IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Une étude révèle que le travail à distance entraîne une pénalité cachée pour les jeunes professionnels,
Ils ne bénéficient pas d'une bonne supervision et leur carrière n'évolue pas correctement

Le , par Bill Fassinou

0PARTAGES

10  1 
Une étude portant sur le pouvoir de la proximité sur le lieu de travail affirme que les jeunes travailleurs à distances ne bénéficient pas d'un retour d'information crucial de la part de leurs collègues et ne sont pas soumis à une bonne supervision. Selon le rapport de l'étude, les employés travaillant dans un bureau sont plus susceptibles d'obtenir des évaluations et des conseils de la part de leurs patrons et du reste du personnel que leurs collègues travaillant à distance. Le rapport note qu'il est difficile de reproduire un retour d'information efficace dans le cadre du télétravail. Il intervient à un moment où de plus en plus d'entreprises ordonnent à leurs employés de retourner au bureau.

La pandémie de la Covid-19 a déclenché la plus grande expérience de télétravail dans le monde. Les travailleurs ont apprécié le fait de ne pas avoir à se déplacer pour aller au bureau et d'avoir une tenue de travail plus décontractée. Dans certains cas, certaines entreprises ont même signalé avoir constaté une nette amélioration de la productivité des travailleurs lorsqu'ils ont été confinés à la maison. Cependant, un document de travail publié par les économistes de la Réserve fédérale de New York (Fed de New York), de l'université de l'Iowa et de l'université de Harvard affirme que le travail à distance pénalise les jeunes professionnels sur certains points.

Le rapport, intitulé "The Power of Proximity" (le pouvoir de la proximité), suggère que parmi toutes les choses dont les travailleurs à distance se privent - les trajets pénibles, le café au bureau et même la restauration de luxe - l'une d'entre elles, moins visible, pourrait bien être la plus importante : le retour d'information. Le rapport affirme qu'il est beaucoup plus fréquent d'obtenir un retour d'information lorsque vous travaillez au bureau que lorsque vous travaillez à distance. Selon les spécialistes, cet état de choses pourrait être particulièrement préjudiciable pour les travailleurs en début de carrière, ainsi que pour les femmes et les personnes de couleur.


Cela s'explique en partie par le fait que ces groupes n'ont souvent pas les réseaux professionnels que les bureaux peuvent soutenir. « C'est ce que les grands-parents disent depuis longtemps. Les réunions en face à face sont très différentes de celles qui se déroulent sur FaceTime », a déclaré Natalia Emanuel, économiste à la Fed de New York. Dans le cadre de l'étude, les chercheurs ont étudié les ingénieurs d'une grande entreprise technologique. Ils ont constaté que le travail à distance améliorait la productivité des ingénieurs confirmés (ils ne sont pas exposés aux risques), mais qu'il réduisait le retour d'information que recevaient les ingénieurs débutants.

Ici, ce retour d'information peut se présenter sur la forme de commentaires sur leur code. L'étude estime que cela peut parfois pousser certains jeunes ingénieurs à quitter l'entreprise. « Nous constatons que le travail à distance implique un compromis entre le présent et le futur. En particulier pour les jeunes ingénieurs qui sont nouveaux dans cette entreprise, ils reçoivent moins de commentaires de leurs collègues plus anciens lorsqu'ils travaillent à distance », a déclaré Emma Harrington, économiste à l'université de l'Iowa. Pour certains grands employeurs, la recherche confirme un sentiment qui a guidé leur prise de décision sur le travail hybride.

Les économistes ont déclaré que leurs résultats suggéraient quelque chose de plus large : « le bureau, au moins pour un certain type de travailleurs intellectuels en col blanc, jouait un rôle important dans l'évolution des débuts de carrière. En plus, le mentorat et la formation que les gens reçoivent en personne se sont jusqu'à présent avérés difficiles à reproduire sur Slack et Zoom ». « Il est difficile de reproduire les possibilités d'apprentissage et de formation offertes par les interactions en personne », a déclaré Sara Wechter, responsable des ressources humaines chez Citi, où la plupart des employés sont au bureau au moins trois jours par semaine.

Chez Verkada, une entreprise technologique de San Francisco qui rappelle ses employés au bureau cinq jours par semaine, des entretiens avec plusieurs employés ont montré pourquoi certains choisissaient de quitter des emplois aux conditions de travail flexibles pour chercher un bureau où ils pourraient cultiver des relations. « Ceux qui veulent travailler à distance - ceux qui sont susceptibles de profiter du travail à distance - sont probablement ceux qui perdront leur emploi ou au moins des opportunités à cause du télétravail », a déclaré Kweilin Ellingrud, directeur du McKinsey Global Institute, qui a étudié l'impact du télétravail sur l'évolution de la carrière.

Mais encore, Ellingrud affirme que le prix de la flexibilité peut ne pas être évident pour les travailleurs ou les entreprises jusqu'à de nombreuses années plus tard, lorsque des disparités de salaire ou de promotion apparaissent. Selon les économistes, les conclusions de l'étude constituent l'une des premières recherches significatives sur les pièges professionnels potentiels du travail à distance. Lorsque vous travaillez à distance, vous êtes loin des yeux, loin du cœur, a déclaré Jackiez Gonzalez, 36 ans, qui travaille à distance pour Best Buy. Elle a ajouté que, bien qu'elle ait été généralement satisfaite de son travail flexible, "il y a des problèmes de croissance".

L'étude indique que les personnes qui risquent de passer à côté de leur évolution professionnelle sont les plus favorables au travail à distance. Il s'agit notamment des femmes, des personnes en début de carrière et des personnes de couleur. De nombreux travailleurs souhaitent encore travailler à distance, même si les offres d'emploi pour ce type de fonctions sont devenues plus rares. Mais certains partisans du télétravail ont d'autres arguments. Les femmes et les personnes de couleur ont indiqué qu'elles étaient moins confrontées à des obstacles tels que le sexisme et à "des comportements discriminatoires" lorsqu'elles ne sont pas dans un bureau.

Pourtant, malgré tous les dangers potentiels du bureau, les économistes ont constaté qu'il y avait des avantages à en tirer. L'étude révèle que les ingénieurs de moins de 30 ans recevaient généralement plus de commentaires de la part de leurs collègues plus expérimentés s'ils se trouvaient tous dans le même bâtiment. Cela peut aider les jeunes travailleurs à se développer plus rapidement. Enfin, selon les auteurs de l'étude, même quelque chose comme le travail hybride, qui semblerait être un compromis évident entre les adeptes du travail sur site et ceux qui veulent ne plus jamais voir un bureau, n'est pas nécessairement une solution facile.

Selon eux, même si un membre d'une équipe travaille à distance alors que le reste de l'équipe est réuni, la collaboration globale peut encore diminuer. Les résultats de l'étude sont préliminaires et relativement restreints, car ils ne mesurent directement qu'une seule forme d'interaction entre un groupe de travailleurs d'une entreprise technologique. Elle intervient à un moment où de plus en plus d'entreprises ordonnent à leurs employés de retourner au bureau. Apple, Google et Amazon ont tenté de rappeler leurs salariés au bureau, mais des milliers d'entre eux s'y sont opposés, mettant en avant leurs antécédents en matière de productivité à domicile.

Source : rapport de l'étude (PDF)

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des conclusions de l'étude ? Êtes-vous du même avis ?
Selon vous, le travail à distance nuit-il à l'évolution de carrière ? Pourquoi ?
Selon vous, pourquoi certains préfèrent rester en télétravail malgré les risques ?

Voir aussi

Travail à distance : 5 tendances à connaître en 2023, notamment, de nombreux travailleurs sont prêts à accepter une baisse de salaire pour travailler à distance

Apple s'attaque au travail à distance en traçant par le biais des badges la présence des employés dans les locaux de l'entreprise, une action qui fait l'objet de controverses

Le passage au télétravail des professionnels de l'informatique aurait vidé les bureaux et désertifié les centres villes aux USA, d'après un rapport

L'informatique classé numéro 1 des emplois en télétravail, d'après le dernier rapport annuel de Flexjobs

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 01/05/2023 à 11:08
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
Passer un mémoire de type bac + 5 de 100/150 pages, n'est pas à la portée de tout le monde.
J'ai jamais pondu de document de cette taille en DESS.
un bac+5 ce n'est pas un doctorat
5  0 
Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 02/05/2023 à 15:17
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
DESS, c'est juste des maths, tu recraches toute la journée des formules, tu es loin de réfléchir au niveau d'un développeur, il ne faut pas abuser non plus.
Bon, tu viens visiblement de prouver que tu n'as pas été bien loin en mathématique.
Juste pour ta gouverne, j'ai commencé comme développeur et j'étais celui de l'équipe qui s'occupait des choses hors-norme... tandis que les autres pissaient du code.
Bonne journée et bonne certitude.
6  1 
Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 02/05/2023 à 14:45
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
Tu me parles d'un DESS, moi je te parle d'un titre de développeur.
Tu compares une 2cv (ton DESS) avec une mercedes ...
Tu penses vraiment qu'un DESS de Maths Appliqués est moins valorisé qu'un titre de développeur
Ta microdose est un peu trop dosée
5  1 
Avatar de binarygirl
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 26/04/2023 à 12:08
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Ouais mais si t'as un collègue qui utilise exactement la même technologie, il est possible que tu puisses l'aider ou qu'il puisse t'aider.
C'est une évidence. Et c'est vrai aussi quand on commence un nouveau travail.

Anecdote: avec la pandémie j'ai dû trouver une nouvelle mission et au début du confinement j'ai donc commencé un nouveau job dans une grosse organisation (entretiens et embauche via vidéoconférence). Pendant la première année, je n'ai rencontré quasi personne en présentiel (confinement oblige). L'essentiel des échanges se résumait au Scrum meeting du matin. Et il n'est pas vraiment fait pour poser des questions ou demander de l'aide.
Je vous assure que c'était pas évident de prendre le train en marche dans de telles conditions.

Quand on a quelqu'un a côté de soi, on peut poser plus facilement des questions, "déranger" les collègues pendant leur travail ou discuter pendant la pause-café.
Alors que quand tout le monde est en télétravail, on ne dérange pas les collègues aussi facilement, surtout quand on sait qu'ils sont très occupés. On se retrouve plus seul face à ses problèmes.

J'aime le télétravail mais il faut un peu de présentiel et de contact humain à mon avis. De toute façon l'humain est un animal social, il a besoin de socialiser, d'échanger et il n'est pas vraiment fait pour travailler dans un bureau devant un écran. Encore moins en solitaire.
4  1 
Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 27/04/2023 à 12:09
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
Pour avoir bossé un moment dans des ESN avant de monter ma boite, je n'y ai jamais vu de doctorant et les bac + 5 sont rare.


C'était en quelle année ? Après 2015 (année où je suis passé freelance et que je me suis éloigné des recrutements en SSII) ?

Parce que c'était sacrément l'inverse 10 ans auparavant. Les SSII, du moins à Paris, ne recrutaient que des BAC +5. Parce que les candidats avaient des "têtes bien faites", une grande capacité d'adaptation, une autonomie que les Bac+3 n'ont pas. Je n'invente rien, je ne cite que ce que j'ai pu entendre pendant des entretiens, dans l'industrie où je n'avais pas un profil hyper génial, notamment parce que je n'avais pas de voiture.

C'est le cas aussi des grosses SSII, Halte-Haine, Portos Origine, Gag Gemini, Logicu ex-Unileg... Moi j'étais chez Choupa Group devenu Choupa-Stevia.

Par contre, suite aux crises de 2000 et 2004, le salaire était en hausse juste avant la crise des subprimes. Un débutant était payé 34K. Oui à l'époque 34K était un très bon salaire de base, sachant qu'on partait sur du 30K pour un ingénieur même pas 18 mois auparavant. On se retrouvait avec des chefs de projet qui étaient payé bien moins qu'un développeur débutant. Le meilleur profil, c'était entre 2 et 7 ans d'expérience en changeant de boîte. On y faisait des bonds astronomiques. Moi, j'aurai dû bouger au bout d'un an en pipeautant sur mon CV. Je serai passé de 34 à 42K.

Même en cooptation, j'avais refilé des CV de Bac+3 et ma SSII refusait poliment. Pour les mêmes raisons "On n'est pas sûrs qu'il est assez autonome, il ne va pas monter très vite en compétence etc.". Elle recrutait des Bac+5 scientifiques (optique, physique, etc. et même des sorties d'école d'ingénieur, et même une fois de juristes) pour les reformer à tous les langages avant d'envoyer des TMA. Par contre des Bac+3 compétents ou à défaut hyper motivés, et qui auraient pu apprendre, nada.

Pour certaines zones je dirai moins. Au fin fond la pampa j'ai eu plus de témoignages de comme quoi ils recrutaient des Bac+3. Peut-être pour les prendre à la limite de la convention Syntec...
4  1 
Avatar de 4sStylZ
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 25/04/2023 à 14:37
Toujours la même soupe servie par un serveur de l'ancien monde.
Ce que pense les castelains d'Harvard ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.
4  2 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 26/04/2023 à 7:54
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
C'est bien là le problème, la nouvelle vague de développeurs n'ont de développeurs que le nom et sont des machins formés en six mois
J'ai plutôt vue l'inverse, des ESN qui embauchent des BAC+5 et des docteurs pour faire un job qui pourrait être fait par un BAC+3.

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Télétravail ou pas c'est un métier solitaire ou l'on doit s'autoformer pendant toute sa carrière.
Ouais mais si t'as un collègue qui utilise exactement la même technologie, il est possible que tu puisses l'aider ou qu'il puisse t'aider.
3  1 
Avatar de Derek Corgan
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 10/05/2023 à 20:15
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
Pour avoir bossé un moment dans des ESN avant de monter ma boite, je n'y ai jamais vu de doctorant et les bac + 5 sont rare.
La très grande majorité de la population qui compose les ESN ce sont des juniors sous diplômés payé au grand maximum 2000 euros net d'impôts.
Bref : une usine à dev.
C'est (fortement) de retour : reconversion à l'aide de POEI.
Les ingénieurs info expérimentés (3ans XP- 30 ans max) sont évalués sur leurs capacités à faire progresser les +jeunes ou les POEI.

Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message

Il existe des absurdités avec des écoles de commerce qui formes les gens à être chef de projets, mais ça, ça revient au même que ceux qui forme à être développeur en six mois : c'est une arnaque.
Master en Management des Systèmes d'Information cela s'appelle.

Citation Envoyé par Glutinus Voir le message

Même en cooptation, j'avais refilé des CV de Bac+3 et ma SSII refusait poliment. Pour les mêmes raisons "On n'est pas sûrs qu'il est assez autonome, il ne va pas monter très vite en compétence etc.". Elle recrutait des Bac+5 scientifiques (optique, physique, etc. et même des sorties d'école d'ingénieur, et même une fois de juristes) pour les reformer à tous les langages avant d'envoyer des TMA. Par contre des Bac+3 compétents ou à défaut hyper motivés, et qui auraient pu apprendre, nada.

Cela a changé récemment, j'ai connaissance des bac +3 qui font tourner la boutique de certains projets ( ils sont fort avantageux financièrement en plus).

En moyenne les ingés info sont les +compétents mais les formations ce n'est que la base et la motivation compte beaucoup pour progresser.
J'ai vu des POEI devenir d'exceptionnel ingé info (beaucoup de travail) et de très bon Bac+2/3 et des ingé info se reconvertir au bout de quelques années car manque de motivation pour progresser dans ce métier.
2  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 25/04/2023 à 14:37
il ne faut pas oublier que l'informatique c'est un métier de solitaire.

même en présentiel dans une équipe qui revoit ton code, tu es seul devant ta machine. Soit tu es face a des collègues compétents et tu apprendras soit ils sont du même niveau que toi/plus faible et tu progresseras pas.

Ce métier impose de la vielle technos pour apprendre les bonne pratique et suivre les évolutions du marché.
Télétravail ou pas c'est un métier solitaire ou l'on doit s'autoformer pendant toute sa carrière.
3  2 
Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 26/04/2023 à 10:09
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
Ca passe leur journée sur ChatGPT, Stackoverflow, ... à demander comment faire, tout ça parce qu'à la base, ils n'ont pas eu une réelle formation de développeur.
Oui, développeur ça met au minimum 5 ans d'études supérieur.
Non, développeur ça ne s'apprends pas en six mois et le reste on verra dans la boite.
A part les rares exceptions, il faut minimum 2 ans d'études dans le métier : un développeur qui a fait un DUT a des bases solides (pour le BTS je ne sais pas et je n'ai pas cherché à comparer). Il lui manquera évidement l'expérience les premières années mais c'est pareil pour les bac+5.
Après bac+3, j'ai trouvé que les poursuites d'étude avaient trop de cours de management. On juge un développeur à sa capacité à s'adapter (nouveau langage, framework, environnement, ...), son autonomie, savoir demander de l'aide quand c'est nécessaire (donc après avoir lu de la doc et fait des recherches, voire fait quelques essais au minimum).
2  1