Emploi : 64 % des travailleurs envisagent de démissionner si on leur demande de retourner au bureau à temps plein
Dans un contexte où les entreprises multiplient les appels au retour sur les sites
Le 2022-04-29 15:41:30, par Patrick Ruiz, Chroniqueur Actualités
C’est l’un des résultants les plus marquants d’un récent sondage sur un échantillon mondial de 32 000 travailleurs disséminés dans divers pays : 64 % des travailleurs envisagent de démissionner si on leur demande de retourner au bureau à temps plein. C’est une espèce de redite. En effet, les sondages s’enchaînent et la tendance qui se dégage de façon claire est que les employés ne veulent plus du bureau à temps plein, ce, même s’il faut accepter une baisse de salaire.
52 % des employés au sein cet échantillon mondial de 32 000 travailleurs disséminés dans divers pays du monde envisagent d’accepter une baisse de salaire pour éviter de retourner au bureau à temps plein.
Ce sondage fait suite à celui de GoodHire qui révèle que les travailleurs des États-Unis seraient prêts à renoncer à beaucoup de choses pour demeurer sur la formule travail à distance. De l'enquête de GoodHire, il ressort que plus des deux tiers (68 %) choisiraient le travail à distance plutôt que le travail dans un bureau. 61 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles seraient prêtes à accepter une baisse de salaire en échange de la possibilité de travailler à domicile de façon permanente. Certains ont même suggéré qu'ils sacrifieraient jusqu'à 50 % de leur salaire actuel pour le faire. Néanmoins, le lot le plus important s’est positionné pour une baisse de salaire maximale de 10 %.
Les salaires ne sont pas la seule chose à laquelle les employés sont prêts à renoncer en échange du travail à distance. 70 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles renonceraient à des avantages tels qu'une assurance maladie, dentaire ou visuelle, des congés payés, des abonnements à des salles de sport, etc.
45 % des participants à l'enquête ont déclaré qu'ils quitteraient immédiatement leur emploi ou commenceraient à chercher un nouvel emploi à distance s'ils étaient contraints par leur employeur à retourner au bureau à plein temps.
Grosso modo, les participants au sondage ont fait montre d’une envie de demeurer en télétravail de façon permanente ou au moins sur l’approche mixte après la pandémie.
Cette enquête fait suite à un sondage sur developpez.com qui a révélé que la majorité, soit 56,57 %, des votants sont pour rester en télétravail de façon permanente après la crise.*Une autre enquête publiée par OnePoll en collaboration avec GoTo mettait en avant des tendances similaires. Le sondage réalisé auprès de 1000 employés de bureau aux USA, 250 employés de bureau en Inde, au Royaume-Uni, au Brésil et en Allemagne, 125 employés de bureau en Australie et 125 employés de bureau en Nouvelle-Zélande avait révélé que :
D’une étude à l’autre, les avantages mis en avant en faveur du volet télétravail reviennent : horaire de travail flexible, moins de stress lié au trajet, des économies et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée, le manque d'interaction avec les collègues, la fatigue de l'écran et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement.
Et vous ?
Que pensez-vous de ces tendances ? Sont-elles cohérentes avec la réalité dont vous êtes au fait ?
Êtes-vous en télétravail ? Accepteriez-vous une diminution de votre salaire pour y rester après la pandémie ? Que pensez-vous de l’approche travail à distance de façon générale ?
Source : ADP research
Voir aussi :
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52 % des employés au sein cet échantillon mondial de 32 000 travailleurs disséminés dans divers pays du monde envisagent d’accepter une baisse de salaire pour éviter de retourner au bureau à temps plein.
Ce sondage fait suite à celui de GoodHire qui révèle que les travailleurs des États-Unis seraient prêts à renoncer à beaucoup de choses pour demeurer sur la formule travail à distance. De l'enquête de GoodHire, il ressort que plus des deux tiers (68 %) choisiraient le travail à distance plutôt que le travail dans un bureau. 61 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles seraient prêtes à accepter une baisse de salaire en échange de la possibilité de travailler à domicile de façon permanente. Certains ont même suggéré qu'ils sacrifieraient jusqu'à 50 % de leur salaire actuel pour le faire. Néanmoins, le lot le plus important s’est positionné pour une baisse de salaire maximale de 10 %.
Les salaires ne sont pas la seule chose à laquelle les employés sont prêts à renoncer en échange du travail à distance. 70 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles renonceraient à des avantages tels qu'une assurance maladie, dentaire ou visuelle, des congés payés, des abonnements à des salles de sport, etc.
45 % des participants à l'enquête ont déclaré qu'ils quitteraient immédiatement leur emploi ou commenceraient à chercher un nouvel emploi à distance s'ils étaient contraints par leur employeur à retourner au bureau à plein temps.
Grosso modo, les participants au sondage ont fait montre d’une envie de demeurer en télétravail de façon permanente ou au moins sur l’approche mixte après la pandémie.
Cette enquête fait suite à un sondage sur developpez.com qui a révélé que la majorité, soit 56,57 %, des votants sont pour rester en télétravail de façon permanente après la crise.*Une autre enquête publiée par OnePoll en collaboration avec GoTo mettait en avant des tendances similaires. Le sondage réalisé auprès de 1000 employés de bureau aux USA, 250 employés de bureau en Inde, au Royaume-Uni, au Brésil et en Allemagne, 125 employés de bureau en Australie et 125 employés de bureau en Nouvelle-Zélande avait révélé que :
- 48 % étaient prêts à accepter une baisse de salaire pour rester en télétravail ;
- 77 % des répondants estimaient que la formule télétravail est le meilleur moyen d’aider l’environnement en raison d’une baisse importante des trajets domicile-travail.
D’une étude à l’autre, les avantages mis en avant en faveur du volet télétravail reviennent : horaire de travail flexible, moins de stress lié au trajet, des économies et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée, le manque d'interaction avec les collègues, la fatigue de l'écran et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement.
Et vous ?
Source : ADP research
Voir aussi :
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el_slapperExpert éminent séniorAvec les 90% de managers qui sont furax que le plein temps présentiel en soit pas redevenu la norme, ça va charcler sévère.
Moi je m'en fous, je préfère bosser au bureau, mais je comprends très facilement que les gens qui doivent faire Lodève-Pérols ou Beaumont-sur-Oise-Courbevoie tous les jours aient une opinion différente de la mienne. D'ailleurs, si j'habitais encore Taverny, j'aurais sans doute moi-même une opinion différente. ça va charcler parce que maintenant que les gens ont gouté à la liberté de choisir (fut-ce dans mon sens), ils ne vont plus vouloir la lâcher.le 29/04/2022 à 16:26 -
totozorMembre expertNos employés sont très mobiles en interne (les personnes qui partent à la retraite ont travaillé dans au moins 4 directions) donc l'entreprise favorise les profils adaptables et capables de monter vite en compétence.
Notre valeur ajoutée n'est pas celle d'optimiser notre travail individuel mais d'intégrer au mieux notre activité dans son environnement (qu'on connait bien).
Et c'est peut être la raison pour laquelle le travail sur site est si intéressant : traverser tout notre site prend 5 minutes mais il me faut le double pour faire ce trajet. Alpagué par un opérateur qui me demande de lui donner mon avis sur l'indicateur qu'on vient de lui présenter ou me demande qui pourrait donner son avis sur une pièce qui a une tête bizarre, par un collègue avec qui on avait lancé un projet qu'on a oublié en chemin ou un directeur qui me demande pourquoi la télé n'affiche plus rien depuis ce matin.
Notre "perfomance" vient de notre capacité à interagir efficacement avec les autres et de trouver le bon équilibre entre rendre service et avancer sur ses sujets (qui est loin d'être facile à trouver).le 24/11/2023 à 8:24 -
totozorMembre expertDans le monde de l'entreprise leur sort est, malheureusement, trop souvent une promotion/mutation.
Quelques anecdotes amusantes :
- Quand j'étais encore en école d'ingé, le responsable de mon parrain lui dit qu'il ferait mieux de quitter l'entreprise s'il veut évoluer "On a besoin de gens compétents dans les postes opérationnels, donc les compétents ne montent pas".
- Dans cette même école un nouveau directeur des études arrive, il annonce les changements d'organisation qu'il va faire (dont le changement des modalité de validation d'une année qui condamne certains étudiant à l'exclusion de l'école), il déclenche en 2 jours une grève des profs et des élèves. Deux semaines plus tard on nous annonce qu'il est placé à un autre poste (et qu'au passage il a grimpé dans la hiérarchie de l'école)
- Quand j'étais sous traitant j'ai eu un gros différent avec mon manager, dans un premier temps j'ai le soutien de notre hiérarchie qui profite de l'occasion pour resserrer la vis à certains managers. Puis soudainement, je me prends en shit storm de ce même soutien, je me fais licencié quelques semaines plus tard, mon manager est soutenu par la hiérarchie sur les points de désaccord que nous avions, une bonne partie de son équipe démissionne dans la foulée. Ils se font remplacés bien vite et le manager se retrouve avec des équipes bien plus dociles à sa botte.
Ces trois expériences ont fondamentalement changé le travailleur que je suis devenu parce que les nuisible ont un rôle primordial dans l'organisation : ceux sont des tampons bien lisses qui subissent les mécontentement des leurs équipes mais qui ne le remontent pas cette pression à leur hiérarchie.
Comment réagir face à ça? Se serrer les coudes et partir quand la situation devient trop difficile à gérer.le 02/05/2022 à 8:24 -
Jon ShannowMembre extrêmement actifCe que j'aime dans cette discussion, c'est que chacun regarde son nombril et en déduit une généralité.
Ainsi, on aEnvoyé par calvaire
Et puis, les jolies contradictions.
Envoyé par Ryu2000
Évidemment, on ne voit que le petit bout de sa lorgnette. Le télétravail permet à "moi" de vivre comme je l'entends, de n'avoir de compte à rendre à personne, de travailler d'où je veux et ceux qui ne sont pas d'accord avec "moi" (surtout les patrons et les managers), devront s'y faire. De toutes façons plus personnes ne veut faire du présentiel.
Déjà, ce dernier constat est faux. Certaines personnes n'aiment pas le télétravail, et ce pour plein de raison. Ensuite, ça signifie avoir un logement qui le permet. Et, en pleine crise du logement, ce n'est pas si simple. Et, si, n'en déplaise à Ryu2000, la femme ET l'homme font du télétravail, ça signifie deux espaces de travail dans la même maison.
De plus, il faut avoir un bon accès internet. Certes la fibre est de plus en plus déployer, mais, vivre en pleine montagne, dans la plupart des cas, signifie "un accès internet avec un modem 56k, pas évident de faire de la vision dans ces conditions.
Ensuite, il faut prendre en compte la volonté des Patrons. Ne vous déplaise, messieurs, mais ce sont encore eux qui décident. Et, certes, certains n'iront pas dans un poste en présentiel total, mais d'autres si. Et, au final, ça fera comme avant. Personnellement, j'ai toujours refusé d'aller bosser à Paris, ça n'a pas empêché d'autres de le faire. Certains refuseront des postes, et d'autres les accepteront. Reste à savoir, si l'offre et la demande seront en adéquation. On peut imaginer que les offres en télétravail complet trouvent plus de candidats, du fait de ratisser plus large (limite mondiale), et que des offres en présentiel complet soit plus limités, mais ce n'est que conjonctures, et il faudra voir les avantages que proposeront les différents postes. Le télétravail peut-être vu comme un avantage, mais d'autres avantages peuvent peser dans la balance.
Le télétravail a fait une incursion remarquable dans le paysage social mondial grâce au COVID. Et il a été quasiment imposé aux différents acteurs (salariés et employeurs). Le retour à la normale, du coté sanitaire, a vue deux blocs se créer. D'un coté certains patrons qui pensaient que le retour au bureau était évident, de l'autre des employés qui ont gouté à un mode de travail qu'ils préfèrent (sans parler de ceux qui ont décidé de partir s'installer loin de leur lieu de travail) et ont imaginé qu'ils pourraient le conserver.
Ces deux blocs doivent trouver un consensus. Ça prendra du temps. Et, pour ma part, je pense que les deux modes de fonctionnement perdureront, et que tout le monde y trouvera son compte.le 22/11/2023 à 11:21 -
chrtopheResponsable SystèmesJe pense que le télétravail partiel est un bon compromis. C'est pratique de bosser chez soi tranquille sans être dérangé par les collègues quand on a besoin de concentration, ne pas se taper les transports, pouvoir s'organiser avec sa vie privée (comme akller chercher les enfants à l'école, travailler en horaire décalé voire morcelé tant que le boulot est fait en temps et en heure). Par contre c'est bien aussi le présentiel pour justement discuter avec ses collègues que se soit boulot ou autre d'ailleurs quand les relations sont bonnes.le 23/11/2023 à 18:28
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totozorMembre expertEt il y a aussi la tendance inverse : les gens talentueux qui ne sont pas identifés comme tel finissent par se frustrer et partir.
Je vois quelques entreprises (dont la mienne) "s'appauvrir" comme ça. Je pense que ça marche à court terme mais elles y perdent vraiment à long terme en déclenchant deux mouvements qui amplifient le cercle vicieux : les "talents des RH" deviennent de plus en plus prétentieux, les "talents du terrain" se barrent. , ne laissant que la médiocrité en place, cherchant les boucs emissaires de plus en plus rares pour expliquer ses échecs.
Alors que l'on soit clair même si le discours ne plait pas aux nombreux lecteurs de ce forum qui considèrent leur état d'âme comme faisant loi, en tant que responsable, je définis les conditions de travail, définis les objectifs de l'entreprise et ce n'est pas parce qu'un collaborateur se propose de venir au bureau nu comme un ver ou accompagné de son poisson rouge et de son iguane des iles Galápagos qu'il a le moindre "droit" de le faire.
Je propose un environnement de travail agréable, si quelqu'un n'en veut pas, il a "un droit"... Celui d'aller voir ailleurs!
Pourquoi le plus vite possible?
S'il met du temps à trouver un autre boulot qu'il considère plus interressant qu'il prenne son temps de le trouver.
La relation employeur/employé devient de plus en plus symétrique et je trouve que c'est globalement une bonne chose. Les entreprises qui cherche du personnel de qualité commencent à se pencher sérieusement sur le bien être au travail (Je ne parle pas venir au travail en chemise à fleur mais de prévenir et traiter les accidents du travail, les burn-outs, etc) et je trouve que c'est une bonne chose.
Les employés commencent à se rendre compte que le départ de l'entreprise n'est pas forcément une mauvaise chose et gagnent donc une marge de négociation.le 04/08/2023 à 14:23 -
Jon ShannowMembre extrêmement actifJe n'ai pas dit le contraire. Ce que je t'ai reproché, c'est de prendre ton exemple et d'en faire une généralité. Ce que tu avances est peut-être juste, mais ne représente pas obligatoirement le cas général.
Et, cela aussi, est un argument pour le travail en bureau. Un couple vivant dans un 2 pièces, va difficilement pouvoir faire du télétravail.
C'est là où tu remets une couche de généralisation. Je n'ai en aucun cas parlé de mon cas. Et, mes propos ne font aucunement référence à mon cas.
Mais c'est déjà comme ça. Et depuis très longtemps. Chacun choisis son job en fonction de ses critères. Et, certaines sociétés récupèrent les meilleurs éléments parce qu'elles ont davantage à offrir que d'autres. Le télétravail n'est qu'une donnée supplémentaire. Et, il n'est pas dit que ceux qui veulent être en télétravail soient forcément les meilleurs...
Certes, mais comme toujours, il faut du temps. Dans un premier temps, chacun défend son bout de gras.
Je ne sais pas où ils en sont avec la semaine de 4 jours. Mais, comme pour tout, les négociations vont être âpres et rudes, avant d'arriver à un consensus. A savoir qui en seront les gagnants et les perdants (mais j'ai ma petite idée.)
Là encore, tu généralises. Et, il n'y a pas si longtemps, l'openspace était le truc recherché. Est-ce à dire que tous les salariés rêvaient d'être en openspace ? Pas sûr ! Et, aujourd'hui, la mode est au télétravail. Est-ce à dire que tous les salariés veulent être télétravail ? Pas sûr non plus.le 22/11/2023 à 13:27 -
grunkModérateurStarlink c'est 40€ par mois en residentiel , donc ca reste tout a fait abordable pour qui aimerais vivre au fin fond de nul part mais disposer d'une connexion correctele 22/11/2023 à 13:56
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Ryu2000Membre extrêmement actifLe prix de la connexion à internet par satellite est négligeable par rapport aux économies sur le loyer.
Il y a des travailleurs qui ont été contraints de s'approcher d'une grande ville afin de pouvoir trouver du travail.
Qui dit grande ville dit loyer hors de prix.
Il y a des gens qui paient très cher pour pas grand chose.
Peut-être que des gens paient 2000€/mois pour un 35m² à Paris.
Peut-être que des gens paient 1000€/mois pour une grande maison loin des grandes villes.
Apparemment Starlink Résidentiel c'est 40€/mois (je crois que je paie plus cher pour ma Freebox).
Il y a peut-être une antenne à 450€ à acheter.
La fibre arrive à pas mal d'endroits, mes parents l'ont depuis des années et ils habitent à 70 km de la ville de plus de 100 000 habitants la plus proche.le 22/11/2023 à 14:00 -
totozorMembre expertMon patron a exactement le même argument contre le télétravail (et je ne dis pas que je suis d'accord avec lui) :
Le travail en présentiel facilite l'interaction, facilite la montée en compétence des employés qui sont plus mobiles en interne et ont un taux d'engagement plus élevé qu'une personne qui n'est attachée que par les avantages de son contrat.
Les moins bons candidats ne lui font pas peur parce qu'il parie qu'ils monteront en compétence sur place, ce qui est une caractéristique remarquable des ingénieurs.
je ne dis pas que tu as tort, je dis qu'il existe les deux points de vues et que chaque entreprise trouve son équilibre et chaque employé cherche sa formule idéale.
(Je travailles en ce moment avec un gars qui a 1h de trajet pour venir, il demande 2 jours de télétravail mais n'en fait qu'un. Je suppose que cette formule lui convient - pour l'instant)
Elun Musk est contre le télétravail pour autant il n'arrive pas a le supprimer de ces propres boites c'est qu'il y'a une raison.... il a pas forcément envie d'un départ massifs de ces salariés.
La France a aussi un sérieux problème de centralisation, pourquoi Paris, Bordeaux, Toulouse et Lyon monopolisent autant d'activité?
Pourquoi "personne" ne veut aller à Paris mais "tout le monde" y va?
Ces espaces sont à la fois des centres attractifs d'emploi, des centres avec un taux de chômage élevé et des conditions de travail dégradées avec des loyers importants.
Je parlais il y a peu de nos problèmes de turn over avec un collègues qui travaille aux pays basques, ça réponse est déconcertante : Je ne sais pas de quoi tu parles, on est la seule société d'ingénierie dans le coin, on a la plage à 5 minutes en voiture et des rack à surf dans le parking, personne ne veut partir.le 23/11/2023 à 8:35