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Une étude révèle que 69 % des demandeurs d'emploi doutent des gains de productivité promis par l'IA,
Mettant en évidence des perceptions mitigées quant à l'impact de l'IA sur le lieu de travail

Le , par Mathis Lucas

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6  0 
Les résultats d'une nouvelle enquête révèlent que les demandeurs d'emploi ont des opinions mitigées sur l'IA. Quelque 69 % des personnes interrogées doutent notamment de la capacité de l'IA à réduire leur charge de travail et 69 % d'entre elles doutent de sa capacité à améliorer leurs performances professionnelles. Seuls 34 % des personnes interrogées ont déclaré craindre d'être remplacées par un robot, tandis que 30 % seulement pensent que l'IA augmentera la concurrence pour les emplois ou nuira aux salaires. L'étude s'aligne sur de précédents rapports selon lesquels le battage médiatique sur l'IA d'entreprise n'a pas tenu ses promesses marketing.

Les demandeurs d'emploi sceptiques face aux promesses de l'IA

L'étude, intitulée Job Seeker Insights, a été réalisée par la plateforme de ressources professionnelles Resume Genius. Elle a interrogé 1 000 demandeurs d'emploi américains au sujet de leur perception à l'égard de l'IA sur le lieu de travail. Les résultats de l'étude ont mis en évidence des perceptions mitigées quant à l'impact de l'IA sur le lieu de travail. La majorité pense que les gains de productivité promis par la technologie sont encore loin d'être une réalité.


Ventilés par génération (les baby-boomers, la génération X, les milléniaux et les demandeurs d'emploi de la génération Z ont tous répondu), les résultats sont similaires, même les travailleurs de la génération Z étant sceptiques à l'égard des capacités de l'IA. Cela contraste avec les résultats d'une étude récente selon laquelle la génération Z ressente une certaine anxiété à l'égard de l'IA et les jeunes sont terrifiés à l'idée que la technologie leur arrache leur travail.

Cette étude, publiée par le fournisseur de formation technologique General Assembly, indique que 62 % des membres de la génération Z interrogés pensent qu'ils pourraient perdre leur emploi au cours de la prochaine décennie. L'étude Job Seeker Insights, quant à elle, apporte les conclusions suivantes :

Opinions générales sur l'IA sur le lieu de travail

  • 62 % des demandeurs d'emploi ne pensent pas que l'IA réduira leur charge de travail ;
  • 69 % ne croient pas que l'IA améliorera leur performance au travail ;
  • 34 % craignent que l'IA ne les remplace ;
  • 33 % considèrent l'IA comme un risque pour la sécurité ;
  • 30 % s'attendent à ce que l'IA accroisse la concurrence en matière d'emploi ;
  • 30 % pensent que l'IA va nuire aux salaires ;
  • 23 % craignent que l'IA ne vole leur travail pour former des algorithmes.


Points de vue de la génération Z

  • 66 % ne pensent pas que le fait de savoir utiliser les outils de l'IA les rendra plus faciles à embaucher ;
  • 67 % ne considèrent pas l'IA comme un risque pour la sécurité ;
  • 61 % doutent que l'IA réduise leur charge de travail.


Points de vue de la génération Y

  • 64 % ne pensent pas que l'IA améliorera leurs performances professionnelles ;
  • 60 % ne pensent pas que les compétences en matière d'IA les rendront plus faciles à recruter ;
  • 61 % doutent que l'IA réduise leur charge de travail ;
  • 62 % ne pensent pas que le fait de savoir utiliser les outils de l'IA les rendra plus attractifs ;
  • 41 % craignent que l'IA ne les remplace ;
  • 40 % citent l'IA comme un risque pour la sécurité ;
  • 68 % doutent que l'IA réduise leur charge de travail (le scepticisme le plus élevé de toutes les générations) ;
  • 65 % ne pensent pas que le fait de savoir utiliser les outils de l'IA les rendra plus faciles à embaucher ;
  • 33 % craignent que l'IA ne les remplace.


Dans l'ensemble, les Américains se montrent très sceptiques quant à l'impact de l'IA sur leur travail, quatre sur cinq (79 %) ayant au moins une opinion négative sur l'IA sur le lieu de travail. En somme, les résultats de Resume Genius s'alignent sur d'autres études récentes selon lesquelles les capacités de l'IA ne sont pas à la hauteur du battage médiatique dont la technologie fait l'objet. Cela n'empêche toutefois pas les suppressions de postes au profit de l'IA.

L'IA peine encore à tenir ses promesses en matière de productivité

En juillet 2024, Upwork a publié une étude sur l'utilisation de l'IA sur le lieu de travail selon laquelle 77 % des employés poussés à utiliser des outils de productivité basés sur l'IA au travail ont fini par être moins productifs. Ils déclarent se sentir poussés par leur direction à utiliser des outils d'IA dans lesquels leur employeur a investi de l'argent, 65 % d'entre eux affirmant qu'ils ont du mal à répondre aux exigences accrues que leurs supérieurs attendent de l'IA.

Cela ne veut pas dire que les travailleurs ne seraient pas prêts à adopter l'IA. Adobe, qui commercialise un outil d'IA d'entreprise, dit avoir constaté dans une étude réalisée en septembre 2024 que 80 % des travailleurs le feraient si cela leur permettait de gagner du temps. La société de services de données sur l'IA Appen a rapporté que le retour sur investissement des projets d'IA a diminué et que peu d'investissements atteignent le stade de la mise en œuvre.

Alors qu'Appen attribue cette situation au manque de données de formation de qualité, Gartner a suggéré en mai 2024 que « la difficulté d'estimer et de démontrer la valeur des projets d'IA » était le principal obstacle à l'adoption réussie de l'IA. En d'autres termes, alors que les dirigeants sont séduits par le battage médiatique d'entreprises comme Microsoft, avec son attitude « Copilote partout », cela ne porte pas ses fruits en matière d'utilisation réelle.

Il n'est pas certain que les fournisseurs d'IA prennent conscience de ces lacunes. Pour l'instant, Microsoft ne semble pas l'avoir fait. Le géant de Redmond a augmenté les prix de Copilot de 5 % en introduisant la semaine dernière des options de facturation mensuelle qui incluent toujours un engagement d'un an. Pendant ce temps, les employés se disent insatisfaits des outils d'IA qui leur sont imposés par leurs employeurs.

D'autres études sur l'impact de l'IA dépeignent un tableau différent

Dans le cadre de son étude, le fournisseur de formation General Assembly a interrogé 1 180 adultes salariés de la génération Z aux États-Unis et 393 cadres au Royaume-Uni. L'étude révèle que la génération Z est parfaitement consciente de la rapidité avec laquelle les dernières innovations technologiques peuvent devenir incontrôlables et est inquiète pour son avenir à mesure que la technologie de l'IA générative est déployée sur le lieu de travail.

Selon le rapport, 62 % des membres de la génération Z interrogés pensent qu'ils pourraient perdre leur emploi au cours de la prochaine décennie. Un rapport mondial publié en septembre 2024 suggère que les craintes de la génération Z ne sont pas infondées. Il prévoit notamment que l'intégration de l'IA sur le lieu de travail pourrait affecter jusqu'à 43 millions d'emplois au cours de l'année prochaine (2025). Mais encore, ce chiffre ne concerne que les États-Unis.

Ce rapport a été produit par la Banque interaméricaine de développement (Inter-American Development Bank - IBD). Il suggère toutefois que l'impact sera moins lié à l'âge qu'aux qualifications académiques et au sexe. L'IBD a prédit que les travailleurs américains moins instruits seront plus durement touchés que ceux qui possèdent un diplôme de premier cycle ou une licence. De plus en plus d'entreprises que leur objectif est de réduire les coûts liés au personnel.

Si la jeune génération a peur de l'impact potentiel de l'IA sur la main-d’œuvre humaine, les PDG semblent sereins ou s'inquiètent peu face à la montée en puissance de la technologie. L'étude de General Assembly a révélé que seuls 6 % des directeurs et des cadres de niveau VP (vice-president) pensent que l'IA représente une menace pour leur rôle. Les licenciements ne visent que le personnel, laissant penser que les dirigeants se...
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Avatar de Pyramidev
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 18/02/2025 à 1:00
Citation Envoyé par diamondsoftware Voir le message
ou est l'humain et les relations/interactions humaines dans le fait de faire disparaitre l'acceuil?
Plus ça va moins on interagi entre humains...
Le 23 mars 2019, Nellie Bowles avait écrit Human Contact Is Now a Luxury Good.

Je n'ai pas accès à cet article sans me loguer. Mais, le 26 avril 2019, Titiou Lecoq l'a cité dans son article Robot pour les pauvres, contact humain pour les riches.

Extrait :

Citation Envoyé par Titiou Lecoq
Dans le New York Times, Nellie Bowles, journaliste tech, part de l'histoire de ce monsieur et va plus loin, mettant en lumière une forme d'inégalité inédite. Au début, les outils numériques étaient un signe de richesse. Dans les années 1980, posséder un ordinateur chez soi était un marqueur d'une certaine classe sociale. Être connecté également. À l'époque des bipeurs (les pageurs), on montrait qu'on était indispensable, qu'on était demandé, donc qu'on avait une valeur particulière. Et puis, les choses se sont inversées. Maintenant, être puissant c'est pouvoir ignorer les coups de téléphone, ne pas répondre immédiatement à un mail. C'est se déconnecter.

Le numérique qui était un truc de riche devient un truc de pauvre. Pas assez de moyens dans une école? Il n'y a qu'à y mettre des écrans. Pas assez de moyens dans un hosto? Hop, un médecin-écran. On va pouvoir automatiser les maisons de retraite avec des robots, ça coûtera moins cher. À l'inverse, dans une maison de retraite de luxe, on aura toujours une foule d'êtres humains pour s'occuper des pensionnaires. Idem dans un hôpital privé, on aura un médecin en chair et en os pour nous informer. Et de plus en plus d'écoles privées se targuent déjà d'être sans écran.

On va donc aboutir à une situation que Nellie Bowles qualifie de «luxurification de l'engagement humain». Un contact humain devient un luxe. La texture même de la vie va devenir profondément différente selon si vous êtes riche ou pauvre, selon que vous la vivrez IRL ou via des écrans. Les pauvres seront entourés de robots et d'écrans, que ce soit au début de leur vie ou à la fin, alors que les riches pourront se payer des contacts humains. D'ailleurs, les pauvres pendant leur vie active obéiront à des machines comme c'est déjà le cas des micro-travailleurs. L'horizon de leur expérience sera celle de l'écran.
5  1 
Avatar de tatayo
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 29/09/2025 à 10:54
Bonjour,
Je résume:
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Le directeur financier d'une entreprise de logiciels pesant 320 milliards de dollars déclare : « l'IA nous aidera à réduire nos effectifs sans perte financière, mais ce sera une catastrophe »
Vous pouvez reprendre une activité normale

Tatayo.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 18/06/2025 à 18:16
c'est hélas que le début, les "vieux" qui ont pu accumuler du capitale (immobilier, etf...) vont s'en sortir financièrement avec des revenus passifs, les jeunes qui rentre/vont rentrer sur le marché du travail vont se faire démolir.
3  0 
Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/09/2025 à 10:55
Des humains embauchés pour nettoyer le code écrit par l'IA
Un beau résumé de bêtise technique en plus de l'énormité sociétale dont ils se moquent probablement totalement.

Je me demande si le seul vrai avantage de l'IA n'est pas justement de pouvoir nettoyer du code écrit par l'humain, tout l'inverse donc.
3  0 
Avatar de Galactus13
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 16/02/2025 à 6:20
Ce problème ne touche et ne touchera pas que les hôtels et restaurant, mais tout les emploi d'accueil phonique, on le voit depuis de nombreuses années quand on souhaite joindre un service par téléphone,
Systématiquement, c'est un répondeur type IA, ce qui a le don de m'exacerber, 50% du temps, je raccroche ; si tout le monde faisait de même, ces emplois ne subiraient pas autant de casse.
Certes, l'automatisme peut être utile quand il offre un travail moins pénible, offre l'option à réduire le risque d'une erreur, mais où s'arrête et/ou commence l'excès ?
le chômage grandissant en sera le fruit maudit. Ce n'est qu'un avis, et ce n'est que le commencement.
3  1 
Avatar de Darkzinus
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 19/06/2025 à 15:18
Tant qu'il n'y a pas de prise de conscience des consommateurs, effectivement, rien ne les freine.
2  0 
Avatar de urumaru
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 02/10/2025 à 11:03
Pourquoi un DAF ?

Parce que le DAF parle chiffres et ça, ça parle parle aux investisseurs.

Et que lorsqu'on demande un ROI à un DSI / RSI, on obtient très souvent : euh.... je ne sais pas... il faut que j'en discute.... avec la DAF

Et oui, le DSI/RSI n'a pas les chiffres qui permettraient de faire une analyse complète de leur coté, donc très souvent (80% des cas) le PDG explique la stratégie et le DAF les chiffres

Quand un DAF ou PDG dit que 2000 emplois vont être supprimés, les investisseurs pensent diminution des charges et donc meilleure rentabilité (moins de surface de bureau, d'obligations règlementaires - frais de transport/cantine/mutuelle/abondements divers/CSE et évidemment masse salariale - moins de postes à renouveller/licences,etc.).

Que va dire un DSI aux investisseurs ? qu'il va mettre en place une IA ?

et que vont penser les investisseurs ? encore un incapable d'élever le débat

et ils n'ont que faire de ce que le DSI/RSI va mettre en place dans la boite, c'est du niveau tactique, et ça n'intéresse surement pas les investisseurs.

Et les investisseurs c'est peut être toi au travers de PEA, d'ETF, fonds d'investissements divers, etc.
3  1 
Avatar de CaptainDangeax
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 08/10/2025 à 13:57
Je souhaite que ça se passe mal, très mal, parce que sans salarié, il n'y a pas de consommateur pour acheter les produits créés par les utilisateurs de ces logiciels
2  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 23:27
Ces mêmes personnes doutaient aussi sûrement des gains de l'outsourcing en Inde et en Afrique du Nord quand c'était encore à la mode. Toujours est-il que les décideurs y ont eu massivement recours, peu importe que ça fonctionne ou pas.

Ce que ne comprend pas 69% des demandeurs d'emploi, c'est qu'on attend d'eux qu'ils s'adaptent à la politique de l'entreprise et pas l'inverse, furent les décisions prises totalement ineptes.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 9:17
Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
Ces mêmes personnes doutaient aussi sûrement des gains de l'outsourcing en Inde et en Afrique du Nord quand c'était encore à la mode. Toujours est-il que les décideurs y ont eu massivement recours, peu importe que ça fonctionne ou pas.

Ce que ne comprend pas 69% des demandeurs d'emploi, c'est qu'on attend d'eux qu'ils s'adaptent à la politique de l'entreprise et pas l'inverse, furent les décisions prises totalement ineptes.
l'offshore reste de moins en moins intéressant, aujourd'hui un ingénieur polonais gagne presque autant qu'un francais. La chine aussi, un ouvrier de chez xiaomi gagne 1280€, on est plus très loin d'un smicard francais.
l'afrique et moyen orient c'est trop instable.

meme chose pour l'inde, moins cher qu'un chine mais un ingénieur it c'est pas gratuit non plus, on est dans les 1200€/mois de ce que j'ai vu (a vérifier)
il reste pour la france encore la roumanie et le maghreb d'exploitable et bientôt peut etre l'ukraine dans le futur mais c'est tous.
et le salaire roumain progresse bien plus vite que le salaire francais, l'écrat se réduit chaque année.

c'est le seul avantage que je vois, la france est gouverné par des toquards depuis 1981 et s'appauvrie, donc l'offshore est de moins en moins un probleme.

la france est d'ailleur déja un pays d'offshore, des boites usa, allemande, suisse, luxembourg et meme un peu uk. un francais coute moins cher qu'un allemand.
on connait tous un collègue qui bosse en full remote pour une boite étrangère, dans mon cas je connais un collègue qui bosse en full remote en france pour une boite allemande.
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