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Même les cadres qui imposent le retour au bureau admettent que cela n'améliore pas la productivité :
Atlassian fait le point sur les 1 000 premiers jours de sa politique de travail en mode distribué

Le , par Mathis Lucas

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Les ordres de retour au bureau se sont multipliées après le passage la pandémie de Covid-19. Cependant, une nouvelle étude d'Atlassian suggère que le retour au bureau ne se traduira pas forcément par une amélioration de la productivité des travailleurs. Selon le rapport, 99 % des dirigeants interrogés ont déclaré que le retour au bureau n'a eu aucun impact sur la productivité et s'accordent à dire que le travail en mode distribué deviendra la norme à l'avenir. En outre, 92 % des propres employés d'Atlassian déclarent que la politique de travail en mode distribué mise en œuvre par l'entreprise leur permet de donner le meilleur d'eux-mêmes.

L'impact réel du travail à distance sur la productivité des employés reste encore difficile à déterminer. Et de nombreux dirigeants ordonnent à leurs employés de revenir au bureau, les menaçant parfois de licenciement. Mais des acteurs comme GitLab et l'éditeur australien de logiciels Atlassian pensent que le télétravail a de nombreux avantages et permet aux employés de mieux s'épanouir. Le rapport d'Atlassian, intitulé "Lessons Learned : 1,000 Days of Distributed at Atlassian", rend compte des enseignements tirés par l'éditeur sur sa politique de travail distribué et les replace dans le contexte d'un sentiment public plus large.


Le travail en mode distribué (ou travail distribué) est une politique de travail dans laquelle une entreprise permet à ses collaborateurs de travailler depuis n'importe où, notamment à domicile ou dans des bureaux satellites. Le travail en mode distribué actuel a évolué vers des environnements plus collaboratifs, en partie sous l’impulsion de la pandémie de Covid-19, et alimentés par une nouvelle génération d’outils dédiés comme Zoom. Le travail en colocalisation est le contraire du travail en mode distribué. Bien que la cybersécurité soit un problème majeur dans ce système, il connaît un grand succès ces dernières années.

Dans le cadre de l'étude, Atlassian a interrogé 5 000 employés internes sur leurs sentiments à l'égard de sa politique de travail distribué, puis a sondé 100 PDG de Fortune 1000 et 100 PDG de Fortune 500. (Bien que 200 soit un petit échantillon, il y a très peu de postes de direction dans ces entreprises, ce qui fait que la représentation d'Atlassian semble assez proche de celle de ce groupe spécifique.) La quasi-totalité (92 %) des employés internes interrogés par Atlassian a déclaré que cette politique de travail (zéro jour obligatoire au bureau) fait partie intégrante de leur capacité à réaliser leur meilleur travail.

Et 91 % ont déclaré que c'était une raison majeure pour laquelle ils restaient dans l'entreprise. Les PDG ne sont pas en reste. La quasi-totalité (99 %) des dirigeants interrogés par Atlassian a déclaré qu'ils pensaient que le travail distribué était la voie de l'avenir et que sa popularité ne ferait que croître à partir de maintenant. Selon les analystes, ce n'est pas un sentiment nouveau ni une prédiction sans fondement. En effet, les données, en tout cas depuis le début de la pandémie, montrent que les taux de travail au bureau se sont stabilisés à un peu moins de 50 % dans les dix principales zones métropolitaines des États-Unis.


La plupart des travailleurs ont été clairs : « le travail en personne à temps plein n'est plus compatible avec leur mode de vie, et il n'est pas non plus nécessaire pour produire leur meilleur travail ». Les patrons pourraient (enfin) être d'accord avec eux. Selon l'étude d'Atlassian, un patron sur trois des entreprises Fortune 500 et 1000 dont la société impose une certaine quantité de travail en personne déclare que cette règle n'a eu aucun impact sur la productivité. Ces mêmes chefs d'entreprises sont trois fois plus susceptibles d'affirmer que la façon dont leurs employés travaillent est plus importante que leur lieu de travail.

C'est en tout cas ce qu'a fait Atlassian qui, comme le souligne le rapport, s'appuie toujours sur de nouvelles données pour prendre ses décisions. « Nous savions que nous devions vivre nous-mêmes les réalités d'un travail hautement distribué afin de pouvoir créer des produits et des pratiques qui aideraient les autres à bien faire les choses aussi. Pourquoi achèteriez-vous un logiciel de travail en équipe à une entreprise qui ne comprend pas comment les équipes collaborent en ligne ? », affirment les cofondateurs d'Atlassian Scott Farquhar et Mike Cannon-Brookes. Voici ci-dessous un aperçu des points forts de l'étude :

  • toutes les grandes organisations travaillent de manière distribuée, qu'elles aient ou non une politique de travail au bureau ;
  • 99 % des dirigeants s'accordent à dire que le travail deviendra de plus en plus distribué à l'avenir ;
  • 92 % des employés d'Atlassian déclarent que la politique de travail distribué leur permet de donner le meilleur d'eux-mêmes ;
  • 91 % des employés d'Atlassian affirment que le travail en mode distribué est une raison importante pour laquelle ils restent dans l'entreprise ;
  • les employés qui ont participé à une expérience de "timeboxing" de leurs principales priorités ont refusé 17 % de réunions en plus que d'habitude ;
  • ces derniers employés ont passé 13 % de temps en moins en réunion. Cela a été perçu comme une bonne chose ;
  • le sentiment d'appartenance a augmenté de 27 % après des réunions d'équipe "intentionnelles" en personne, et ce renforcement a duré 4 à 5 mois ;
  • les nouveaux embauchés et les nouveaux diplômés ont connu les plus fortes hausses de connexion d'équipe après une réunion en personne ;
  • les nouveaux embauchés et les nouveaux diplômés ont également connu le déclin le plus rapide du sentiment d'appartenance ;
  • 80 % du personnel d'Atlassian se rend dans un bureau chaque trimestre.


La popularité de ce plan n'est pas une surprise pour Annie Dean, directrice de Team Anywhere, l'unité d'Atlassian spécialisée dans la recherche sur le travail distribué, et évangéliste de longue date en matière de travail flexible. Selon elle, les entreprises qui refusent catégoriquement de rencontrer les travailleurs là où ils se trouvent en matière de lieu de travail en subiront sans aucun doute les conséquences : un moral en berne, un taux d'attrition intenable et une baisse de la productivité. Les internautes semblent partager cet avis, affirmant que les ordres de retour au bureau semblent être une affirmation de pouvoir.


« Les ordres de retour au bureau ne sont pas une question de productivité, mais plutôt une question de pouvoir. L'expérience menée pendant la pandémie a prouvé que les entreprises peuvent être extrêmement rentables avec le travail à distance. Les taux d'intérêt sont aujourd'hui plus élevés et les guerres se multiplient, mais la baisse des bénéfices est imputée aux prétendues pertes de productivité dues au travail à distance. Maintenant, ils utilisent les ordres de retour au bureau et l'IA pour licencier massivement les employés. Il s'agit d'un moyen facile pour les comptables de satisfaire les actionnaires », a écrit un critique.

Selon un récent rapport du groupe de réflexion Economist Impact, les travailleurs ne perdent pas réellement leur concentration lorsqu'ils travaillent à distance. Cela arrive plutôt lorsqu'ils ont l'impression de perdre leur autonomie ou d'être confrontés à "une infrastructure faible pour un lieu de travail prospère". À maintes reprises, les données prouvent que les travailleurs n'aiment tout simplement pas qu'on leur dise ce qu'ils doivent faire et qu'ils n'apprécient pas d'être inutilement contraints de travailler dans un bureau.

« Même le travail à temps partiel au bureau est un échec politique, ce qui pourrait être un coup dur pour les patrons qui pensent offrir un compromis sous la forme d'un plan hybride. L'hybride est une illusion de choix », a expliqué Dean. Toute obligation de présence au bureau, qu'elle qualifie de point essentiel des régimes hybrides, supprime de nombreux avantages potentiels pour l'employé et une grande partie des avantages pour l'entreprise.


Comme le montre clairement la rétrospective des 1 000 premiers jours de travail en mode distribué chez Atlassian, le bureau en lui-même ne résoudra pas les problèmes de productivité, d'innovation ou de créativité auxquels les dirigeants sont confrontés. « Il s'agit de problèmes liés à la manière de travailler, et non à l'endroit où travailler. Il s'agit d'un moment décisif pour l'innovation dans la manière dont le travail est effectué, mais nous parlons toujours de la putain de fontaine d'eau », a déclaré Dean.

Source : Atlassian

Et vous ?

Que pensez-vous du travail en mode distribué ?
Quelle comparaison faites-vous entre le travail distribué et le travail hybride ?
Pensez-vous que le travail en mode distribué va s'imposer face au travail hybride ?
Partagez-vous l'avis selon lequel le travail hybride est une illusion de choix ? Pourquoi ?
Partagez-vous l'avis selon lequel le lieu de travail n'a que peu d'impacts sur la productivité d'un employé ?
D'après votre expérience, quels sont les facteurs qui influent significativement sur la productivité d'un employé ?

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Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 24/01/2024 à 7:41
C'est évident qu'une politique de télétravail adaptée avec des personnes consentantes c'est au moins aussi efficace qu'une politique sur site adaptée.
On y gagne alors en confort de vie et souvent en productivité.

Là où ça ne marche pas c'est quand on veux appliquer au télétravail les méthodes qu'on croyais efficace avant , du genre micro management , glorification du presenteisme, etc ...
On ajoute a ça des profils qui ont besoin de ce management (vous savez ce collègue qui branle plus rien dès que le chef est plus là) et c'est la recette de l'échec.

Je crois au 100% télétravail puisque je le pratique mais j'ai plus de mal a croire qu'une entreprise traditionnelle arrive à se transformer complètement sans douleurs
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 10/06/2024 à 20:50
Les meilleurs trouvent plus facilement des postes mieux payés avec des meilleurs conditions de travail.
Les moins bon reste.

Ceux qui pantouflardes en attendant la retraite ne vont pas changer et le feront au bureau.
Ceux qui sont en démission silencieuse depuis des années ne vont pas changer non plus.
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Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 17/08/2024 à 20:57
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Bien évidemment, les "glandeurs" n'existent tout simplement pas dans le monde du travail!

Petite question personnelle: Avez-vous déjà eu à gérer du personnel?

Et bien évidemment, toutes les personnes qui en foutent pas une en présentiel deviennent de "foudres de guerre" dès qu'ils ont la possibilité de travailler depuis la maison, assis dans leur salon entre la chaîne Hifi, la play station, le petit dernier qui pleure et le chien qui pisse dans les pots de fleurs...
Ceux qui glande rien qu'ils soient au travail ou à la maison c'est pareil. La seul différence c'est qu'à la maison il n'y a pas besoin de se cacher et c'est donc encore plus flagrant. Du coup ça deviens assez simple de s'en séparer.

Les managers qui ont confiance en leur équipe et qui sont prêt a adapter leur méthode de travail ne vois généralement pas le PB avec le TT (complet).
Pour ceux qui micromanage chaque ressource c'est en revanche plus compliqué.

Je suis en TT a 100% comme mes 80 collègues, on a même pas de bureau physique et pourtant j'ai jamais été aussi bien managé et accompagné, comme quoi c'est juste une question de culture et de process adaptés.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 21/08/2024 à 8:25
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Le modèle hybride, qui combine télétravail et présence au bureau, pose de nombreux défis aux entreprises technologiques qui essaient de le mettre en place. Comment maintenir un sentiment de communauté et de culture d’entreprise lorsque les employés sont dispersés géographiquement ? Comment gérer les horaires flexibles tout en garantissant la collaboration ? Ces questions restent au cœur des discussions.
Mais comment font donc ces communautés de gamers sur discord ? Si pour les CEO, le sentiment de communauté, c'est une réunion hebdomadaire qui bloque les 500+ employés d'une ESN entre 12h et 13h pour écouter un enchainement d'autocongratulation, il s'agirait de les prévenir qu'ils sont dans le faux quand même Sinon ils peuvent également demander conseil, aux entreprises qui se sont construit autour de ce modèle-là, telle que Proton pour qui, je cite :
Proton has over 400 employees working in more than 20 countries, representing over 40 nationalities. We are headquartered in Geneva, Switzerland, with offices in Zurich, Skopje, Taipei, Vilnius, and Prague.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/05/2024 à 13:31
Citation Envoyé par Anthony Voir le message
« Alors que 58 % des cadres ayant reçu l'ordre de retourner au bureau ont déclaré que leur organisation avait fourni une raison convaincante pour cette décision, de nombreux cadres supérieurs ne sont pas disposés à retourner au bureau », a déclaré Caroline Ogawa, directrice de la pratique RH chez Gartner.
C'est normal que des employés de bureau n'aient pas envie de retourner au bureau après avoir connu le télétravail.
Le télétravail permet à certains employés :
- d'être plus productif
- d'être moins stressé
- de gagner du temps (pas de trajet pour se rendre au travail)
- de faire des économies (pas de restaurant)

Il y en a forcément qui vont se dire "je préfère trouver un autre job avec du télétravail que de rester dans ma boite et passer en 100% présentiel".

Citation Envoyé par Anthony Voir le message
« Une enquête réalisée par Gartner en avril 2024 auprès de 64 responsables des ressources humaines a révélé que 64 % d'entre eux craignent que les exigences en matière de travail sur site n'augmentent le taux d'attrition. »
Ben ouais, si une entreprise impose le 100% présentiel, des travailleurs vont démissionner.

Citation Envoyé par Anthony Voir le message
« Il est devenu plus difficile de conserver les talents clés en raison de la méfiance entre les employés et les employeurs, de l'épuisement et du désengagement des employés, et de la concurrence plus féroce sur le marché du travail », a déclaré Caitlin Duffy, directrice principale de la pratique RH chez Gartner.
L'entreprise ne se préoccupe pas de ses employés, pourquoi les employés se préoccuperaient de l'entreprise ?
Tu peux te faire virer d'une seconde à l'autre, donc il ne vaut mieux pas s'engager à fond. Comme ça tu seras moins triste quand ça t'arriveras.
Il y a beaucoup de licenciements massifs, il faut être psychologiquement prêt à se faire virer.

Si une entreprise veut être attractive et conserver ses talents elle peut proposer du télétravail
Avec le 100% télétravail il est possible de déménager loin tout en gardant son travail, ce qui peut être chouette.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 21/08/2024 à 8:35
Citation Envoyé par fmartini Voir le message
c'est une réunion hebdomadaire qui bloque les 500+ employés d'une ESN entre 12h et 13h [...]
Ah ouai moi c'était moins souvent (4 fois par an il me semble) mais de 20h à 24h, avec covoiturage surveillé encouragé pour s'assurer que tu bosses tard et que tu y vas avec un petit coup de fil du manager si tu n'y étais pas allé et le compte des absences au bilan annuel.
"Mais totozor, je me fous que tu pratiques un sport à un niveau raisonnable et que tu doivent suivre tous tes entrainements. Je veux que tu sois un employé impliqué à 120% chez nous. Je vais être obligé de diminuer ton augmentation en fonction de ça" (Oui de toute façon le montant était défini, il essayais juste de le justifier).
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Avatar de fredinkan
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 11/11/2024 à 10:42
Citation Envoyé par weed Voir le message
Dans ce cas là, autant recruter une personne qui personne qui habite à Casa, ou en Roumanie, il y a moyen de gratter un peu plus. Non ? Ils y a des travailleurs extrèment doué la-bas.
Ca se fait déjà beaucoup.
Mais la plupart du temps ça pète pour un ou plusieurs des facteurs suivants:
  • Ecarts culturels importants qui ne sont pas gérés
  • Pas d'objectifs pouvant être mesurés
  • Barrière de la langue
  • Spec trop foireuses (si t'es sur place tu vas vite voir la personne pour corriger ou compléter - le WFH apporte aussi le souci)
  • Problème de timezone

(Et c'est clairement pas une liste complète)
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 13/05/2024 à 14:58
Déjà, le salaire ne suis pas le prix de l'essence... et depuis le COVID, ça a bien augmenté.
La flexibilité que le télétravaille apporte est agréable. Les entreprises devraient arrêter d'imposer de venir plus de 2 fois par semaine quand ça n'est pas absolument nécessaire.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 14/05/2024 à 11:03
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
1. C'est les RH qui ont été contents... Ils allaient de toute manière les licencier pour raison d'age!

2. On peut connaître le nom des concurrents de Apple, Microsoft et SpaceX? Mme Michu Informatique sarl et Monsieur Duschmol Space Inc? Les mecs qui ont quitté Apple sont partis chez Microsoft et vice-versa?
les experts en IA sont allé voir ailleurs (open ai par exemple),
chez apple, les experts en soc sont allé voir ailleurs (Nuvia), que qualcom a su bien exploité pour faire les futurs cœurs Oryon (snapdragon X elite).

Ces gafams ont perdu de grand talents que les jeunes poussent on su attirer et sorte des produits très concurrentiels !
Pour spaceX il y'a pleins d'autres boites qui le concurence: a commencer par boeing, mais aussi les jeunes startup qui développe des lanceurs léger un marché ultra concurentiel: rocketlaunch, vega, Skyroot,...

En matière d'ia Apple est complétement largué et a clairement raté le coche par exemple.
Et Qualcomm a rattrapé son retard sur les puce M de apple, sans parler de Intel qui en a débauché aussi et propose une architecture hybride très concurrentiel.

une entreprise ne vit que grâce a ces talents, une boite incapable de les retenir et condamné a mourir sur le long terme car elle sera incapable d'innover et de proposer des produits concurrentiel.
les esn française qui paient mal ont un turn over important et des ingénieurs qui ne sont pas impliqué (job alimentaire en attendant de trouver mieux), ces boites (par exemple atos, capgemini, alten...) ne produise rien de qualité, n'ont aucune expertise et ne produise aucune innovation.

et ne pas oublier qu'on vit dans la mondialisation ! et c'est a double tranchant, la concurrence étrangère. je me suis déjà fait plusieurs fois démarché par des boites des émirats arabe unis et il y'a 1 mois pour la 1ere fois de ma vie...une boite chinoise.
Si la boite chinoise me propose un très bon package, je n'aurais aucun scrupule a travailler pour eux et donner le meilleur de moi même, pour donner un meilleur produit et couler les boites occidentales.

je dis cela car la france est un des pays qui subit le plus la fuite des talents/cerveau.
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Avatar de ludovicdeluna
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 16/08/2024 à 17:32
Une baisse de rendement à cause du télétravail n'est possible que lorsque ce dernier n'est pas maîtrisé dans l'entreprise. Ce sont surtout celles qui ont un problème d'écoute et qu'il faut éviter qui préconisent le retour au bureau. Apple s'est amusé à cela et a perdu plusieurs haut-profils qui ont participé au succès des Iphones et au retour de la marque. Ça n'a pas choqué le patron visiblement, qui a poursuivit avec des licenciements par la suite.

Je trouve toutefois que les salariés des années 2020 ont plus d'avantages avec le travail hybride, qui est maintenant classique. Avant cela, c'était réservé à certaines élites ou pseudo-responsables, dans la colonne des avantages hors rem. Quel est le problème ici ? Les patrons peuvent bien-sûre y avoir accès, je ne vois pas ce qui choque.

Si c'est le retour au bureau (hors hybride) des salariés qui pose problème, il faut se poser la question : qui tien le compte en banque ? Ceux qui dirigent. Et pour eux, un salarié est un chiffre dans une colonne (celle des coûts). Nous sommes tous libres de choisir pour qui on travaille, ou de voter pour un parti qui aura une vision plus sociale du pays.
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