Dans le cadre de l’enquête de Prudential Beneficial qui porte sur un échantillon de 1046 participants américains, 87 % sont désireux de poursuivre en télétravail à minima 1 jour dans la semaine. 73 % sont d’avis que les employeurs doivent continuer d’offrir et même étendre les options de travail à distance. 42 % de ce lot sont prêts à quitter leur emploi si l’option télétravail ne leur est pas offerte sur le long terme.
Ces chiffres s’alignent avec ceux d’un sondage de Microsoft sur un échantillon mondial de 31 000 employés disséminés dans 31 pays. « Le fait de pouvoir travailler à distance a ouvert de nouvelles possibilités pour de nombreux travailleurs. Si l’on n'a plus besoin d'être physiquement présent dans un bureau, l’employeur peut, en théorie, être situé n'importe où. C'est peut-être pour cette raison que 41 % des employés envisagent de quitter leur employeur actuel cette année », indique l’entreprise américaine. Les résultats de son enquête laissent penser que les employeurs pensent à s’arrimer à ce qui est susceptible de s’imposer comme le standard du post pandémique. En effet, 73 % des participants au sondage sont désireux de voir les options flexibles de télétravail demeurer et 66 % des décideurs pensent à aller dans ce sens.
Un sondage sur développez.com a révélé que la majorité, soit 56,57 %, des votants sont pour rester en télétravail de façon permanente après la crise. C’était une espèce de redite du positionnement des travailleurs de divers pays qui ont exprimé leur faveur à l’approche télétravail. Les données plus récentes à disposition font état de ce que ce sera la formule mixte à défaut de télétravail à permanence. Un élément additionnel est de nature à concourir à cet état de choses. Selon une récente étude d’Ivanti sur un échantillon de plus de 1000 travailleurs, près des deux tiers (63 %) des personnes interrogées ont déclaré qu'elles préféraient travailler à distance plutôt que d'être promues et près de la moitié (48 %) ont déclaré qu'elles accepteraient une baisse de salaire en échange de la possibilité de travailler de n'importe où. Pour confirmer la tendance, seuls 12 % des répondants ont déclaré vouloir retourner dans un bureau à temps plein à l'avenir.
D’une étude à l’autre, les avantages mis en avant en faveur du volet télétravail reviennent : horaire de travail flexible, moins de stress lié au trajet, des économies et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée, le manque d'interaction avec les collègues, la fatigue de l'écran et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement.
C’est un équilibre à trouver comme le résume Microsoft dans son étude : « Nous ne pouvons plus compter uniquement sur les bureaux pour collaborer, se connecter et construire un capital social. Mais le contact physique demeurera important. Nous sommes des animaux sociaux et nous voulons nous réunir, échanger des idées et ressentir l'énergie des événements en personne. À l'avenir, les espaces de bureau doivent faire le lien entre les mondes physique et numérique pour répondre aux besoins uniques de chaque équipe – et même de rôles spécifiques. »
Sources : Microsoft, Prudential (pièce jointe)
Et vous ?
Que pensez-vous de ces tendances ? Sont-elles cohérentes avec la réalité dont vous êtes au fait ?
Voyez-vous la formule mixte s’imposer comme standard après la pandémie ?
Pour quelles raisons aimeriez-vous (n'aimeriez-vous pas) rester en télétravail ?
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