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Pôle Emploi relativise les "supposées pénuries de main-d'oeuvre" dans l'IT
Invoquées par les employeurs et les SSII

Le , par Gordon Fowler

46PARTAGES

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Le moins que l’on puisse dire c’est que Pôle Emploi n’y va pas par quatre chemins. Dans un rapport publié aujourd’hui, l’agence met en effet en doute que le secteur IT connaisse véritablement une "pénurie de main-d’œuvre".

En fait, l’informatique serait particulièrement sensible aux variations conjoncturelles. En période de ralentissement ou de récession les SSII jouent un rôle d’amortisseur, mais la rançon de ce mode de gestion de l’emploi "très focalisé sur le court terme" serait peu propice à répondre aux besoins en période de reprise.

Pour Pôle Emploi, les donneurs d’ordres, souvent focalisé sur la satisfaction de leurs besoins immédiats, pourvoient de plus en plus leurs propres postes en faisant appel aux personnels des sociétés de service détachés. Ils investiraient donc moins dans une gestion des compétences à moyen et long terme. Or, les données disponibles sur une longue période tendraient à prouver que "ce mode de gestion implique en retour des difficultés à trouver des candidats lorsque ces besoins s’accroissent".

Pôle Emploi ne met pas en doute la progression continue des embauches dans le domaine, mais il relativise également fortement les tensions sur le marché dans son ensemble.

A la conjoncture, l’agence ajoute que l’informatique est un domaine très varié et mal défini. Ce qui n’est pas sans conséquence sur les chiffres.

"Les sept emplois-métiers spécifiques distingués par le Répertoire opérationnel des métiers et emploi (ROME) de Pôle emploi regroupent à eux seuls plus de deux cents appellations", note le rapport. A cela s’ajoute le fait que le périmètre de l’IT et les compétences demandées évoluent en permanence (e-commerce, Cloud Computing, etc.).

Résultat, "des divergences dans les volumes d’emplois invoqués, selon que l’on s’en tient à une prise en compte des seuls spécialistes, ou que l’on adopte une approche plus extensive( télécommunications, Internet, numérisation, multimédia)".

Mais la "pénurie supposée" serait surtout la conséquence de l’importance de la place prise par les SSII et aux conditions de travail dans celles-ci.

"On peut voir dans les difficultés de recrutement que peuvent rencontrer les SSII l’effet des amples fluctuations qui gouvernent la recherche de candidats, d’une gestion de l’emploi happée par le court terme [...] et comme la conséquence d’une faible attractivité des emplois proposés, qui encourage un important turn over, lequel implique à son tour, à plus ou moins brève échéance, la recherche de nouvelles compétences et de profils expérimentés", écrit l’agence.

Une analyse qui va dans le sens de celle de M. Zune (auteur de "De la pénurie à la mobilité: le marché du travail des informaticiens"). Pour lui, c’est dans les SSII que l’on observe les taux d’ancienneté les plus faibles (inférieurs à neuf ans), la moyenne d’âge la plus basse (32-33 ans), des taux de promotion interne les plus bas ainsi que des taux de recrutement et de départ les plus élevés.

Deux chiffres résumeraient tout. En France, 77 % des jeunes diplômés en informatique débuteraient leur vie professionnelle dans une SSII. Mais seul 1 % de l’effectif de ces SSII quitterait l’entreprise pour cause de départ à la retraite (contre 10,4 % en moyenne).


Trop "court-termiste", trop de turn-over, trop de délégation de responsabilité aux SSII, Pôle Emploi ne s'arrête pas là. Il remet également en cause l’optimisme des observateurs du secteur. Notamment les perspectives très positives du précédent exercice de "Prospective des Métiers et des qualifications", conduit par le Centre d’Analyse Stratégique et la Dares.

Ce rapport anticipait une nette croissance du nombre des postes à pourvoir à l’horizon 2015, et surtout des créations nettes d’emplois. Une analyse qui, d’après Pôle Emploi, ne pendrait pas suffisamment en compte le développement de la mondialisation "et le développement d’une informatique off-shore qui s’est fortement implantée dans le sous-continent indien, et qui se déploie aujourd’hui en Chine".

Là encore, les SSII auraient leur part de responsabilité. "Ce développement est largement porté par les grandes SSII – qu’il s’agisse de recours à des sous-traitants, de créations de filiales, de rachats-acquisitions ou de construction de réseaux d’alliance", écrit l’agence qui n’oublie pas pour autant qu’"il est aussi fortement encouragé par les donneurs d’ordres, qui y voient une opportunité pour la compression de leurs coûts".

Ce mouvement off-shore prendrait d’autant plus d’importance qu’il bénéficie du fait que la production à distance de services informatiques n’exige pas de délocalisation formelle, comme c’est le cas dans des secteurs industriels.

Au delà de ces pénuries plus ou moins réelles, c’est surtout le manque de gestion des compétences et de vision stratégique à long terme qui inquiètent Pôle Emploi dans un secteur que pourtant "divers observateurs et acteurs – dont la Commission européenne – regardent comme hautement stratégique" pour le futur.

Un secteur qui, pour l’agence, préparerait bien mal son avenir du point de vue des ressources humaines.

Source : "Les métiers de l’informatique : un domaine professionnel très sensible aux évolutions conjoncturelles" (PDF)

Et vous ?

Etes-vous d’accord avec l’analyse de Pôle Emploi sur les "supposées pénuries de main-d’œuvre" ?
D’après vous le secteur IT français est-il trop "court-termiste" ?

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Avatar de Jbx 2.0b
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 16/12/2011 à 14:47
J’adhère complétement au rapport de pôle emploi.

Pour ma part, j'ai la chance de quitter le monde des SSII au début de l'année prochaine, alélouya. J'en ai clairement marre de devoir réaliser un boulot bâclé tout ça à cause de la vision court-termiste de mes supérieurs, incompétents dans l'âme et complétement déconnectés des métiers de l'informatique.

Chacun protège ses petits avantages, essaye de gratter un peu plus. Les bénéfices sont engloutis par des tonnes de ressources et charges non productives, au dépend du projet et de ceux qui se démènent pour que ça avance. Les rapports avec la hiérarchie comme avec les clients sont mauvais, on a plus intérêt à bluffer qu'a jouer franc jeu si on veut évoluer. Il vaut mieux maitriser la communication que de pondre du bon code pour espérer se faire augmenter, comme de toute façon les supérieurs n'y pipent rien.

Profondément passionné par mon emploi, j'en arrive après deux ans en SSII à être dégouté du travail réalisé. Pas d'architecture/conception, on patche sans aucune vision d'avenir. Le code ressemble à une momie, à force d'ajouter des pansements à l'arrache. Les bonnes ressources fuient dés que possible et l'hémorragie est telle que le transfert de connaissance n'est plus effectué. La société se retrouve alors constamment à placer des ressources juniors pour boucher des trous béants laissé par des anciens collaborateurs plus expérimentés, et les premiers sont laissé à eux même au moment ou ils en ont le plus besoin.

A côté de ça y a des gens qui se rincent sévère. J'ai vu des porsches et des rolex sur des gens qui ont à peine mon âge, alors qu'on n'a du mal à définir à quoi bon ils peuvent bien servir.

On se demande alors ou est la logique dans un monde ou ceux qui en ont sué à lire des bouquins sur les template en anglais, se retrouvent avec un salaire d'à peine la moitié de ceux qui passent leur vie à bluffer au téléphone.

Comme dirait l'autre sur canal +:

Bref, j'ai bossé en SSII.
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Avatar de Gog077
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 16/12/2011 à 15:46
Moi aussi je suis contraint de bosser ne SSII en tant que jeune diplômé avec pourtant 2 ans d'apprentissage dans une grande banque sur des gros projets, c'est carrément mission impossible ou presque pour se faire embaucher en interne dans une boîte...

Ça me dégoûte un peu de faire de l'intérim alors que j'ai un bac+5 et que je pourrais investir mes compétences dans une boîte, être efficace et valorisé pour ce que je sais faire.

Au lieu de ça, on sert tous de bouche trou en étant parachutés sur des projets qu'on ne connaît pas pour remplacer d'autres gens dans la même situation qui n'auront même pas fais de transfert de compétence. Et la seul chose qu'on nous demande c'est de faire tourner le projet, peu importe comment, et peu importe ce qui pourrait se passer dans 1 ou 2 ans.

Personne ne s'est jamais posé la question dans ces boîtes de savoir si ça coûtait vraiment moins cher ? Parce que honnêtement moi je ne vois qu'un beau gâchis d'argent et de moyens. Encore plus avec le off-shore, qui bien que moins cher pose de gros problèmes de communication, remet en cause les méthodes de travail, crée de gros retards sur les projets et qui sont bancales à causes de compétences mal gérées et mal connues. Du gros n'importe quoi. A croire que les dirigeants ne savent lire que des chiffres à un instant T...
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Avatar de MiaowZedong
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/12/2011 à 20:44
Soyons honnêtes: toutes les dérives que l'on pointe dans le secteur de l'informatique ne sont pas des "anomalies" mais bien une tendance générale, qui se developpe dans la plupart des secteurs.

Il est vrai qu'a partir d'une certaine taille de projets, la sous-traitance (prestation de service, ou tout autre nom) n'est jamais rentable pour l'entreprise. Si les petits projets peuvent bénéficier d'une mutualisation des couts, les gros vont entrainer autant de couts chez le sous-traitant, qui facturera en plus sa marge.

En pratique, pour le décisionnaire la sous-traitance a un gros avantage, c'est la contractualisation. S'il prend la responsabilité de mener un projet en interne, et qu'il bacle 4 mois de travail en les faisant en 3 (histoire que le controle de gestion embete un autre service) c'est de sa faute que le résultat est médiocre. Par contre s'il signe un contrat avec une SSII qui lui promet la livraison en 2.5 mois, même si le travail est encore plus baclé, le DG qui a signé le contrat peut se décharger--c'est la société de service qui à été malhonnête, comme tous les prestataires (et si la SSII s'est vraiment plantée on a le recours juridique).

Je ne parle même pas des cas où il faudrait créer un nouveau service, recruter des chefs, sous-chefs, sous-sous-chefs et leurs equipes, leur trouver des bureaux, acheter leur matériel....même si c'est rentable sur le long terme, c'est des décisions à prendre et à defendre, donc des risques et en ce moment, les entreprises n'aiment pas les risques, donc leurs cadres encore moins.

En résumé, la plupart des fonctionnements "débiles" que l'on rencontre en entreprises viennent d'une chose: la méthode la plus simple pour réussir à un poste à responsabilités, c'est de se décharger au maximum des responsabilités en question. Bien sur il y en qui réussissent très bien en prenant des risques, mais c'est tellement plus facile et surtout plus sur de ne pas se prendre pour Bill Gates, d'appliquer les maximes des écoles de "business" à la lettre et surtout éviter d'être responsable de quoi que ce soit.

Quant aux commerciaux, vous avez tort de dire qu'ils sont inutiles. Leur role est de faire paraitre le produit plus attractif qu'il ne l'est vraiment. Il semblerait que cela coute moins cher et prenne moins de temps que d'améliorer son produit et de le faire connaitre, donc dans une économie de marché l'entreprise qui a le meilleur service commercial poura proposer, à perception de qualité égale, ses services moins cher et remporter tous les contrats (même si sa qualité réelle est inférieure).

Quant à l'analyse de Pôle Emploi, je trouve très pertinent qu'ils disent à quel point l'informatique, c'est vaste. Il est certain que pour certaines technos il y a de véritables pénuries de main d'oeuvre; par exemple, s'il faut trouver un expert d'un système mainframe, inutile de chercher un jeune diplomé, aucun ne connait le sujet--alors que, contrairement à certaines idées reçues, l'utilisation de mainframes est toujours d'actualité, et pas seulement pour des raisons de legacy (les ventes de mainframes progressent toujours dans le monde). Par contre pour les technologies à la mode, ou si l'on est prêt à former la recrue, je ne pense pas qu'il soit si dur de recruter.

Ni Pôle Emploi ni les employeurs ne mentionnent un autre facteur: les entretiens RH, qui sont tragiquement inadaptés pour les métiers techniques, comme l'informatique. La plupart des facteurs considérés comme discriminants par les experts RH n'ont aucune importance pour un informaticien. Par exemple, lorsque l'on recrute un(e) caissier(e) je trouve logique d'écarter les candidats qui s'emportent lorsque le RH leur pose une question indélicate. Par contre, appliquer le même critère pour des experts C++ relève de la stupidité pure et dure.
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Avatar de mvvvv
Membre averti https://www.developpez.com
Le 16/12/2011 à 13:06
Il aura fallu attendre cette crise pour enfin s'intéresser aux anomalies de ce secteur (qui dure depuis 30 ans au bas mot).
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Avatar de xelab
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 16/12/2011 à 16:34
@jbx2004: Ah mais s'il n'y avait qu'en SSII que c'était comme ça...

Citation Envoyé par Gog077 Voir le message
Personne ne s'est jamais posé la question dans ces boîtes de savoir si ça coûtait vraiment moins cher ? Parce que honnêtement moi je ne vois qu'un beau gâchis d'argent et de moyens. Encore plus avec le off-shore, qui bien que moins cher pose de gros problèmes de communication, remet en cause les méthodes de travail, crée de gros retards sur les projets et qui sont bancales à causes de compétences mal gérées et mal connues. Du gros n'importe quoi. A croire que les dirigeants ne savent lire que des chiffres à un instant T...
Eh oui tu as bien compris. Toutes les études sérieuses prouvent que l'offshore est la plupart du temps complètement casse-gueule (de même que la sous-traitance non réfléchie en général). Que les boîtes continuent de s'y engouffrer démontre toute l'incompétence de leurs dirigeants.
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Avatar de LeSmurf
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 16/12/2011 à 19:11
Citation Envoyé par pavel Voir le message
Mais quand est ce que les inge et les entreprises vont comprendre que les SSII ne servent vraiment a rien a part profiter de tout le monde.
Le problème, c'est que l'essentiel des offres d'emploi en info passe par les SSII. Pire : pour postuler dans une entreprise, on répond parfois qu'il faut y séjourner en tant que presta puis être intégré par la suite. C'est ainsi que certaines entreprises sont "verrouillées" et qu'il faut passer par certaines SSII pour y travailler.

Certaines banques à la Défense ont profité d'un "avantage" du système "presta" pendant les crises financières récentes : pouvoir dégager plusieurs milliers de personnes en un laps de temps réduit. C'est tout le "bénéfice" du système, les contrats de prestation sont renouvelés tous les 3 mois.
5  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 18/12/2011 à 18:25
Des faillites de petites SSII, il y en a régulièrement mais ca passe inaperçu évidemment.
Et pas que des petites, des SSII moyennes ont disparues ou ont été rachetées en situation de quasi-faillite ces dernières années, exemples : Ares, Sylis Groupe Optium, Marine Consulting...etc

Autrement, concernant le fait que seules les SSII prennent des JD en informatique : c'est vrai mais le problème c'est que le modèle s'est complètement inversé avec le temps ! En théorie, les SSII sont des sociétés d'expertise (comme on en trouve dans d'autres secteurs) qui devraient fournir des prestations par des ingénieurs experts (éventuellement des JD mais dans ce cas avec un sérieux encadrement de profils expérimentés sur des projets au forfait).
La logique voudrait donc au contraire que l'on commence à travailler comme informaticien dans une entreprise utilisatrice, et qu'un fois qu'on est suffisamment expert on rentre comme consultant dans une SSII !
Mais les financiers, commerciaux et autres directions des achats sont passés par là et les SSII sont surtout devenues des sociétés d'intérim de luxe à faible valeur ajoutée...
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Avatar de HerQuLe
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 16/12/2011 à 16:35
Dans ma SSII, les budgets des clients des clients sont tombés et il parait que depuis 2 semaines c'est le calme plat au niveau commercial.

On a des consultants à Londres a qui on a demandé de baisser la facturation de -15% sans quoi ils dégagent.

Apparemment dans l'industrie aéronautique ça marche encore bien car ils ont des commandes pour les prochaines années et une vision un peu moins court-termiste.
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Avatar de pavel
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 16/12/2011 à 18:53
Mais quand est ce que les inge et les entreprises vont comprendre que les SSII ne servent vraiment a rien a part profiter de tout le monde.

Profiter du client, on essaie de lui tirer le plus d'argent possible, en lui racontant des histoires sur les couts, les planning et en essayant de facturer tout et n'importe quoi.

Profiter des inge, on essaie de les payer le moins possible et leurs envies ou developpement de carriere n existe pas. De toute facon, on sait deja qu en moyenne ils ne resteront pas plus de 3 ans.1 er annee, se rendent compte du systeme dans lequel ils sont.2 ieme annee,le mecontantement monte.3 ieme annee il cherche un autre taffe.

Conclusion:
Le client n'a pas la qualite de service et perd de l'argent sur le long terme. C est toujours les couts de maintenance qui coutent le plus cher.Souvent la SSII a promis de finir un projet de 4 mois en 2 mois et demi. Resultat elle livre de la merde sur laquelle elle va faire plein de patch, jusqu au jour ou ajouter une evol ca coute trop cher et le client doit tout refaire.Donc perte d'argent.
Entre temps, le client perd les consultant qui avait le savoir sur l'appli, du au turn over de la SSII.
Quelqu'un pourrait me dire a quoi servent les responsables commerciaux dans les SSII ainsi que leur chef (ce qui gagnent le plus)? Ils prennent des cafes, font des sourire ,lechent des culs et empochent des cheques.Mais c'est tout. Vu qu'il ne gere pas du tout les carrieres des consultants.

Mon reve:
Disparition des SSII.Les entreprises mettent sur leur site des offres de job pour trouver des indep ou des internes.
Les entreprises font passer des entretiens meme en utilisant les services des SSII donc ca ne changera rien pour elles.Plus d argent pour les inge, la qualite sera de mise, vu que si l'entreprise n'est pas satisfaite, elle ne reprendra plus l'inge en question.Ce qui poussera les ing a la qualite.
Gain de temps, d'argent, qualite, entreprises et inge satisfaits

La revolution est en marche .........
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Avatar de Pierre GIRARD
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 21/12/2011 à 10:21
Entièrement d'accord avec Pôle emploi. Pour illustrer, je suis dans une SSII depuis 2000, ce qui est déjà exceptionnel, et je parts en retraite à la fin de l'année. Ce qui fait de moi le premier retraité de cette société. Et je confirme que si la retraite n'avait pas été aussi proche, j'aurais cherché à la quitter il y a longtemps.

Avec des augmentations à peine égales à l'inflation officielle, c'est donc un émiettement du pouvoir d'achat en tenant compte de l'inflation réelle. Ajouter à cela : Aucune reconnaissance ni gratification pour le travail accompli et les efforts consentis.

Bref, ils font tout leur possible pour nous dissuader de faire du zèle chez leur client. Une attitude suicidaire à terme. Juste une petite prime de temps en temps suffirait, mais là, c'est même pas un merci quand une mission se termine. Au contraire, on ne manque pas de vous faire sentir que vous êtes devenus un poids mort.

Et donc, j’adhère complètement à ce rapport de pôle emploi.
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