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Une étude de l'université de Standford révèle que près de 10 % d'ingénieurs logiciels ne font presque rien comme travail dans leur emploi actuel,
Cet état de choses leur permet de multiplier les emplois

Le , par Patrick Ruiz

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8  0 
L’étude de l’université de Standford a porté sur plus de 50 000 ingénieurs logiciels répartis dans plus d’une centaine d’entreprises. Il en ressort qu’un lot de près de 10 % ne fait presque rien comme travail dans leur emploi actuel, ce qui leur permet d’ailleurs d’en multiplier. Des rapports relatifs au cas de certains ingénieurs logiciels travaillant pour des entreprises comme Google illustrent les tendances mises en avant de la publication universitaire.

« Notre modèle quantifie la productivité en analysant le code source de dépôts Git privés et en simulant un panel de 10 experts évaluant chaque commit sur plusieurs dimensions », expliquent les chercheurs pour ce qui est de la méthodologie de détermination de la productivité des ingénieurs logiciels.

« Une autre façon de voir les choses est de compter les livraisons de code. Bien qu'il s'agisse d'une méthode imparfaite pour mesurer la productivité, elle révèle l'inactivité : ~58% font <3 commits/mois, ce qui correspond à notre mesure. Les 42 % restants effectuent des changements insignifiants, comme la modification d'une ligne ou d'un caractère - en prétendant travailler », ajoutent-ils quant à ce qui est de l’approche de détermination de la productivité des ingénieurs logiciels.

Les ingénieurs logiciels qui travaillent à distance sont ceux que l’étude compte en plus grand nombre dans le lot de ceux qui ne font pratiquement rien dans leur emploi actuel et qui sont le plus susceptibles de multiplier des emplois.

La publication universitaire fait suite à des rapports sur le cas d’un ingénieur de Google qui gagne 150 000 $, travaille 1 heure/jour et consacre le reste de son temps à sa startup.

Google est l’une des entreprises les plus convoitées par les ingénieurs logiciels, qui peuvent y toucher des salaires allant jusqu’à 718 000 $ par an. Mais certains d’entre eux ne semblent pas satisfaits de leur travail et préfèrent se consacrer à leurs propres projets.

C’est le cas de Devon, un ingénieur logiciel de Google dans la vingtaine, qui a confié à Fortune qu’il ne travaillait qu’une heure par jour pour la grande enseigne de la technologie, tout en gagnant 150 000 $ par an. Il a déclaré qu’il se levait vers 9 heures du matin, prenait une douche et cuisinait son petit-déjeuner, puis travaillait pour Google jusqu’à 11 heures ou midi. Le reste de la journée, il travaillait sur sa startup, dont il n'a pas voulu parler.

Devon a expliqué à Fortune qu’il ne voyait pas l’intérêt de travailler dur quand il voyait ses collègues faire des nuits blanches sans progresser dans la hiérarchie. « Ce n’est pas comme si vous alliez vraiment être promu pour avoir fait plus que ce qu’on vous demande », a-t-il dit à Fortune.

Fortune a indiqué qu’il avait utilisé le pseudonyme Devon pour protéger la vie privée de l’ingénieur. Le magazine a dit avoir vu la lettre d’offre de Google vérifiant son salaire, et avoir examiné des captures d’écran montrant son travail sur sa startup pendant sa journée de travail.

Devon n’est pas le seul à avoir ce genre de pratique. Jason, un ingénieur logiciel de 22 ans, avait précédemment confié à un média qu’il travaillait deux emplois à temps plein à distance en tant qu’ingénieur logiciel pendant pas plus de 30 heures par semaine pour augmenter ses revenus : « Je sentais que ma charge de travail à mon premier emploi était assez faible, et je savais que si je n’arrivais pas à gérer, je pouvais simplement démissionner de l’un des emplois », avait-il dit.

Barry Mc raconte comment le suremploi est en passe de faire de lui un millionnaire

Mon voyage a commencé lorsque j'ai décidé d'apprendre à coder comme ma résolution de nouvelle année en 2019. Au moment où la pandémie est arrivée, je me suis retrouvé à travailler en personne en tant que développeur front-end. Avec la restriction covid en place, je me suis retrouvé pour la première fois de ma vie à travailler à domicile. Depuis quelques mois après le début de covid, je gère plusieurs emplois à distance en même temps. Vous vous demandez peut-être comment je peux commencer à travailler à distance. À un moment donné, je l'étais aussi et j'ai parcouru internet pour trouver des histoires afin de trouver de l'inspiration. Dans ce post, je vais raconter mon histoire et comment je me suis lancé dans le suremploi.

J'ai commencé à apprendre à coder en 2019 comme ma résolution de nouvelle année. À l'époque, je travaillais dans une usine, où je fabriquais des pièces en plastique du jour au lendemain. J'ai appris principalement en suivant des tutoriels en ligne sur FreeCodeCamp et des vidéos YouTube. Le fait de travailler de nuit me laissait du temps pour l'auto-apprentissage sans interruption pendant les heures de travail normales. Après environ sept mois d'auto-apprentissage, j'ai décroché mon premier emploi en tant que développeur frontal travaillant avec HTML et CSS.

Travailler en tant que développeur était amusant et j'ai rapidement appris beaucoup plus que lorsque je n'étais qu'autodidacte. Je travaillais dans une société de conseil spécialisée dans la création de sites Web pour les petites entreprises. Nous étions basés en ville et avions un grand bureau ouvert, ce qui signifie que beaucoup de personnes étaient entassées dans un seul bâtiment. Il n'est pas surprenant que lorsque le projet covid a été lancé, nous ayons tous été renvoyés à la maison et y syons restés pendant un long moment.

Ce n'était certainement pas le travail de mes rêves, mais il était bien payé, il y avait des projets intéressants sur lesquels travailler et mes collègues étaient formidables. Après avoir commencé à travailler à domicile, je suis rapidement tombé amoureux de ma nouvelle liberté. Je pouvais étudier et jouer à des jeux vidéo pendant mon temps libre et travailler en sous-vêtements, la vie était géniale. Environ un mois après avoir commencé à travailler à distance, je savais que je ne retournerais jamais au bureau.

Après quelques mois de travail à domicile, je parcourais Reddit et j'ai vu un article sur un ingénieur qui avait sept emplois en même temps ! Si je me souviens bien, le gars gagnait près d'un million par an et travaillait à peine plus de 20 heures par semaine.

J'ai décidé de voir si je pouvais au moins essayer d'avoir deux emplois puisque j'avais tellement de temps libre de toute façon. J'avais l'habitude de travailler 40 heures dans un bureau, je suis sûr que je peux travailler 40 heures à la maison pour deux emplois différents. Après quelques mois d'entretiens incessants, j'ai décroché mon deuxième emploi. Ce travail s'est avéré être un complément parfait à mon premier emploi puisqu'il était décalé d'un fuseau horaire et ne comportait pratiquement pas de réunions. Il s'agissait également d'une technologie différente de celle que j'utilisais dans mes premiers emplois, ce qui me permettait d'apprendre deux fois plus qu'avec un seul emploi.

J'ai eu deux emplois pendant environ un an et demi maintenant. Je suis passé de 40 000 $ en 2019 avec mon premier emploi frontal à 440 000 $ à la fin de cette année. J'ai essayé deux fois de trouver un troisième emploi. La première fois, je n'ai tenu qu'une semaine parce que le travail n'était tout simplement pas compatible avec le style de vie du suremploi. Lors de ma deuxième tentative, le travail était difficile, mais j'ai persévéré et j'ai terminé le contrat de trois mois. J'ai l'intention de continuer à alterner entre les troisièmes emplois chaque fois que je reçois des offres pour augmenter un peu plus mes revenus.

Le fait de me prouver que je suis capable d'occuper plusieurs emplois en même temps m'a énormément aidé à développer mes compétences, mon réseau et mon CV. Aujourd'hui, je n'ai pas de dettes et je gagne suffisamment d'argent pour ne pas avoir à m'inquiéter d'un changement de carrière risqué ou peu judicieux sur le plan financier. Mon syndrome de l'imposteur a disparu, ma confiance en moi pour fixer des limites au travail a atteint des sommets et je ne m'inquiète plus de me surpasser pour mon travail, car je sais que j'en ai deux autres sur lesquels m'appuyer.

Et voilà, c'est l'histoire de mon entrée dans cet univers du suremploi. Je ne me suis jamais imaginé devenir millionnaire grâce à un emploi, mais je suis en train de le faire et je ne suis plus qu'à deux ans d'atteindre cet objectif. Je dois dire que la route a été longue pour en arriver là, et j'ai certainement fait quelques erreurs en cours de route. Mais une chose est certaine : je suis heureuse de ma décision de cumuler plusieurs emplois, car non seulement j'ai l'impression que cela me permet de passer plus de temps avec ma famille et mes amis, mais aussi parce que cela me donne la liberté de poursuivre d'autres passions dans la vie. C'est aussi une bonne chose pour mon portefeuille ! J'espère que vous trouverez de l'inspiration dans ce post et que vous ferez votre propre parcours de suremployé.

Source : Université de Standford

Et vous ?

Quelle appréciation faites-vous des tendances mises en avant par cette étude de l’université de Standford ? Sont-elles cohérentes avec la réalité dont vous êtes au fait ?
Quelles sont selon vous les limites de cette étude quant à ce qui concerne la mesure de la productivité des ingénieurs logiciels ?
L’ingénierie logicielle est-elle compatible avec le suremploi ? Cette possibilité justifie-t-elle qu'on arrive à la conclusion que les ingénieurs logiciels ne font pratiquement rien ? Partagez votre expérience

Voir aussi :

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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 11:23
la méthode es biaisé.
pas plus tard que le mois dernier, j'ai eu un bug complexe, j'ai passé une semaine a debbugé, pour au final accouché d'un commit d'une ligne de code. la solution est simple, mais trouver la root cause fut difficile.
la solution a ce biais est simple, si c'est les mêmes personnes qui font 3 commits/mois de 2 caractères, c'est louche. sauf si ces personnes sont affecté a la correction de bug (cela dépends donc de comment est répartie les taches dans une équipe).

le métier d'ingénieur logiciel c'est pas que de coder, coder doit représenter 30% max du temps, ces 10% de dev font peut être d'autres taches en parallèle (scrum master par exemple ou architecte technique de l'équipe...etc.)
l'étude a telle enquêté sur les rôles réels de ces 10% de salariés ?

enfin, la livraison de code prends elle en compte l'ensemble du code ? notre repo principale, j'ai un collègue qui n'y fou quasiment jamais les pieds (3 commits par mois), mais bosse sur d'autres repo partagé au seins de l'entreprise entière (repo git partagé), qui sont des dépendances (essentiel) pour nous.

je ne dis pas que l'étude est fausse, mais que les bases de cette étude sont fragile pour en tirer réelement une conclusion.
après 10%, c'est peu je trouve, c'est honorable même, je m'attendais a bien plus.

en toute transparence et honnêteté, perso je bosse réellement que la 1/2 du temps de travail. l'autre moitié je glande ou je fais de la veille techno/je me forme sur des technos qui n'ont pas forcément de rapport avec mon poste actuel, ou alors je réseaute sur linkedin.
mais humainement, peut on être à 100% concentré dans son travail 7h non stop par jours ? sans faire de "pause". peut on pisser du code 7h/jours sans s’arrêter ?
bon après ceux qui font que 3 commits/mois de 2 lignes, y'a clairement un soucis.

Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
C'est un secret de polichinelle que beaucoup d'emplois dans l'IT sont surpayés par rapport à l'effort fourni. Mais ça risque de ne pas durer.
c'est le cas dans tous les métiers de bureau, le pire que j'ai vu c'est chez les fonctionnaires, dans la gestion des territoires, pour y avoir bossé en tant que consultant, c'est remplie de glandeurs qui ne font rien de leurs journée (gestion du départements de l'ain et la région Auvergne rhone Alpe pour pas citer de nom), ou les hommes et surtout femmes sont la par copinage (que des femmes de maires/copines d'élus).

dans le privé c'est pas glorieux dans tous les secteurs confondu je pense (manager, rh, compta, marketing...).
je parle que de la france, j'aurais bientôt une expérience a l'étranger très différente (Singapour dans la finance avec les semaines de 45h, je verrais bien si ça glande ou pas)

la ville de paris a récemment été épinglé pour être remplie de gros glandeur au passage
meme dans les métiers manuel style jardinier ca ne manque pas
et ca bosse pas 35H quand ca bosse
6  0 
Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 19:46
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
« Notre modèle quantifie la productivité en analysant le code source de dépôts Git privés et en simulant un panel de 10 experts évaluant chaque commit sur plusieurs dimensions », expliquent les chercheurs pour ce qui est de la méthodologie de détermination de la productivité des ingénieurs logiciels.
Mouais... Comme ça a été dit plusieurs fois dans les messages précédents, le taux de commit n'a rien à voir avec la productivité d'un "ingénieur logiciel".
Avant de commencer une étude, ils auraient déjà pu se renseigner sur le métier.

Bien sûr qu'il y a des glandeurs, comme dans beaucoup de professions en bureau.

Mais un bon ingénieur logiciel n'est pas un simple pisseur de code, sinon c'est qu'il ne réfléchit pas et n'a aucune autre activité que de coder bêtement: autant le remplacer par une IA générative. Le qualité du code sera sans doute toute aussi mauvaise.

Plus sérieusement, si le gars découpe ses commits en dix fois, sa qualité augmente? Que dire de ceux qui commitent sans même lancer les tests unitaires et qui cassent les builds en permanence? Ils sont productifs, peut-être?

J'ai connu une boite avec des managers qui mesuraient le "degré de productivité" des développeurs au nombre de commits. Ben ça n'avait pas raté: en moins de six mois, presque tout le monde avait des scripts de commit automatique pour pousser des conneries et "devenir productif" avoir la paix pour écrire les tests unitaires et développer des fonctionnalités.
4  0 
Avatar de d_d_v
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 9:07
On parle d'ingénieurs ou de pisseurs de code (lignes de code pondues = travail) ?
3  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 11:18
C'est un secret de polichinelle que beaucoup d'emplois dans l'IT sont surpayés par rapport à l'effort fourni. Mais ça risque de ne pas durer.
1  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 14:13
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
C’est le cas de Devon, un ingénieur logiciel de Google dans la vingtaine, qui a confié à Fortune qu’il ne travaillait qu’une heure par jour pour la grande enseigne de la technologie, tout en gagnant 150 000 $ par an. Il a déclaré qu’il se levait vers 9 heures du matin, prenait une douche et cuisinait son petit-déjeuner, puis travaillait pour Google jusqu’à 11 heures ou midi. Le reste de la journée, il travaillait sur sa startup, dont il n'a pas voulu parler.

Devon a expliqué à Fortune qu’il ne voyait pas l’intérêt de travailler dur quand il voyait ses collègues faire des nuits blanches sans progresser dans la hiérarchie. « Ce n’est pas comme si vous alliez vraiment être promu pour avoir fait plus que ce qu’on vous demande », a-t-il dit à Fortune.
Purée j'aimerais bien gagner 150 000$/an.
Même celui qui travail en Suisse ne gagne pas ça
Bon après aux USA il n'y a pas les mêmes prestations sociales qu'en France.
On ne sait pas, si ça se trouve toute sa paie part dans son assurance santé.

Le gars a complétement raison quand il dit que se donner à fond ne fait pas monter dans la hiérarchie.

Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Les ingénieurs logiciels qui travaillent à distance sont ceux que l’étude compte en plus grand nombre dans le lot de ceux qui ne font pratiquement rien dans leur emploi actuel et qui sont le plus susceptibles de multiplier des emplois.
Ça c'est étrange par contre, ça me rend sceptique.
1  0 
Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 21:32
Citation Envoyé par Mat.M Voir le message
l'emploi dans la tech aux USA c'est principalement dans la Silicon Valley là où les loyers sont les plus élevés vous le savez-ça ?
«Principalement», c'est bien trop fort.
Silicon Valley c'est quoi, genre 15% gros max des jobs de TI aux États.
De la lecture pour toi :https://www.indeed.com/career-advice...es-for-it-jobs
1  0 
Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 6:44
C'est un secret de polichinelle que beaucoup d'emplois dans l'IT sont surpayés par rapport à l'effort fourni
Serrer une vis coûte 10 euros, mais savoir quelle vis serrer coûte 90 euros.
Vous payez pour les 10 minutes qu'il m'a fallu pour résoudre le problème, mais aussi pour les 10 années d'expérience qu'il m'a fallu pour savoir comment le résoudre en 10 minutes
Mouais... Comme ça a été dit plusieurs fois dans les messages précédents, le taux de commit n'a rien à voir avec la productivité d'un "ingénieur logiciel"
Tout à fait. si on est capable de produire directement un code fiable et efficace, le nombre de commit à faire est moindre que dans le cas contraire. Et faisant de la maintenance, je peux voir des commit intermédiaires comme un backup de mon travail en cours sans usage par les collègues par exemple.
1  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 15:45
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Purée j'aimerais bien gagner 150 000$/an.
Même celui qui travail en Suisse ne gagne pas ça
Bon après aux USA il n'y a pas les mêmes prestations sociales qu'en France.
On ne sait pas, si ça se trouve toute sa paie part dans son assurance santé.

Le gars a complétement raison quand il dit que se donner à fond ne fait pas monter dans la hiérarchie.

Ça c'est étrange par contre, ça me rend sceptique.
je n'ai jamais réussie a trouver une étude exhaustive et sérieuse la dessus, surtout que entre un ingénieur it avec des compétences attractives et un ouvrier au smic sans compétences intéressante, je pense que la situation est très différente, je pense que les cadre se font bien baisé en France avec les taxes et impôts, mais à l'inverse les pauvres s'en sorte bien mieux qu'aux usa.

le pib/habitant france/européen face a celui usa décroche depuis 15ans en gros

mais je ne peux dire lesquelles des 2 monde permet le plus de s'enrichir.
je vais bientôt être a Singapour avec 200k/$ singapourien, avec une assurance santé privé + un enfant au collège + une 1 femme sans travail et revenue (temporaire), normalement j'ai fais mes calculs et je vais largement plus m'enrichir, mais j'ai un contrat d'expat avec beaucoup d'avantage aussi, notamment un logement à petit prix.
le logement et le 1er poste de dépense dans les zones ou les salaires sont le plus élevé (san francisco, geneve, singapour, hong kongn, dubai...etc)
a notez que a dubai, il est courant d'avoir une petite pièce pour héberger un domestique pour faire les taches ménagère et la bouffe, les maid's room. Une boite a Dubaï m'avais contacté une fois sur linkedin et m'avais vendu cette avantage.
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Avatar de Mat.M
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 20:48
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
je pense que les cadres se font bien baiser en France avec les taxes et impôts, mais à l'inverse les pauvres s'en sortent bien mieux qu'aux usa.
l'emploi dans la tech aux USA c'est principalement dans la Silicon Valley là où les loyers sont les plus élevés vous le savez-ça ?
Ensuite on ne peut pas comparer la puissance économique américaine avec la puissance française,ça n'a pas de sens.
Déjà les fonds d'investissements sont gigantesques de l'autre côté de l'Atlantique rien que BlackRock pourrait phagocyter la dette publique française.
Combien pèse Blackrock comparé à la BPI France ?
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Avatar de Mat.M
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 22:57
Citation Envoyé par AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ Voir le message
Silicon Valley c'est quoi, genre 15% gros max des jobs de TI aux États.
La Silicon Valley concentre les géants de la tech aux USA Google, Apple,Facebook sans compter les sous-traitants exception faite de Microsoft qui est dans l'Etat de Washington.

Et c'est une évidence pour tout le monde que les emplois dans la tech aux USA sont situés dans les grandes métropoles comme NY ou San Francisco...
bref là où les loyers sont les plus élevés.
Pour ce qui est de la Floride j'y ai habité à Miami les loyers sont aussi élevés qu'à Paris.
Citation Envoyé par AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ Voir le message
De la lecture pour toi
oui mais ce sont des indications de salaires et non des indications d'emplois pourvus en volume dans les Etats concernés.
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