
Qui indique que l’IA pourrait créer plus d’emplois dans la filière du développement d’applications
Le Forum économique mondial (WEF) vient de publier son rapport sur l'avenir de l'emploi en 2025. Il en ressort que l'IA pourrait créer 170 millions de nouveaux emplois dans le monde tout en supprimant 92 millions de postes, ce qui se traduirait par une augmentation nette de 78 millions d'emplois d'ici à 2030. Ce rapport apparaît comme un complément de précédents qui ne mentionnent que des pertes d’emplois en raison de la montée en puissance de l’intelligence artificielle.
L'enquête a recueilli des données auprès de 1 000 entreprises qui emploient 14 millions de travailleurs dans le monde. Le WEF réalise son analyse de l'emploi tous les deux ans pour aider les décideurs politiques, les chefs d'entreprise et les travailleurs à prendre des décisions sur les tendances en matière d'embauche.
Le nouveau rapport met en évidence des compétences spécifiques qui domineront l'embauche d'ici 2030. Les entreprises ont classé l'expertise en matière d'IA et de big data parmi les compétences les plus demandées. Le WEF a identifié l'intelligence artificielle comme le potentiel plus grand créateur potentiel d'emplois dans la filière des nouvelles technologies. 86 % des entreprises s'attendant à ce que l'intelligence artificielle transforme leurs flux de travail d'ici 2030.
Le rapport vient en espèce de complément d’un précédent publié par l’OIT et qui ne mentionne que des pertes d’emplois en raison de la montée en puissance de l’intelligence artificielle
Environ 21 millions d’emplois occupés par des femmes et 9 millions d’emplois occupés par des hommes sont susceptibles d’être remplacés par l’intelligence artificielle. C’est ce qui ressort d’un récent rapport de l’Organisation Internationale du Travail. Ce dernier précise pour ce qui est de la filière des technologies de l’information les programmeurs d’applications font partie des professions menacées par l’automatisation.
Malgré les avancées de l'IA, la vigilance humaine reste indispensable
L’erreur de ChatGPT qui a coûté 10 000 dollars à une startup est un rappel que, malgré les avancées de l’IA, la vigilance humaine reste indispensable. Les outils d’intelligence artificielle sont puissants, mais ils ne remplacent pas le jugement critique et l’expertise des développeurs. En fin de compte, c’est la responsabilité des équipes humaines de s’assurer que la technologie qu’elles utilisent est sûre et fiable.
D'ailleurs, l'erreur ne saurait être imputable entièrement à ChatGPT : les développeurs auraient dû prendre la peine d'analyser le code au lieu de se limiter à quelques tests avant la copie. Ils semblent le reconnaitre lorsqu'ils déclarent :
« Je voudrais commencer par dire que les pratiques en question sont très mauvaises et embarrassantes (et nous avons depuis ajouté des tests unitaires et d'intégration robustes ainsi que des alertes et des enregistrements), qu'elles auraient pu et dû être évitées, qu'il s'agissait d'erreurs humaines au-delà de tout, et qu'elles sont très évidentes avec le recul.
« Cela s'est passé à une autre époque, avec d'importantes contraintes de temps, aux tout premiers stades (premières semaines) de la création d'une entreprise. Je partage surtout cette histoire comme une anecdote amusante avec des circonstances uniques entourant la reproductibilité des bogues en prod (encore une fois à cause de notre propre stupidité) ».
Quoi qu'il en soit, tout est bien qui finit bien : « Rétrospectivement, aussi pénibles qu'aient été ces cinq jours, c'est l'un de ces moments de la vie d'une startup que nous n'oublierons jamais. Comme toutes les startups, nous avons fait une tonne d'erreurs tout au long de notre parcours, celle-ci étant peut-être la pire. J'évoquerai peut-être les autres plus tard. Nous sommes simplement heureux de pouvoir regarder ces jours-là en arrière et d'en rire. Oui, nous aurions dû faire plus de tests. Oui, nous n'aurions pas dû copier-coller du code. Oui, nous n'aurions pas dû passer directement à l'application principale. Quoi qu'il en soit, je ne regrette pas cette expérience ».
En d’autres termes, « le développeur reste l'expert, qui comprend le code et vérifie que ce qui a été synthétisé par l'intelligence artificielle correspond bien à l'intention du développeur. ». Grosso modo, l’intelligence artificielle est à un stade d’évolution tel qu’elle ne saurait servir de raccourci à des personnes qui pensent ne plus avoir à faire usage de leur créativité ou de leur esprit critique.
Même Google le confirme lors de l’annonce selon laquelle son intelligence artificielle Bard peut désormais aider à coder et à créer des fonctions pour Google Sheets : « Bard est encore au stade expérimental et peut parfois fournir des informations inexactes, trompeuses ou fausses tout en les présentant avec assurance. En ce qui concerne le codage, Bard peut vous générer du code qui ne produit pas le résultat escompté, ou vous fournir un code qui n'est pas optimal ou incomplet. Vérifiez toujours les réponses de Bard et testez et examinez soigneusement le code pour détecter les erreurs, les bogues et les vulnérabilités avant de vous y fier. »
Source : WEF
Et vous ?



Voir aussi :




Vous avez lu gratuitement 5 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.