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Equifax s'est servi des données de ses 2,5 millions de clients pour licencier ses employés en télétravail qui avaient un deuxième emploi.
« Nous attendons que notre équipe soit totalement dédiée »

Le , par Stéphane le calme

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Equifax fait passer un message à ses effectifs en licenciant au moins 24 d'entre eux. L'entreprise aurait utilisé son propre logiciel pour identifier les employés en télétravail qui avaient un autre emploi à temps plein tout en étant employés par Equifax.

Le licenciement des 24 employés en télétravail d'Equifax est le résultat d'une enquête interne de plusieurs mois menée par l'entreprise. L'entreprise aurait examiné les dossiers d'au moins 1 000 employés, y compris des professionnels des ressources humaines et de la cybersécurité, à l'aide de son propre logiciel appelé The Work Number.

Equifax vante The Work Number comme la « plus grande base de données commerciale centralisée d'informations sur les revenus et l'emploi du pays » sur son site Web, une déclaration aussi vague qu'orwellienne. Les employés ont été informés du licenciement de leurs collègues par un courriel du PDG d'Equifax, Mark Begor.

« Nous nous attendons à ce que notre équipe soit entièrement dédiée à EFX et n'ait qu'un rôle… leur travail chez EFX », a écrit Begor dans le courriel, où EFX fait référence à Equifax. « Je suis sûr que vous êtes aussi déçu que moi ».


Des centaines de milliers d'Américains ont jonglé avec deux emplois à temps plein en septembre, et près de 4 millions d'autres travaillaient à temps plein et à temps partiel, a rapporté le Bureau of Labor Statistics (principal établissement du gouvernement américain dans le domaine de l'économie du travail et des statistiques). Cette tendance au «*suremploi*» est devenue si populaire pendant la pandémie que les médias américains ont rapporté que certains travailleurs ont décrit le fait d'avoir deux emplois comme le remède à l'épuisement professionnel en n'ayant qu'un seul emploi. Pour les télétravailleurs, en particulier, la capacité de générer un revenu supplémentaire en exerçant deux emplois à la fois est devenue tellement normalisée, a rapporté le Washington Post la semaine dernière, que certains télétravailleurs considéraient qu'il était « juste » de cacher un deuxième emploi à leur principal employeur.


Données du Bureau of Labor Statistics datant du 7 octobre 2022 sur le cumul d'emplois (les nombres sont en milliers)

Cependant, certains travailleurs à distance ont appris à leurs dépens que tous les employeurs ne considèrent pas cela comme juste. Cette semaine, il a été signalé que le service d'évaluation du crédit Equifax s'était montré peu disposé à rester les bras croisés alors que ses employés tentaient de garder un deuxième emploi en catimini. Selon un rapport de Business Insider, Equifax « a utilisé l'un de ses propres produits, The Work Number, pour l'aider à déterminer qui occupait plusieurs emplois simultanément », puis a licencié 24 des 25 télétravailleurs que son enquête a découverts. Certains télétravailleurs d'Equifax avaient jusqu'à trois emplois.

Ces derniers mois, les responsables de l'enquête ont passé au peigne fin les antécédents professionnels et les dossiers d'activité de plus de 1 000 employés (y compris les RH et la cybersécurité) et sous-traitants, selon un employé d'Equifax qui n'était pas autorisé à parler en public et les dossiers internes consultés par le média.

L'entreprise a utilisé divers noms de code pour son enquête, notamment "Project Home Alone" et "Project Page 12", selon les dossiers des employés et de l'entreprise. "Project Page 12" tire son nom de la section du manuel de l'entreprise qui interdit aux employés d'occuper deux emplois sans autorisation, a déclaré cette personne.

Equifax a utilisé l'un de ses propres produits, The Work Number, pour l'aider à déterminer qui occupait plusieurs emplois simultanément. Le produit a des enregistrements d'emploi, y compris le salaire hebdomadaire, de 105 millions de travailleurs américains, selon le dernier rapport annuel de l'entreprise.


Puis, 25 employés ont été interrogés sur les conclusions de l'enquête et 24 ont été licenciés, ce qui a permis d'économiser 3,2 millions de dollars, selon un document. En plus de ces employés qu'Equifax a licenciés, l'entreprise aurait signalé 283 sous-traitants également soupçonnés d'être doublement employés, mais le média n'a pas été en mesure de vérifier si ces sous-traitants ont également été remerciés.

Bien que l'enquête d'Equifax ait ciblé des employés ayant deux emplois ou plus, l'entreprise a déclaré que cette violation n'était pas la seule raison pour laquelle 24 employés ont été licenciés. En effet, la porte-parole d'Equifax, Kate Walker, a confirmé que plusieurs employés avaient récemment été licenciés « en raison de multiples facteurs, y compris dans de nombreux cas leur propre aveu qu'ils avaient un poste secondaire à temps plein ». Certains occupaient trois emplois, a-t-elle précisé.

Citation Envoyé par Kate Walker
Equifax a récemment mené une enquête sur un certain nombre d'employés soupçonnés d'occuper un double emploi à temps plein qui était en conflit avec leur rôle dans notre entreprise. En conséquence, plusieurs employés qui ont enfreint le code de conduite de notre entreprise et la politique d'emploi externe, qui étaient en vigueur au moment de l'enquête, ont récemment été licenciés.
Certains employés de la cybersécurité ont été licenciés

Walker a déclaré que l'entreprise a depuis février autorisé de nombreux employés à travailler depuis le bureau trois jours par semaine, depuis leur domicile deux jours par semaine et depuis n'importe où pendant deux semaines par an.

Equifax a utilisé d'autres méthodes de surveillance des employés pour déterminer quels travailleurs violaient son code de conduite des employés. Selon Walker, les employés « doivent toujours divulguer et discuter d'un emploi à l'extérieur avec leur superviseur ». Cette politique est en place depuis 2017, a-t-elle déclaré. Le manuel de l'employé est moins strict, disant seulement que les employés sont « censés informer » leurs superviseurs du travail à l'extérieur. D'ailleurs, Walker précise que les employés sont censés examiner régulièrement le code de conduite de l'entreprise.

Certains travailleurs étaient soupçonnés eu des entretiens avec Equifax (entretiens téléphoniques dans le cadre de l'enquête) depuis leurs autres sites de travail. L'enquête a également utilisé les commentaires des managers et des périodes inexpliquées où un travailleur n'était pas disponible pendant la journée de travail, a déclaré Walker. Aussi, Equifax a commencé à noter tout employé enregistrant « une utilisation anormalement faible du VPN », en dessous de 13 heures par semaine, comme un signal d'alarme.

Au moins certaines des personnes licenciées pour avoir occupé deux emplois occupaient des postes de cybersécurité chez Equifax, un domaine où l'entreprise a effectué de nombreuses embauches à la suite de sa violation de données en 2017, selon deux personnes au courant des licenciements.

« Ils ont dit, 'quand vous avez commencé, vous avez signé un document, un accord, pour un travail de non-concurrence' », a déclaré l'une des personnes, qui dit avoir été licenciée après avoir admis avoir eu un « travail parallèle » qui, selon lui, ne représentait pas de concurrence avec Equifax. « Je l'ai reconnu, mais je ne travaillais pas pour autant dans le même domaine ».

L'employé licencié a déclaré qu'il n'était pas au courant de la politique de l'entreprise exigeant que les employés obtiennent une « approbation préalable » de leurs responsables et d'un responsable des ressources humaines pour occuper un deuxième emploi.

Walker a déclaré que le code de conduite de l'entreprise, que les employés sont censés examiner régulièrement, stipule que le personnel « doit toujours divulguer et discuter de l'emploi extérieur avec votre superviseur ».


The Work Number contient énormément de données

L'un des outils qu'Equifax a utilisés pour enquêter sur ses employés est un produit appelé The Work Number, ou TWN, qui fait partie du segment lucratif et à croissance rapide des solutions de ressources humaines de l'entreprise, selon les documents déposés par Equifax.

« Nous recevons désormais des rapports à chaque période de paie de 2,5 millions d'entreprises, contre 1 million lorsque nous avons commencé en 2021 et 27 000 contributeurs il y a à peine deux ans et plus », indique son rapport annuel 2021. « Notre objectif s'étend au-delà de la masse salariale non agricole aux États-Unis pour inclure… 40 à 50 millions de travailleurs indépendants et de 20 à 30 millions de retraités… »

Les prêteurs hypothécaires et automobiles utilisent les rapports TWN, tout comme les agences gouvernementales évaluant les demandes d'aide sociale, selon le site Web d'Equifax, qui indique que les rapports commencent à 55 $ chacun. Les informations contenues dans les rapports proviennent des employeurs et des processeurs de paie. Selon Equifax, différents rapports sont fournis à différentes entités, les informations variant selon le type de vérification nécessaire.

Walker a assuré que l'utilisation de ces données par l'entreprise « respectait toutes les lois applicables ».

Bien qu'Equifax a déclaré que les données incroyablement détaillées et sensibles collectées et stockées sur The Work Number ne sont pas transmises à des tiers, il est assez paradoxal de voir l'entreprise derrière cet outil l'utiliser pour faire ses propres enquêtes sur ses employés en télétravail.

Les télétravailleurs font l'objet d'une surveillance accrue de la part des employeurs

Le travail à domicile semble avoir entraîné une augmentation du nombre de travailleurs qui doublent leurs emplois, plus des deux tiers des employés à distance interrogés en 2021 déclarant avoir plusieurs emplois. Une grande raison invoquée était l'argent. Le Wall Street Journal a rapporté en 2021 que certains employés gagnaient entre 200 000 et 600 000 dollars par an en jonglant avec les demandes de plusieurs employeurs, l'un d'eux entrant et sortant de réunions à double réservation et inventant des excuses pour des problèmes de connectivité Internet.

Les employeurs peuvent froncer les sourcils sur les deuxièmes emplois s'ils risquent d'interférer avec les performances et la productivité d'un travailleur, selon les managers qui ont partagé leurs histoires avec des médias. Les entreprises peuvent également sévir si elles craignent qu'un deuxième emploi ne révèle des secrets commerciaux ou ne soit symptomatique d'une mauvaise utilisation des ressources de l'entreprise, selon le site Web juridique Nolo.com.

Pour une entreprise comme Equifax, cette tendance représente une opportunité commerciale potentielle. L'entreprise vend un produit appelé Talent Report Employment Monitoring afin que d'autres entreprises puissent également garder un œil sur le travail au noir potentiel de leurs employés. « Avec des prévisions de plus de 36 millions d'employés travaillant à distance d'ici 2025, la nécessité de surveiller le statut d'emploi d'un employé continuera de croître », indique la société dans des documents marketing.

« Je pense que ce que nous voyons fondamentalement, c'est une lutte de pouvoir qui se déroule entre les organisations et les employés plus largement », a déclaré Stacia Sherman Garr, cofondatrice de RedThread Research, une société de gestion des talents. « La poussée importante pour revenir au pouvoir, en particulier par les cadres supérieurs, est une manifestation de cette lutte de pouvoir ».

Sources : rapport, The Work Number , Bureau of Labor Statistics

Et vous ?

Pour ou contre le cumul d'emplois ?
Si contre, pour quelles raisons ?
Si pour, votre employeur doit-il en être informé ? Dans quelles mesures ?
Si les employés ont été en mesure de cumuler des emplois sans gros impact sur leurs performances chez Equifax, cela vient-il remettre en cause la durée du travail en entreprise en termes d'heures ? Pourquoi ?
Que pensez-vous de l'outil The Work Number ?
Que pensez-vous du fait qu'Equifax ait utilisé les données de ses clients pour les besoins de son enquête sur ses employés ?
Le piratage massif d'Equifax de 2017 ne serait-il pas un signal d'alarme pour ne pas concentrer autant de données, surtout aussi sensible, dans les mains d'une seule entreprise ?

Voir aussi :

Equifax pointe du doigt une faille dans Apache Struts qui aurait été utilisée pour accéder aux informations de 143 millions de ses clients américains
Equifax s'est servi du mot « admin » comme identifiant et mot de passe pour accéder à des informations sensibles avant le piratage massif de 2017

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Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 27/11/2022 à 8:56
Perso je suis en télétravail a 100% et je peux vous garantir que je peux pas avoir un second job, sauf a refaire 8h a partir de 18h ...

Donc a la limite si t'as des boulot qui te permettent de faire le travail demandé en 50 voir 25% du temps prévu, j'ai envie de dire que ça serait dommage de pas en profiter. Mais ça veux dire qu'il y'a un sérieux problème dans ces sociétés
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Avatar de pmithrandir
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 17/10/2022 à 23:43
Prétendre pouvoir faire durablement un second travail a 100% en plus de son travail principal sans que l'une des activités ne pose problème à l'autre...c'est se mentir à soi-même.
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 28/11/2022 à 8:26
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Faux! Il y a tromperie: La relation de travail à 100% implique que le travailleur fournit un travail au maximum de ses capacités (peu importe le statut de salarié ou de freelance)
Ton discours est un discours de manager de SSII qui t'expliques que tu dois transpirer sang et eau pour avoir droit à la dignité.

A quoi ressemble la première année d'un sous-traitant en SSII?
Il se donne à fond, ne compte pas ses heures, se félicite des tapes sur l'épaule qu'il reçoit régulièrement, payes croissants et pains au chocolat régulièrement pour garder une équipe soudé.
Arrive l'heure du bilan annuel : il demande une augmentation raisonnable mais son manager lui explique que c'est une merde qui aurait pu faire encore plus, encore plus longtemps.
A quoi ressemble la deuxième année d'un sous-traitant en SSII?
Il arrive à 10h, part à 17h, travaille pas trop bien pas trop vite. On lui explique que c'est un branleur, que son attitude n'est pas acceptable.
Arrive l'heure du bilan annuel : il ne demande pas d'augmentation, son manager lui explique que c'est une merde qui aurait pu faire encore plus, encore plus longtemps.
Bref, il a été aussi peu augmenté mais il s'est un peu moins pourri la vie.

Tu veux que je bosses au max de mes capacité, payes moi au max de tes capacités et respectes moi.
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Faux! Si c'est le cas, tu travailles pour des "charlots"! Les "accords de confidentialité" tu connais?
Les accords de confidentialité t'interdisent de partager des données de l'entreprise mais ne t'imposent en aucun cas de leur être 100% loyaux.
Parfois le "manque de loyauté" est imposé par ton manager, à l'époque où j'étais sous-traitant mon manager me faisait passer des entretiens avec d'autres clients potentiels et j'avais interdiction d'en parler avec mon client actuel (interdiction que je n'ai pas toujours respecté, parfois par loyauté, parfois par intérêt personnel)
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Dans ce cas pousse ta théorie jusqu'au bout: Tu dis à ton chef: "Pour le boulot que je fais, j'ai besoin que de 30% de mon temps" et tu va te chercher des missions ailleurs pour les 70% restant!!! Selon l'article, tu deviendra très rapidement millionnaire, tout en restant dans la légalité
En tant que chef d'équipe on m'avait expliqué que mon objectif n'était pas que mes gars bossent à 100% mais qu'ils soient présents suffisamment longtemps sur site et qu'ils fassent suffisamment bien semblant de travailler pour que le client ne challenge pas les prix facturés.
On m'avait d'ailleurs expliqué qu'il était important de ne pas trop les faire monter en compétence parce que ça leur donnait des arguments pertinents pour justifier l'augmentation qu'ils allaient demander.

Une partie de mon cynisme actuel est apparu en réaction de celui de ma hiérarchie à l'époque.
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Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 28/11/2022 à 11:50
ça me rappelle en école d'ingénieur, on avait une prof de droit assez, euh, directe. "Un contrat, ce n'est pas fait pour être respecté. C'est fait pour être contesté, et par les deux parties."

Dit autrement, il y a le droit, et il y a les dynamiques émotionnelles. Quand on a une firme, genre SSII, qui n'a aucune intention de respecter les contrats qu'elle a signé, et qui va chercher la faille à tout moment, il ne faut pas s'étonner que les salariés fassent pareil. La loyauté exigée par les patrons, quand elle ne va pas dans les deux sens, elle sonne creux, et les employés la feignent autant que leur patron (je ne dis pas que c'est systématique, mais c'est fréquent).
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Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 26/11/2022 à 10:27
J'ai des collègues qui font cela, développeur dans la ssii et officiellement en freelance le reste du temps (samedi et soir après le boulot) mais en télétravail chez eux qui peu savoir ce qu'il font.
Tant que le boulot en entreprise est fait et à temps j'ai envie de dire pourquoi pas il n'y a pas vraiment de tromperie, bon par contre cumuler 7 jobs c'est quand même fort

Pour les freelance pur, je vois pas ou est le problème, l'entreprise paie une autre entreprise pour réaliser une prestation, ce n'est pas un salarié qu'on embauche donc un freelance avec plusieurs clients c'est pas abberant. L'inverse est plutôt aberrant en faite quand on y pense. Avoir qu'un seul client à temps plein c'est pour moi du salaria déguisé, alors je sais que c'est la situation la plus courante en France mais je trouve normal qu'un presta en freelance est d'autres clients en parallèle de moi.

L'important c'est que le travail sur laquelle on ce soit engagé soit respecté en temps et en terme de qualité au tarif négocié.

Je caricature grossièrement MAIS:
1) De toute façon, quand une entreprise refuse d'embaucher en interne et se paie que des freelance et des prestas aux SSII, faut bien comprendre que ce ne sont pas des salariés, ils n'ont aucune loyauté à avoir envers l'entreprise et peuvent te planter du jours au lendemain.
2) Ton projet ils en ont rien à foutre, ils livrent un code vite fait pas cher et âpres ciao

Coté salarié:
1) Aucun ne croit au bullshit de la "loyauté" et de "la valeur morale de l'entreprise", pour peu qu'on ai 1-2 ans d’expérience on comprend vite que si tu veux évoluer dans ta carrière et surtout dans ton salaire faut changer de job régulièrement.
2) Que ta boite te considère juste comme une ressource jetable.
3) à 30ans t'es trop jeune pour avoir un bon salaire mais on veut bien t'embaucher à pas cher... à 40ans t'es trop vieux tu coute trop cher on t'embauche pas.

Le seul truc négatif la dedans c'est effectivement qu'ils monopolise les emplois et donc en prive d'autres.

Je devrais créer un post dans le forum emploi pour parlker de nos bullshit job. J'en ai eu par le passé et je me rends compte que beaucoup en ont aussi, des boulots qui servent pas à grand chose et ou l'ont fait pas grand chose dans la journée et ou oui cumulé 7 emplois de ce type est assez facile finalement.
Dans mon taff actuel, je pourrais cumuler 3 emplois de ce type et avoir encore du temps libre la journée.
10  3 
Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 26/11/2022 à 15:20
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
J'ai des collègues qui font cela, développeur dans la ssii et officiellement en freelance le reste du temps (samedi et soir après le boulot) mais en télétravail chez eux qui peu savoir ce qu'il font.
Tant que le boulot en entreprise est fait et à temps j'ai envie de dire pourquoi pas il n'y a pas vraiment de tromperie, bon par contre cumuler 7 jobs c'est quand même fort
Ça je pense que c'est surtout une conséquence en France des 35 heures pour les salariés, quand un artisan ou un commerçant ou un indépendant fait parfois entre 60 à 80 heures par semaines et qu'un salarié en fait 35 heures, entre les deux il y a de la marge à revendre, pour ceux qui veulent.

Pour moi l'article aborde un autre phénomène, qui n'est pas nouveau mais qui a pris de l'ampleur avec le Covid et la généralisation du télétravail pour beaucoup d'informaticiens, à savoir ceux qui sont à 100% freelance en télétravail, et qui peuvent cumuler en télétravail plusieurs emplois. Je ne parles par de petites missions mais bien de plusieurs emplois supposément à temps plein, du point de vue de leur employeur. Pourquoi ? parce qu'un employeurs n'est pas forcément capable d'estimer précisément la durée du travail demandé, et que d'autres part il n'est pas forcément capable de comprendre que le job peut être totalement automatisable avec un programme, par un informaticien. D'ailleurs une autre étude avait montré qu'énormément d'informaticiens à temps plein ne font en réalité que 2 heures environ de travail réel effectif par jour. Donc partant de ce constat, un informaticien en télétravail, s'il fait le bon choix d'employeurs, peut se retrouver à avoir plusieurs jobs officiellement "à temps plein" en même temps, pour quelques heures de travail effectif, et donc être non pas payé au lance pierre comme en France, mais cumuler des emplois fortement rémunérés, par exemple des employeurs aux USA ou d'autres pays qui payent très bien, pour se retrouver avec un salaire mensuel de bien plus de 10 000 $, soit bien plus qu'un informaticien Français avec un seul job.
9  2 
Avatar de esperanto
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/11/2022 à 8:34
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
un Freelance ça enchaine plusieurs entreprises dans l'année
Du coup un freelance ça passe beaucoup de temps à rechercher des clients et à passer des entretiens.
Alors vu que le sujet du forum c'était les cumulards, de deux choses l'une:
- soit tes freelances passent une partie du temps qu'ils te facturent à prospecter ailleurs et à faire leur compta privée, et tu t'es fait avoir
(et si par hasard tu rémunères les freelances quand ils viennent passer un entretien chez toi, donnes-nous le nom de ton entreprise, ça pourrait intéresser beaucoup de monde)
- soit ils ne facturent pas plus de 180 jours par an parce qu'il faut bien qu'ils passent du temps à trouver des clients et à faire tout » ce qui fait la vie d'un freelance » pour reprendre tes propres termes.

Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
Le Taux, journalier, moyen , on ne parle pas d'un salaire.
Et le mot moyen il veut dire quoi d'après toi?
Note bien que c'est un adjectif, pas la moyenne des TJM

Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
Même Malt indique très clairement, que le TJM moyen et non pas médian, d'un développeur est de 562 euros
[...]As tu déjà été Freelance au moins une fois dans ta vie pour me dire un truc pareil ? Franchement soyons sérieux 5 minutes.
Vu les énormités que tu racontes je te retourne la question. Même si le chiffre de Malt est vrai, tu oublies que ceux qui pratiquent ces prix enchainent les missions avec beaucoup de jours non rémunérés parce qu'occupés à trouver le client suivant (ou encore une fois, donnes-nous le nom de ta généreuse entreprise qui indemnise les inter-contrats même en freelance...)
Du coup la valeur à la fin de l'année, c'est pas 562 * 250 comme tu voudrais le faire croire, mais bien moins.
Quand j'ai voulu me lancer en freelance j'ai visité pas mal de sites pour calculer mon TJM et tous insistaient sur le fait de tenir compte des jours non prestés, donc facturer un taux journalier plus élevé que simplement en divisant le taux mensuel par 20 parce que parfois on doit passer du temps à trouver la mission suivante.
Finalement, sans donner de chiffres, je te dirais que je partage mon temps entre une mission avec un TJM biem moins élevé mais une longueur garantie sur plusieurs années, et de l'autre, des clients qui acceptent des TJM plus élevés mais sur des temps très courts. Et encore, si j'ai pu le faire c'est parce que ces clients venaient me chercher (j'ai une expertise reconnue dans un domaine où on n'est pas très nombreux) du coup pour le moment j'échappe au temps de recherche au moins à court terme.
Mais si tu peux me garantir 250 jours de taf par an pendant plusieurs années à 562 de TJM alors je reconsidérerai peut-être la question!
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Avatar de Mat.M
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 29/11/2022 à 15:51
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
PS : La fiche de salaire de mon patron ?
Ca va compliqué, c'est moi le patron des 48 salariés de ma boite, mais bon, c'est sûr que tu dois mieux savoir que moi apparemment
franchement Harry avec tout le respect que je vous dois vous devriez y aller mollo sur les espressos et la machine à café de votre entreprise car là je vous sens proche du burn-out.
C'est ça que de travailler trop on ne sait pas se donner des limites.
Je vous conseille vivement de prendre un billet d'avion pour les Maldives ou les Seychelles cet hiver pour pouvoir respirer un peu et se changer les idées.
C'est bien beau de jouer les pervers narcissiques mais là je vous sens très tendu et c'est néfaste pour la santé.
7  0 
Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 18/10/2022 à 15:21
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
2. Pour rappel, un contrat de travail est un contrat qui se discute entre 2 personnes adultes. Si dès le départ, il n'y a pas de discussion possible, autant passer son chemin.
On a pas toujours le choix de signer son contrat de travail.
Le deuxième que j'ai signé, je l'ai signé parce que:
ca faisait 6 mois que j'en attendais un.
J'en avais marre de vivre dans le 50m² de mon petit frère (et lui aussi). (Impossible de louer un appart en France quand on est chômeur)
Mes économies fondaient au fur et à mesure
La prochaine vague de jeune ingé arrivait dans quelques mois

Donc j'ai signer malgré:
Un salaire de merde
Une mission nulle à chier (compléter un fichier excel, objectif 300 cellules/jour)
Un gars des RH qui me prenait pour un con à chaque entretien et encore plus le jour de la signature
Un futur chef avec le charisme d'une huitre

Donc c'est sympa le "on a toujours le choix de ne pas signer" mais il y a des moments où c'est plus compliqué que d'autres.
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Avatar de Galet
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 26/11/2022 à 16:35
La notion de vol ou de tromperie dépend du contrat.
- Au forfait : Pourquoi y aurait-il tromperie à effectuer plusieurs contrats simultanés ?
- Au temps : S'il s'agit d'un emploi "plein temps", on peut penser qu'un second emploi ne permettra plus de consacrer toute son énergie au premier.
- En régie : La déclaration du temps effectivement passé (pas de tromperie) limite forcément l'objectif de gagner beaucoup. Si c'est le cas, la "manœuvre" est sans intérêt...

Il me semble que la lois interdit de cumuler les emplois (y compris pour les auto-entrepreneurs) sans l'accord explicite de son premier employeur.
sauf, évidemment, pour nos représentants politiques qui peuvent à la fois être député et maire ...
bon, ils peuvent aussi être au conseil d'administration d'une grosse société...
ou de plusieurs...
tout en conservant assez de temps libre pour être des épouses ou époux modèles...
et d'écrire des bouquins...
et de participer à des émissions pour en faire la promo...

Quelle énergie !
Evidemment, ils ne sont pas millionnaires et ne sont récompensés que si les résultats sont bons...
ou pas
sinon ils sont mutés ...
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