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Amazon bloque les promotions des employés qui ne respectent pas sa politique de retour au bureau,
Selon des documents ayant fait l'objet de fuite

Le , par Mathis Lucas

6PARTAGES

9  0 
Amazon durcit le ton face aux employés qui ne respectent toujours pas sa politique de retour au bureau annoncée en février. Des documents ayant fait l'objet de fuite révèlent qu'Amazon prendra des mesures sévères contre ces travailleurs : les employés qui refusent de se conformer à la politique de retour au bureau peuvent perdre leurs promotions. Les employés qui ne respectent pas les exigences en matière de présence au bureau devront obtenir l'approbation d'un vice-président pour obtenir la promotion proposée. Et pour finir, les responsables d'Amazon peuvent désormais licencier les employés qui continuent à refuser de se rendre au bureau au moins trois fois par semaine.

Les bureaux ont été désertés au plus fort de la pandémie de la Covid-19, ce qui a laissé place à une expérience "inédite" de télétravail dans le monde entier. Mais pour Amazon, la crise sanitaire est maintenant derrière nous et il est temps que les employés reprennent leurs vieilles habitudes de travail, notamment en retournant dans leur bureau. Le problème ? C'est qu'une bonne partie des employés ont adopté un certain nombre d'habitudes auxquelles ils ont désormais du mal à renoncer. Certains employés ont déménagé dans des lieux éloignés pendant la crise et d'autres se sont tout simplement épris du télétravail en raison de la flexibilité qu'il leur offre.

Amazon, qui a supprimé environ 27 000 emplois au cours des derniers mois, demande au reste de son personnel de retourner au bureau au moins trois fois par semaine. Mais l'entreprise a du mal à se faire entendre. En juillet, Amazon a demandé aux travailleurs qui ont démangé loin des bureaux pendant la pandémie de se rapprocher des campus ou de quitter l'entreprise. Le mois suivant, le PDG d'Amazon, Andy Jassy, a mis en garde les employés travaillant à domicile contre le risque de perdre leur emploi. Certains employés semblent avoir pris l'entreprise au mot et ont démissionné plutôt que de retourner au bureau et d'autres n'obtempèrent pas jusque-là.


Des documents qui ont fait l'objet de fuite ont révélé qu'Amazon a pris d'autres mesures le mois dernier pour obliger les employés à respecter sa politique de retour au bureau. Selon ces documents, Amazon a fait savoir à ses cadres que les employés destinés à être promus sont tenus de se conformer à la politique de retour au bureau de l'entreprise. Si ce n'est pas le cas, ils devront obtenir l'approbation d'un vice-président, ou leurs promotions seront bloquées. Les documents ont été cités dans un rapport publié cette semaine par Insider. Le rapport indique que les documents comprennent une annonce interne, un courriel et des messages Slack.

« Les managers s'approprient le processus de promotion, ce qui signifie qu'il est de leur responsabilité de soutenir votre croissance par des conversations régulières et des missions plus poussées, et de compléter tous les intrants requis pour une promotion. Si votre rôle est de travailler depuis le bureau 3 jours ou plus par semaine et que vous ne vous y conformez pas, votre responsable en sera informé et l'approbation du vice-président sera requise », indique l'annonce interne sur les promotions. Un document révèle qu'Amazon a bloqué la promotion d'un employé parce que la personne n'a pas respecté les exigences en matière d'assiduité au bureau.

« Si vous n'envisagez pas de promouvoir le constructeur, rejetez l'approbation et mettez à jour le trimestre de promotion proposé (PPQ) du constructeur », indique l'e-mail séparé. Amazon utilise le terme "constructeur" pour désigner les employés du secteur de l'ingénierie, en référence à une philosophie de Jeff Bezos selon laquelle les constructeurs sont les personnes qui mettent en œuvre les idées des rêveurs. Commentant la fuite de ces documents, un porte-parole d'Amazon a déclaré que le respect strict de la politique de retour au bureau établie par l'entreprise était l'un des nombreux facteurs pris en compte avant qu'un employé ne soit promu.

« Les promotions sont l'une des nombreuses façons dont nous soutenons la croissance et le développement des employés, et il y a une variété de facteurs que nous prenons en compte pour déterminer si un employé est prêt à passer à l'échelon supérieur. Comme toute entreprise, nous attendons des employés dont la candidature est retenue pour une promotion qu'ils respectent les lignes directrices et les politiques de l'entreprise », a déclaré le porte-parole. Il s'agit de la dernière modification apportée à la procédure de retour au bureau d'Amazon. Cette politique est controversée par les employées d'Amazon depuis qu'elle a été annoncée en février.

Dans les commentaires, les avis sont contre Amazon. Certaines personnes affirment qu'ils ont du mal à saisir le bien fondé des ordres de retour au bureau, car leurs emplois pouvaient s'exercer entièrement à distance. D'autres estiment que ces ordres sont le fait d'investisseurs de la Tech qui ont aussi des parts dans l'immobilier. « Je me demande quels investisseurs en immobilier d'entreprise (qui détiennent probablement aussi des parts considérables dans ces entreprises technologiques) tirent les ficelles », a écrit un critique. Un internaute se présentant comme un employé d'Amazon décrire les problèmes de la politique de l'entreprise :

  • de nombreuses personnes ont été embauchées virtuellement ou dans un bureau spécifique, ce qu'Amazon a ensuite annulé en imposant des centres d'équipe spécifiques ;
  • l'outil de suivi du retour au bureau ne tient pas compte des congés payés, des congés de maladie, du travail à distance lors d'une conférence ou dans un autre lieu ;
  • les cartes de stationnement sont parfois bloquées pendant 3 à 4 mois, sans remboursement des frais de stationnement quotidiens lorsque vous devez être au bureau ;
  • le retour au centre de l'équipe (relocalisation) n'a pas été communiqué aux employés lors de l'annonce du retour au bureau. Cela signifie que vous pouvez travailler dans un bureau local d'Amazon, qui n'est pas nécessairement le bureau du reste de votre équipe ;
  • de nombreuses équipes sont déjà dispersées géographiquement, de sorte que vous vous rendez au bureau pour participer à des appels vidéo toute la journée ;
  • la nature de l'architecture orientée services et des petites équipes signifie qu'il n'est pas anormal de travailler avec ces équipes à l'étranger. Le seul moment où l'on peut vraiment se synchroniser, c'est de toute façon tôt ou tard depuis chez soi.


Plus de 30 000 employés d'Amazon ont signé une pétition interne et d'autres ont débrayé au début de l'année pour s'y opposer. Ces employés ont fait valoir que certains d'entre eux avaient été embauchés comme travailleurs à distance pendant la pandémie et qu'ils considéraient le mandat d'Amazon comme un changement par rapport aux lignes directrices précédentes qui permettaient aux directeurs individuels de déterminer comment leurs équipes travaillaient. Le mois dernier, Amazon a fait savoir à ses responsables qu'ils avaient désormais la possibilité de licencier les employés qui refusaient de se conformer à la politique de retour au bureau.

Les personnes visées par une promotion sont invitées à s'entretenir d'abord avec leur supérieur hiérarchique pour discuter de leur non-respect de la politique. Une fois la promotion bloquée, les responsables peuvent licencier l'employé s'il continue à ne pas respecter ses obligations de présence au bureau. Les lignes directrices actualisées en matière de promotion énoncent également deux facteurs clés de la philosophie d'Amazon en matière de promotion. Un document de la fuite indique :

  • le rôle d'un employé doit pouvoir être exercé au niveau suivant. C'est ce que l'on appelle souvent l'étendue du rôle. Si le rôle ne peut pas évoluer avec le salarié (c'est-à-dire que le rôle n'existe pas au niveau suivant), il ne peut pas y avoir de promotion dans ce rôle ;
  • un employé doit constamment faire preuve de performances au niveau suivant. Il s'agit de préparer l'employé à réussir au niveau suivant parce qu'il a déjà prouvé qu'il était capable de faire le travail.


« Comme la plupart des processus chez Amazon, le processus de promotion est particulier, et le parcours vers la promotion est unique pour chaque employé », précise la note d'Amazon. Dans un message envoyé aux employés en août, Amazon a averti certains de ses employés de bureau basés aux États-Unis qu'il surveillait de près leur présence au travail. Cela souligne la détermination d'Amazon à faire respecter ses règles face à la réaction des employés à l'égard de cette politique et face à la tendance plus générale des entreprises à réduire le travail à distance. De nombreuses autres entreprises technologiques sont confrontées au même défi.

Et vous ?

Que pensez-vous de la politique de retour au bureau d'Amazon ?
Selon vous, pourquoi les employés d'Amazon sont-ils opposés à cette politique ?
Le blocage des promotions va-t-il obliger les employés d'Amazon à retourner au bureau ?
Que pensez-vous de ce type de travail hybride où il faut se rendre au bureau trois fois par semaine ?
Cela est-il avantageux pour les employés ? Accepteriez-vous de vous soumettre à cette politique ? Pourquoi ?

Voir aussi

Amazon voit certains de ses employés démissionner au lieu de déménager dans un nouvel État dans le cadre du mandat de relocalisation

« Déménagez près des hubs ou quittez l'entreprise » : Amazon crée la polémique avec sa politique de retour au bureau qui s'accompagne d'une clause de « démission volontaire » en cas de refus

Le PDG d'Amazon, Andy Jassy, met en garde les employés travaillant à domicile contre le risque de perdre leur emploi, Amazon a déjà supprimé plus de 27 000 emplois dans le monde cette année

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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/01/2024 à 22:37
Citation Envoyé par AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ Voir le message
5 000 km de distance, quasiment du Pacifique à l'Atlantique, 2 heures de décalage horaire...
Austin, le Texas, ses fusils, ses rednecks...
Où est le problème ?
San Diego = une ville de l'état de Californie qui est un des états américains ayant les impôts et taxes les plus élevés des USA

Austin = une ville de l'état du Texas qui se caractérise pas l'absence complète de tout impôt ou taxe concernant les entreprises installées sur son sol

Où est le problème? Ben, il y en a plus... Apple a résolu le problème: Préserver son bénéfice

Quand à ses employés, ce n'est pas un problème, juste une gène passagère...
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Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 24/01/2024 à 7:41
C'est évident qu'une politique de télétravail adaptée avec des personnes consentantes c'est au moins aussi efficace qu'une politique sur site adaptée.
On y gagne alors en confort de vie et souvent en productivité.

Là où ça ne marche pas c'est quand on veux appliquer au télétravail les méthodes qu'on croyais efficace avant , du genre micro management , glorification du presenteisme, etc ...
On ajoute a ça des profils qui ont besoin de ce management (vous savez ce collègue qui branle plus rien dès que le chef est plus là) et c'est la recette de l'échec.

Je crois au 100% télétravail puisque je le pratique mais j'ai plus de mal a croire qu'une entreprise traditionnelle arrive à se transformer complètement sans douleurs
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Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 16/01/2024 à 17:08
Citation Envoyé par Bruno Voir le message
Apple aurait demandé à des dizaines d'employés de San Diego de déménager à Austin sous peine d'être licenciés, selon un rapport
2 000 km de distance, quasiment du Pacifique à l'Atlantique, 2 heures de décalage horaire...
Austin, le Texas, ses fusils, ses rednecks...
Où est le problème ?
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 10/06/2024 à 20:50
Les meilleurs trouvent plus facilement des postes mieux payés avec des meilleurs conditions de travail.
Les moins bon reste.

Ceux qui pantouflardes en attendant la retraite ne vont pas changer et le feront au bureau.
Ceux qui sont en démission silencieuse depuis des années ne vont pas changer non plus.
6  0 
Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 17/08/2024 à 20:57
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Bien évidemment, les "glandeurs" n'existent tout simplement pas dans le monde du travail!

Petite question personnelle: Avez-vous déjà eu à gérer du personnel?

Et bien évidemment, toutes les personnes qui en foutent pas une en présentiel deviennent de "foudres de guerre" dès qu'ils ont la possibilité de travailler depuis la maison, assis dans leur salon entre la chaîne Hifi, la play station, le petit dernier qui pleure et le chien qui pisse dans les pots de fleurs...
Ceux qui glande rien qu'ils soient au travail ou à la maison c'est pareil. La seul différence c'est qu'à la maison il n'y a pas besoin de se cacher et c'est donc encore plus flagrant. Du coup ça deviens assez simple de s'en séparer.

Les managers qui ont confiance en leur équipe et qui sont prêt a adapter leur méthode de travail ne vois généralement pas le PB avec le TT (complet).
Pour ceux qui micromanage chaque ressource c'est en revanche plus compliqué.

Je suis en TT a 100% comme mes 80 collègues, on a même pas de bureau physique et pourtant j'ai jamais été aussi bien managé et accompagné, comme quoi c'est juste une question de culture et de process adaptés.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 21/08/2024 à 8:25
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Le modèle hybride, qui combine télétravail et présence au bureau, pose de nombreux défis aux entreprises technologiques qui essaient de le mettre en place. Comment maintenir un sentiment de communauté et de culture d’entreprise lorsque les employés sont dispersés géographiquement ? Comment gérer les horaires flexibles tout en garantissant la collaboration ? Ces questions restent au cœur des discussions.
Mais comment font donc ces communautés de gamers sur discord ? Si pour les CEO, le sentiment de communauté, c'est une réunion hebdomadaire qui bloque les 500+ employés d'une ESN entre 12h et 13h pour écouter un enchainement d'autocongratulation, il s'agirait de les prévenir qu'ils sont dans le faux quand même Sinon ils peuvent également demander conseil, aux entreprises qui se sont construit autour de ce modèle-là, telle que Proton pour qui, je cite :
Proton has over 400 employees working in more than 20 countries, representing over 40 nationalities. We are headquartered in Geneva, Switzerland, with offices in Zurich, Skopje, Taipei, Vilnius, and Prague.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/05/2024 à 13:31
Citation Envoyé par Anthony Voir le message
« Alors que 58 % des cadres ayant reçu l'ordre de retourner au bureau ont déclaré que leur organisation avait fourni une raison convaincante pour cette décision, de nombreux cadres supérieurs ne sont pas disposés à retourner au bureau », a déclaré Caroline Ogawa, directrice de la pratique RH chez Gartner.
C'est normal que des employés de bureau n'aient pas envie de retourner au bureau après avoir connu le télétravail.
Le télétravail permet à certains employés :
- d'être plus productif
- d'être moins stressé
- de gagner du temps (pas de trajet pour se rendre au travail)
- de faire des économies (pas de restaurant)

Il y en a forcément qui vont se dire "je préfère trouver un autre job avec du télétravail que de rester dans ma boite et passer en 100% présentiel".

Citation Envoyé par Anthony Voir le message
« Une enquête réalisée par Gartner en avril 2024 auprès de 64 responsables des ressources humaines a révélé que 64 % d'entre eux craignent que les exigences en matière de travail sur site n'augmentent le taux d'attrition. »
Ben ouais, si une entreprise impose le 100% présentiel, des travailleurs vont démissionner.

Citation Envoyé par Anthony Voir le message
« Il est devenu plus difficile de conserver les talents clés en raison de la méfiance entre les employés et les employeurs, de l'épuisement et du désengagement des employés, et de la concurrence plus féroce sur le marché du travail », a déclaré Caitlin Duffy, directrice principale de la pratique RH chez Gartner.
L'entreprise ne se préoccupe pas de ses employés, pourquoi les employés se préoccuperaient de l'entreprise ?
Tu peux te faire virer d'une seconde à l'autre, donc il ne vaut mieux pas s'engager à fond. Comme ça tu seras moins triste quand ça t'arriveras.
Il y a beaucoup de licenciements massifs, il faut être psychologiquement prêt à se faire virer.

Si une entreprise veut être attractive et conserver ses talents elle peut proposer du télétravail
Avec le 100% télétravail il est possible de déménager loin tout en gardant son travail, ce qui peut être chouette.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 21/08/2024 à 8:35
Citation Envoyé par fmartini Voir le message
c'est une réunion hebdomadaire qui bloque les 500+ employés d'une ESN entre 12h et 13h [...]
Ah ouai moi c'était moins souvent (4 fois par an il me semble) mais de 20h à 24h, avec covoiturage surveillé encouragé pour s'assurer que tu bosses tard et que tu y vas avec un petit coup de fil du manager si tu n'y étais pas allé et le compte des absences au bilan annuel.
"Mais totozor, je me fous que tu pratiques un sport à un niveau raisonnable et que tu doivent suivre tous tes entrainements. Je veux que tu sois un employé impliqué à 120% chez nous. Je vais être obligé de diminuer ton augmentation en fonction de ça" (Oui de toute façon le montant était défini, il essayais juste de le justifier).
4  0 
Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 13/05/2024 à 14:58
Déjà, le salaire ne suis pas le prix de l'essence... et depuis le COVID, ça a bien augmenté.
La flexibilité que le télétravaille apporte est agréable. Les entreprises devraient arrêter d'imposer de venir plus de 2 fois par semaine quand ça n'est pas absolument nécessaire.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 14/05/2024 à 11:03
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
1. C'est les RH qui ont été contents... Ils allaient de toute manière les licencier pour raison d'age!

2. On peut connaître le nom des concurrents de Apple, Microsoft et SpaceX? Mme Michu Informatique sarl et Monsieur Duschmol Space Inc? Les mecs qui ont quitté Apple sont partis chez Microsoft et vice-versa?
les experts en IA sont allé voir ailleurs (open ai par exemple),
chez apple, les experts en soc sont allé voir ailleurs (Nuvia), que qualcom a su bien exploité pour faire les futurs cœurs Oryon (snapdragon X elite).

Ces gafams ont perdu de grand talents que les jeunes poussent on su attirer et sorte des produits très concurrentiels !
Pour spaceX il y'a pleins d'autres boites qui le concurence: a commencer par boeing, mais aussi les jeunes startup qui développe des lanceurs léger un marché ultra concurentiel: rocketlaunch, vega, Skyroot,...

En matière d'ia Apple est complétement largué et a clairement raté le coche par exemple.
Et Qualcomm a rattrapé son retard sur les puce M de apple, sans parler de Intel qui en a débauché aussi et propose une architecture hybride très concurrentiel.

une entreprise ne vit que grâce a ces talents, une boite incapable de les retenir et condamné a mourir sur le long terme car elle sera incapable d'innover et de proposer des produits concurrentiel.
les esn française qui paient mal ont un turn over important et des ingénieurs qui ne sont pas impliqué (job alimentaire en attendant de trouver mieux), ces boites (par exemple atos, capgemini, alten...) ne produise rien de qualité, n'ont aucune expertise et ne produise aucune innovation.

et ne pas oublier qu'on vit dans la mondialisation ! et c'est a double tranchant, la concurrence étrangère. je me suis déjà fait plusieurs fois démarché par des boites des émirats arabe unis et il y'a 1 mois pour la 1ere fois de ma vie...une boite chinoise.
Si la boite chinoise me propose un très bon package, je n'aurais aucun scrupule a travailler pour eux et donner le meilleur de moi même, pour donner un meilleur produit et couler les boites occidentales.

je dis cela car la france est un des pays qui subit le plus la fuite des talents/cerveau.
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