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L'IA pourrait radicalement changer la société en créant des richesses à travers l'automatisation des métiers
Mais à qui profiteront ces richesses ? L'IA ne va-t-elle pas accentuer les inégalités ?

Le , par Olivier Famien

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Avec la révolution industrielle qui a généralisé la mécanisation du travail, nous avons assisté à un profond changement dans les sociétés de la période partant du 18e au 20e siècle. De nombreux ouvriers ont été remplacés par des machines tandis que la production et les économies ont connu un essor considérable. L’intelligence artificielle (IA) considérée par certains comme l’avancée technologique la plus importante depuis des décennies pourrait en effet avoir les mêmes effets sur les sociétés en les transformant radicalement. Dans une vingtaine d’années, l’IA pourrait être utilisée dans de nombreuses activités, ce qui aurait pour effet d’accroître la productivité et par conséquent les richesses. Mais à qui profiteront ces richesses ;? Comme ce fut le cas dans les années 60 avec l’industrialisation, l’IA ne contribuera-t-elle pas à renforcer les inégalités sociales ;? Ou assistera-t-on à une meilleure répartition des richesses générées par l’IA ;?

Alors que nous ne sommes qu’à l’aube de l’intelligence artificielle, les positions concernant les conséquences de l’intelligence artificielle dans les sociétés actuelles sont aussi diverses que variées. Pour certaines catégories de travailleurs, notamment ceux qui effectuent un travail intellectuel comme les artistes photographes, les graphistes, infographes, etc., les effets de l’automatisation de ces activités par l’IA se font déjà sentir. De nombreux outils d’IA comme Stable Diffusion, Midjourney, Point-E, Dall-E, pour ne citer que ceux-là, sont maintenant capables de rivaliser avec les humains dans ces domaines tout en réduisant le temps de travail et le coût lié à ces tâches. Si d’un côté ces outils sont avantageux pour les entreprises et même certaines personnes qui peuvent maintenant réaliser certaines tâches pour lesquelles elles n’avaient pas de compétences auparavant, pour de nombreuses personnes, ces outils représentent une menace pour leur gagne-pain, car ils pourraient les remplacer dans leurs activités sans générer de coûts supplémentaires.

Le mois dernier, un artiste 3D du nom de Sternsafari racontait dans un billet comment l’arrivée de l’IA lui a fait perdre l’avantage comparatif qu’il avait par rapport à ses collègues dans son travail de graphiste 3D, le réduisant désormais à ne faire que de la retouche et de l’animation des modèles 3D fournis par l’IA Midjourney et non de la création. Or, il se trouve que c’est la création qui l’a poussé à se tourner vers la 3D. À cause de cette IA qui est utilisée dans son entreprise, Sternsafari explique qu’il a perdu du jour au lendemain tout ce qui lui faisait aimer son travail. Cette réalité qui est partagée par beaucoup de personnes travaillant dans de nombreux autres corps de métiers pousse ceux-ci à percevoir ces outils d’automatisation comme des catalyseurs de leur mise au chômage. Pour Arvind Krishna, le PDG d’IBM, à n’en point douter c’est ce qui se passera. Dans une interview consacrée à l’intelligence artificielle, il déclara le mois dernier que l’IA replacera les employés de bureau à cols blancs.

Il est important de préciser que les bouleversements causés par l’IA dans le monde actuel ou peut-être à l’avenir ne sont pas les premiers du genre. En effet, si l’on fait un retour en arrière dans les années 50, 60 et 70, l’on constate que les travailleurs vivant à ces époques ont dû également faire face à la même problématique avec l’automatisation d’un certain nombre d’activités. L’automatisation des processus industriels a entraîné une augmentation de la productivité, mais aussi un taux de chômage énorme. La richesse supplémentaire ne s’est pas retrouvée entre les mains de personnes qui l’ont rendu possible : les enseignants, les balayeurs de rue, les gens qui ont cultivé la nourriture qui a alimenté les gens qui ont conçu les nouveaux systèmes. Elle s’est plutôt retrouvée entre les mains d’un nombre croissant de milliardaires, tandis que les travailleurs à revenu moyen et faible ont vu leur niveau de vie baisser.


Face à ces richesses qui étaient créées et inégalités sociales qui suivaient, John Rawls, un philosophe contemporain de cette époque, a écrit un livre nommé « ;La théorie de la justice ;» dans lequel il s’est prêté à une expérience en invitant des gens à concevoir théoriquement une société, ses règles, son économie et sa structure sociale, avec la mise en garde qu’une fois que vous entrez dans cette société, vous n’auriez aucune idée du rôle que vous jouerez ou ce que vous deviendrez. Rawls soutient que les individus derrière le voile de l’ignorance choisiraient deux principes de justice :

1. Principe de liberté et d’égalité : Chaque personne a un droit égal aux libertés les plus étendues compatibles avec la liberté des autres.

2. Principe de différence : Les inégalités sociales et économiques doivent être agencées de sorte qu’elles sont à la fois au plus grand bénéfice des moins favorisés, et que les positions soient ouvertes à tous dans des conditions d’égalité des chances.

En somme, sans savoir si chacun pourrait profiter des richesses produites par la société, chaque personne interrogée serait plus favorable à une répartition équitable des richesses. Ce concept est ce que Rawls a appelé la « ;justice distributive ;».

Avec l’arrivée Révolution de l’IA, nous sommes confrontés à une période de perturbation similaire aujourd’hui et encore plus dans les années à venir. Tout comme lorsque les machines ont automatisé le travail physique, les algorithmes sont définis pour automatiser le travail intellectuel et certains secteurs comme les artistes, les écrivains, les codeurs, les avocats et enseignants, les infographes, les photographes, etc. risquent d’être remplacés à des niveaux variables par de nouveaux systèmes d’IA puissants dans 10, 20 ou 30 ans. Toutefois, à l’instar de ce qui s’est produit dans les années 60, si l’élément humain a été remplacé dans de nombreux secteurs, la productivité provenant de ces secteurs pourrait continuer à croître. La question que l’on se pose maintenant est de savoir si la même situation vécue dans les années 60 va se répéter à l’avenir avec l’IA. Comment les richesses générées par l’IA seront-elles reparties ;? Les plus riches deviendront-ils encore plus riches et les plus pauvres encore plus pauvres ;? Ou allons-nous assister à une meilleure répartition de ces richesses ;?

Pour répondre à ces questions, il convient de se projeter dans l’expérience de pensée de Rawls. Si vous n’aviez aucune idée de votre race, de votre sexe, de votre âge ou de votre éducation, comment dans l’absolu souhaiteriez-vous que les richesses générées par l’IA soient redistribuées ;? Si vous ne savez pas si vous deviendrez un milliardaire dans la technologie ou un chômeur après l’automatisation de votre travail par l’IA, à quelles fins souhaiteriez-vous que soient dédiés les excédents de richesse produits par l’IA ;? Souhaiteriez-vous par exemple la mise en place d’un modèle de vie comme le revenu de base universel prôné par Matthew Johnson, professeur de politique à l’Université de Northumbria, et qui est un revenu minimum accordé à chaque adulte sans condition aucune pour ses besoins minimums ;? Souhaiteriez-vous par exemple avoir des soins gratuits pour tous sans aucune condition ;? Souhaiteriez-vous avoir des logements sociaux gratuits pour une réduction des inégalités ;? Ou plutôt pensez-vous qu’il faille continuer sur la même lancée actuelle et laisser la société elle-même décider de comment répartir ces richesses sans l’intervention de l’État en supposant que cela créera des inégalités ;?

Pour Jensky, il faudrait faire payer aux entreprises un impôt pour soutenir les services sociaux. Il faudrait faire en sorte que l’automatisation en paie le prix. Sichuan pense que « ;si l’IA remplace un humain, cette entreprise devrait verser la part ou la contribution du travailleur déplacé au filet de la sécurité sociale. Nous pourrions éventuellement nous retrouver dans une société (Star Trek) où les besoins fondamentaux des humains sont pris en charge ;». Abrandis pour sa part pense que peu importe ce que nous pourrions proposer, « ;la société ou plus précisément les riches et les propriétaires d’IA, de la terre et des ressources ne vont jamais rejeter le capitalisme au profit d’une utopie socialiste, même en supposant que l’IA pourrait y parvenir ;». Il ajoute que « ;l’automatisation des métiers avec l’IA sera d’abord utilisée par les capitalistes pour extraire le maximum de valeur pour eux et leurs actionnaires et ensuite ils pourraient peut-être jeter quelques miettes restantes au reste de la population ;».

Source : Independent, John Rawls

Et vous ?

Quelles seront les conséquences de l’IA dans la société ;?

Selon vous, l’IA va-t-elle créer des richesses comme ce fut le cas avec l’industrialisation dans les années 50, 60 et 70 ;? Ou pensez-vous que son impact sur les économies actuelles sera minime ?

Pourra-t-on résoudre le problème des inégalités dans la société à l’ère de la domination de l’IA ;?

Quelles solutions proposeriez-vous si l’on vous demandait votre avis sur la manière dont on devrait utiliser les ressources et richesses générées par l’IA dans 20 ou 30 ans ;?

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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 19/04/2023 à 10:07
L’automatisation des processus industriels a entraîné une augmentation de la productivité, mais aussi un taux de chômage énorme.
[...] Face à ces richesses qui étaient créées et inégalités sociales qui suivaient
Je trouve que c'est un point de vue assez anglo-américain.
Les machines produisent plus, indéniablement. Ensuite c'est un problème de gestion sociale de cette surproductivité.
Les anglo-américains promeuvent en effet un système très inégalitaire et individuel, mais je ne trouve que c'est trop facile de se défausser de ses carences de gestion sociale sur les machines qui n'y sont pour rien.

Deux exemples pour réfuter cette affirmation :

La France qui est le pays le plus désindustrialisé d'Europe (donc peu de machines), a un taux de chômage structurel énorme. L'Allemagne qui est sans doute le pays le plus exportateur d'Europe et un des plus industrialisés (maximum de machines donc) tourne en ce moment à 3% de chômage, c'est à dire le plein-emploi.

La France (après répartition) et l'Allemagne ont des coefficients de Gini de respectivement 0,293 et 0,309 ce qui les place parmi les bons élèves en égalité sociale (vs 0.397 USA).

Ensuite, l'IA va-t-elle mettre tout le monde au chômage ?
À mon avis, ce sera juste un outil comme d'autres avant. Des secteurs vont souffrir, puis la main d'oeuvre ira ailleurs. Les métiers à tisser, les tracteurs ont tranché dans les effectifs des tisserands et la paysannerie pauvre, mais est-ce un mal ?

Est-ce que l'IA fait du bon pain, rénove les bâtiments, entretient les forêts, les vois ferrées, fabrique des chaussures durables en cousu norvégien, etc ? Il y a plein de vrais métiers, des difficultés à trouver de la main d'oeuvre et des artisans partout. Ensuite, ok, pour les illustrateurs ordinaires ça va être dur, mais ce n'est pas moi qui irai pleurer sur les gens dont le métier consiste à rédiger de la communication bidon.
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 20/04/2023 à 15:29
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
dans moins de 10 ans, ça sera matérialisé sous formes de robots qui feront mieux, plus vite, moins cher que ce que feront n'importe quel humain dans la vaste majorité des emplois.
C'est aller un peu vite en besogne, non ?
1) créer une IA générale -> révolution technologique nécessaire (il y a quand même un consensus pour dire que ce n'est pas à la portée même théoriquement de la techno de l'apprentissage profond).
2) créer des robots ayant l'agilité d'un humain et l'autonomie d'un humain
-> révolution dans le domaine des batteries (qui ne risque pas d'arriver avec la techno actuelle, vu qu'on utilise du métal, qu'un ion métal ça porte un nombre limité de charges électriques, et qu'on utilise déjà le lithium qui est le plus léger du tableau, et que les réserves planétaires exploitables de lithium sont à peine capables de remplacer ne serait-ce que les voitures thermiques)
-> révolution robotique
3) et moins cher qu'un humain -> révolution techno économique (alors que l'inverse risque d'arriver à l'échelle du siècle, vu qu'on est en phase d'épuisement des mines, d'épuisement des ressources fossiles et donc qu'on arrivera à terme à une baisse de rendement donc de la productivité et donc une hausse des coûts). Quand on passe d'un rendement de 100 (ROI) avec du pétrole, à un rendement de 14 avec de l'éolien (4 avec éolien + batteries), faut pas s'attendre à ce que la croissance baisse les coûts à long terme...
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Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 26/09/2023 à 12:50
Citation Envoyé par Fagus Voir le message
Je trouve que c'est un point de vue assez anglo-américain.
Les machines produisent plus, indéniablement. Ensuite c'est un problème de gestion sociale de cette surproductivité.
Les anglo-américains promeuvent en effet un système très inégalitaire et individuel, mais je ne trouve que c'est trop facile de se défausser de ses carences de gestion sociale sur les machines qui n'y sont pour rien.

Deux exemples pour réfuter cette affirmation :

La France qui est le pays le plus désindustrialisé d'Europe (donc peu de machines), a un taux de chômage structurel énorme. L'Allemagne qui est sans doute le pays le plus exportateur d'Europe et un des plus industrialisés (maximum de machines donc) tourne en ce moment à 3% de chômage, c'est à dire le plein-emploi.

La France (après répartition) et l'Allemagne ont des coefficients de Gini de respectivement 0,293 et 0,309 ce qui les place parmi les bons élèves en égalité sociale (vs 0.397 USA).

Ensuite, l'IA va-t-elle mettre tout le monde au chômage ?
À mon avis, ce sera juste un outil comme d'autres avant. Des secteurs vont souffrir, puis la main d'oeuvre ira ailleurs. Les métiers à tisser, les tracteurs ont tranché dans les effectifs des tisserands et la paysannerie pauvre, mais est-ce un mal ?

Est-ce que l'IA fait du bon pain, rénove les bâtiments, entretient les forêts, les vois ferrées, fabrique des chaussures durables en cousu norvégien, etc ? Il y a plein de vrais métiers, des difficultés à trouver de la main d'oeuvre et des artisans partout. Ensuite, ok, pour les illustrateurs ordinaires ça va être dur, mais ce n'est pas moi qui irai pleurer sur les gens dont le métier consiste à rédiger de la communication bidon.
Rappelons que le taux de chômage allemand est totalement bidon vu qu'ils ont artificiellement baissés le taux de chômages en créant des ptits jobs mal rémunérés

ABRACADABRA les gens vivent mal mais nos stats sont magnifiques
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Avatar de HaryRoseAndMac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 20/04/2023 à 1:48
Citation Envoyé par Fagus Voir le message

À mon avis, ce sera juste un outil comme d'autres avant. Des secteurs vont souffrir, puis la main d'oeuvre ira ailleurs. Les métiers à tisser, les tracteurs ont tranché dans les effectifs des tisserands et la paysannerie pauvre, mais est-ce un mal ?
La légère différence avec tout ce qui s'étais fait avant, c'est qu'il faut voir l'IA comme un nouvel humain, ou ce que donne par exemple le dumping social dans les entreprises en bretagne : des communes entières qui se retrouvent avec des gens qui n'arrivent pas à trouver un emploi, car les usines sont prises d'assaut par des travailleurs immigrés payer 2 fois moins cher et les directeurs d'usines complaisants, sont prêt à trahir leur propre pays sans aucun état d'âme en laissant sans emplois des villages entiers en contre partie de bénéfices records pour leurs usines avec des salariés majoritairement venus d'Afriques et de l'Est payé au rabais, qui en plus, envoi cet argent dans leur pays d'origine et contribuent chaque jours à creuser la dette, plutôt que d'avoir un minimum de patriotisme et d'employer en premier tout ces gens autour de lui, dans sa ville, qui n'ont pas d'emploi et eux, contribue à faire fonctionner la société.

Conséquences : des gens qui finissent dans la rue avec un chiffre record de misère, qui finissent à pole emploi, au RSA, ..., alors qu'il y a du travail à foison paradoxalement avec les usines à quelques mètres d'eux.

L'IA est en quelque sorte ce modèle mais appliqué à échelle mondiale.
L'IA dans un premier temps, ça sera du dématérialisé, et dans moins de 10 ans, ça sera matérialisé sous formes de robots qui feront mieux, plus vite, moins cher que ce que feront n'importe quel humain dans la vaste majorité des emplois.

Sauf que dans un monde capitaliste, ça signifie massivement des gens sans emplois et donc qui vont finir à la rue et dans un système communiste, ça signifie exactement la même chose.

Si il n'y a pas de révolution sur la manière de penser la société qui est opérée, que ce soit dans un monde occidental ou ailleurs, ça va être un carnage et des guerres à n'en plus finir.
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Avatar de HaryRoseAndMac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 20/04/2023 à 21:02
10 ans ça peut sembler aller vite, mais au vu de l'évolution rapide des choses, je ne le pense pas.

Déjà d'ici 5 ans, des trucs comme le Tesla Optimus auront fait un bond significatif en terme d'agilité, de mobilité et d'autonomie.

Il est vrai que la réelle contrainte actuelle, c'est l'autonomie des batteries qui sont beaucoup trop faible.
Exemple avec les voitures, les van, ... Le but d'un véhicule électrique devrait avant tout de proposer justement une autonomie record.

Le jour ou les constructeurs proposeront des batteries avec des durées de charge plus longue et plus rapide à charger parallèlement, je pense qu'il y aura un bond technologique majeur qui s'opérera dans tous les sens.
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Avatar de HaryRoseAndMac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 19/04/2023 à 5:34
Je n'aurais de cesse de le dire que dès maintenant il va falloir faire une grande révolution, notamment en France, qui vise à remettre en place des frontières, virer tous les immigrer illégaux, remettre en place une assimilation nationale et surtout mettre en place un revenu universel.

L'IA va faire des ravages et va prendre plus de poste qu'elle ne va en créer, il ne faut pas se leurrer et il est plus que temps d'accepter de mettre à la poubelle le modèle capitaliste et le modèle communiste.

Nous allons vers un monde ou le travail ne devient plus une nécessitée pour vivre, car les machines, l'IA, ... le feront à notre place et ou il faudra se concentrer vers des taches plus vertueuse, qu'on le veuille ou non.

Un peu comme les tribus africaines reculées qui au fond vivent de l'abondance de leur forêt et ne se préoccupent pas du reste.
Sauf que dans notre situation nous avons un passif de toutes les diverses hypothèses et réalité qui se sont produites depuis le début de l'humanité.

Les gens confondent travailler et occuper ses journées.
Le travail est et restera toujours la définition de l'esclavage.

Nous n'avons pas besoin de nous esclavagiser pour vivre dans une société stable, robuste et pérenne.
Nous avons besoin de mettre en place des structures qui assurent cela, nuance.

En 2023, ce qui assure cela, c'est ce qu'on appel la main d'œuvre, bientôt, ça seront les robots.

Soit on va switcher dans un monde ou le capitalisme sera à son paroxysme et la grande majorité des humains vont crever la gueule ouverte, soit on va switcher dans un monde ou le communisme sera à son paroxysme et le résultat sera le même.

La seule solution viable c'est de sortir tout court de ces modèles et la conquête spatiale est une opportunité en or pour y imposer ce nouveau dogme qui contraindrait les humains à être vertueux et sain et non pas à être des animaux qui se jugent les uns les autres et s'imposent des choses.
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