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"Ingénieur en informatique" en première place des dix professions qui connaîtront la plus forte croissance de l'emploi d'ici 2030 avec 115 000 créations de postes
D'après un rapport de la Dares

Le , par Stéphane le calme

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20  0 
La Direction de l'animation de la recherche, des études et des Statistiques (Dares) du ministère du Travail et France Stratégie ont publié le rapport Les Métiers en 2030, un panorama chiffré des perspectives des métiers à l’horizon 2030 qui intègre à la fois les grandes tendances observées par le passé et les évolutions attendues sur les plans démographiques, économiques, technologiques et environnementaux. Selon elle, les ingénieurs en informatique figurent en pole position des métiers en plus forte expansion entre 2019 et 2030.

Jean-Christophe Sciberras, président du groupe Prospective des métiers et qualifications, reconnaît une évolution du contexte économique. Selon lui, il est plus favorable, avec des résultats encourageants en matière de créations d’emplois et de réduction du chômage, mais aussi plus incertain, marqué par l’impact de la crise sanitaire, par l’urgence des changements environnementaux, par le déploiement des technologies numériques (robotisation, numérisation, intelligence artificielle, etc.) et par les effets démographiques, liés au vieillissement de la population et aux besoins de remplacement des postes qu’il induit.

Et d'indiquer « qu'à l’heure actuelle, il pourrait également être durablement modifié par le conflit géopolitique russo-ukrainien. Ces évolutions rendent complexe notre exercice de prospective – d’où une scénarisation des trajectoires possibles – mais elles renforcent aussi son utilité, mesurée à l’aune des attentes exprimées par les acteurs régionaux et nationaux de l’emploi et de la formation professionnelle ».

Quatre scénarios pour imaginer le futur du travail

Face aux incertitudes accrues par la crise sanitaire, le rapport “Les métiers en 2030” publié par la Dares fait des projections en s’appuyant sur quatre scénarios pour envisager différentes trajectoires possibles : « Ces quatre scénarios se distinguent par leurs hypothèses sur les changements de comportement qui perdureront après la crise liée au Covid-19 et sur le degré d’effort réalisé dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (tableau 2) ». Le premier scénario intègre des hypothèses modérées sur les changements de comportement induits par la crise et une action pour le climat limitée aux mesures en place ; il est considéré comme le scénario de référence dans la mesure où les scénarios alternatifs y ajoutent des chocs additionnels.

Dans le rapport, évoquant des raisons de clarté, les projections présentées se sont principalement appuyées sur ce scénario de référence et les résultats des trois autres scénarios ont été décrits en écart par rapport à lui. Il a été précisé « cela ne signifie pas pour autant que ce scénario de référence puisse être considéré comme
le scénario central ou le plus probable »

Création d'emploi à l'horizon 2030 : ingénieur en informatique, métier en plus forte expansion

Dans le scénario de référence, 1 million d’emplois seraient créés entre 2019 et 2030, dont deux tiers dans les services marchands. Avec la poursuite de la tertiarisation de l’économie, la croissance de l’emploi dans les services serait équivalente à celle de l’emploi d’ici 2030. Le poids des services traduit la spécialisation hexagonale, d’une part dans les services aux entreprises, d’autre part dans les services d’utilité collective portés par la socialisation des dépenses d’éducation, de santé et d’action sociale. Les services généraux de l’administration continueraient de se replier. Il en va de même de l’emploi agricole qui poursuivrait sa décrue au même rythme que par le passé. En revanche, les métiers industriels se redresseraient, inversant la tendance baissière des années passées

Entre 2019 et 2030, seraient créés :
  • 410 000 postes de médecins, infirmiers, professions paramédicales, aides à domicile et aides-soignants
  • 180 000 postes dans les métiers de l’informatique et de la recherche
  • 135 000 postes d’ouvriers de la manutention
  • 120 000 postes dans les métiers du bâtiment (dont la moitié de cadres)
  • 45 000 postes dans les métiers industriels


Certains métiers sont très liés à un secteur : les ouvriers du gros œuvre du bâtiment exercent ainsi à 85 % dans des entreprises de la construction, les caissiers sont principalement recrutés dans le secteur du commerce et les cadres de la banque sont très sensibles à l’évolution des activités financières et d’assurance. Mais ce n’est pas le cas de tous les métiers. Un informaticien, un comptable, un secrétaire, un avocat peuvent être embauchés par une entreprise de construction, de l’automobile ou du conseil. De la même manière, les cuisiniers ne sont pas tous salariés dans l’hôtellerie ou la restauration mais sont aussi nombreux à travailler pour les collectivités, dans la santé ou l’action sociale notamment.

Les quatre métiers les plus créateurs d’emploi (entre 110 000 et 115 000 chacun) seraient les ingénieurs informatiques, les infirmiers-sages-femmes, les aides-soignants et les cadres commerciaux. Viendraient ensuite les aides à domicile (+100 000) et les ouvriers qualifiés de la manutention (+80 000), qui devanceraient les cadres des services administratifs et financiers et les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie (respectivement +75 000).

Quels métiers recruteraient le plus ?

À ces créations nettes d’emplois s’ajoutent les départs en fin de carrière des dernières générations de baby-boomers, la somme des deux donnant les postes à pourvoir ou besoins de recrutement par métiers, soit au total près de 800 000 postes à pourvoir chaque année d’ici 2030 (près de 90 % provenant du remplacement des départs des seniors).

Parmi les quinze métiers comptant le plus de postes à pourvoir, trois catégories se distinguent :
  • La première catégorie comprend les métiers pour lesquels les postes à pourvoir correspondent essentiellement à des départs en fin de carrière : c’est le cas pour les agents d’entretien, les enseignants, les conducteurs de véhicules et des vendeurs ;
  • La deuxième catégorie regroupe les métiers où les créations d’emploi contribueraient pour au moins un quart des postes à pourvoir : les cadres administratifs, comptables et financiers, les cadres commerciaux et technico-commerciaux, les aides-soignants et aides à domicile, les infirmiers, sages-femmes, les ouvriers qualifiés de la manutention, les médecins et les techniciens de la maintenance ;
  • La troisième catégorie regroupe les ingénieurs de l’informatique et les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie : ces métiers, relativement jeunes, conjugueraient un fort dynamisme de l’emploi et de faibles départs en fin de carrière, les postes nouvellement créés représentant au moins la moitié des postes à pourvoir.


L'impact de l'intelligence artificielle sur l'emploi minimisé

Dans le rapport, il est évoqué un repli anticipé de l’emploi dans la logistique/transport et la finance, confrontés à un fort risque d'automatisation. Ci-dessous, un extrait du rapport :

Deux secteurs verraient leur emploi se réduire en projection a contrario de ce que l’on observait jusqu’à présent : il s’agit du transport-entreposage et de la banque-
assurance. Ces services d’intermédiation logistique et financière, à destination des ménages et des entreprises, ont créé beaucoup d’emplois dans les années 2000 sous
l’effet du développement du commerce en ligne pour les premiers et de la globalisation financière pour les seconds. Ils sont aujourd’hui confrontés à un fort risque d’automatisation de leur process (robots dans les entrepôts, possible développement des voitures autonomes, opérations de back-office, de gestion, de paiements et de trading automatisées pour les banques) et de leurs usages (banque en ligne). Les services de transports sont de surcroît confrontés à un risque de réduction de la mobilité qui affaiblit la demande de transport de voyageurs.

Le secteur bancaire et assurantiel, dans un contexte de taux d’intérêt historiquement bas et d’exigences accrues de fonds propres qui amenuisent les profits et la rentabilité, enregistrerait pour la première fois depuis vingt ans des réductions d’emplois substantielles (-12 % de 2019 à 2030). Deux facteurs principaux expliquent ce recul. Le premier relève de la numérisation des services et de leurs usages (consultation et souscription en ligne), qui devrait conduire à une accélération de la fermeture
d’agences. Les investissements continus de ce secteur, en particulier dans le cloud mais également dans des technologies plus spécifiques comme l’intelligence artificielle, seraient susceptibles d’accélérer les gains de productivité et donc d’amplifier les destructions d’emplois. Ils pourraient en effet rendre la gestion des services bancaires et assurantiels plus efficace et automatiser les processus de production de certains services (tarification, trading, vérification des comptes et des transactions), avec pour corollaire des réductions d’emplois à tous les niveaux de qualification (conseillers clientèle, back-office, audit, services juridiques).

Une position qui contraste avec plusieurs rapports qui entrevoient un impact beaucoup plus large

Depuis la sortie et l'évolution de ChatGPT, les rapports tirant la sonnette d'alarme se multiplient pour signaler la possibilité que l'humain soit remplacé par une IA de plus en plus perfectionnée.

Par exemple, le PDG de KPMG, Paul Knopp, a averti que l'intelligence artificielle entraînera des « perturbations de l'emploi » à long terme, selon une enquête de son cabinet. La recherche révèle que 58 % des consommateurs estiment que l'IA générative a un impact significatif sur leur vie professionnelle. Knopp a souligné que bien que 76 % des milléniaux et de la génération Z estiment que leur emploi est déjà fortement impacté par l'IA, il n'y a pas encore eu de perte d'emploi notable.

Une enquête de The Burning Glass Institute a noté que l'IA menace les emplois en col blanc dans divers secteurs.

Le bloggeur Donald Clark est d’avis que « l’idée selon laquelle l’intelligence artificielle viendra juste rendre les humains plus productifs sans prendre leurs emplois est un mensonge. »

« L'idée selon laquelle l'IA ne va pas s’accaparer des emplois est ridicule. Tout d'abord, c'est déjà le cas. Les librairies et le commerce de détail ont tous été durement touchés par Amazon. Nous effectuons désormais nos recherches en ligne et non plus dans les bibliothèques, qui ont donc également été touchées. Les traitements de texte ont détruit les équipes de dactylographes et les tableurs, celles des comptables. Dans le domaine de la traduction, nous assistons déjà à la perte massive d'emplois chez Duolingo et dans toutes les grandes entreprises multilingues du monde. Les sociétés d'enseignement ont été les premières à constater les gains de productivité et ont licencié des milliers de personnes. L'idée qu'il n'y a pas eu ou qu'il n'y aura pas de remplacement d'emplois réels est absurde. C'est une belle phrase à lancer lors de conférences pour obtenir des applaudissements chaleureux, mais elle est dangereusement naïve. Les orateurs ont tendance à vouloir être aimés, plutôt que d'affronter l'inconfortable vérité économique selon laquelle les changements techniques majeurs entraînent TOUJOURS des pertes d'emplois », souligne-t-il.



Source : rapport de la Dares

Et vous ?

Que pensez-vous de ce rapport ? Au vu des évolutions technologiques, le trouvez-vous crédible ou pertinent ?
La position de la Dares, qui cantonne l'impact de l'IA au transport-entreposage et à la banque-assurance, vous semble-t-elle dépassée ?
Quels sont les métiers et les compétences qui vous intéressent le plus dans le scénario de référence ? Pourquoi ?
Quels sont les métiers et les compétences que vous exercez actuellement ou que vous envisagez d’exercer dans le futur ? Comment les adapteriez-vous aux différents scénarios ?
Quelles sont les actions que vous pouvez entreprendre dès maintenant pour préparer votre avenir professionnel ? Quels sont les acteurs qui peuvent vous accompagner dans cette démarche ?
Quelles sont les politiques publiques qui vous semblent les plus pertinentes pour favoriser l’emploi, la formation et l’orientation professionnelle dans chaque scénario ? Quel est le rôle des partenaires sociaux, des entreprises, des organismes de formation et des acteurs de l’orientation dans ces politiques ?

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Avatar de Maghin
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 21/02/2024 à 21:55
Je suis ingénieur devops avec 15 ans d'expérience en admin système, lecteur de developpez.net depuis plus de 20 ans, je suis pationné et reconnu par mes pairs comme étant un expert : je suis maintenant au chômage, dégouté du métier. J'ai été contraint d'arrêter parce que je n'arrive pas à me loger décemment à proximité de mon lieu de travail et à 37 ans je retourne vivre chez ma mère à la campagne.
Ce n'est pas la vie que j'avais imaginé quand on m'avait dit que j'étais intelligent et qu'il fallait que je fasse des études. Le plus frustrant c'est que la plupart de mes amis d'enfances qui n'ont pas le brevet des collèges gagnent mieux leur vie que moi aujourd'hui et je me demande bien pourquoi j'ai passé autant de temps à apprendre Linux, Ansible, Kubernetes, etc... ça vaut rien.

Passé la frustration du logement je n'ai trouvé aucun soutien auprès de mon emploi :
- Pas d'augmentation sur plusieurs années
- Pas d'évaluation annuelle (il faut bannir l'auto-évaluation)
- Pas de programme de formation (il faut bannir l'auto-formation)
- Pas de management (il faut bannir le management dit "horizontal", ça n'a pas de sens, le management c'est forcément "vertical"
- Pas de "modèles" (documentation, livrables, etc...)
- En gros : pas de vision

Pour finir et conclure avec ce que je déduis de cet article : en effet dans les prochaine années on va avoir besoin de beaucoup de petites mains payées au lance pierre pour développer et instancier nos systèmes qui on l'espère vont se contrôler tous seuls.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/02/2024 à 8:35
Je suis ingénieur devops avec 15 ans d'expérience en admin système, lecteur de developpez.net depuis plus de 20 ans, je suis pationné et reconnu par mes pairs comme étant un expert : je suis maintenant au chômage, dégouté du métier. J'ai été contraint d'arrêter parce que je n'arrive pas à me loger décemment à proximité de mon lieu de travail et à 37 ans je retourne vivre chez ma mère à la campagne.
je suis devops en province, je reçois 1 message de recruteur par semaine (souvent une esn) et le salaire c'est minimum du minimum 45k.
45k en province c'est largement assez pour bien se loger, payer les factures et épargner/avoir des loisirs.
45k c'est pour des juniors, mais quand on est au chômage on prends c'est mieux que rien et ca permet dans 1 ans de se relancer en chasse et de décrocher un job bien mieux payer. tout en montant/entretenant ces compétences.

Passé la frustration du logement je n'ai trouvé aucun soutien auprès de mon emploi :
- Pas d'augmentation sur plusieurs années
- Pas d'évaluation annuelle (il faut bannir l'auto-évaluation)
- Pas de programme de formation (il faut bannir l'auto-formation)
- Pas de management (il faut bannir le management dit "horizontal", ça n'a pas de sens, le management c'est forcément "vertical"
- Pas de "modèles" (documentation, livrables, etc...)
- En gros : pas de vision
de mon coté meme dans des esn bien pourrave j'avais droit à au minimum une formation par ans, dans ce que je voulais (en rapport a mon métier), cours d'anglais, formation aws...etc.
c'est moi qui demandais et lke manager disais toujours oui, j'ai jamais eu de refus. Mais faut savoir le vendre: j'en ai besoin pour le client, si tu me la donne pas le client risque de nous lacher et toi perdre du fric sur ton variable...

pour les augmentation c'est normal, c'est le systeme francais, je change de boite tous les 2-3ans pour augmenter mon salaire.
croire que c'est en restant dans lk meme boite que tu vas évoluer c'est être très naïf, pour un jeune je veux bien, il va vite l'apprendre mais âpres 15ans, désolé de te le dire mais si tu es assez con pour rester, la boite a raison de profiter de ta naïveté (c'est dans son intérêt).

Peut être que je suis proche de Paris et peut être qu'en 25 ans je n'ai bossé que sur Paris, peut être que j'ai plusieurs cordes à mon arc , peut être que les offres ne correspondent pas à des postes de chef de projets.
Peut être que j'ai mené des projets de centralisations et la gestion d'identification, peut être que je l'ai également décentralisé.
Peut être que j'arrive à accrocher des entretiens, et peut être que la réponse c'est on a pas encore la visibilité pour le recrutement.
Peut être que j'ai une armoire remplie de serveurs, peut être que je suis un peu admin sys, peut être que je suis impliqué dans l'opensource.
peut être que si c'est toi le probleme justement, a paris les emplois il y en à la pelle.

pour performer en entreprise, il faut pas être bon, il faut savoir être visible ! Quand je fais quelque chose je m'arrange pour que tous le monde soit au courant, une panne critique qui prends 5 minute a etre réparer, je le communique par mail a toute le monde, équipe transverse, mon n+1, mon n+2.
je mets "1 journée" a le réparer, j'en profite pour zapper les meetings de merde car "je répare" et le lendemain je renvois un mail a toute la boite pour dire que je suis le sauveur et qu'on a frôlé la catastrophe.

Quand un collègue ou un supérieur se plante, il faut pas l'aider, il faut le laisser se planter. L'aider c'est au final faire croire a la boite qu'il est compétent, et a terme c'est lui qui aura la promotion et pas toi.

Le monde de l'entreprise c'est la jungle c'est pas une belle et grand famille ou tous le monde s'aime et on t’augmente le salaire.

Plus sérieusement, je passe en moyenne 4 entretiens tous les 15 jours, mais on me dit il n'y a pas de budgets. J'ai encore des entretiens sur des postes que j'ai postulé en Novembre. Evidemment j'ai plusieurs CV , Chef de projets, Scrum Master, P.O., Release Manager mais beaucoup de monde à chaque fois ce sont plusieurs dizaines de candidatures.
donc la boite ouvre un poste sur linkedin par exemple te reçois en entretien mais te dis désolé je t'ai fait venir pour rien et moi rh/manager je perd mon temps avec toi car on a pas les budgets ?
car moi rh/manager j'ai que ca a foutre de passer des entretiens bidons avec des inconnus

peut être que les offres ne correspondent pas à des postes de chef de projets.
j'ai jamais décroché l’emploie de mes rêves, mais je fais pas le difficile et je regarde juste le ratio travail/salaire, si il est bon je prends.
au quotidien je me fais souvent chier, mais ça paie bien et c'est un rythme tranquille.

on s'en fou que ca corresponds pas a ce que tu veux faire, si ca paie honnetement c'est mieux que de rester au chomage 1ans et au pire tu reste 1ans et ensuite tu postule, tu te mets open to work dans linkedin, ce sera plus simple pour trouver un nouveau taff avec une meilleur marge pour négocier ton salaire.

Si ca intéresse des gens, je reçois beaucoup de message de recruteurs pour des taffs a Annecy, si vous êtes mobile allez dans cette zone.
je reçois aussi des messages dans le sud (Sophia Antipolis/Toulouse)
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Avatar de bouye
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 20/02/2024 à 23:50
C'est pas un peu antinomique avec la moitie de la planète qui hurle que les avancées de l'IA font détruire des milliers (millions ?) de jobs, notamment chez les informaticiens et pas mal d'autres profession, tandis que de l'autre on nous sort du chapeau des prévisions de croissance d'emploi extraordinaires. Sans compter le fait qu'on est toujours en plein marasme économique, inflation et situation de pre-guerre (voir déjà de guerre pour ce qui est de l'industrie de la défense et de l'armement) ?
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Avatar de itencolere
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 21/02/2024 à 8:10
Depuis début 2023 , l informatique subit une crise sans précédent.
A titre d exemple je suis sans rémunération depuis février 2023.
J en suis à plus d un millier de candidatures depuis cette date en tant que chef de projet.
Atos, Wordwide , Société Générale prennent des mesures dans l IT parce que tout va bien.
Les freelances mangent leur pain blanc.
Quel est intérêt pour la Dares d affirmer que l IT va bien ?
4  0 
Avatar de pcouas
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 21/02/2024 à 8:51
Bonjour

Entre délocalisation massive des ESN vers le MAROC ou l'INDE et l'IA, j'ai un serieux doute sur la véracité de ces propos
4  0 
Avatar de itencolere
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 21/02/2024 à 22:14
Peut être que je suis proche de Paris et peut être qu'en 25 ans je n'ai bossé que sur Paris, peut être que j'ai plusieurs cordes à mon arc , peut être que les offres ne correspondent pas à des postes de chef de projets.
Peut être que j'ai mené des projets de centralisations et la gestion d'identification, peut être que je l'ai également décentralisé.
Peut être que j'arrive à accrocher des entretiens, et peut être que la réponse c'est on a pas encore la visibilité pour le recrutement.
Peut être que j'ai une armoire remplie de serveurs, peut être que je suis un peu admin sys, peut être que je suis impliqué dans l'opensource.

Peut être que ca ne vient pas de moi, mais de la conjoncture

Plus sérieusement, je passe en moyenne 4 entretiens tous les 15 jours, mais on me dit il n'y a pas de budgets. J'ai encore des entretiens sur des postes que j'ai postulé en Novembre. Evidemment j'ai plusieurs CV , Chef de projets, Scrum Master, P.O., Release Manager mais beaucoup de monde à chaque fois ce sont plusieurs dizaines de candidatures.

L'âge ne joue pas pour moi, mais il me reste encore 20 ans avant d'arriver à la retraite.
4  0 
Avatar de Pyramidev
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/02/2024 à 12:26
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
pour performer en entreprise, il faut pas être bon, il faut savoir être visible ! Quand je fais quelque chose je m'arrange pour que tous le monde soit au courant, une panne critique qui prends 5 minute a etre réparer, je le communique par mail a toute le monde, équipe transverse, mon n+1, mon n+2.
je mets "1 journée" a le réparer, j'en profite pour zapper les meetings de merde car "je répare" et le lendemain je renvois un mail a toute la boite pour dire que je suis le sauveur et qu'on a frôlé la catastrophe.
Ça me fait penser à une vidéo d'Aldo Sterone de 9m38 publiée la semaine dernière :


Les exemples qu'il prend dans cette vidéo sont aussi des réparations de pannes de serveurs.

Citation Envoyé par itencolere Voir le message
Lorsque je passe des entretiens, je rentre dans le moule du salarié modèle, mais après 20 ans d'indépendance les employeurs ont des doutes sur ma capacité à accepter des ordres.

Je t'assure que les entretiens que j'ai passé le plus souvent c'est on a pas encore le budget 2024 ( le 31 Décembre , ou mi février ) , j'ai envie de dire pourquoi je suis là. Surtout que les offres tournent en boucle la plupart du temps.
Les entretiens où l'employeur dit ne pas avoir encore le budget, c'est avec des ESN ou des clients finaux ? Si ce sont des ESN, elles font toujours passer des entretiens même quand il n'y a pas de travail derrière pour remplir leur CVthèque en attendant que l'activité revienne. J'en avais fait l'amère expérience quand j'étais jeune diplômé. En plus, les entretiens étaient sur site. Elles me faisaient balader dans la ville pour rien.

Concernant les doutes des employeurs sur la "capacité à accepter des ordres", est-ce que certains l'ont affirmé de manière directe ou bien est-ce une supposition sur ce qu'ils ont derrière la tête ? Quand un employeur sort un motif de refus bullshit, on peut supposer qu'il n'avait pas osé avouer le motif réel, mais c'est parfois dur de savoir lequel.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 21/02/2024 à 20:19
Citation Envoyé par itencolere Voir le message
Depuis début 2023 , l informatique subit une crise sans précédent.
A titre d exemple je suis sans rémunération depuis février 2023.
J en suis à plus d un millier de candidatures depuis cette date en tant que chef de projet.
Atos, Wordwide , Société Générale prennent des mesures dans l IT parce que tout va bien.
Les freelances mangent leur pain blanc.
Quel est intérêt pour la Dares d affirmer que l IT va bien ?
l'article dit qu'on a besoin d'ingénieur en info, pas de chef de projet....

vous concernant, si cela fait 1ans que vous trouvez pas de taff il est peut être temps de vous reconvertir ou de changer de région...
avez vous d'autres compétences que la chefferie de projet ? en dev, en système, en datascience...etc ?

il est important de diversifier ces compétences.

Sans vouloir être méchant, n'importe quel dev avec un peu d'xp peu être chef de projet, dans sa carrière un dev va d'ailleurs changer de casquette entre technique et management.
Un manager sans compétence de la technique par contre, vous vous fermez le plus gros du marché.

Un profil avec de l'xp dans le dev java, le devops et la chefferie de projet par exemple pourra facilement retombé sur ces pattes et s'adapter au marché.
je vous conseil de postuler a d'autres poste, dans le support par exemple ou le scrum master.
4  1 
Avatar de itencolere
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 29/02/2024 à 11:00
Bonjour,

Voilà, quelques liens :

https://www.free-work.com/fr/tech-it...n-de-leuphorie

https://www.externatic.fr/blog/une-c...enir-dans-lit/

https://www.distributique.com/actual...023-34750.html

Pour ma part je ne suis pas au chômage, je suis indépendant.

Un indicateur également sur Linkdin on voit le nombre de personnes qui postulent.
3  0 
Avatar de itencolere
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 22/02/2024 à 12:17
C'est pour éviter les désagréments que tu évoques que j'ai créé mon propre emploi et refusé le salariat dès la sortie des études et recruter des tueurs de codes dans un pole R&D, tout en me maintenant en activité chez des clients en prestations de services.

Le chef de projet est pour moi un rôle de protection de l'équipe de développement, j'assume les risques de l'équipe avec la hiérarchie et refuse les réunions de réussite si la team n'est pas invitée.
Je libère pas mal de temps aux équipes que j'ai pu manager en supprimant des réunions, j'estime que j'ai assez de background technique pour répondre aux éventuelles réunions.

A la belle époque où j'avais des salariés , on est passé très vite à 4 jours / semaine puis en TTV.

Je pense qu'un ingénieur en informatique , c'est avant tout un ingénieur donc il est autonome. Je connais très vite les forces et faiblesses de chacun.

La responsabilité engageante de mon statut je ne peux pas laisser dériver l 'appareil productif la responsabilité civile professionnelle peut être déclenché.

Lorsque je passe des entretiens, je rentre dans le moule du salarié modèle, mais après 20 ans d'indépendance les employeurs ont des doutes sur ma capacité à accepter des ordres.

Je t'assure que les entretiens que j'ai passé le plus souvent c'est on a pas encore le budget 2024 ( le 31 Décembre , ou mi février ) , j'ai envie de dire pourquoi je suis là. Surtout que les offres tournent en boucle la plupart du temps.
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