Les suppressions massives d'emplois de Google concernaient également 27 massothérapeutes
Selon des documents publiés par Google dans le cadre de la loi californienne WARN
Le 2023-01-30 12:12:37, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Les employés stressés de Google en Californie ne vont probablement plus pouvoir profiter de l'un de leurs avantages : Alphabet a licencié plus de deux douzaines de massothérapeutes internes, selon des documents déposés en Californie.
Plus tôt ce mois-ci, Google a annoncé la suppression de 12 000 emplois soit 6 % du nombre total de ses salariés, ce qui représente la plus grande suppression d'emploi de son histoire. La raison : l’entreprise opère un réajustement par rapport à des investissements en période de pandémie de coronavirus. Sundar Pichai avait pris la décision de les augmenter de façon significative compte tenu de la croissance des revenus de l’entreprise. Le revirement laisse penser que le PDG de Google reconnaît s’être trompé sur sa prévision qui était de voir la tendance se poursuivre après la fin de la pandémie.
« Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle que nous connaissons aujourd'hui », écrit Pichai.
« Nous paierons les employés pendant toute la période de notification (minimum 60 jours). Nous offrirons également une indemnité de départ commençant par 16 semaines de salaire, plus deux semaines pour chaque année supplémentaire passée chez Google et nous accélérerons la mise à disposition d'au moins 4 mois de couverture santé. Nous verserons les primes au titre de l’année 2022. Nous offrirons 6 mois de soins de santé, des services de placement et une aide à l'immigration aux personnes concernées », indique le PDG au sujet du traitement des employés aux États-Unis. Les travailleurs des autres régions du monde seront pris en charge en fonction des lois et pratiques locales.
Le milliardaire des fonds spéculatifs Christopher Hohn a conseillé à Google et au PDG d'Alphabet, Sundar Pichai, de réduire davantage d'emplois. Hohn a reconnu que licencier des gens n'est jamais un choix facile, mais il a également informé Pichai qu'Alphabet (la société mère de Google) avait plus de travailleurs que nécessaire et que les effectifs devaient être réduits de 20 %. Il suggère donc de licencier 14 % supplémentaires du personnel pour arrondir à une « réduction des effectifs » de 20%. Cela représente environ 28 000 travailleurs, en plus des 12 000 déjà licenciés.
Envoyé par Sir Christopher Hohn
La décision de Google de licencier 12 000 employés a pris par surprise les employés et les techniciens concernés. Ils se sont tournés vers les médias sociaux pour remettre en question l'une de la grande enseigne de la technologie de la Silicon Valley.
Par exemple, la responsable du programme, Katherine Wong, a noté dans un article détaillé sur LinkedIn qu'elle avait été licenciée même après une « évaluation positive des performances » :
Envoyé par Katherine Wong
Ou encore Justin Moore :
Envoyé par Justin Moore
Parmi les collaborateurs remerciés figurent 31 massothérapeutes qui travaillaient dans divers bureaux de l'État, dont 27 basés au siège tentaculaire de Google à Mountain View. Les autres travaillaient dans des bureaux à San Bruno, Irvine et Los Angeles. C'est ce qu'indique un document déposé par Google, qui a fait ces divulgations afin de se conformer aux exigences de la California Worker Adjustment and Retraining Notification, ou WARN. Le règlement oblige les entreprises à fournir un préavis écrit de 60 jours aux autorités nationales et locales et aux employés concernés avant de procéder à un licenciement collectif.
« Les séparations d'employés dans les installations résultant de cette action devraient commencer le 31 mars 2023 », indiquent les documents. Google a précédemment déclaré qu'il continuerait de payer les employés pendant la « période de notification complète » requise par WARN.
Google vante les avantages des massages sur place dans une section de son site de carrière intitulée « Googley Extras ». La page indique que les employés ont accès à « des centres de remise en forme, des programmes de massage et un soutien ergonomique », parmi une foule d'autres avantages supplémentaires.
Les documents déposés donnent un aperçu de la plupart des intitulés de poste touchés par les licenciements de Google. La liste comprend des employés répertoriés comme «*directeurs*», ainsi que des ingénieurs en logiciel, des responsables marketing et de nombreux autres postes.
Google a été contacté pour savoir si les massages gratuits sont toujours disponibles pour les employés qui restent. Pas de retour pour le moment.
Les bénéfices qu'il y a à travailler chez Google, selon Google
Et vous ?
Comprenez-vous le choix d'Alphabet de se délester de ces fonctions en Californie, même si les services rendus par ces travailleurs devaient faire office de bénéfices pour les employés ? Dans quelle mesure ?
De façon plus générale, sur quels critères une entreprise devrait-elle, selon vous, s'appuyer lorsqu'elle veut réduire ses effectifs ? Les équipes moins essentielles ? Les employés les moins productifs ? Les membres d'équipes les moins productifs dans les équipes ? D'autres critères ?
Plus tôt ce mois-ci, Google a annoncé la suppression de 12 000 emplois soit 6 % du nombre total de ses salariés, ce qui représente la plus grande suppression d'emploi de son histoire. La raison : l’entreprise opère un réajustement par rapport à des investissements en période de pandémie de coronavirus. Sundar Pichai avait pris la décision de les augmenter de façon significative compte tenu de la croissance des revenus de l’entreprise. Le revirement laisse penser que le PDG de Google reconnaît s’être trompé sur sa prévision qui était de voir la tendance se poursuivre après la fin de la pandémie.
« Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle que nous connaissons aujourd'hui », écrit Pichai.
« Nous paierons les employés pendant toute la période de notification (minimum 60 jours). Nous offrirons également une indemnité de départ commençant par 16 semaines de salaire, plus deux semaines pour chaque année supplémentaire passée chez Google et nous accélérerons la mise à disposition d'au moins 4 mois de couverture santé. Nous verserons les primes au titre de l’année 2022. Nous offrirons 6 mois de soins de santé, des services de placement et une aide à l'immigration aux personnes concernées », indique le PDG au sujet du traitement des employés aux États-Unis. Les travailleurs des autres régions du monde seront pris en charge en fonction des lois et pratiques locales.
Le milliardaire des fonds spéculatifs Christopher Hohn a conseillé à Google et au PDG d'Alphabet, Sundar Pichai, de réduire davantage d'emplois. Hohn a reconnu que licencier des gens n'est jamais un choix facile, mais il a également informé Pichai qu'Alphabet (la société mère de Google) avait plus de travailleurs que nécessaire et que les effectifs devaient être réduits de 20 %. Il suggère donc de licencier 14 % supplémentaires du personnel pour arrondir à une « réduction des effectifs » de 20%. Cela représente environ 28 000 travailleurs, en plus des 12 000 déjà licenciés.
Par exemple, la responsable du programme, Katherine Wong, a noté dans un article détaillé sur LinkedIn qu'elle avait été licenciée même après une « évaluation positive des performances » :
« Les séparations d'employés dans les installations résultant de cette action devraient commencer le 31 mars 2023 », indiquent les documents. Google a précédemment déclaré qu'il continuerait de payer les employés pendant la « période de notification complète » requise par WARN.
Google vante les avantages des massages sur place dans une section de son site de carrière intitulée « Googley Extras ». La page indique que les employés ont accès à « des centres de remise en forme, des programmes de massage et un soutien ergonomique », parmi une foule d'autres avantages supplémentaires.
Les documents déposés donnent un aperçu de la plupart des intitulés de poste touchés par les licenciements de Google. La liste comprend des employés répertoriés comme «*directeurs*», ainsi que des ingénieurs en logiciel, des responsables marketing et de nombreux autres postes.
Google a été contacté pour savoir si les massages gratuits sont toujours disponibles pour les employés qui restent. Pas de retour pour le moment.
Et vous ?
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Nym4xMembre avertiAh merde l'image silicon valley "on est des jeunes, on est trop cool, on fait de l'oseille, venez on a des baby foot" en prend un couple 20/03/2023 à 9:45
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Ryu2000Membre extrêmement actifParfois le timing des évènement est marrant.
Quand tu vires 12 000 personnes d'un coup ce genre de chose doit arriver.
Ouais mais en virant des employés Google pourra faire encore un peu plus de profit !
L'objectif de l'entreprise c'est de faire plaisir aux investisseurs pas de satisfaire ses employés.le 20/03/2023 à 19:58 -
chrtopheResponsable SystèmesIl va probablement recevoir un second mail de demande de satisfaction ...le 03/02/2023 à 18:08
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calvaireExpert confirméc'est avec ce genre d'histoire qu'a force un jeune motivé a taffé et plein d'ambition se trouve un poste planqué, n'en branle plus 1 de toute sa vie en attendant la retraite.
Tous les jeunes que j'ai rencontré au début était tres content de bosser, il voulait bien faire, vite...
Puis apres 2-3ans, gros changement, il se rendent compte que le travail ne paie, qu'il ne seront jamais considéré par leurs hierarchie, autre que comme un pisseur de code jetable et donc puisque c'est comme ça, ils font le scrict minimum en travail, font leurs heure sans dépasser de 1 minutes et à la 1ere bonne opportunité se casse dans une autre boite pour gagner en salaire (seul moyen d'évoluer en france)le 20/03/2023 à 14:08 -
HaryRoseAndMacMembre extrêmement actifEncore heureux que c'est difficile de licencier en France !
Quelles bandes de dingues !le 08/04/2023 à 9:34 -
Ryu2000Membre extrêmement actifPour l'entreprise cliente c'est moins chiant de prendre des prestataires parce que c'est plus simple à s'en défaire. Il suffit de ne pas renouveler le contrat par exemple.
Souvent les gens qui bossent pour une ESN démissionnent, donc il n'y a pas à les virer.
Et sinon il y a moyen de mettre le prestataire sur une autre mission d'un autre client.
Je pense que la fait qu'il est difficile de virer quelqu'un est un des facteurs qui explique pourquoi les entreprises Françaises passent souvent par des prestataires.le 08/04/2023 à 17:50 -
chrtopheResponsable SystèmesC'est étrange que plusieurs grandes entreprises font des licenciement massifs au même moment.Eux c'est normal qu'ils dégagent en premier, est-ce qu'il y a des massothérapeutes dans votre entreprise ?
Une entreprise peut fonctionner sans.
ça permet (ou permettait) de garder les talents. Et surtout de garder les gens le plus longtemps au travail. Si t'as pas besoin de sortir pour manger et que c'est gratuit, tu manges au bureau et en prenant une pause plus courte que si tu sortais. enfin je pense que c'est l'idée.le 30/01/2023 à 14:24 -
calvaireExpert confirméce qui se passe au usa arrive généralement en Europe (et en France) quelques mois plus tard.
J'ai vraiment du mal à comprendre les entreprises qui se plaignent des "problèmes de recrutements" et des "métiers de la tech qui sont en tensions" que nous rabâche les médias H24.
Pour l'instant, chose que je n'explique pas, l'économie française est résiliente a la crise mondial qui arrive.
La seul explication logique que je vois pour l'instant c'est que les gafam c'était une belle bulle spéculative qui à explosé. Ca explique pourquoi les autres boites plus petite bien moins valorisé ne font pas de vague de licenciement.
J’espère que c'est juste ça et pas les prémisse d'une futur grosse crise financière.
D'un autre coté, je déplore que ces boites faisant des milliards de bénéf licencie autant de salariés. Un salarié sa se recase, et c'est pas 12000 salariés en moins qui feront augmenter les bénéfices, je veux dire qu'es ce que quelques millions sur des milliards de bénéfices ?
en revanche ces boites ont beaucoup à perdre sur le long terme: perte de compétence avec ceux qui partent, perte de confiance et de motivation pour les salariés qui reste.le 31/01/2023 à 12:52 -
virginiehMembre expérimentéAu début je pensais à un titre ronflant pour un poste de psy, puis j'ai lu ses propos :L'expérience des ténèbres a été essentielle à mon entrée dans l'individualité, et dire la vérité à ce sujet m'aide à rester dans la lumière.le 02/02/2023 à 9:07
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mach1974Membre avertiCe n'est pas le problème d'être mono client mais plus du cocher et de la voiture avec le moteur thermique.
Le temps que le Monde redescende sur terre avec les possibilités de l'IA .
Le plus drôle est l'association GNU ZIP KNN qui a les mêmes résultats que BERT
https://alt-gr.tech/blog-texts/2023-7-gzip-gt-bertle 24/01/2024 à 10:50