52 % des employés au sein cet échantillon mondial de 32 000 travailleurs disséminés dans divers pays du monde envisagent d’accepter une baisse de salaire pour éviter de retourner au bureau à temps plein.
Ce sondage fait suite à celui de GoodHire qui révèle que les travailleurs des États-Unis seraient prêts à renoncer à beaucoup de choses pour demeurer sur la formule travail à distance. De l'enquête de GoodHire, il ressort que plus des deux tiers (68 %) choisiraient le travail à distance plutôt que le travail dans un bureau. 61 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles seraient prêtes à accepter une baisse de salaire en échange de la possibilité de travailler à domicile de façon permanente. Certains ont même suggéré qu'ils sacrifieraient jusqu'à 50 % de leur salaire actuel pour le faire. Néanmoins, le lot le plus important s’est positionné pour une baisse de salaire maximale de 10 %.
Les salaires ne sont pas la seule chose à laquelle les employés sont prêts à renoncer en échange du travail à distance. 70 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles renonceraient à des avantages tels qu'une assurance maladie, dentaire ou visuelle, des congés payés, des abonnements à des salles de sport, etc.
45 % des participants à l'enquête ont déclaré qu'ils quitteraient immédiatement leur emploi ou commenceraient à chercher un nouvel emploi à distance s'ils étaient contraints par leur employeur à retourner au bureau à plein temps.
Grosso modo, les participants au sondage ont fait montre d’une envie de demeurer en télétravail de façon permanente ou au moins sur l’approche mixte après la pandémie.
Cette enquête fait suite à un sondage sur developpez.com qui a révélé que la majorité, soit 56,57 %, des votants sont pour rester en télétravail de façon permanente après la crise.*Une autre enquête publiée par OnePoll en collaboration avec GoTo mettait en avant des tendances similaires. Le sondage réalisé auprès de 1000 employés de bureau aux USA, 250 employés de bureau en Inde, au Royaume-Uni, au Brésil et en Allemagne, 125 employés de bureau en Australie et 125 employés de bureau en Nouvelle-Zélande avait révélé que :
- 48 % étaient prêts à accepter une baisse de salaire pour rester en télétravail ;
- 77 % des répondants estimaient que la formule télétravail est le meilleur moyen d’aider l’environnement en raison d’une baisse importante des trajets domicile-travail.
D’une étude à l’autre, les avantages mis en avant en faveur du volet télétravail reviennent : horaire de travail flexible, moins de stress lié au trajet, des économies et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée, le manque d'interaction avec les collègues, la fatigue de l'écran et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement.
Et vous ?
Que pensez-vous de ces tendances ? Sont-elles cohérentes avec la réalité dont vous êtes au fait ?
Êtes-vous en télétravail ? Accepteriez-vous une diminution de votre salaire pour y rester après la pandémie ? Que pensez-vous de l’approche travail à distance de façon générale ?
Source : ADP research
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