étude ont déclaré que l'enseignement scolaire ne leur a pas permis d'acquérir les compétences technologiques dont ils avaient besoin pour la carrière qu'ils envisageaient. Environ 44 % des répondants pensent que les entreprises doivent travailler plus étroitement avec le secteur public, principalement avec le secteur de l'éducation, pour répondre à leur soif d'apprentissage, notamment autour des compétences numériques.

Les cadres interrogés par Intelligent dans le cadre de son enquête ont également déclaré que les jeunes diplômés...
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Avatar de Nym4x
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 09/11/2025 à 11:09
L’IA a son niveau actuel et ses promesses marketing sont la plus grande escroquerie planétaire jamais conçue. Je ne vois pas comment on peut envisager de l’utiliser sérieusement pour du professionnel. A part en assistant de recherche et encore vu qu’elle a des hallucinations ce que n’a pas un moteur de recherche traditionnel ou une documentation.

Ma principale utilisation de l’IA : dégrossir un sujet que je ne connais pas puis chercher des sources pour ensuite approfondir le sujet.

Pour du code: me rappeler comment on fait quelque chose que je n’ai pas fait depuis longtemps. L’intérêt est que cela va vite et que je vois tout de suite si c’est correct. Aussi générer du code basique plutôt que le taper moi même : cela va plus vite.

Dernière tentative de faire coder deux IA hier matin sur un sujet que je ne maîtrise pas : webassembly en rust avec spin framework et fermyon cloud.

Résultat : 32 erreurs de compilations même les fichiers spin.toml et cargo.toml étaient erronés. Le pire étant l’utilisation de sqlx avec wasm pour accéder à une base de donnée postgres... Au lieu d’utiliser le sdk de spin.

Résultat: 2 heures de perdues pour tenter de faire générer une api avec un CRUD… J’ai recommencé ensuite l’après midi en utilisant la documentation spin et les exemples: 1,5 heure pour avoir l’api CRUD.
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Avatar de 3clipse
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 10/11/2025 à 23:30
Mon enthousiasme sur l'IA a céder au scepticisme personnel.
Sur diffèrent type de projet son utilisation se résume à perdre du temps à affiner les prompts, pour au final s'arracher les cheveux.
ça part dans toutes les directions dès que la complexité augmente, casse les acquis et est très peu robuste par ailleurs en terme de répétabilité.
Pire encore, la plus proche des solutions est souvent la moins couteuse d'entre elles: deep seek.
Ca reste une avancée majeur dans plusieurs domaines ou il peut être très bon selon moi (aide documentaire, dégrossissement, analyses bornée de données, aide en coding pour les fioritures ingrates...)
mais il lui manque clairement des cases pour remplacer l'humain. Son utilisation n'a pas que des avantages non plus (abrutisation, appauvrissement des données...)
Ces investissements massif sonnent comme un casse tête à gérer pour les 7 magnifiques mais attendons de voir
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Avatar de JackIsJack
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 23/09/2025 à 7:00
Montrez-moi une vidéo youtube d'une personne qui développe une application réaliste* grace à une IA, de la conception jusqu'au déploiement.

(*une bdd, du back, du front, au moins un usage innovant et des centaines d'utilisateurs qui peuvent l'utiliser)
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 09/11/2025 à 2:03
Une étude a montré que les entreprises du NASDAQ qui n'utilisaient pas l'IA performaient moins bien en bourse que les autres. Le recours à l'IA est nécessaire pour créer de la valeur actionnariale, et ce indépendamment de son efficacité.

L'erreur que font beaucoup de travailleurs, et en particulier les cols blancs : c'est de croire que les dirigeants agissent toujours de manière rationnelle dans l'intérêt de l'entreprise, alors que leur fonction première est de satisfaire les désirs des actionnaires et des investisseurs.

Les cols blancs vont se faire laminer par l'IA, non parce qu'elle est plus performante, mais parce qu'elle est désirable dans le monde de la finance.
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 23/09/2025 à 1:53
C'est très réducteur de rapporter ça à l'IA. Mais oui, une crise de l'emploi est en cours chez les jeunes générations. D'ailleurs les vieux ne devraient pas se sentir à l'abri.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/12/2025 à 10:52
Et là, on se pose et... On réfléchit 10 secondes (Surtout pas plus, cela dépasserait les capacités de concentration de la plupart des gens biberonnés aux réseaux sociaux!):

Comme la très grande majorité des entreprises virent leur personnel dès l'age de 45 ans, parce que devenu trop vieux à leur yeux, elles vont les trouver où ces "Talents" pas plus vieux que 35 ans (parce que au-delà on engage plus parce que... Trop vieux), expérimentés (cela va de soi)???

On se demande bien comment ces "talents" tant recherchés pourraient devenir un jour expérimenté si l'IA leur a enlevé la possibilité de commencer comme débutant!

En réalité, une entreprise qui remplace ses juniors par de l'IA fait une seule chose: Scier la branche sur laquelle elle est assise, pénaliser son développement futur!!!

Mais qu'est-ce que le futur quand le manager ne réfléchit pas plus loin qu'à son bonus trimestriel?
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 31/05/2025 à 3:31
L'IA a bon dos.

La dégradation observée sur le marché du travail tient surtout à la remontée des taux d'intérêt. Que cela soit concomitant avec l'avènement de l'IA n'en fait pas une cause pour autant.

À ce sujet, un très bon billet de blog a été publié sur le site quelques jours auparavant.
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Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 10/09/2025 à 16:16
Tout d'abord il faut clarifier de quoi on parle. Si on parle de technos formées spécifiquement à une tâche donnée, ça peut faire l'affaire si c'est bien conçu. Mais dans la plupart des cas, on parle de LLMs, et là seule expertise qu'on peut attendre de cette techno est le traitement du langage naturel. Certainement pas la moindre expertise technique. Tous ceux qui privilégient l'usage d'un LLM pour gagner en vitesse sur des tâches nécessitant autre chose qu'une expertise en traitement du langage naturel font fausse route : ils oublient l'objectif premier de la tâche qu'ils délèguent. Car ils gagnent du temps en perdant au change la capacité à effectuer la tâche correctement, le LLM n'étant pas une experte en la matière (recrutement, évaluation technique, travaille en équipe, etc.).

Les LLMs ne font que générer du texte plausible : qui ressemble à ce que serait un texte correct. Le texte généré n'a aucune garantie d'être correct. Et les mettre devant leurs erreurs peuvent les faire s'excuser (c'est une réponse plausible quand la requête est une critique) mais sans garantir qu'il ne la refasse pas juste après (le texte faux reste toujours plausible pour la requête qui suit). C'est pourquoi les hallucinations sont non seulement possibles, mais statistiquement garanties : à un moment ça va forcément arriver.

L'étudiant doit apprendre, ce n'est pas en générant via un LLM qu'il apprendra quoi que ce soit.
L'enseignant doit s'assurer que les étudiants apprennent les bonnes choses, ce n'est pas un LLM qui fournit cette assurance.
Le postulant doit informer de son cursus factuel (CV) et sa motivation personnelle (LM) à rejoindre l'entreprise, ce n'est pas un LLM qui garantira le contenu de son CV et de sa LM à représenter son cursus et sa motivation.
Le recruteur doit trouver la bonne personne pour le job, ce n'est pas le LLM qui s'assurera de ça.

Oui un LLM peut aider à faire ces tâches, mais pas les faire à la place de l'auteur. Un LLM apporte un complément, une perspective alternative, qui soit offre des idées à creuser, soit fourni des informations qu'il faut valider (encore une fois, il n'est pas garanti que ce soit correct). Mais c'est à l'auteur de faire le travail final et à prendre la responsabilité du produit final.

L'étudiant peut utiliser le LLM pour apporter un regard critique à son devoir, et ainsi aller un cran plus loin si la critique est fondée (et donc approfondir son apprentissage).
L'enseignant peut utiliser le LLM pour apporter un regard critique à son cours ou à ses corrections, et ainsi parfaire le retour effectué aux élèves (si le LLM est pertinent, ce dont l'enseignant est seul juge et responsable).
Le postulant peut utiliser le LLM pour critiquer son CV/LM, et ainsi parfaire le contenu sans déroger à ses objectifs (si le LLM est pertinent).
Le recruteur par contre, je ne vois pas l'intérêt du LLM, par contre utiliser des algos de classification pour tagger les CV/LM avec des concepts pertinents, afin de les prioriser, ça oui.

L'usage extensif présenté ici est juste un moyen pour les auteurs ne cherchant pas à bien faire de générer du contenu tout aussi médiocre.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/10/2025 à 14:51
Le cauchemar n'est pas que pour les jeunes qui ont cru à une carrière heureuse dans l'informatique...

Microsoft et ses copains comme Google ou Méta font vivre un cauchemar à leur utilisateurs depuis que les mots d'ordre de ces managers sont "non respect des utilisateurs et de leur vie privée", "espionnage de masse des données de l’utilisateur", "imposer de l'IA que les utilisateurs ne veulent pas", etc, etc, etc...
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 08/12/2025 à 9:58
Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
Si les actionnaires veulent moins de salariés et plus d'IA, on vire les salariés et on promeut l'IA.

L'erreur que font tous les ingénieurs ou presque, c'est de croire que le monde est rationnel. Ils surestiment aussi grandement la valeur de leur travail. Non, c'est sociétés ne vont pas s'effondrer sans eux.
1. Les actionnaires veulent PLUS de frics. Ils n'ont que faire d'avoir plus ou moins de salariés ou d'IA!!!

2. Le monde est plus rationnel que ce que vous croyez. Après un certain temps, les mauvaises décisions prises par des mauvais managers se paient cash!!!

---

Exemple avec la multinationale de l'alimentaire Nestlé:

1. L'action Nestlé était une action dite "défensive". C'était une action à la croissance lente et continue avec une entreprise améliorant sa valeur de 4% chaque année.

2. Des actionnaires à l'américaine débarquent exigeant des rendements beaucoup plus élevés: "Fini les 4%, on veut du 15, 20%!

3. Nestlé change ses méthodes de "bon père de famille" pour se la jouer "loup de Wall street"

4. Comme les objectifs sont impossibles à atteindre, on change de dirigeant tous les 6 à 12 mois en allant chercher des "pointures" sur le marché, des mecs qui n'ont pas le début d'une expérience dans le domaine du "food"

Résultat? En 3 ans, la valeur de l'action Nesté s'est écroulé en perdant la moitié de sa valeur!!!
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