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L'IA pourrait ne pas avoir d'impact sur l'emploi dans le secteur technologique, selon le ministère américain du Travail,
Mais la réalité du terrain dit le contraire

Le , par Bruno

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L'IA pourrait ne pas avoir d'impact sur l'emploi dans le secteur technologique, selon le ministère américain du Travail,
mais la réalité du terrain dit le contraire

L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur l’emploi dans le secteur technologique suscite des débats passionnés, oscillant entre optimisme technologique et craintes d’une automatisation massive. Alors que certains redoutent que l’IA ne remplace les travailleurs qualifiés, notamment dans des domaines comme le développement logiciel et la science des données, une étude récente du Bureau of Labor Statistics (BLS) américain tempère ces inquiétudes. Selon ce rapport, l’emploi dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques devrait augmenter de 10,5 % entre 2023 et 2033, dépassant largement la moyenne nationale. Cette croissance serait en partie alimentée par l’adoption de technologies avancées, dont l’IA elle-même. Cependant, cette perspective optimiste contraste avec les réalités du terrain, où l’IA montre à la fois son potentiel disruptif et ses limites.

Si des outils comme les assistants de programmation augmentent la productivité, ils ne sont pas encore capables de remplacer entièrement les développeurs, en particulier pour des projets complexes ou anciens. Les professionnels expérimentés restent indispensables pour superviser, corriger et adapter les solutions générées par l’IA, ce qui souligne la persistance d’un besoin crucial en compétences humaines. Par ailleurs, les craintes liées à l’automatisation ne sont pas sans fondement : certains craignent que l’IA ne marginalise les travailleurs moins expérimentés, tout en exacerbant les inégalités économiques et en réduisant les opportunités d’apprentissage pour les nouvelles générations.


Enfin, l’étude du BLS reconnaît l’incertitude entourant l’impact réel de l’IA sur l’emploi. Bien que la demande pour des professions comme les scientifiques des données ou les analystes en sécurité informatique soit en forte hausse, il reste difficile de prédire comment les gains de productivité induits par l’IA influenceront les dynamiques du marché du travail à long terme. Cette incertitude reflète un débat plus large sur la manière dont les avancées technologiques redéfinissent les métiers, les compétences requises et les structures économiques. En somme, si l’IA ne semble pas menacer immédiatement l’emploi dans le secteur technologique, elle impose une réflexion approfondie sur l’équilibre entre innovation, productivité et préservation des opportunités pour les travailleurs.

L’automatisation par l’IA : un défi pour certains, une opportunité pour d’autres

L’essor de l’intelligence artificielle a légitimement suscité des inquiétudes parmi les travailleurs, qui redoutent de voir leurs emplois remplacés par des machines. Les professionnels des secteurs scientifiques, techniques et des services spécialisés, autrefois considérés comme moins vulnérables à l’automatisation, pourraient être particulièrement touchés. En effet, des métiers comme le développement de logiciels ou la science des données figurent parmi ceux qui utilisent le plus l’IA générative dans leur travail quotidien, selon la société de recherche Anthropic.

Pourtant, une récente étude du Bureau of Labor Statistics américain tempère ces craintes. Elle prévoit une croissance de 10,5 % des emplois dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques entre 2023 et 2033, soit plus du double de la moyenne nationale. Cette tendance suggère que l’IA pourrait, paradoxalement, stimuler la demande de main-d’œuvre dans ces domaines.

Croissance de l'emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques, par branche d'activité, projection 2023 - 33 (en pourcentage)


Le BLS souligne toutefois que l’impact de l’IA sur l’emploi reste incertain. D’un côté, l’IA excelle dans des tâches comme le codage, ce qui pourrait réduire certains besoins en personnel. De l’autre, la complexité croissante des systèmes numériques et leur importance dans la vie quotidienne exigent davantage de développeurs, de gestionnaires de données et d’autres professionnels pour les concevoir, les maintenir et les optimiser. Ainsi, il n’existe pas de preuve tangible que l’IA supprimera massivement des emplois. Comme le notent les chercheurs du BLS, « bien que les gains de productivité liés à l’IA puissent surpasser la demande de main-d’œuvre, rien ne permet de confirmer cette hypothèse pour l’instant ».

Parmi les secteurs les plus dynamiques, celui de la conception de systèmes informatiques devrait voir ses effectifs augmenter de près de 20 % au cours de la décennie. Selon Elka Torpey, auteure du rapport du BLS, « l’adoption continue de technologies avancées, comme l’intelligence artificielle », sera l’un des principaux moteurs de cette croissance. Au niveau des métiers, les scientifiques des données devraient connaître la plus forte progression, avec une hausse de 42 % des emplois, suivis par les analystes en sécurité de l’information (+41 %) et les chercheurs en informatique (+32 %).

L’IA transforme le marché du travail, malgré le discours rassurant des autorités

Contrairement aux déclarations du ministère américain du Travail selon lesquelles l'intelligence artificielle (IA) pourrait ne pas avoir d'impact sur l'emploi dans le secteur technologique, les faits observés sur le terrain dressent un tableau bien différent. En réalité, l'IA entraîne des suppressions de postes et modifie profondément le paysage de l'emploi, tant dans la tech que dans d'autres secteurs.

L'illustration la plus frappante de cette transformation réside dans les témoignages concrets de travailleurs ayant perdu leur emploi à cause de l'automatisation par l'IA. Une réceptionniste de 32 ans, après des années de service dans un hôtel de Phoenix, a vu son poste rendu obsolète par l'introduction de chatbots d'IA. Ce cas n'est pas isolé : des entreprises technologiques revoient leurs stratégies de recrutement, optant pour l'automatisation au détriment de l'embauche.

Dans l'industrie du développement logiciel, les perspectives ne sont pas plus rassurantes. Le PDG de Replit a récemment déclaré : « Nous ne nous soucions plus des codeurs professionnels », soulignant ainsi comment l’IA démocratise le métier en rendant certains postes spécialisés moins indispensables. Cette tendance se confirme à travers la stratégie d'entreprises qui limitent désormais leurs embauches en raison des politiques d'« évitement des coûts », démontrant ainsi que la rentabilité prime sur le maintien des emplois humains.

Le secteur technologique lui-même n'est pas épargné. En 2024, plus de 200 000 employés ont été licenciés par des entreprises qui réaffectent leurs ressources à l’IA. Certaines vont encore plus loin en gelant complètement leurs embauches. Klarna, par exemple, a supprimé 2 000 emplois en raison de l’intégration croissante de l’IA dans ses opérations. Son PDG a déclaré que l’entreprise avait pu cesser d’embaucher il y a un an grâce aux capacités de l’IA à remplacer le travail de centaines d’employés.

L’impact de l’IA s’étend également aux industries créatives. Une étude récente estime que les travailleurs du secteur musical pourraient perdre jusqu’à 25 % de leurs revenus au profit de l’IA dans les quatre prochaines années. Cette évolution suscite de vives inquiétudes parmi les artistes. En avril 2024, des figures emblématiques comme Pearl Jam, Nicki Minaj et Billie Eilish se sont associées à plus de 200 autres artistes pour dénoncer l'utilisation de l'IA dans la création musicale, dénonçant une menace existentielle pour leurs moyens de subsistance.

Ainsi, les données et témoignages issus du terrain contredisent directement l'idée selon laquelle l’IA n’aurait pas d’impact sur l’emploi dans le secteur technologique. Au contraire, la réalité démontre que cette technologie redéfinit profondément les dynamiques du marché du travail, conduisant à des suppressions massives de postes et à des transformations radicales dans plusieurs industries.

L’intelligence artificielle redéfinit le marché du travail

L’intelligence artificielle a déjà commencé à transformer le paysage de l’emploi dans plusieurs secteurs, suscitant à la fois des espoirs et des inquiétudes. Dans l’industrie musicale, par exemple, une étude récente de la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC) prévoit que les travailleurs pourraient perdre jusqu’à 25 % de leurs revenus au profit de l’IA d’ici à 2028. Cette prédiction intervient dans un contexte où des artistes de renom, comme Pearl Jam, Nicki Minaj et Billie Eilish, ont exprimé leurs craintes quant à l’utilisation de l’IA pour remplacer les créateurs humains, dénonçant une menace existentielle pour leurs moyens de subsistance.

Dans le secteur financier, des entreprises comme Klarna ont déjà intégré l’IA pour automatiser des tâches auparavant effectuées par des employés. Le PDG de Klarna, Sebastian Siemiatkowski, a révélé que l’entreprise avait cessé d’embaucher il y a un an, car l’IA effectue désormais le travail de centaines de personnes. Bien que cette transition ait été accompagnée de promesses de partage des gains de productivité avec les employés restants, elle a également entraîné une réduction significative des effectifs, passant de 4 500 à 3 500 employés. Klarna a même utilisé un clone IA de son PDG pour présenter ses résultats financiers, illustrant ainsi le potentiel de l’IA à remplacer des rôles humains, y compris ceux de haut niveau.

Parallèlement, dans le secteur technologique, des entreprises comme Replit envisagent un avenir où l’IA réduirait le besoin de codeurs professionnels. Le PDG de Replit, Amjad Masad, a déclaré que les assistants d’IA de codage démocratiseront le développement de logiciels, rendant les compétences techniques traditionnelles moins indispensables. Cette vision s’accompagne de réductions d’effectifs, Replit ayant licencié la moitié de ses employés pour se concentrer sur l’intégration de l’IA.


Enfin, dans des secteurs où le contact humain était autrefois considéré comme essentiel, comme l’hôtellerie, l’IA commence également à remplacer des emplois. Une réceptionniste d’hôtel, Valerie Gills, a partagé son expérience d’avoir perdu son emploi au profit de kiosques d’auto-enregistrement et de chatbots d’IA. Son témoignage met en lumière les conséquences humaines de l’automatisation, notamment sur la santé mentale et la stabilité professionnelle des travailleurs touchés.

Ces exemples montrent que l’IA a déjà un impact tangible sur l’emploi, bien que cet impact varie selon les secteurs. Alors que certains domaines, comme la technologie, pourraient voir une augmentation de la demande de compétences spécialisées, d’autres, comme la musique ou l’hôtellerie, subissent déjà des pertes d’emplois et de revenus. Ces réalités contrastées soulignent la nécessité d’une réflexion approfondie sur la manière dont l’IA redéfinit les métiers, les compétences et les structures économiques, tout en préservant les opportunités pour les travailleurs.

Source : US Department of Labor

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?

L’IA va-t-elle vraiment créer plus d’emplois qu’elle n’en supprime, ou s’agit-il d’un optimisme excessif ?

Comment garantir que les gains de productivité apportés par l’IA bénéficient équitablement aux travailleurs et ne creusent pas les inégalités ?

Les travailleurs moins expérimentés risquent-ils d’être marginalisés par l’automatisation, et comment les préparer à cette transition ?

L’IA peut-elle vraiment remplacer les compétences humaines dans des domaines complexes, ou restera-t-elle un outil d’assistance ?

Voir aussi :

Les employés de l'industrie musicale perdront près de 25 % de leurs revenus au profit de l'IA d'ici 4 ans, alors que le marché de la GenAI devrait passer de 3 à 64 milliards € par an d'ici 2028, selon une étude

Klarna a cessé toute embauche il y a un an pour remplacer les travailleurs par l'IA, la société a investi dans l'intelligence artificielle qui fait le travail de centaines d'employés

"Pas forcément très enthousiaste à ce sujet" : Le PDG de Klarna affirme que l'IA peut remplacer tous les emplois, y compris le sien, car Klarna a utilisé son clone IA pour présenter ses résultats financiers
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 11/06/2025 à 16:01
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Avant d'anticiper la prochaine crise, il est urgent de régler les crises actuel:
1. Personne ne va régler la crise actuelle... La totalité des gouvernants passent leur temps à rendre la situation plus difficile parce qu'ils privilégient leur propres intérêts avant ceux du pays qu'ils gouvernent. C'est "Chacun pour sa gueule!", "Aides-toi et le ciel t'aidera!"

2. La généralisation de l'IA et l'avalanche de conséquences négatives pour la société humaine qui va s'ensuivre ne vont pas attendre le bon-vouloir des Paul ou Jacques parce que, quelques individus, les promoteurs de l'IA vont se remplir le compte en banque sans se préoccuper de la majorité des gens, ces "crève-la-faim", ces "sans-dents" comme les appelait un ancien président français de gôooooooche, ses "smicards", bientôt "chômeurs" et finalement "piétons" puisque la voiture électrique ne sera pas à la portée de leur budget...

Alors vous proposait quoi?
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 12/05/2025 à 8:57
une étude danoise a été publié récement, les gpt n'augmente la productivité que de 3% (enfin 2.8%) et que dans les métiers ou cela a du sens.
l'étude a été mené sur 11 métiers ou l'ia peut etre utile (développement logiciel, enseignement, journalisme...), évidement cela n'aurait aucun sens sur des métiers style maçon ou peintre.

je suis assez surpris de ces chiffres, dans mon cas perso je pense plutôt être avec les chatbot entre à +10-20% de productivité en plus.
mais dans tous le use case que j'ai pu l'utiliser ou que j'ai vu sont utilisation, on est très loin d'un grand remplacement. Sur une équipe de 10dev, l'ia peut remplacer 1-2 dev grand max.

pour les métiers qui se font grand remplacer, je pense à traducteur, pigiste...etc, je dirais que c'est des métiers à faible valeur ajouté.
traducteur, hors grand texte qui rapporte de la tune comme des livres tres connu ou une adaptation du texte (et non une simple traduction) et exigé, la plupart c'est juste traduire pour traduire. Des jeux videos meme AAA, des séries netflix, manuel utilisateur...etc ne demande souvent que de la traduction au rabais.
pour les pigiste, suffit d'aller sur des sites comme frandroid, clubic,...etc pour voir que une ia peut pondre les merde que ces pigistes produise.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 11/06/2025 à 21:53
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
1. Personne ne va régler la crise actuelle... La totalité des gouvernants passent leur temps à rendre la situation plus difficile parce qu'ils privilégient leur propres intérêts avant ceux du pays qu'ils gouvernent. C'est "Chacun pour sa gueule!", "Aides-toi et le ciel t'aidera!"

2. La généralisation de l'IA et l'avalanche de conséquences négatives pour la société humaine qui va s'ensuivre ne vont pas attendre le bon-vouloir des Paul ou Jacques parce que, quelques individus, les promoteurs de l'IA vont se remplir le compte en banque sans se préoccuper de la majorité des gens, ces "crève-la-faim", ces "sans-dents" comme les appelait un ancien président français de gôooooooche, ses "smicards", bientôt "chômeurs" et finalement "piétons" puisque la voiture électrique ne sera pas à la portée de leur budget...

Alors vous proposait quoi?
Je propose rien, j'ai fait ce bien triste constat il y'a des années, tous va s'empirer. J'ai choisis de me barrer de cette enfer et de protéger moi et ma famille.
Ils finiront surtout sdf a vivre dans des cartons car les logements avec un bon dpe seront trop rare et inaccessible.

J'ai regardé les baromètres des salaires en france, en 1ans je constate des baisses de parfois plus de 10k en salaire ! Mais c'est pas nouveaux, pour un même métier et même xp des cadres dans les années 2000 avait le même salaire que des français en 2025, sauf que l'inflation sur 20ans ....
suffit de voir les 1ere pages du forum hardware.fr qui date de 2004.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 10/06/2025 à 8:58
l’Europe est déjà en récession et l'ia n'y est pour rien.
même Trump avec sa politique TACO aura 2% de croissance en 2025, la france c'est 0.5%, l'allemagne 0%.
Avant d'anticiper la prochaine crise, il est urgent de régler les crises actuel:

Les prix du gaz et du pétrole restent élevés, pesant lourdement sur les coûts de production et sur l’inflation, avec un risque de stagflation (inflation persistante + croissance faible)
Les (sur)normes écologiques et administratives
l'inflation reste au‑dessus ou proche de 2 %, ce qui continue de peser sur le pouvoir d’achat
La consommation, bien que soutenue par les salaires réels, reste médiocre
L’investissement privé est resté atone
Vieillissement démographique
Hausse des droits de douane et incertitudes persistantes dans les échanges face aux politiques commerciales américaines,
...etc.

l'ia ne sera que le dernier cloud dans le cercueils, mais on aurait tort de se focaliser sur ce dernier et pas les 50autres
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