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Les employeurs déplorent le manque de motivation et d'initiative des jeunes diplômés de la génération Z,
Et des rapports indiquent que les juniors en informatique n'ont pas les compétences techniques requises

Le , par Mathis Lucas

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Les employeurs affirment que de nombreux travailleurs de la génération Z ne sont pas préparés au monde du travail. Une enquête a révélé qu'une entreprise sur six hésite à embaucher de jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, invoquant des préoccupations à l'égard de leur préparation, leurs compétences techniques et leur professionnalisme. Plus de la moitié (55 %) des répondants pensent que les jeunes diplômés manquent d'éthique de travail. Une étude antérieure a rapporté que ces jeunes diplômés ont une confiance aveugle en ChatGPT, affirmant que le chatbot d'IA donne de meilleurs conseils de carrière que leurs patrons.

Une entreprise sur six hésiterait à embaucher de jeunes diplômés de l'université

Les employés de la génération Z ont du pain sur la planche pour gagner la confiance de leurs patrons. Cette génération représente désormais une part importante de la main-d'œuvre, mais elle a acquis la réputation d'être l'une des cohortes les plus difficiles à gérer sur le lieu de travail. La plateforme Intelligent.com s'est récemment penchée sur le sujet et a mené une enquête auprès de 966 cadres impliquées dans les décisions de recrutement en vue de connaître les raisons des plaintes des entreprises. Le rapport indique que les entreprises qui recrutent de jeunes diplômés se déclarent insatisfaites sur plusieurs plans.


Notamment, les employeurs ne sont pas satisfaits des performances, du professionnalisme et du niveau de préparation des jeunes diplômés. Six employeurs sur dix affirment avoir déjà licencié certains des employés de la génération Z qu'ils avaient embauchés à la sortie de l'université au début de l'année. Après avoir rencontré une série de problèmes avec cette cohorte, un patron sur six déclare qu'il hésite à réembaucher des diplômés de l'enseignement supérieur.

Par ailleurs, un patron sur sept a admis qu'il pourrait éviter complètement de les embaucher l'année prochaine. Trois quarts des répondants ont déclaré qu'une partie ou la totalité des jeunes diplômés qu'ils avaient embauchés récemment n'étaient pas satisfaisantes d'une manière ou d'une autre. Alors, où les choses se gâtent-elles pour les jeunes diplômés ? Ce que les employeurs reprochent aux jeunes diplômés, c'est leur manque de motivation ou d'initiative.


Environ 50 % des dirigeants interrogés l'ont cité comme la raison pour laquelle les choses n'ont pas fonctionné avec leur nouvelle recrue. Les patrons ont également indiqué que la génération Z manque de professionnalisme, n'est pas organisée et manque de compétences en matière de communication, ce qui constitue la principale raison pour laquelle ils ont dû licencier des recrues. Ces dirigeants ont dû faire face aux défis tangibles de la dernière génération.

Il y a notamment les retards fréquents au travail et aux réunions, le fait de ne pas porter des vêtements adaptés au bureau et d'utiliser un langage approprié à l'espace de travail. Aujourd'hui, plus de la moitié des responsables du recrutement sont arrivés à la conclusion que les diplômés de l'enseignement supérieur ne sont pas préparés au monde du travail. Par ailleurs, plus de 20 % d'entre eux affirment qu'ils ne peuvent pas faire face à la charge de travail.

Les entreprises veulent des recrues avec une attitude positive et plus d'initiative

Selon le rapport d'Intelligent, cette année, 94 % des entreprises ont déclaré avoir embauché de jeunes diplômés de l'enseignement supérieur. Seuls 25 % de ces entreprises ont déclaré que tous les recrutements de jeunes diplômés ont bien fonctionné, tandis que 62 % indiquent que seuls quelques-uns ont été couronnés de succès. D'autre part, 14 % ont déclaré que seuls quelques recrutements, voire aucun, ont été couronnés de succès. Les répondants ont également ajouté que les jeunes diplômés ont des difficultés à gérer le retour d'information (38 %) et des capacités insuffisantes à résoudre les problèmes (34 %).


Une majorité d'entreprises (79 %) ont ajouté avoir dû placer au moins certaines de leurs jeunes recrues peu performantes dans des plans d'amélioration des performances, et 60 % ont déclaré que certaines d'entre elles ont finalement été licenciées. À la question de savoir ce qui rendrait les diplômés de l'enseignement supérieur plus intéressants, les chefs d'entreprise ayant répondu à l'enquête d'Intelligent ont déclaré : « une attitude positive et plus d'initiative ».

Environ 17 % des répondants estiment que les jeunes diplômés sont souvent trop difficiles à gérer et 15 % déclarent qu'ils remettent souvent leurs travaux en retard. Huy Nguyen, conseiller en chef d'Intelligent en matière d'éducation et de développement de carrière, conseille aux diplômés de la génération Z d'observer comment les autres travailleurs interagissent pour comprendre la culture d'entreprise de toute nouvelle organisation qu'ils pourraient rejoindre.

Selon lui, à partir de là, il est plus facile d'évaluer la manière appropriée de s'engager avec les autres : « prenez l'initiative de poser des questions réfléchies, de demander un retour d'information et de l'appliquer pour montrer votre motivation à progresser. Construisez une réputation de fiabilité en gardant une attitude positive, en respectant les délais et en vous portant volontaire pour des projets, même ceux qui ne relèvent pas de vos responsabilités immédiates ».

Andy Jassy, PDG d'Amazon, a récemment déclaré qu'une part « embarrassante » de votre réussite dans la vingtaine dépendait de votre attitude, et ce pour une raison simple : « les managers préfèrent travailler avec des personnes positives ». Certains dirigeants, parmi les milliardaires de la Silicon Valley, ont même insisté sur le fait qu'une attitude positive au travail ferait progresser la carrière des jeunes travailleurs plus rapidement qu'un diplôme universitaire.

Richard Branson, le fondateur milliardaire de Virgin, a exhorté maintes fois les jeunes à abandonner l'université au profit de « l'école de la vie ». Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a déclaré que le talent brut et la personnalité l'emportaient sur les diplômes. Le principal dirigeant de Cisco au Royaume-Uni, David Meads, a quitté l'école à l'âge de 16 ans. D'après lui, « l'attitude et les aptitudes sont plus importantes que les qualifications que vous avez sur une feuille ».

Les juniors n'ont pas les connaissances essentielles pour créer des logiciels sécurisés

De nombreux rapports indiquent que les employeurs se plaignent de l'état déplorable des connaissances informatiques des employés de la génération Z. Un rapport publié en février 2024 par la Linux Foundation Research et de l'Open Source Security Foundation (OpenSSF) indique que de nombreux développeurs n'ont pas les connaissances et les compétences essentielles pour développer efficacement des logiciels sécurisés. Près d'un tiers des développeurs logiciels ne sont pas familiers avec les pratiques de développement de logiciels sécurisés. Le rapport indique que l'éducation et la formation sont requises.


Par ailleurs, selon une étude publiée l'année dernière par Dell Technologies, les membres de la génération Z estiment que l'école ne leur donne pas les compétences nécessaires pour survivre dans un monde numérique. Ils reconnaissent la nécessité de développer des compétences numériques pour leur future carrière, mais les membres de la génération Z sont frustrés par le fait que leur éducation ne les ait pas suffisamment préparés au monde du travail.

Selon le rapport, 37 % des répondants à l'étude ont déclaré que l'enseignement scolaire ne leur a pas permis d'acquérir les compétences technologiques dont ils avaient besoin pour la carrière qu'ils envisageaient. Environ 44 % des répondants pensent que les entreprises doivent travailler plus étroitement avec le secteur public, principalement avec le secteur de l'éducation, pour répondre à leur soif d'apprentissage, notamment autour des compétences numériques.

Les cadres interrogés par Intelligent dans le cadre de son enquête ont également déclaré que les jeunes diplômés doivent renforcer leurs compétences techniques et leur éthique de travail. En outre, alors qu'ils rencontrent des difficultés pour faire décoller leurs carrières, les travailleurs de la génération Z se tournent vers ChatGPT pour obtenir des conseils sur le sujet. Une grande partie d'entre eux considèrent d'ailleurs que les conseils de ChatGPT sont meilleurs.

Selon une enquête menée par Intoo et Workplace Intelligence, près de la moitié (47%) des employés de la génération Z disent obtenir de meilleurs conseils de carrière de ChatGPT que de leurs managers sur le lieu de travail. Les membres de la génération Z perçoivent leurs managers comme trop occupés, trop focalisés sur leur propre carrière, ou pas assez compétents ou intéressés pour aider leurs subordonnés à se développer professionnellement.

Source : rapport d'étude

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des problèmes rencontrés par les entreprises avec les travailleurs de la génération Z ?
Comment les jeunes diplômés de la génération Z peuvent-ils réussir leur insertion dans la vie professionnelle ?
Pourquoi les travailleurs de la génération Z sont-ils considérés comme la cohorte la plus difficile à gérer sur le lieu de travail ?
Comment sont les juniors en informatique recrutés récemment dans votre entreprise ? S'adaptent-ils facilement au monde du travail ?

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Avatar de pyros
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 16:41
mais les sortants de bootamps et autres écoles privées miroirs aux alouettes [...]
Je pensais ça aussi avant des écoles privées. Mais je donne des cours ponctuellement dans une école d'info privée, et je dois dire que je modèrerai un peu ces propos.

Certains étudiant que j'ai rencontré étaient en echec scolaire, à cause d'un système éducatif non adapté. Une école privé est un peu leur dernière chance de s'en sortir, et pour le coup je les ai trouvé extrèmement motivé et dynamique. Malheureusement, en france, l'étiquète "J'ai pas le bac" reste fortement collé au front pendant des années...
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 16:48
Que pensez-vous des problèmes rencontrés par les entreprises avec les travailleurs de la génération Z ?
C'est un peu un problème que l'industrie créé d'elle même puisqu'elle raconte à ses même jeunes que la fin du travail arrive ! Elle s'étonne ensuite que ces mêmes jeunes n'ont pas la motivation ou le sens de l'initiative mais le travail a de moins en moins de valeur...
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 17:44
Cas personnel, avec le système français:
c'est compliqué d’être motivé quand le salaire super net n'augmente pas et que chaque années on perd en pouvoir d'achat.
Ce n'est pas la faute de mon employeur si l'état augmente les impôts, la commune m’augmente de 50% la taxe foncière ou que les "sanctions" contre la Russie me fait payer mon énergie plus cher. Mais à la fin, ca motive plus a s'investir pour son entreprise et encore moins pour son pays.

j'ajouterai l'aspect fiscale/communiste de la France.
Je suis personnellement motivé pour travailler plus, mais si je le fais je vais passer dans l'autre tranche d’impôt et mes efforts fournie dans un travail plus rémunérateur et donc plus créateur de richesse, sera donné a l'état en majorité au lieu de à moi.
donc j'ai pas de motivation a travailler plus, car l'état me dit clairement que si je bosse plus il va m'en piquer encore plus.

Je pense aussi à ceux légèrement au dessus du smic, chaque années isl se font rattrapé et ils deviennent des smicards, ca fait vraiment perdre en motivation, car pourquoi avoir fait des études (souvent bac +2) et avoir appris des compétences si c'est pour avoir le même salaire qu'un caissier de super marché.
Plus insultant encore, de voir le rsa augmenté avec l'inflation et pas son salaire.

Pour le monde anglo saxon:
c'est pas motivant quand on voit les grands "layoff" de ces 2 dernières années, on sait qu'on est qu'un pion qui dégage a la moindre chute boursière, donc aucun intérêt de faire du bon boulot.
des boites comme google qui avait très bonne réputation jusqu'au covid, c'était le reve de bosser chez eux, sont devenue des boites toxique.

il serait intéressant d'avoir une étude qui évalue la motivation en fonction du salaire et du salaire moyen du poste. Il serait intéressant de voir si les boites qui donne des salaires supérieur au marché, ont des salariés plus motivé et plus compétent que l'inverse.

enfin, il y'a de grave probleme sociétaux en occident, depuis qu'on donne la parole aux wokes et écolos, on voit des gens névrosé car ils se considère comme des femmes dauphins voulant épouser des fourchettes et des éco-anxieux incapable de profiter de la vie. des dépressifs qui pourrissent l'ambiance au travail et donc la motivation.
comment des gens qui veulent changer de sexe ou qui font un scandale quand on leur dit qu'on est partis en vacance cette année en avion, peuvent être motivé et performant au travail ?

Pour les japonais mais aussi les occidentaux:
Autre piste aussi, avant les hommes bossaient pour nourrir leur femme et enfants, c'était une motivation importante. Ce schéma de société a disparu et un célibataire vie que pour lui, donc il s'en fou du lendemain. au japon on a ce qu'on appelle les "hommes herbivores".

les causes sont a mon avis multifactoriel, le salaire net et le 1er probleme, la trop forte fiscalité ou le trop faible salaire brut, ca dépends du pays.
les schéma de sociétés: l'assistanat, les écolos, les lgbt, l'augmentation du célibat, sont des facteurs très démotivant qui tous cumulé ont un rôle crucial dans ce probleme.
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Avatar de Jipété
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 18:53
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
... et des éco-anxieux incapables de profiter de la vie. des dépressifs qui pourrissent l'ambiance au travail et donc la motivation.
comment des gens qui [...] font un scandale quand on leur dit qu'on est parti en vacances cette année en avion, peuvent être motivés et performants au travail ?
ils ne peuvent pas l'être, en effet : ils ont les yeux et l'esprit ouverts, voient et captent comment ça évolue et constatent que c'est un véritable scandale, qui permet à une minorité privilégiée de pourrir la vie à des milliards de personnes -- tu as vu les inondations partout sur cette planète ces deux dernières années ? Non, tu t'en fous, bien sûr...
Quand on sait que la manifestation du dérèglement climatique ne fait que commencer, le bon sens nous dit qu'il y a urgence absolue à faire machine arrière toute mais non, personne ne capte ce message.

À une époque pas si lointaine, lors d'un combat naval, un mec qui se prenait un boulet dans la jambe on était obligé de l'amputer sinon gangrène, hé bien j'ai l'impression que c'est le même topo maintenant : on est obligé de faire marche arrière sinon c'est la gangrène sociale assurée.

Pour le reste tu as raison.
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 03/10/2024 à 10:09


Citation Envoyé par calvaire Voir le message
le but de travailler c'est de gagner de l'argent, le but d'avoir un max d'argent c'est de consommer. S'acheter le dernier Iphone, une belle grosse maison, une belle grosse voiture, un gros pc gamer, de se faire de beau voyages loin dans les iles...etc chacun ces passions le débat c'est pas de juger. Mais toute consommation conduit à du rejet de c02, même le voyage en tgv.

Si je travail, c'est avant tous pour l'argent, ce serait mensonger si quelqu'un disait l'inverse, pour me nourrir, me chauffer et payer mes facture.
seul celui qui a un gros patrimoine avec qui les rentes suffise a couvrir ces frais, peu travailler pour autre chose que l'argent comme 1ere motivation.

Si tu pronnes la décroissance, donc de moins consommer, tu as moins besoin d'argent, donc moins besoin de bosser, donc tu n'es pas motivé a être bon au travail/performer. en dehors des métiers considéré comme social.
Il y'a plusieurs soucis qui se superposent, concernant la Génération Z. Leur formation est souvent de très mauvaise, et ce n'est pas forcément de leur faute. Il y a un nivellement par le bas de l'enseignement, depuis près de 40 ans, et forcément, ça donne des travailleurs moins bien formés.

La génération Z est plus en "rupture" avec les générations précédentes également niveau éducation. Il y a toujours eu des oppositions entre les générations, mais cette opposition de la génération Z est plus marquée que les précédentes. Ces jeunes ont été élevés sans limites, ni cadrage. Ils sont le produit de "l'enfant roi", et donc persuadés que leurs codes doivent s'imposer aux autres.

Lorsqu'il arrivent dans une entreprise, ils se prennent une "claque" en découvrant le monde de l'entreprise, et ses codes. Mais une entreprise, ce n'est pas l'école ou un club de football. Une entreprise est une "mini-dictature", où il y a des méthodes et des manières de faire, auxquelles il faut s'adapter. Parce que débarquer quelques part, avoir une "mauvaise formation" et vouloir faire changer une entreprise en mettant en avant de nouveaux codes, c'est assez mal vu (à tord ou à raison) par ceux "en place".

Concernant le métier de développeur, c'est difficile de comparer un senior qui a fait ses armes sur un C64 en assembleur, qui connait comment se passent les choses, a mis les mains dans le cambouis au début de l'informatique, avec un développeur formé à Python ou en HTML/CSS. J'ai déjà vu un candidat, qui ne savait même pas faire la différence entre le "heap" et la "stack".

Pour ce qui est de la décroissance, je ne crois pas que se sera possible. Je suis le premier à dire que la vie était bien plus légère et joyeuses dans les années 70/80, où on avait un niveau de vie très correcte, mais sans les dérivent actuelles, qui a fait des citoyens des consommateurs. Il en faut toujours plus, c'est une fuite en avant. On ne peut pas non plus demander à des gens qui sortent de la misère dans d'autres pays de se modérer, et de ne pas suivre notre modèle.

Nous sommes dans un époque étrange, où on nous demande de consommer moins, tout en étant bombardé de publicités nous poussant à consommer, même ce dont on a pas besoin. Un ouvrier en 60/70 avait un salaire qui lui permettait de faire vivre toute sa famille. Aujourd'hui, les 2 parents doivent travailler, et les fins de mois sont plus difficilles.

BàV et Peace & Love.
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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 16:21
C'est comme sur un chantier, les anciens sont la qu'il pleuvent ou qu'il vente, alors que les jeunes ils viennent travailler une journée, puis on les revoie plus au motif "travailler c'est fatiguant".
Même pas un seul jeune en France pour aller ramasser une grappe de raisin, trop occupés à jouer à la PlayStation.

Encore certains jeunes qui ont trimés pendant des années pour avoir leur diplôme de Master ou ingénieur CTI on arrive à en faire quelque chose, après 2 ans à trimer dur en ESN pour vraiment apprendre le métier, mais les sortants de bootamps et autres écoles privées miroirs aux alouettes attrape gogo en ligne, et qui croient savoir programmer et qui pensent que le job c'est de coller du code donné par chatgpt ou copilot laisse tomber, bonjour les bugs.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 16:47
"Late to start work" : avec les contraintes de transport, l'engorgement qui augment chaque année dans les grosses villes et le retour au bureau imposé, ça n'est pas toujours simple
"Don't dress professionally" : quand on a aucun contact avec la clientèle, ce point ne sert à rien. A quoi bon imposé pantalon + chemise + chaussures fermées en plein été.
"Don't use appropriate language" : voilà ce qui arrive quand on est moins stricte sur les conditions d'admissions à l'école/dans les classes supérieures
"Late to meetings" : en dehors d'urgence, c'est inexcusable, avec les rappels sur les agendas.
"Hand assignements late" : ce n'est pas étonnant pour un nouveau diplômé qui manque d'expérience, l'entreprise forme-t-elle aussi sur ses outils et sa méthode de travail ? la doc est elle suffisante ?

Ensuite, il y a beaucoup de facteurs extérieurs : salaires bas, coût de la vie, retraite rallongée, ... qui peuvent entraîner un manque de motivation.
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Avatar de vbarr
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 04/10/2024 à 18:55
Je pense surtout qu'ils découvrent l'informatique trop tard. Moi j'ai commencé le LOGO sur TO7/MO5 en CM1 en BASIC sur mon Amstrad quand j'avais 9 ans. Mes collègues étrangers avaient des SPECTRUM, Atari, Amiga, C64 etc. Ca a formatté notre esprit assez tôt, à un âge ou "ça imprime" et on a gagné de l'expérience et des réflexes avant même d'avoir des cours d'informatique.

Les ptits nouveaux eux ils sont abrutis par leur smartphone, ils ne font que consommer et ne rien produire. Ils découvrent le python à 18 ans (j'exagère à peine) alors évidemment ils sont empotés, gauches et en retard. Certains, les plus passionnés, rattrapent leur retard, les autres restent médiocres.
Ca vaut pour les compétences techniques, mais aussi sociales.
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Avatar de epehj
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 03/10/2024 à 5:08
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
au japon on a ce qu'on appelle les "hommes herbivores".
Juste une petite digression sur ça, ici (au Japon), cette appellation pour les hommes, ça ne concerne que les relations, ça n’a rien à voir avec le travail.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 03/10/2024 à 7:24
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Plus de la moitié (55 %) des répondants pensent que les jeunes diplômés manquent d'éthique de travail.
Encore plus de jeunes pensent la même chose de ces répondants.
Une étude antérieure a rapporté que ces jeunes diplômés ont une confiance aveugle en ChatGPT, affirmant que le chatbot d'IA donne de meilleurs conseils de carrière que leurs patrons.
Il est assez rare que ton patron te donne le meilleur conseil pour ta carrière.
PS : on reproche aux jeunes d'utiliser chatGPT, ok, mais une bonne partie de ceux qui le reprochent s'en servent tout autant. Donc arrêtons l'hypocrisie.
Notamment, les employeurs ne sont pas satisfaits des performances, du professionnalisme et du niveau de préparation des jeunes diplômés.
Ca a un peu toujours été le cas, non?
Et l'étude n'est pas claire sur sa localisation mais si on compare la France à d'autres, on est bien lotis sur la préparation au monde du travail.
Ce que les employeurs reprochent aux jeunes diplômés, c'est leur manque de motivation ou d'initiative.
Quelles sont leurs conditions d'embauche?
Je connais un paquet de jeunes sous traitant qui démissionnent le jour où ils se rendent compte qu'on ne leur propose pas des avantages habituels. Et ils trouvent aussi vite de travail chez cette même concurrence, qu'ils finissent par quitter parce qu'une personne qui ne comprend pas leur travail leur dit au bout d'un an qu'ils ne sont pas travailleurs/performants/assez présents etc alors même que leur client est content.
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