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Apple s'attaque au travail à distance en traçant par le biais des badges la présence des employés dans les locaux de l'entreprise,
Une action qui fait l'objet de controverses

Le , par Bill Fassinou

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Apple, comme plusieurs autres de ses pairs, est toujours réticente sur la question du télétravail. Un récent rapport sur le sujet affirme qu'Apple surveille de près les présences par le biais des badges afin de s'assurer que les employés se rendent au bureau au moins trois fois par semaine. Le rapport ajoute que la firme de Cupertino donne aux employés des "avertissements graduels" s'ils ne respectent pas les exigences de travail en personne. Dans certaines divisions d'Apple, les employés auraient été informés que "le non-respect de ces règles peut entraîner le licenciement", bien qu'on ignore si cette politique est valable à l'échelle de l'entreprise.

Apple est l'un des exemples les plus en vue des entreprises qui luttent contre le travail à distance. Initialement formellement opposée à l'idée que les employés restent en télétravail après le passage de la pandémie, l'entreprise a été contrainte de mettre en place une politique de travail hybride qu'elle applique depuis le 23 mai 2022. Vers l'automne, Apple a apporté un ajustement à cette politique avec un dénominateur commun : le personnel étant tenu de travailler depuis le bureau au moins trois jours par semaine. Les employés sont tenus d'être au bureau les lundis, mardis et jeudis, la plupart pouvant travailler à distance les mercredis et vendredis.

Cependant, il semble qu'Apple redouble d'efforts dans cette stratégie alors qu'elle cherche des moyens de réduire les coûts dans l'ensemble de l'entreprise. Selon Zoe Schiffer, du média d'information technologique Platformer, Apple surveille de près l'assiduité par le biais des badges afin de s'assurer que les employés se rendent au bureau au moins trois fois par semaine. Dans un message sur Twitter, Schiffer a déclaré qu'Apple suivait désormais activement les présences des employés en utilisant des enregistrements de badges et donnerait aux employés des "avertissements graduels" s'ils ne se présentaient pas trois fois par semaine comme cela est requis.


Selon Schiffer, certains bureaux d'Apple ont même averti le personnel que le non-respect de cette règle pourrait entraîner un licenciement. Mais "cette règle ne semble pas être une politique à l'échelle de l'entreprise". Ce développement fait suite à un récent rapport détaillé de Mark Gurman de Bloomberg dans lequel il mentionnait de nombreuses nouvelles mesures prises par Apple dans le but de réduire les dépenses. Gurman a également souligné qu'Apple est de plus en plus stricte sur l'application des exigences de travail en personne. Les employés pensent qu'il s'agit d'un signe avant-coureur du licenciement de ceux qui ne respectent pas cette exigence.

En janvier dernier, Apple a modifié sa politique en matière de tests Covid-19, en supprimant l'obligation pour les employés de subir un test Covid-19 avant de travailler en personne. Des observateurs ont rapporté que les équipes d'Apple disposent toujours d'une certaine autonomie dans l'application des exigences en matière de travail en personne. Certaines équipes peuvent exiger le travail en personne cinq jours par semaine, tandis que d'autres équipes peuvent théoriquement être plus indulgentes en exigeant le travail en personne trois jours par semaine. Il est clair, cependant, que les équipes individuelles pourraient perdre peu à peu cette flexibilité.

Cette politique coûterait de l'argent à Apple, alors que l'entreprise cherche des moyens de réduire les coûts. En janvier 2022, Apple est devenue la première entreprise à atteindre une capitalisation boursière de 3 000 milliards de dollars, après que sa valeur a augmenté de 1 000 milliards de dollars en moins de 16 mois. Cette croissance a été portée par la pandémie de coronavirus, au cours de laquelle les entreprises technologiques ont engrangé des bénéfices records. Mais au cours des douze derniers, Apple a perdu plus de 1 000 milliards en valeur marchande, sa capitalisation boursière étant passée sous la barre des 2 000 milliards en janvier 2023.

Pris ensemble, les cinq plus grandes entreprises technologiques américaines ont perdu une capitalisation boursière combinée de plus de 4 000 milliards de dollars au cours des douze derniers mois. En novembre 2022, Amazon est devenue la première entreprise à perdre 1 000 milliards de dollars en capitalisation boursière. En février 2022, la société mère de Facebook, Meta, a été éjectée du top 10 des entreprises les plus valorisées au monde (capitalisation boursière) après une série de revers brutaux les semaines précédentes. La capitalisation boursière de l'entreprise fondée par Mark Zuckerberg a été divisée par plus de trois en un peu plus d'un an.

Meta, qui valait autrefois plus de 1 000 milliards de dollars en bourse, a une capitalisation boursière d'environ 530 milliards de dollars aujourd'hui. C'est une baisse étonnante par rapport à sa situation de mi-2021 lorsque Facebook se classait au sixième rang des entreprises les plus valorisées au monde. L'effondrement stupéfiant du cours de l'action Meta rappelle l'époque de l'effondrement des dots-COM, mais il est bien plus important en ce qui concerne la valeur effacée d'une seule entreprise. Ces diverses pertes dans l'industrie technologique expliquent en partie les licenciements massifs dans les grandes entreprises telles que Meta, Microsoft et Google.

En janvier dernier, le National Labor Relations Board (NLRB) des États-Unis a affirmé qu'un courriel envoyé à toute l'entreprise par le PDG d'Apple, Tim Cook, en 2021, pourrait avoir violé la loi fédérale. Dans ce courriel, Cook aurait déclaré que les personnes qui divulguent des informations confidentielles n'ont pas leur place dans l'entreprise et qu'Apple ne tolère pas la divulgation d'informations confidentielles, qu'il s'agisse de la propriété intellectuelle d'un produit ou des détails d'une réunion confidentielle. Les politiques imposées aux employés par Apple ont été jugées illégales par les procureurs du NLRB. Ils estiment qu'elles violent les droits des travailleurs.

Les enquêtes de l'agence découlent de plaintes déposées en 2021 par d'anciens employés, Ashley Gjovik et Cher Scarlett. Scarlett a accusé la société de maintenir des règles de travail qui interdisent aux employés de parler des salaires, des heures de travail ou d'autres termes ou conditions d'emploi. La plante de Gjovik allègue qu'un courriel envoyé par Tim Cook promettant de punir les divulgateurs, ainsi qu'un ensemble de politiques dans le manuel des employés, violait la loi fédérale. Gjovik cite des politiques interdisant au personnel de divulguer des informations aux journalistes, de révéler la rémunération des collègues ou de poster des tweets impolis.

Apple a été confrontée ces dernières années à une vague inhabituelle de dissidence publique parmi ses dirigeants, ainsi qu'à des campagnes de syndicalisation sans précédent menées par des employés du secteur de la vente au détail, qui ont voté en faveur de la syndicalisation l'année dernière dans le Maryland et l'Oklahoma.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?

Voir aussi

Apple demande aux employés de retourner au bureau 3 jours par semaine dans le cadre d'un ajustement de son programme pilote de travail hybride, contesté par des employés contre le retour au bureau

Les dirigeants d'Apple, dont Tim Cook, pourraient avoir violé les droits des travailleurs, selon le conseil national du travail

Apple perd 1 000 Mds $ de valeur marchande en un an, sa capitalisation boursière passant sous les 2 000 Mds $. Le krach des entreprises technologiques semble se poursuivre en 2023

Les employés d'Apple critiquent sa politique de télétravail dans une lettre ouverte avec pour motif qu'elle ne leur accorde que deux jours de travail à domicile, entrecoupés par un jour au bureau

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Avatar de AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 08/08/2023 à 14:05
Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
Ces candidats, ces postulants, mon groupe n'en veut pas. Nous cherchons des vrais talents qui ont une volonté orientée de s'impliquer dans la vie de la société, qui ne se limite pas seulement à son petit espace de vie et de confort, mais qui pense aux conséquences de son travail sur les collègues qui ne sont pas dans le même service et qui dépendent de son travail.
Donc, en conclusion, vous ne cherchez pas de «talent» particulier mais des personnes assez malléables pour répondre à vos exigences - ce qui demande essentiellement de l'abnégation mais pas particulièrement de «talent».
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 09/08/2023 à 7:05
Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
Je suis un de ces dirigeants qui ne privilégie pas le télétravail. Et oui, notre groupe a du mal à recruter, nous sommes obligés de nous passer de candidats qui arrivent avec cette condition de télétravail avant même de connaître les enjeux du poste proposé.
Ces personnes ont raison, si pour elles le télétravail est important, cette condition passe avant les enjeux du poste.
Il vaut mieux commencer par ça :
- Quelle est votre politique de télétravail ?
- Nous n'en proposons pas.
- Très bien, nous pouvons nous arrêter là, votre entreprise ne m'intéresse pas.

Pourquoi le candidat devrait perdre plus de temps ?

Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
  • L'échange spontané au détour d'un blague bien placée, d'un café ou d'une clope pour ceux qui fument. Personnellement, cela n'engage que moi ce commentaire, le télétravail permet peut-être de le faire en lançant un meeting spontané; mais tout cela me paraît bien artificiel.
On ne parle pas de télétravail à 100%.
On parle de télétravail 1, 2 ou 3 jours par semaine, donc il y a aura toujours beaucoup de présence physique au bureau.

Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
Si votre priorité et vos arguments sont l'équilibre vie perso / vie pro, la soi distante productivité augmentée, vous ne faites qu'évoquer des exigences personnelles qui n'ont aucune implication dans la vie de la société pour laquelle vous travaillez et pour laquelle elle vous verse un salaire en conséquence de vos choix.
Tous les candidats qui ont refusé de travailler pour votre entreprise ont raison.
Les exigences personnelles sont plus importantes que l'entreprise.

Ça ne sert à rien de sacrifier sa vie pour son travail, on l'a vu avec les employés de Google, Amazon, Méta, Microsoft, etc, parfois il y a des plans de licenciements massifs et c'est "Am stram gram" pour savoir qui est viré.
Des travailleurs étaient très bien évalué, l'entreprise était très satisfaite de leur travail, et hop viré !
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/01/2024 à 22:37
Citation Envoyé par AaâÂäÄàAaâÂäÄàAaâÂäÄ Voir le message
5 000 km de distance, quasiment du Pacifique à l'Atlantique, 2 heures de décalage horaire...
Austin, le Texas, ses fusils, ses rednecks...
Où est le problème ?
San Diego = une ville de l'état de Californie qui est un des états américains ayant les impôts et taxes les plus élevés des USA

Austin = une ville de l'état du Texas qui se caractérise pas l'absence complète de tout impôt ou taxe concernant les entreprises installées sur son sol

Où est le problème? Ben, il y en a plus... Apple a résolu le problème: Préserver son bénéfice

Quand à ses employés, ce n'est pas un problème, juste une gène passagère...
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 29/06/2023 à 8:28
Que pensez-vous des résultats de ces différentes études ?
encore une étude américaine, difficile de le transposer au marché français.

Faites-vous du travail à distance ? Si oui, que feriez-vous si votre entreprise vous demande de revenir au bureau à temps plein ?
oui 3j/semaines, si demain c'est 100% bureau je cherche un autre boulot et entre temps j'en ferais le moins possible au bureau (il est plus facile de glandé au bureau qu'en remote).
Un employeur qui me sucre un avantage sans raison, c'est pour moi une trahison et un manque de confiance envers moi qui ne donne aucune envie de m’investir pour l’entreprise.

Pensez-vous que le télétravail est un risque pour les employés, en termes de perspectives de carrière ou d'opportunités d'apprentissage et de développement ?
en France non, ca fait 2ans que dans ma boite on a pas de prime d’intéressement (malgré la multiplication par 2 des dividendes des actionnaires) et les augmentations sont de l'ordre de 2% max. Le seul moyen d'évoluer en salaire en France c'est d’être déloyale envers son entreprise et de la quitter tous les 2-3ans.
En france toute les boites propose globalement le même package (carte resto, 10rtt, cheque vacance du CE) avec un salaire assez comprimé.

donc le seul moyen pour une boite de se démarquer c'est de proposer la semaine de 4j ou alors du full remote.
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Avatar de walfrat
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 09/08/2023 à 9:43
"Ce qui demande essentiellement de l'abnégation" : c'est une qualité, en effet. En tant que qualité morale et de vertu sans aller jusqu'au sacrifice de soi-même. Nous avons tous du y faire face lors de la crise sanitaire : infirmier(e)s, médecins, personnels de secours, pour la partie santé. Transporteurs, grande distribution, et services essentiels à la continuité sociale. Toutes ces personnes ont bien fait preuve d'abnégation, nous les avons remerciés, applaudis. Ont-ils reçu en retour ce qu'ils ont investis? Sans doute pas, j'en conviens. Mais notre débat ne porte pas sur ce sujet.
A vrai dire je ne suis absolument pas d'accord que ce soit hors sujet, je dirais même que c'est le coeurs du problème.

Les gens demandent de l'équilibre aujourd'hui dès l'ébauche du contrat. Pourquoi ? Parce qu'ils savent très bien ce qui c'est passé pour la génération avant eux et ce qui se passe encore aujourd'hui, à savoir une abnégation pas récompensé.

A cause de tout ça, il y a littéralement un défaut de confiance entre employé / employeur, en conséquence, les employés vont exiger des conditions brutes dans le contrat plutôt que faire confiance à un employeur qui "demande de l'abnégation mais promet de ne pas en abuser".

De fait vous ne subissez pas nécessairement de soi disant "mauvais profils" mais des profils qui réagissent avec la vision d'un employeur forgé dans un contexte de décennies de personnes exploités et jeter après usage.

Et pour info, je ne fais pas de télétravail. Par empathie par les autres ? Non, simplement c'est pas pour moi, du coup c'est parfaitement égoïste.
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Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 24/01/2024 à 7:41
C'est évident qu'une politique de télétravail adaptée avec des personnes consentantes c'est au moins aussi efficace qu'une politique sur site adaptée.
On y gagne alors en confort de vie et souvent en productivité.

Là où ça ne marche pas c'est quand on veux appliquer au télétravail les méthodes qu'on croyais efficace avant , du genre micro management , glorification du presenteisme, etc ...
On ajoute a ça des profils qui ont besoin de ce management (vous savez ce collègue qui branle plus rien dès que le chef est plus là) et c'est la recette de l'échec.

Je crois au 100% télétravail puisque je le pratique mais j'ai plus de mal a croire qu'une entreprise traditionnelle arrive à se transformer complètement sans douleurs
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Avatar de AoCannaille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 09/08/2023 à 11:57
Pour ma part, tant que les entreprises restent aussi ingrates vis à vis des employés et ne s'engagent pas dans le bien être de l'employé, je ne vois pas pourquoi les employés s'engageraient dans la vie de l'entreprise.

Pour les entreprises on reste un numéro, une charge, dont on se débarassera dés que l'occasion se présente. En informatique c'est encore pire, on est considéré comme remplaçable en un claquement de doigts, ce qui n'est pas tout à fait vrai, mais qui n'empêche pas d'être remplacés pour autant. Les entreprises les plus regardantes éviteront de virer mais mettront dans un placard en attendant que l'on y crève ou que l'on prenne la porte de nous même.

Je ne parle même pas des fameuses "perspectives d'évolutions" qui ne sont qu'une mise ne concurrence avec nos collègues, déclenchant un environnement malsain où ceux qui ont les dents qui rayent le parquet marchent sur les autres et s'entretuent pour des titres pompeux qui justifient un salaire plus élevé. Pourtant, plus on monte, moins on produit, donc moins on rapporte à l'entreprise...

Je ne vois vraiment pas pourquoi on attendrait de moi, productif de l'entreprise, d'être disponible pour m'engager dans ce monde de loups au dessus. Ma santé mentale vaut mieux que les bénéfices d'une entreprise.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 19/07/2023 à 13:27
Citation Envoyé par urumaru Voir le message
Et pour info, à 60k dans paris ou lyon, je ne prête même pas attention à ce type d'offre, qui devraient commencer à au moins 80/90k de base (en ce qui me concerne).
ah mais à 80k j'arrive dans vos locaux mon brave seigneur

malheureusement c'est pas le cas de 90% des boites... la pluspart propose des salaires bas, le salaire moyen en it en france c'est 40k je tient à rapeller.
ou encore la

donc bon quitte à être payer 40k autant le faire en full remote.
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Avatar de fredinkan
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 08/08/2023 à 16:23
Citation Envoyé par Plume-Noire Voir le message
Pour en revenir au débat initial, vous opposez deux concepts qui ne sont pas compatibles entre eux pour pointer du doigt une politique de télétravail assumée par une entreprise qui tente d'établir une forme d'équité entre ceux qui peuvent télétravailler (équipes techniques de maintenance, ingénieurs, développeurs, DBA, etc.) et ceux qui, dans la même société, ne le peuvent pas (par exemple : des caissières, des opérateurs à quai de déchargement, manutentionnaires logistiques, etc.).
Pourtant, vous travaillez dans la même société, mais vous vous préoccupez de défendre votre privilège de télétravail en argumentant de la sorte, au détriment de vos collègues qui ne peuvent pas en bénéficier?
Et je profite également de réagir sur ce point, ayant une femme qui, de par son métier, se doit de travailler en présentiel.

D'un point de vue employé:

Le télétravail est maintenant vu comme un "avantage social":
Pour les couples vivant les deux cette expérience, il s'agit d'un très gros plus qui va certainement leur améliorer leurs condition de vie (santé et argent).
Pour les couples vivant avec un seul des deux ayant cet avantage, il est possible que le couple tente de se relocaliser plus près du travail de celui qui ne le peut pas. C'est également vu comme une amélioration de vie et sera
bénéfique géralement aux deux membres du couples.
Pour ces 2 cas, la fatigue diminuée (nous commençons d'ailleurs à avoir des statistiques là-dessus qui montrent que les télétravailleurs sont plus productifs car moins fatigués par les transports).

Les couples dont les deux membres doivent travailler en présentiel vont généralement avoir plus de mal à l'assumer, mais cela restera au même titre que pour tout avantage donné à un profil dans l'entreprise. Nous pouvons voir les cas des bonus à la réussite de projet ou ce genre d'artifices (qui ne marchent pas). Pour ces profils, il n'y aura pas de choix que d'avoir une "paix sociale" via un avantage qui sera vu comme équivalent (ou pas, avec les risques encourus)

D'un point de vue employeur:

Le problème du retrait du télétravail est le même que le retrait de tout "avantage social". Il s'agit d'une plus-value donnée à l'employée face à la concurrence. Le marché du travail reste un marché et si un profil compétent n'est pas satisfait de ce qu'il y gagne, il ira ailleurs. Personne ne peut l'en blâmer.

En travaillant sur la motivation, on peut réduire la pression induite par ce "nouvel avantage". Il peut incomber de cette façon, à l'employeur de leur donner un avantage spécifique à leur nécessiter de travailler en présentiel. Cet avantage ne devant pas être retiré de la rémunération d'un télétravailleur sous peine de les voir partir (comme dans le cas où on lui retire l'avantage du télétravail).

Le point est très difficile à juger et au vu de la difficulté des grands comptes à imposer ce retour au bureau, il est clair que personne n'a encore trouvé la solution "miracle" permettant de gérer ce point. Cela pourait être un excellent débouché pour une société de conseil
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Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 15/08/2023 à 16:11
Les dirigeants invoquant souvent le besoin d’une collaboration plus présentielle.
La collaboratrice, le collaborateur :
Je doute que votre vision puisse amener notre entreprise, vers l’expansion de son activité ainsi que de son chiffre d’affaire.

Le dirigeant : si vous n’êtes pas contente, content, de ma vision, traversez la rue !

Sincèrement.
Je reste fidèle à mon point de vue.
À mon analyse, que je ne suis pas le seul a constater.
Il y a des métiers, qui ne peuvent se faire en distanciel.
Il y a des métiers, qui peuvent se faire en distanciel.

Alors, pourquoi cette volonté absolue de présentiel , pour les métiers qui peuvent se faire en distanciel ?

Le choix, des employé(e)s, devrait être privilégié.
Présentiel.
Hybride
Distanciel .
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