Les personnes en télétravail aiment de plus en plus cette formule et indiquent sans détour préférer continuer à domicile même si les craintes liées au coronavirus s’estompent. Le nombre de personnes qui citent les fermetures des bureaux pour cause de pandémie comme raison majeure de travailler à domicile est en baisse. C’est désormais plus une question de choix. C’est ce qui ressort d’un récent sondage sur un échantillon de 5889 travailleurs américains. Ce dernier qui indique que des tiers optent pour le télétravail pour certains des ses avantages fait suite selon lesquels que des travailleurs sont même prêts à accepter des réductions de salaire pour demeurer sur la formule.
Parmi ceux qui ont un lieu de travail à l'extérieur de leur domicile, 61 % déclarent désormais qu'ils choisissent leur domicile comme lieux d'exercice plutôt que leur lieu de travail. Un précédent sondage du Pew Research Center plus tôt dans la pandémie avait mis en avant une tendance inverse : 64 % indiquaient qu'ils travaillaient à domicile parce que leur bureau était fermé.
D’une étude à l’autre, les avantages mis en avant en faveur du volet télétravail reviennent*: horaire de travail flexible, moins de stress lié au trajet, des économies et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée, le manque d'interaction avec les collègues, la fatigue de l'écran et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement.
Cette publication fait suite à un sondage sur developpez.com qui a révélé que la majorité, soit 56,57 %, des votants sont pour rester en télétravail de façon permanente après la crise. C’était une espèce de redite du positionnement des travailleurs de divers pays qui ont exprimé leur faveur à l’approche télétravail. Dans un contexte où les appels au travail en présentiel se multiplient, certains travailleurs lancés sur la formule télétravail se disent prêts à accepter des baisses de salaires pour poursuivre suivant cette approche. C’est ce qui ressort d’un sondage d’Ivanti selon lequel près de 50 % (d’un échantillon de 1000 travailleurs) le feraient.
Près des deux tiers (63 %) des personnes interrogées dans le cadre de ce sondage déclarent qu'elles préféraient travailler à distance plutôt que d'être promues et près de la moitié (48 %) ont déclaré qu'elles accepteraient une baisse de salaire en échange de la possibilité de travailler de n'importe où. Pour confirmer la tendance, seuls 12 % des répondants ont déclaré vouloir retourner dans un bureau à temps plein à l'avenir.
L'enquête a révélé qu'un horaire de travail flexible (47 %), moins de stress lié au trajet (43 %), des économies (40 %) et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (35 %) sont les principaux avantages du travail à distance. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée (40 %), le manque d'interaction avec les collègues (39 %), la fatigue de l'écran (31 %) et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement (31 %). Malgré ces inquiétudes, plus de la moitié des personnes interrogées (52 %) ont affirmé que leur moral avait été positivement impacté lorsqu'elles travaillaient en dehors du bureau.
Selon le sondage, 37 % des personnes interrogées préféreraient travailler à domicile si elles en avaient le choix après la pandémie, tandis que 38 % préféreraient une combinaison du domicile et du bureau. Bien qu'offrir cette flexibilité puisse être un excellent outil de recrutement pour les organisations, il est essentiel de s'assurer que les protocoles de sécurité, la formation et la technologie appropriés sont mis en œuvre pour se protéger contre les cyberattaques. Les entreprises doivent également moderniser leurs services d'assistance afin de garantir que les travailleurs à distance reçoivent des solutions immédiates et personnalisées à leurs problèmes informatiques. L'enquête a révélé que 19 % des personnes interrogées ont contacté le service d'assistance informatique une fois par semaine et 22 % une à trois fois par mois lorsqu'elles travaillent à distance. Les principaux problèmes techniques rencontrés par les travailleurs à distance sont l'impossibilité d'accéder aux ressources de l'entreprise (29 %), les problèmes de Wi-Fi (21 %) et la réinitialisation des mots de passe (18 %).
Source : Pew Research
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Les travailleurs à distance ne veulent tout simplement plus retourner au bureau
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Le , par Patrick Ruiz
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