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Sondage : quelles sont les astuces dont vous usez pour éviter d'être happé par le syndrome d'épuisement professionnel ?
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Le , par Patrick Ruiz

139PARTAGES

17  0 
Quelles sont vos astuces pour éviter le burnout ?
Savoir dire non plus souvent pour ne pas aller au-delà de ses propres limites
54 %
Accorder du temps à d'autres activités que la programmation
42 %
Avoir une quantité et une qualité suffisante de sommeil
42 %
Savoir demander de l'aider, aller vers des pairs et collaborer
27 %
Maîtriser ses outils de travail (EDI, editeur de texte, etc.)
27 %
Exécuter les tâches quotidiennes qui vous procurent le plus de bien-être
19 %
Appliquer la règle 25 minutes de travail, 5 minutes de pause
15 %
Intégrer de minis activités sportives à sa routine quotidienne
12 %
Penser à se réorienter vers d'autres spécialités histoire de se découvrir de nouvelles passions
12 %
Allouer le plus de temps possible aux tâches qui revêtent la plus grande importance
12 %
Autres (à préciser)
19 %
Voter 26 votants
Le syndrome d’épuisement professionnel se manifeste par une fatigue profonde, un désinvestissement de l'activité professionnelle et un sentiment d'échec et d'incompétence au travail. Il résulte en général de ce que le travailleur n’arrive plus à gérer les différentes pressions sur le lieu de service et à faire face aux exigences de son employeur.

En effet, dans le domaine des technologies de l’information, la pression est quasi permanente lorsqu’il s’agit d’achever les projets dans des délais serrés, de respecter le cahier des charges du client, d’intégrer de nouvelles exigences non définies au départ, ce, tout en respectant les contraintes d’avant-projet. Ainsi, du fait de ces différentes pressions, de nombreux travailleurs de la filière perdent au fil des années le goût pour le travail, car ils n’arrivent plus à s’adapter aux variations et objectifs de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. S’ensuivent alors le manque de confiance en soi et le sentiment d’échec qui constituent des marqueurs du syndrome d’épuisement professionnel.

D’après des chiffres publiés par Blind (une application de revue anonyme des conditions de travail et de messagerie instantanée utilisée par les employés de nombreuses entreprises technologiques telles que Microsoft) au courant de l’année 2018, 57,16 % des participants à l’enquête ont répondu à l’affirmative à la question de savoir si elles souffrent d’épuisement professionnel.


Les causes de l’épuisement professionnel sont multiples. Dans le cas spécifique des travailleurs de la filière programmation informatique, le fait de travailler du matin au soir devant un ordinateur est néfaste, car débouche sur le développement de mauvaises habitudes comme la prise de stimulants. Autre facteur à prendre en compte : la programmation informatique sollicite beaucoup le cerveau ; d’où les cas de fatigue mentale. Enfin, les cas où le programmeur a l’impression que son travail n’est pas gratifiant ne sont pas pour aider ; en effet, il s’agit là d’une autre des causes du burnout.

Des astuces pour éviter d’être happé par ce syndrome ?

À la réalité, le syndrome d’épuisement professionnel peut toucher à toutes les personnes qui exercent une activité sans distinction de statut. Ainsi, les astuces proposées s’adressent en premier à un public général. Ensuite, viennent celles à l’intention des travailleurs de la filière programmation informatique.

Les solutions adressées au grand public

  1. Bien manger : cela sous-entend boire de l’eau au lieu de soda, manger régulièrement et intégrer des légumes et hydrates de carbone dans le régime alimentaire.
  2. Bien dormir : avoir une quantité et une qualité suffisante de sommeil. S’appuyer sur des applications comme Flux pour l’adaptation de la luminosité de l’écran à l’heure de la journée.
  3. Ne pas se surmener : même s’il est vrai que la durée légale de travail journalier s’élève à 7 heures dans certains pays et 8 heures maximum dans d’autres, il est également démontré qu’après 4 heures de travail, la productivité décroît fortement. À long terme, cela devient insoutenable pour le développeur qui doit fournir des efforts de réflexion au quotidien.
  4. Faire usage de la technique Pomodoro : elle consiste à déterminer le temps imparti pour effectuer un travail et à faire des pauses régulières après une durée définie. Par exemple, pour 25 minutes de travail, il est recommandé d’avoir 5 minutes de pauses. Cela permet d’évacuer le stress tout en restant concentré sur l’objectif à atteindre et le temps réservé pour le travail.
  5. Rester actif : nul besoin de se lancer dans un programme de gymnastique qui ne sera pas suivi sur le long terme. Il suffit de changer quelques habitudes : prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur ; se rendre au travail en vélo plutôt qu’en voiture si la distance le permet ; être inventif en matière d’intégration d’activités sportives à sa routine quotidienne.



Les astuces à l’intention des développeurs

  1. Faire ce que l’on sait faire le mieux : ce à quoi le travailleur prend le plus plaisir doit-être la chose avec laquelle il meuble la plupart de son temps. Seulement, faire la même chose tout le temps peut faire tomber dans la routine et provoquer une déconnexion du plaisir. Ainsi, il est recommandé au développeur de logiciels de consacrer 20 % de son temps à essayer d’autres technologies. Cela sous-entend de tester de nouvelles bibliothèques, de créer quelque chose de drôle qui n’a rien à voir avec son travail ou encore d'utiliser son temps pour apprendre quelque chose de nouveau.
  2. Prendre part à des rencontres : cela permet de s’extirper de la solitude que peut entraîner l’exercice dans la filière de la programmation informatique et de bénéficier des retours d’autres travailleurs de la filière.
  3. S’équiper en conséquence : se munir d’un ordinateur aux caractéristiques suffisantes pour optimiser en temps sur des phases de travail comme les longues compilations par exemple. Entrer en possession d’un casque pour se couper du bruit extérieur dans le cas d’environnements de travail perturbés. Disposer d’un fauteuil confortable, d’une table et de moniteurs bien positionnés.
  4. Dompter ses outils de travail : maîtriser les raccourcis de ses outils – EDI, éditeur de texte, lignes de commande du système d’exploitation. Automatiser les tâches banales ou rébarbatives. Cela permet d’avancer bien plus rapidement en cas de pépin et d’éloigner le burnout.
  5. Accorder du temps à d’autres activités que la programmation : prendre part à des manifestations culturelles, sportives, à la pêche, à la photographie, etc. Procéder ainsi peut permettre au développeur de capter des lumières sur des aspects d’un travail sur lequel il bute depuis belle lurette.
  6. Penser à se réorienter : les horizons sont divers – administration système, architecture des systèmes d’information, etc. Les explorer peut permettre de se découvrir de nouvelles passions.
  7. Exécuter les tâches quotidiennes connues comme pouvant vous procurer une sensation de bien-être : par exemple, achever les activités de tests de code, d’écriture de commentaires, d’amélioration des noms de variables dégagera des endorphines qui aideront à restaurer l’acte de travail.


Et vous ?

Avez-vous déjà vécu cette situation ? Quel pouvait, selon vous, en être la cause ?
Comment cela se manifeste-t-il dans votre cas ?
Comment pouvez-vous expliquer une telle présence du burn-out dans les milieux technologiques ?
Que pensez-vous des solutions proposées ? Y en a-t-il que vous ne trouvez pas pertinentes ? En avez-vous d'autres ?
Aujourd'hui, pensez-vous plus ou moins vivre cette situation ? Si moins, comment avez-vous fait pour vous en éloigner ?

Voir aussi :

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Avatar de Vincent PETIT
Modérateur https://www.developpez.com
Le 02/01/2020 à 13:01


Moi j'ai coché autre car c'est plutôt ceci qu'on devrait tous faire ; Savoir dire non plus souvent pour ne pas aller au-delà de ses propres limites respecter la nature même du contrat de travail ; à savoir l'échange d'une capacité de travail contre une rémunération.

Dit autrement il faudrait simplement que : Toujours plus de travail = Toujours plus de rémunération et ceci s'auto-régulerait naturellement comme tout système à contre partie (poids contre-poids ou pouvoir contre-pouvoir, etc).

Il arrivera un moment où a cause de la rémunération personne ne vous en demandera plus et l'équilibre sera établit des deux côtés. Il ne faut pas oublier qu'à l'origine du Burn-out c'est toujours un employeur qui peut en demander toujours plus parce que la contre partie est soit inexistante soit complètement dérisoire ou négligeable pour lui, d'ailleurs pourquoi diable s'arrêterait il d'en demander toujours plus ?
6  0 
Avatar de GLDavid
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 06/01/2020 à 7:53
Bonjour

De ce que j'ai vu, et je l'avoue expérimenté à contre-cœur, le burn-out est avant tout:
1) Causé par une isolation de la personne. Cette isolation vient de la personne si celle-ci est peu sociable mais est aussi provoqué par le travail en lui-même sinon même par un chef.
2) Cette isolation peut être renforcé par une dépréciation du travail. Si le salarié se sent inutile ou s'enferme dans un travail dont on sait qu'il est voué à l'échec, ce sentiment d'être inutile peut être amplifié comme une spirale négative de par l'isolation, la méconnaissance du travail accompli, de son intérêt.
3) Peut être en contradiction avec le 1er point, les interactions avec les autres: si vous tombez sur i) un chef dont vous savez que ça va pas le faire; ii) des personnes avec lesquelles vous devez travailler et qui se foutent éperdument du projet dans lequel elles sont et vous le font savoir et torchent leur contribution quand elles en font une; iii) soutien inexistant de votre management ou de votre entourage.
Remplissez ces 3 points, croyez moi vous avez le tiercé gagnant pour le burn out !

Comment en sortir? Un point dit est capital: favorisez les rencontres avec le monde extérieur. Dans votre entourage propre, la famille sinon vos amis seront vos premiers secours. Mais les relations extérieures professionnelles sont tout aussi importantes. Dans la mesure du possible, déplacez vous à des congrès, des salons, des conférences, faites-vous connaître ! C'est ce qui m'est arrivé: alors que bien que reconnu dans ma boîte, je n'étais pas du tout soutenu par ma hiérarchie, c'est au bénéfice d'un congrès auquel j'ai participé que mon employeur actuel m'a embauché.
Bougez ! Ne vous laissez pas enfermer par les haineux ! La qualité de vie au travail est sans doute plus importante que le salaire.

@++
6  0 
Avatar de Patrick Ruiz
Chroniqueur Actualités https://www.developpez.com
Le 02/01/2020 à 8:58
Citation Envoyé par pmithrandir Voir le message
Bonjour

Avez vous une étude qui montre la baisse de productivité après 4h?

Je suis conscient de cette réalité mais je manque souvent de matière pour informer les décideurs de ces limites.
Voici une exemple d'étude de laquelle il ressort que l'on est véritablement productif seulement 3h sur une journée qui en compte
huit.
4  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 06/01/2020 à 8:28
Citation Envoyé par el_slapper Voir le message
Autre : je mesure mon activité passée pour faire une prévision précise de ma capacité sur les semaines à venir, ce qui me permet de dire "j'ai la place" ou "je n'ai pas la place" quand on me demande des extras.

(bon, avoir un chef qui fait pareil aide beaucoup).
J'ai traversé une petite période à vide récemment : peu productif, pas motivé, pour diverses raisons et mesurer le temps que je passe pour faire mon boulot m'a beaucoup aidé. Déjà je me suis rendu compte que je ne faisais pas "rien" comme j'en avais l'impression, je travaille depuis chez moi à plein temps depuis 5 mois et apparemment c'est un symptôme assez courant. Ensuite ça m'a permis de "compter" le temps que je perdais à faire autre chose sur une journée, principalement du YouTube. Typiquement je fais aux WC, je me lance une vidéo de 15-20 min et hop c'est 15-20 min de disparues, si je n'en relance pas une dans la foulée. J'ajoute le temps de se remettre dans le taf parce que après avoir passé 15 minutes à penser à un sujet complètement différent alors que j'allais juste pisser ça fait vite des heures qui se perdent.

Sans vouloir faire de pub, j'utilise un petit programme qui s'appelle timewarrior, ce n'est pas de moi c'est opensource et gratuit (je vous laisse chercher sur le net). C'est un simple start/stop avec gestion des intervalles que tu peux taguer et éditer à souhaits, dans un terminal. Avant chaque séquence de travail effectif je tape simplement "timew start 'truc que je vais faire'" et dès que je fais une pause je fais "timew stop". C'est vraiment tout con, mais ça permet d'avoir un retour perso et réel sur le temps passé à travailler puisque le but n'est pas de donner le résultat à un supérieur (contrairement aux estimations "agiles" mais bien de se dire "ok aujourd'hui j'ai bossé x heures effectives, bien/pas bien".

Après 2 mois d'utilisation je trouve qu'en 4-5h je fais tous le travail d'une journée que je passais au bureau auparavant ce qui dans les faits n'est qu'une grosse matinée et me laisse beaucoup de temps pour faire autre chose, lié à l'informatique ou non.

Je commence aujourd'hui un test de 1 mois sur l'optimisation de mes outils de travail, ça commence par perfectionner ma dactylo qui n'est pas tip top depuis que je suis passé au clavier QWERTY il y a 3-4 ans et que je n'ai jamais pris le temps de mémoriser l'emplacement des caractères spéciaux. Puis apprendre les outils UNIX de base comme xargs, sed ou awk que je n'utilise pas si souvent que ca par ignorance et qui me faciliteraient la vie pour la partie ops de mon boulot. 30 minutes par jour je verrais où ça me même
3  0 
Avatar de Shepard
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 06/01/2020 à 8:47
Autre : Je lis des articles et leurs commentaires sur DVP
3  0 
Avatar de pmithrandir
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 02/01/2020 à 8:03
Bonjour

Avez vous une étude qui montre la baisse de productivité après 4h?

Je suis conscient de cette réalité mais je manque souvent de matière pour informer les décideurs de ces limites.
2  0 
Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 02/01/2020 à 8:38
Autre : je mesure mon activité passée pour faire une prévision précise de ma capacité sur les semaines à venir, ce qui me permet de dire "j'ai la place" ou "je n'ai pas la place" quand on me demande des extras.

(bon, avoir un chef qui fait pareil aide beaucoup).
2  0 
Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 02/01/2020 à 11:43
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Voici une exemple d'étude de laquelle il ressort que l'on est véritablement productif seulement 3h sur une journée qui en compte
huit.
confirmée intuitivement par Joel Spolsky : https://www.joelonsoftware.com/2002/...re-and-motion/

But it’s not the days when I “only” get two hours of work done that worry me. It’s the days when I can’t do anything.
(le mec a créé Stack Overflow, Trello, FogBugz, et un ou deux autres, sans compter ses échecs - on ne peut pas dire qu'il ne soit pas productif)
2  0 
Avatar de doudouam
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 06/01/2020 à 11:20
Je descend saluer le vigile. Une très efficace que m'a passer un collègue.
2  0 
Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 06/01/2020 à 7:43
V'Zètes bêtes, la solution est pourtant très simple.

Bah, suffit de pas travailler.

Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Voici une exemple d'étude de laquelle il ressort que l'on est véritablement productif seulement 3h sur une journée qui en compte
huit.
Attention, c'est une moyenne.
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