- en décembre 2017, 18 et 30 mois après l’obtention de leur diplôme, auprès des diplômés de Master de la session 2015 ;
- en décembre 2016, 18 et 30 mois après l’obtention de leur diplôme, auprès des diplômés de Master de la session 2014 ;
- en décembre 2015, 18 et 30 mois après l’obtention de leur diplôme, auprès des diplômés de Master de la session 2013 ;
- en décembre 2014, 18 et 30 mois après l’obtention de leur diplôme, auprès des diplômés de Master de la session 2012 ;
- en décembre 2013, 30 mois après l’obtention de leur diplôme, auprès des diplômés de Master de la session 2011 ;
- en décembre 2012, 30 mois après l’obtention de leur diplôme, auprès des diplômés de Master de la session 2010.
La 8e édition qui touche aux étudiants de la session 2017 reste donc à paraître. Dans le lot Sciences – Technologies – Santé (STS) qui compte 32 555 diplômés en 2016, l’informatique concentre plus de 5000, soit approximativement 15, 36 %. C’est le deuxième pourcentage le plus élevé après celui des sciences de la vie.
Que sont devenus les diplômés de Master en informatique de la session 2016 ?
L’enquête précise que le taux d’insertion professionnelle à 18 mois est de 95 % avec 92 % d’emplois stables (contrats à durée indéterminée – CDI). À 30 mois, l’insertion professionnelle est de 97 % avec 94 % de CDI.
On couple les questions de genre et celles relatives au salaire pour souligner que seulement 13 % des diplômés en Master informatique de la session 2016 sont des femmes. Comme pour les autres diplômes de l’enquête du ministère français de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, elles ont en moyenne un salaire net inférieur à celui des hommes à 30 mois de la sortie d’études (1800 euros en moins). Cet état de choses peut amener à s’interroger sur l’effectivité de ceci que les entreprises convoitent les informaticiennes. Toutefois, par rapport à la question homme-femme, il faut aussi aller dans le détail des emplois occupés par ces dernières. Une étude réalisée en 2018 par les psychologues Gijsbert Stoet, de l'université de Leeds Beckett et David Geary, de l'université du Missouri révèle que dans les pays qui autonomisent les femmes, elles sont moins susceptibles de choisir des professions en mathématiques, en sciences et en technologies. Ainsi, le constat lié serait donc que même lorsqu’elles sont diplômées en informatique elles s’orientent (ou se réorientent souvent) vers des postes informatiques non-codeurs (analyse fonctionnelle, gestion de projet ou de produit, etc.) où la demande n’est pas aussi forte que pour les développeurs.
La dernière enquête « diplômés de Master » du ministère français de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation permet aussi de se lancer sur l’axe des comparaisons salariales des diplômés à bac+5 issus de la fac et ceux sortis des grandes écoles. À 18 mois, un diplôme de Master informatique de la session 2016 pèse pour 32 800 euros de salaire annuel brut. À 30 mois, le chiffre est revu à la hausse : 35 100 euros de salaire annuel brut. Dans son classement 2017 des meilleures écoles d’ingénieur de France, l’Usine Nouvelle dresse une liste de 20 écoles. Sans faire dans le détail des filières, le salaire annuel moyen (en brut) de ces écoles est de 39 272 euros. Les chiffres suggèrent une conclusion : se faire une belle place au soleil comme informaticien de niveau bac+5 requiert de choisir une grande école plutôt que la fac.
Source : Enseignement supérieur
Et vous ?
Êtes-vous de la promotion 2016 ?
Si oui, ces chiffres sont-ils cohérents avec la réalité sur le terrain depuis votre sortie d’école ?
Pourquoi à votre avis les diplômés de grandes écoles semblent plus avoir la cote en entreprise que ceux issus de la fac ?
Voir aussi :
Un employé de Google crée la polémique en expliquant que les femmes ne sont pas faites pour la tech et finit par être viré de l'entreprise
Polémique sur les inégalités de genre dans la tech*: des chercheurs défendent l'employé de Google, ses arguments seraient prouvés scientifiquement
Inégalités du genre dans la tech : Google poursuivi par son ex-employé et bientôt pour discrimination salariale basée sur le genre
Le sexisme dans la tech est « omniprésent », affirme la CEO de YouTube qui profite du débat sur les inégalités de genre pour partager son expérience