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Sondage : quels sont les meilleurs conseils pour survivre en tant que consultant ou développeur indépendant ?

Le , par Bill Fassinou

48PARTAGES

9  0 
Quels sont les meilleurs conseils pour survivre en tant que consultant ou développeur indépendant ?
Entretenir de bonnes relations avec vos clients ;
77 %
Être prêt à travailler avec des SSII et accepter leur majoration sur votre tarif
54 %
Facturer votre prestation à l'heure et demander à être payé au plus tard chaque mois
46 %
Être toujours à la recherche de la prochaine opportunité
38 %
Faire en sorte que les clients potentiels vous contactent
31 %
Apprendre et utiliser toujours les nouvelles technologies
23 %
Offrir des services produits
15 %
La facturation horaire va à l'encontre du meilleur intérêt de vos clients
0 %
Autres (à préciser dans les commentaires)
8 %
Voter 13 votants
Aujourd’hui, de plus en plus de développeurs font le choix de devenir travailleur indépendant ou freelance ou encore consultant. Néanmoins, il s’avère que ce type de statut n’est pas sans inconvénient et demande parfois de fournir plus d’effort qu’un employé de bureau pour être certain de s’en sortir. Êtes-vous un développeur indépendant ou un consultant ? Si c’est le cas, quelles sont les meilleures astuces que vous utilisez pour atteindre vos objectifs ? Burkhard Stubert, consultant solo depuis 6 ans, nous livre quelques conseils issus de son expérience personnelle.

Selon un rapport du magazine The Cut en février 2019, tout type de travail a une influence négative sur notre bien-être et surtout s’il existe une forte corrélation entre votre temps et l’argent que vous gagnez. Selon le rapport, il serait difficile d’échapper à la mentalité temps-argent. C’est une situation qui affecte le plus souvent les travailleurs indépendants. Ces derniers possèdent un type d’activité qui leur confère une mentalité très stricte selon laquelle le temps est de l’argent. Il n’est donc pas tolérable de perdre une seule minute de leur temps.


Dans un billet de blogue sur son site Web personnel, Burkhard Stubert qui travaille en solo depuis quelques années maintenant nous présente 3 choses importantes qu’il a découvertes et comprises le long de ses années de travail en tant que consultant. La plupart des travailleurs indépendants ou des consultants seraient amenés à facturer leur prestation à l’heure, mais selon Stubert, cela ne devrait pas être le cas. D’après ce qu’il dit, les clients l'acceptent comme un don de Dieu, même s'ils savent qu'ils sont floués. En d’autres termes, ce mode de facturation ne profite pas aux clients.

La facturation horaire va à l'encontre du meilleur intérêt de vos clients

« La facturation horaire va à l'encontre du meilleur intérêt de vos clients. En tant que consultant solo, vous n'avez aucun intérêt à devenir plus productif. Plus vous travaillez de longues heures, plus votre revenu est élevé. Vous ne pouvez pas changer cela si vous facturez à l'heure, mais plutôt si vous facturez des honoraires basés sur la valeur du travail », a déclaré Stubert. Alors, quels sont les frais basés sur la valeur du travail ? Selon un livre de Jonathan Stark qu’il cite, "Hourly Billing is Nuts", Stubert a expliqué que les frais basés sur la valeur sont des « offres fixes sur les stéroïdes ».

La valeur est le montant maximum qu'un acheteur est prêt à payer pour le produit de votre client que vous aidez à construire ou à améliorer. Plus précisément, les clients vous paient un prix P pour vos services. La valeur V est le rendement que les clients obtiennent en investissant P dans votre entreprise. Votre coût C est votre taux horaire multiplié par le nombre d'heures dont vous avez besoin pour produire les résultats requis. Votre profit en tant que consultant est le prix moins le coût (P - C). Le profit de votre client est la valeur moins le prix (V - P).

Faire en sorte que les clients potentiels vous contactent

Ensuite, le deuxième conseil de Stubert est : « faites en sorte que les clients potentiels vous contactent ». Pour cela, il estime qu’il est beaucoup plus simple de facturer les clients pour la valeur que vous offrez si vous avez une marque forte. Une marque forte fera en sorte que les clients potentiels vous appelleront. Vous n'avez plus besoin de chercher des projets, mais les projets vous trouveront. Voici quelques suggestions pour améliorer la reconnaissance de votre marque :

  • rédigez des articles de blog informatifs sur votre site Web au sujet de vos domaines d'expertise particuliers ;
  • publier des articles et des livres blancs sur des sites Web et dans des revues imprimées que vos clients potentiels lisent ;
  • envoyez un bulletin d'information mensuel ou bimensuel aux personnes concernées ;
  • faites des présentations lors de conférences, de salons professionnels et de rencontres avec vos clients potentiels. Exposez lors de ces événements ;
  • organisez des webinaires, des cours et des formations en ligne ;
  • écrivez des livres ;
  • donner des interviews et apparaître sur des podcasts.

Offrir des services produits

Enfin, en troisième position, il conseille ce qui suit : « offrir des services produits ». Les services produits sont en partie des produits et en partie des services. La partie produit est la même pour tous les clients, alors que la partie service est spécifique à chaque client. Vous maximisez votre profit en minimisant le temps que vous passez sur la partie service. D’après lui, vous pouvez faire évoluer certains de vos services produits vers des produits à part entière. Pour y arriver, Stubert estime qu’il existe plusieurs moyens pour le faire.

Selon ces explications, un moyen facile de mettre en place des services productifs est de conserver les droits d'utilisation du logiciel que vous écrivez ou de superviser l'écriture d'autres personnes. Cela fonctionne mieux pour les logiciels qui ne donnent pas un avantage concurrentiel aux clients et qui ne sont pas spécifiques aux clients. Votre moyen de pression est d'accorder une réduction sur vos honoraires, si vous êtes autorisé à conserver les droits d'utilisation. Les services produits sont une forme de propriété intellectuelle. Cette propriété intellectuelle facilite la vente de vos services.

Votre propriété intellectuelle permet à vos clients potentiels de mettre leurs produits plus rapidement sur le marché. Elle prouve aux clients potentiels que vous êtes “l’expert pour leurs projets”. Elle renforce votre marque et incite les clients potentiels à vous appeler. Par ailleurs, il y a d’autres personnes qui ont identifié d’autres inconvénients dans le fait d’être un consultant solo et y ont proposé d’autres approches de solutions. Par exemple, ils estiment que les clients savent rarement ce qu'ils veulent ; les clients changent toujours ce qu'ils veulent ; etc.

De même, ils ajoutent que le contrôle des changements dans le travail de soumission fixe est beaucoup plus important que le degré d'intelligence ou de productivité ; qu’il faut un effort extraordinaire pour trouver des clients ; qu’on obtient des clients en cherchant, en faisant du réseautage, en ayant d'autres bons clients et en maîtrisant des technologies utiles ; que ce qui compte à long terme, c'est de gagner constamment de l'argent chaque mois. Pour cela, si vous voulez vraiment devenir un consultant solo, voici ce qu’ils proposent :

  • entretenir de bonnes relations avec vos clients ;
  • facturer votre prestation à l'heure et demander à être payé au plus tard chaque mois ;
  • être prêt à travailler avec des SSII et accepter leur majoration sur votre tarif ;
  • apprendre et utiliser toujours les nouvelles technologies ;
  • être toujours à la recherche de la prochaine opportunité ;
  • etc.


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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 07/01/2020 à 9:04
Retour d'expérience après 4 mois en freelance :

- Le réseau. Je parle là de réseau physique pas de Linkedin & Co. J'ai eu 3 demandes rien qu'en mangeant au restaurant avec des gens alors que je ne cherche même pas de projets je suis déjà surbooké. Sortez et rencontrez des gens, inscrivez vous à un club de sport ou d'art ou peu importe, élargissez votre cercle de potes. Les opportunités ça se provoque et dans tous les cas rencontrer des gens n'est jamais mauvais : il y en a forcément des intéressants dans le lot.

- La communication. Si vous ne savez pas parler ou écrire correctement c'est perdu. Personne ne capte rien à l'informatique et c'est pour ça qu'ils vous paient. Faire des analogies avec les autres métiers pour expliquer ce que vous faites reste ce que j'ai trouvé de plus parlant actuellement. Ne soyez pas non plus nonchalant, si quelqu'un vous parle de son projet et que vous le balayez d'un revers de main l'air de dire "facile t'as quoi d'autre" ou "ouai tu sais pas ce que tu veux en fait" c'est super vexant pour votre interlocuteur. Un part importante du boulot c'est de comprendre ce que les gens veulent et leur faire des propositions basées sur ce que vous savez faire.

- La réputation. Quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout, on peut dire que c'est un joli retour de karma. J'ai toujours essayé d'être ultra réglo dans ma vie, en tous cas le plus possible, et fiable c'est à dire que je fais toujours ce que je dis. Il y a 2 mois je reçois un coup de fil de quelqu'un que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve que mon ancien patron avant ma reconversion a envoyé vers moi. Comment il a su que j'étais passé freelance aucune idée, il a du le voir sur un réseau social quelconque, en tous cas le type m'appelle et commence par "Bonjour blablabla un tel m'envoie vers vous il dit que vous être un type solide blablabla". L'incompétence et/ou le je m'en foutisme des développeurs est un sujet récurrent dans la bouche des gens que j'ai rencontré, les sites mal finis et abandonnés, aucun suivi et laissé sans instruction, etc. Dans le monde des TPE/PME le bouche à oreille est primordial.

Anecdote de hier soir à ce sujet, une connaissance m'appelle en catastrophe car leur site ne fonctionne plus. J'y vais et en gros le développeur à souscrit à une offre WordPress hébergée par OVH (sous /www), puis a pris une base de donnée supplémentaire pour 4 ans sans en parler au client, puis à installé un autre WordPress dans un sous répertoire du premier (sous /www/site) qui pointe vers cette seconde BDD. Ce qui devait arriver arriva, 4 ans plus tard comme personne ne connaît l'existence de cette seconde BDD OVH fini par la supprimer car les emails de relance vont on ne sait ou et paf. Le tout sans sauvegarde bien évidemment. Coup de bol énorme, en novembre dernier OVH à eu un souci technique suite auquel et un des employés s'est connecté et a fait toutes les sauvegardes possibles "au cas où" donc j'ai pu avoir la BDD de novembre et la rétablir.

Bref, soyez normaux et un peu sérieux il n'en faut vraiment pas plus pour se démarquer de la masse.
11  1 
Avatar de blbird
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 07/01/2020 à 10:49
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Désolé mais la réussite ne se mesure pas sur 4 mois d'activité!

Pour information, plus de 50% des entreprises disparaissent dans les 5 premières années d'activité, le chiffre monte à 85% pour les start-up!
C'est pourtant déjà mieux que rien, et pour avoir été indépendant pendant 3 ans et demi, ses conseils sont déjà très pertinents, et seront certainement très utiles, eux.
5  0 
Avatar de Kikuts
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 07/01/2020 à 12:27
Facturer, facturer , facturer.
Chaque mois vous devez envoyer une facture et cesser votre projet tant que vous n'avez pas été payé les services du mois précédent.
Être aussi stricte forcera vos clients à vous payer rapidement. Ca vous évitera beaucoup de problème en cas d'impayé. Dans le pire des cas, vous perdez 1 mois et pas 3.

Autre point très très très important : faire un fichier excel, un mail, n'importe quoi où vous écrivez tout ce que vous faites. Chaque soir, passez 10 min à remplir votre fichier.
Ainsi, il n'y aura pas de contestation de vos services, ou d'essayer de grater une journée par ci par là.
Il suffit d'une mauvaise expérience : un mauvais client pour être dans la mouise.

Il faut également beaucoup parler avec les gens qui échouent. Sérieusement, j'en ai marre de tomber sur des articles du genre
"comment réussir sa startup et la vendre 10 millions". Pour 1 mec qui réussi (avec beaucoup de chance) combien échouent ?
J'ai beaucoup plus appris de ceux qui échouent ou de mes propres échecs que de mes réussites.

Et sinon, je dirai... Réseau, réseau, réseau...
Présence sur les plateformes info, de freelance, techniques, etc.
3  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 07/01/2020 à 14:33
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Désolé mais la réussite ne se mesure pas sur 4 mois d'activité!

Pour information, plus de 50% des entreprises disparaissent dans les 5 premières années d'activité, le chiffre monte à 85% pour les start-up!
C'est pour ça que je parle de retour d'expérience, je ne prétend en aucun cas que je vais "réussir" sur le long terme. Je constate simplement la différence avec les gens entre quand j'étais salarié et maintenant, et j'ai l'impression du haut de mes 4 vaillants mois que globalement avec des pratiques simples on paye les factures sans trop de peine. D'ailleurs je ne sais pas si je vais rester indépendant longtemps, j'y suis tombé par la force des choses : je suis rentré en France après 3 ans et demi d'expatriation et l'entreprise pour laquelle je travaillais à l'étranger a voulu continuer avec moi d'où le besoin d’être indépendant pour pouvoir les facturer (c'est une petite boite hors UE).
2  0 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/01/2020 à 11:58
Citation Envoyé par Glutinus Voir le message
T'entends quoi par ça, que les clients préféreront qu'on fasse leur taf gratuitement ?
Exact! Un client voudra toujours payer le moins possible!

Pour s'en convaincre, il suffit de voir la quantité de site internet du style "bourse à freelance". Quand tu fais le lien entre la description des projets à réaliser et les prix offerts par les candidats "freelance", tu te crois dans une autre dimension!

Même si ces sites sont très visités par des "freelance" du Maroc, Madagascar et autres pays du genre à bas coût de la vie, les prix proposés devraient faire fuir n'importe quel client sensé et pourtant... Si je te promets de te livrer une Ferrari rouge qui te permet de faire du 0-100 km/h en moins de 3 secondes pour le prix d'une trottinette, tu prends?

Citation Envoyé par Glutinus Voir le message

Je ne vois pas ce que tu entend par "vrai freelance".
...
Donc en soit, non, je vois honnêtement pas trop le rapport avec ce que tu évoques ni c'est qu'est un "vrai" freelance.
Un "vrai freelance", c'est pour moi un gars qui vit vraiment de son activité. Je connais une multitude de gars qui se disent "freelance" mais qui en réalité vivent du pognon provenant d'une assurance (sociale, accident ou autre), d'une rente de retraité, d'un job alimentaire à x% ou de la copine qui bosse à plein temps!

Ce genre de mec sont des "bricoleurs" qui ont pour hobby l'informatique mais ce ne sont pas des professionnels de la branche!
2  0 
Avatar de Jean-Philippe André
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 07/01/2020 à 16:15
Perso c'est la santé qui aura eu raison de ma boite
1  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 08/01/2020 à 0:15
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Et donc, contrairement à ce que tu laissais penser dans ton premier message, tu n'es pas principalement "over-booké" grâce à des affaires qui te seraient tombé dessus autour d'une table de resto, mais bien grâce à un ancien employeur qui a voulu prolonger un peu son aventure avec toi.

Ce n'est pas étonnant... C'est le seul et meilleur moyen qui existe pour se lancer... Problème? En étant seul, tu ne pourras jamais passé vraiment du temps à trouver de nouveaux clients et quand ton ancien employeur décidera de ne plus travailler avec toi (cela arrivera tôt ou tard), tu seras à poil!

Les doux rêveurs de ce forum peuvent bien mal noter mes commentaires. Il en reste pas moins que les théories fumeuses proposées par le sieur Stubert ne sont qu'une vaste rigolade, totalement inapplicable dans le monde réel!
Je me suis peut être mal exprimé car je ne sous entendais pas du tout ce que tu as compris, je voulais dire que des personnes avaient besoin d'un développeur et me demandaient si je pouvais les aider alors que je ne cherche pas du tout.

Pas certain que je me retrouve a poil comme tu dis, ça se prépare et il y a bien des freelance pour qui ça marche alors pourquoi pas? Je suis d'accord qu'il y a une part de chance, mais je pense également que globalement assez peu de gens essayent de provoquer la chance (ou les opportunités si tu préfères).

En revanche je suis d'accord que ce qui est dit dans l'article est plutôt du domaine de la science fiction, c'est le monde parfait ou pif pouf les gens te trouvent en ligne parmi les milliers d'autres et veulent travailler avec toi.
1  0 
Avatar de Aurelien.Regat-Barrel
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 08/01/2020 à 14:59
Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
quand je vois comment taff certains ENR
c'est quoi ENR?

Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Les "vrais" freelance, heureux de l'être, qui gagnent bien leur vie sans la transformer en une vie de forçat sont rares, extrêmement rares
Je fais parti d'un réseau de freelance où il y a pas mal de monde qui est indép depuis +20 ans, avec vie de famille équilibrée etc... à côté de ça j'en connais qui sont en CDI en PME qui se tuent au boulot pour un salaire très très moyen. Donc pas de rapport entre les deux pour moi. J'ai même des contre exemples : des freelance qui bossent 4j par semaine pour avoir plus de temps libre plutôt que gagner plus d'argent.

Freelance c'est plus un état d'esprit (diversité des tâches effectuées, flexibilité, ...) et un certain équilibre par rapport au besoin du marché. Équilibre dans le sens où beaucoup de boites ont besoin d'un ressource mais pas à temps plein, ou alors sur une période relativement courte. Et alors ça match alors très bien.

Après c'est vrai que c'est très à la mode depuis quelques années, entre autre je pense à cause / grâce du statut d'auto-entrepreneur qui s'est beaucoup assoupli, permettant de se passer des structures juridiques traditionnelles (EURL, SASU...) au début de son activité. Ca permet de se donner une idée de comment ça fonctionne avant de franchir le pas ou non pour décider ensuite de s'engager plus sérieusement pour du plus long terme. Ou à l'inverse de revenir au CDI.

ca pas plaire à tout le monde, mais je pense qu'il y a aussi le doux rêve que la SSII est une usine à profiter des pauvres développeurs, avec les méchants commerciaux qui se sucrent copieusement sur eux sans rien faire d'autre qu'un entretien annuel bidon par an. Et puis, une fois passé plusieurs semaines voire plusieurs mois sans aucun revenu à galérer pour trouver une mission, on commence à se dire que, finalement, ça rend un peu service quand même d'avoir quelqu'un qui trouve pour vous une mission pendant que vous êtes payés à rien faire aux frais de la SSII (je caricature les deux points de vue hein^^)
1  0 
Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 08/01/2020 à 15:30
Citation Envoyé par Anselme45
C'est la facturation tout court qui va à l'encontre des intérêts du client!
T'entends quoi par ça, que les clients préféreront qu'on fasse leur taf gratuitement ?

Citation Envoyé par Anselme45
Vu qu'une journée n'a que 24 heures, autant le dire tout de suite, le sieur Stubert ne doit pas allouer beaucoup de temps à son métier de consultant
Sauf que pour certains freelances qui ne facturent que des prestations de quelques jours, il y a beaucoup de période de vaches maigres, sur lesquelles il faut immédiatement rebondir pour faire sa publicité.

Citation Envoyé par Anselme45
Alors là... Je reste bouche bée... Je n'avais jamais lu autant de "vérités vraies" dans un même paragraphe! Je me permets d'ailleurs d'en ajouter d'autres: 1. L'eau mouille 2. Le cheval blanc d'Henri était... blanc! 3. Une porte ouverte est... ouverte!
Bah aussi surprenant que cela puisse paraître, parfois les conseils les plus débiles permettent d'éviter plus de 50% des écueils.

Parce que des mecs qui arrivent chez un client et qui ne sont pas courtois (et j'entends par ça qu'ils traitent de débiles les clients...), j'en vois. Mais bon, parfois ça marche hein, ils maltraitent le client qui est un peu masochisite, mais l'erreur c'est de penser que le prochain sera pareil...
Parce que certains clients payent à J+90 (donc tu attends le 30 avril pour avoir la facture de ta prestation de janvier...).
Parce qu'un gars s'est foutu freelance pour bosser en direct avec son client pendant un an, et puis "ha non les SSII passe-plat, moi jamais".
Parce que les opportunités ne te tombent pas toutes comme de la nourriture dans un bec, donc il faut parfois secouer le cocotier - et continuer à chercher même quand on est encore en mission.

J'ai payé une grosse facture, j'ai préféré prendre un RDV avec ma banquière pour ça, celle-ci me disait que parfois les mecs voulaient juste faire une facture de 5000€ à "BIDULE CHOUETTE SARL" mais n'avaient pas l'IBAN, le numéro SIRET etc.

concernant la facturation horaire, malheureusement que tu essaies de justifier un boulot sur seulement trois jours, il faut parfois découper en 8 à 10h de trous... sauf qu'évidemment certaines tâches débordent.

Citation Envoyé par Anselme45
Les "vrais" freelance, heureux de l'être, qui gagnent bien leur vie sans la transformer en une vie de forçat sont rares, extrêmement rares et encore plus rares sont ceux qui peuvent le faire durant toute une vie active!

Comme dans ton cas, tu peux avoir un moment une opportunité qui dure un certain temps mais cela ne dure jamais.

Dans la grande majorité des cas, tu as un salarié à la pointe d'une techno qui après avoir perdu son job a l'opportunité de se mettre à son compte. Puis les journées n'ayant que 24 heures, il ne peut pas à la fois se former pour rester à la pointe de la techno, chasser de nouveaux clients tout en faisant de la prestation rémunérée pour remplir le garde-manger (et je ne parle même pas d'appliquer les conseils à l'origine de cette discussion).

Au final, il se retrouve à enrichir une SSII qui le transforme en salarié précaire ou réussit à obtenir une place de prof d'informatique dans une école quelconque avec un job sans intérêt mais qui assure un salaire jusqu'à sa retraite (si Macron ne détruit pas tout avant d'y arriver )
Je ne vois pas ce que tu entend par "vrai freelance". Freelance est juste un statut, celui globalement de travailleur non salarié. Après la manière dont tu organises ton travail et factures ne regarde que toi. Personnellement j'en vois deux sortes :

- les missions court-terme, typiquement les missions en web ou la réalisation du site est de 1 à 10 jours pour faire très large. Auquel cas il faut être réactif en permanence, en recherche de client ou alors chouchoutage de celui en court et ainsi de suite. Et là effectivement la publicité et la recherche d'un réseau extrêmement fort est vital. Souvent en télétravail, ne comptant pas ses heures ( ça, c'est ma compagne)
- les missions long-terme, donc des missions d'un an ou plus (2 ou 3 si on utilise la "loi de la prestation", voire plus si le client s'en fiche), où il est quand même vital de maintenir son réseau mais peut-être juste en déjeunant de temps à autre avec des anciens collègues ou en passant un coup de fil à 16h ou le soir. ( ça, c'est moi).

Et bien sûr il y a tout un éventail entre les deux.

Et pour les manières d'y arriver il y en a 3000 mais les principales sont :
- tu as l'opportunité, un client (ou employeur que tu veux quitter) veut bosser avec toi uniquement.
- Une SSII t'a demandé de passer auto-entrepreneur "parce que tu vas voir tu gagnes plus c'est win-win".
- T'es un vieux mercenaire qui a roulé sa bosse, cynique, qui a pas envie de rentrer dans le carcan politique de l'internalisation, mais n'a pas envie non plus de te taper 5000 SSII toute ta vie qui va réchigner pour une augmentation, une formation de 5 jours en te sortant de mission ou te sortir de cette mission kafkaïenne à plus de 90 minutes de chez toi ( ça, c'est moi).

Donc en soit, non, je vois honnêtement pas trop le rapport avec ce que tu évoques ni c'est qu'est un "vrai" freelance.

Citation Envoyé par Mrsky
- La communication. Si vous ne savez pas parler ou écrire correctement c'est perdu. Personne ne capte rien à l'informatique et c'est pour ça qu'ils vous paient. Faire des analogies avec les autres métiers pour expliquer ce que vous faites reste ce que j'ai trouvé de plus parlant actuellement. Ne soyez pas non plus nonchalant, si quelqu'un vous parle de son projet et que vous le balayez d'un revers de main l'air de dire "facile t'as quoi d'autre" ou "ouai tu sais pas ce que tu veux en fait" c'est super vexant pour votre interlocuteur. Un part importante du boulot c'est de comprendre ce que les gens veulent et leur faire des propositions basées sur ce que vous savez faire.
Je dirai même plus, communiquer c'est aussi s'exprimer de manière synthétique, en vulgarisant souvent les informations tout en mettant en avant les faits et les décisions. Je pense que je m'exprime très bien lorsque j'envoie un mail pour expliquer l'analyse d'un bug, le problème étant que mes mails sont souvent trop longs, mal absorbés. Communiquer, c'est envoyer ce mail de manière synthétique et dans la foulée prendre RDV avec les collègues pour les faire mousser en réunion, ils seront contents parce qu'ils pourront vous accuser que vous fassiez trop de réunion ; ça sera plus simple d'expliquer sur un PowerPoint ; et aussi leur rappeler que vous existez. C'est ironique, limite parodique, mais dans de très nombreuses situations ça a permis d'asseoir ma situation - ou de la perdre si je ne le faisais pas assez.
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Avatar de Jean-Philippe André
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 07/01/2020 à 16:00
SAlut,

j'avais déjà un peu contribué à un partie du sujet ici :
https://jpcheck.developpez.com/tutor...s-prospection/

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